Que faire en 2018?

Je crois que tu donne Ă  l’expression « avoir des ƓillĂšres Â»
Une signification qu’elle n’a jamais eu
Elle signifie « Ne pas voir (volontairement ou non) quelque chose. Être bornĂ©. Â»
http://www.linternaute.com/expression/langue-francaise/20278/avoir-des-oeilleres/

En d’autres termes si tu organisais un conseil de famille
Pour prendre une décision importante
Il te faudrait écouter tout le monde autour de la table
Avant justement d’étalonner les arguments entre eux
Et prendre une décision

Si ton modus operandi est parfaitement légitime
En revanche il ne correspond pas à la définition sus-mentionnée
Je sais que tu es à cheval sur l’exactitude des choses
Raison pour laquelle je me permets de corriger.

Aaaah on ne s’est pas compris
Ce que je voulais signifier
C’est qu’en Ă©cartant d’emblĂ©e Delamarche
Cela revient à opérer une sélection
Impropre avec l’usage de l’expression « ouvrir ses ƓillĂšres Â»
Qui suppose par définition de ne procéder à aucun filtre préalable
Je ne remets pas en cause ton jugement
Ou ton choix de lectures
J’explique juste que l’expression n’est pas adaptĂ©e Ă  ce que tu as voulu dire
MĂȘme si je comprends tes rĂ©ticences et les fondements de ta critique Ă  son encontre
Enfin bref, on ne va pas monopoliser le forum sur un détail si tu veux bien.

En résumé
Il y a dĂ©sormais plus Ă  perdre qu’à gagner sur le marchĂ© actions
Et si vous sĂ©curisez, attendez vous un jour ou l’autre Ă  une chypriotisation
C’est donc la double peine
La seule question que je me pose
C’est de savoir si les AV multisupport ont une chance d’ĂȘtre Ă©pargnĂ©
Par un Hair cut inopiné, tandis que les AV purement euro seront purgés
Si quelqu’un a un avis sur la question
Je serais heureux de l’entendre

TrÚs intéressant
Merci jrb2
Je ne suis pas un fan de Carmignac
Ces derniÚres années
Mais cette analyse permet de formaliser
Quelque chose sur lequel j’avais du mal à mettre des mots
A savoir qu’au moment oĂč on s’interroge sur la valorisation des GAFAM
Au mĂȘme titre que l’ensemble du secteur technologique
Didier Saint-Georges inverse le paradigme
En expliquant que cette classe d’actifs
Se substitue aux valeurs traditionnellement défensives
Aux yeux des investisseurs.

Pas de surprise
Sauf pour nos amis Anglais ?!?
Je me demande bien comment le Royaume Uni pourrait passer devant la France en 20022
Certes, il s’agit d’une rĂ©gion : Angleterre + Écosse + Pays de Galles + Irlande du Nord
Mais le Brexit va coûter bonbon en termes de croissance à venir
Alors que les marchĂ©s ont tendance Ă  se replier sur eux-mĂȘmes
Les Chinois comme les Américains favorisent leur croissance interne
L’Europe avec tous ses rĂšglements tend Ă©galement Ă  devenir plus protectionniste
Sans compter les revendications indépendantistes des satellites
Qui pourraient à terme vouloir rejoindre l’EC
Enfin, l’Histoire dĂ©montre que rien ne se passe comme prĂ©vu
D’ici 2030, beaucoup de choses peuvent changer
Et brouiller les cartes

Ce que ne nous dit pas les stats
C’est comment un rĂ©gime pour le moins autoritaire
Va pouvoir tenir toutes les ethnies et provinces composant la Chine
Avec la dĂ©mocratisation d’un mode de vie occidental
Le vers est dans le fruit

Les exemples de l’Ex Union soviĂ©tique
De la Yougoslavie de Tito
Ou encore plus rĂ©cemment de l’Espagne avec la Catalogne
Risquent de donner bien des cauchemars au parti
Enfin, vous imaginez bien que les Américains ne vont pas rester les bras croisés
En se voyant supplanté par Pékin en maßtre du monde
Ce n’est pas le genre de la maison

C’est justement parce-que les fondamentaux sont trop bons
Que les marchés basculent dans le rouge
Rappelez vous les mauvaises nouvelles faisaient grimper les bourses
Parce-que les opérateurs estimaient que les banques centrales ne pourraient remonter les taux
Nous n’avons plus la bĂ©quille des rachats de la FED
La remontĂ©e des salaires US et de l’inflation
Laissent donc présager une meilleure rétribution des bons du Trésor
Mécaniquement les obligations perdent de la valeur
La Chine et Japon l’ont bien compris
Raison pour laquelle ils commencent à se délester
Ce qui immanquablement entraine les actions dans leur sillage
Tout le monde prend peur : effet boule de neige
VoilĂ  donc le dilemme Ă  quoi nous nous exposons :
Si l’inflation remonte par les salaires et les MP
La FED est amenée à régulariser ses taux plus rapidement
Et les bourses dévissent
Si ça remonte actuellement, c’est uniquement parce-que le pĂ©trole baisse
Et que la FED fait jouer ses algos pour soutenir le cours des indices
Une solution à mon sens temporaire qui ne résout pas le problÚme de fond

Je vous l’avoue mes frùres
Ces derniers temps j’ai affreusement pĂȘchĂ©
Ma stratĂ©gie s’énonce simplement
Mes investissement doivent ĂȘtre inversement proportionnels Ă  la durĂ©e du cycle boursier
Or, Ă  force de lire que les fonds euro ne rapportent plus grand chose
Et qu’on s’appauvrit à ne pas vouloir assumer davantage de risques
Je me suis laissé doucement corrompre par la pensée unique
Comptant sur les algos de la Fed pour récupérer mes erreurs
Mon manque de discernement et de discipline est coupable
Aussi j’attends une rĂ©action Ă©pidermique Ă  l’approche des 5000
Tracker simple, double Ă  la hausse ou Ă  la baisse
Sur 1 seul indice pour me refaire
Recherchant l’absolution et surtout le retour Ă  l’équilibre
Avant de faire table rase du passé et me conformer en tous points
Aux enseignements de Maitre Buffet :
Prudence et cash Ă  gogo

Ben, pourquoi se mettre des Ɠillùres ?
Il a une vision critique et construite souvent intéressante
Certes, il réfléchit avant tout comme un économiste
Ce qui ne lui a pas vraiment réussi
Avec un biais personnel un peu trop négatif
Préférant toujours voir le verre à moitié vide
PlutĂŽt qu’à moitiĂ© plein
Mais il n’en demeure pas moins qu’il fait preuve de bon sens
A défaut de psychologie des marchés.

Entre version apocalyptique
Et optimisme délirant
J’ai choisi de me situer au milieu de la route
Bref, profil équilibré dans le doute
Et diversification accentuée
Voilà pour l’explication des restructurations de principe
Effectuées en portifs il y a 1 mois
Indépendamment de toute notion de market timing
En intégrant cette option
On peut envisager un rebond des places financiĂšres en fin d’annĂ©e
Parce-que justement nous subissons un repli actuellement
Mais cela dépendra aussi du passage de la réforme Trump au Sénat
Aussi comme Donzi, j’ai tendance à penser que les Émergents ont en particulier une carte à jouer
Dans la mesure oĂč l’annonce semble dĂ©jĂ  intĂ©grĂ©e dans les cours aux US (attention Ă  une dĂ©ception possible)
Les marchés européens paraissent dubitatifs avec un euro qui se rapproche des 1,20
D’autant plus qu’on sait que la BCE sera à l’avenir moins conciliante
Les Émergents bĂ©nĂ©ficient Ă  la fois d’un trend dynamique et d’une sous-valorisation relative
Comparativement aux marchés développés
Toutefois, le risque de crĂ©dit en Chine ne doit pas ĂȘtre occultĂ©
Bien qu’il semble pour l’instant sous tutelle des autoritĂ©s chinoises.

Ou tout simplement en tapant dans google le nom de l’article en question


Conjoncture : 4 experts se penchent sur les défis de la croissance mondiale

Taux bas, marchĂ©s actions chers, inflation limitĂ©e, endettement record
 le contexte macro-Ă©conomique est peu orthodoxe. Quatre Ă©conomistes donnent leur avis tranchĂ© sur les diffĂ©rents sujets d’inquiĂ©tude des investisseurs.

Quelle croissance mondiale pour demain ? Est-on en prĂ©sence de bulles sur les actifs financiers ? Quel potentiel pour le gĂ©ant chinois ? L’inflation va-t-elle reprendre ? Comment sortir des politiques monĂ©taires expansionnistes ?

RĂ©unis en table ronde lors de la JournĂ©e du Cercle des Analystes IndĂ©pendants, VĂ©ronique Riches-Flores de RochesFlores Research, Christopher Dembik de Saxo Bank, Jean-Pierre Petit des Cahiers Verts de l’Économie et Pierre Sabatier de PrimeView ont passĂ© en revue les principales prĂ©occupations des investisseurs.
Croissance mondiale satisfaisante : « les taux de marge des entreprises se maintiennent à des niveaux trÚs élevés »

Au deuxiĂšme trimestre 2017, la croissance mondiale a atteint un rythme annualisĂ© de 4,2 % en paritĂ© de pouvoir d’achat. Ce chiffre devrait se stabiliser Ă  3,8 % sur le troisiĂšme et quatriĂšme trimestre de l’annĂ©e. Si ce niveau est satisfaisant, il n’est pas le seul Ă©lĂ©ment Ă  prendre en compte. PremiĂšrement, « la croissance est trĂšs bien rĂ©partie au niveau mondial », souligne Jean-Pierre Petit. En effet, les zones d’amĂ©lioration sont principalement la zone euro et les pays Ă©mergents hors Chine, qui Ă©taient en retrait jusque-lĂ . « Il y a encore un an, trois gros pays Ă©mergents Ă©taient en rĂ©cession : l’Argentine, la Russie et le BrĂ©sil, prĂ©cise Jean-Pierre Petit. Ils sont bien remontĂ©s. Quant Ă  la zone euro, en termes de momentum de surprise, c’est celle qui a donnĂ© le plus de satisfaction parmi les grandes zones. Et au sein de cette zone, ce sont la France, l’Italie et le Portugal qui ont le plus surpris en bien. » DeuxiĂšme point rassurant : l’absence de dĂ©sĂ©quilibre majeur. « À mon sens il n’y a pas de bulles sur l’immobilier et les actions », estime Jean-Pierre Petit.

Tant que les conditions macro-financiĂšres restent bonnes, en particulier la politique monĂ©taire, la trajectoire actuelle devrait donc se poursuivre. « Les entreprises vont continuer Ă  investir si les taux de marge restent bons, selon Pierre Sabatier. Or, ils se maintiennent Ă  des niveaux extrĂȘmement Ă©levĂ©s. Aux États-Unis, ils sont Ă  des sommets historiques et en Europe les marge continuent de se reconstituer. »

La situation aux Etats-Unis dĂ©route tant le cycle haussier semble perdurer. Une inquiĂ©tude balayĂ©e par Pierre Sabatier. « On parle tous de fin de cycle parce que cela fait longtemps que ça dure mais pour que ça s’arrĂȘte il faut des raisons », estime-t-il. La premiĂšre d’entre elles serait un durcissement sĂ©vĂšre de la politique monĂ©taire, « une erreur Ă  nos yeux, qui prĂ©cipiterait les Etats-Unis vers une fin de cycle, prĂ©cise Pierre Sabatier. Mais nous n’y croyons pas ! »
Des sujets d’inquiĂ©tude en Chine : « la capacitĂ© d’entraĂźnement de l’économie chinoise est terminĂ©e »

Dans ce panorama rassurant, un pays concentre toutes les attentions : la Chine. Les chiffres de croissance se sont maintenus jusqu’au XIXe CongrĂšs du parti communiste chinois en octobre dernier mais les inquiĂ©tudes devraient ressurgir Ă  court terme maintenant que cette Ă©tape politique clĂ© est passĂ©e. Or, « si la Chine tousse, tous les pays Ă©mergents s’enrhumeront via le levier des matiĂšres premiĂšres, souligne Pierre Sabatier. Rappelons que ce pays pĂšse 40 % de la demande mondiale de commodities, principalement industrielles. Si la croissance chinoise ralentit, les prix vont baisser ce qui va peser sur les Ă©conomies des pays producteurs, essentiellement des Ă©mergents. »

Chez Saxo Bank, rĂ©cemment rachetĂ© par le constructeur automobile chinois Geely, on surveille Ă©galement la zone comme le lait sur le feu. La recherche de la banque se concentre sur un indicateur, le Credit Impulse. Ce dernier rapporte les flux de nouveaux crĂ©dits Ă©mis par le secteur privĂ© au PIB. « C’est un indicateur avancĂ© qui donne une direction pour l’économie 9 Ă  12 mois en avance, explique Christopher Dembik. Or, au deuxiĂšme trimestre 2017, le credit impulse s’est contractĂ© de 20 % par rapport Ă  2016. Cela devrait se ressentir dans les chiffres de la croissance mondiale d’ici le deuxiĂšme ou troisiĂšme trimestre 2018. »

L’inquiĂ©tude est partagĂ©e par VĂ©ronique Riches-Flores. « La Chine a perdu son potentiel de croissance Ă  l’exportation, constate l’économiste. Le pays cherche Ă  obtenir une croissance plus domestique Ă  coup d’endettement excessif. En sept ans, la Chine a rĂ©alisĂ© ce que les États-Unis ont fait en cinquante ans en termes de dette. Cela a servi la rĂ©cente croissance mais ce qui est consommĂ© est consommĂ© ! Ça veut dire que la capacitĂ© d’entraĂźnement de l’économique chinoise, en particulier du reste du monde Ă©mergent, est terminĂ©e. La demande internationale de matiĂšres premiĂšres va rester anĂ©mique ; les prix vont rester bas. »
Le pire n’est pas Ă  craindre : « un ralentissement lent et graduel est une bonne chose »

Une situation tempĂ©rĂ©e par Jean-Pierre Petit. « La Chine n’est plus un pays pauvre !, estime-t-il. Au rythme de croissance actuelle, ce sera un pays riche, au sens du FMI, au cours de la prochaine dĂ©cennie. La Chine doit ralentir Ă  cause de ses surcapacitĂ©s, de son surendettement et du vieillissement de sa population. Un ralentissement lent et graduel est finalement une bonne chose. »

À ce stade, le bilan de Xi Jinping est encourageant. Le prĂ©sident chinois a entamĂ© de nombreuses rĂ©formes pour moderniser son pays : lutte contre la corruption, rĂ©forme des entreprises publiques, Ă©limination des surcapacitĂ©s industrielles
 Les rĂ©sultats des efforts passĂ©s donnent, selon Jean-Pierre Petit, des Ă©lĂ©ments d’espoir sur la capacitĂ© de rĂ©sistance futur.

Une rĂ©sistance primordiale car un dĂ©crochage brutal de l’économie chinoise aurait un fort impact sur l’appĂ©tit pour le risque. « Je rappelle que les deux grosses derniĂšres corrections sur les marchĂ©s mondiaux sont venues de la Chine », alerte l’économiste.
Pas d’inflation, pour longtemps : « on peut avoir des situations de plein-emploi et pas de pression inflationniste »

Les quatre Ă©conomistes sont unanimes sur le sujet : tous les Ă©lĂ©ments sont rĂ©unis pour maintenir durablement l’inflation Ă  un niveau bas dans les pays dĂ©veloppĂ©s.

Selon Pierre Sabatier, la rĂ©volution dĂ©mographique est au cƓur du sujet de l’inflation. « Le vieillissement des pays riches explique pourquoi la rĂ©surgence de la croissance n’entraĂźne pas d’inflation, explique-t-il. Je rappelle qu’en France, les plus de 65 ans sont 12 millions aujourd’hui, et qu’ils seront 16 millions en 2030. C’est le sujet actuel ! »

L’exemple du Japon est Ă  ce titre probant. « Le Japon est en plein-emploi depuis toujours et pourtant le pays ne connaĂźt pas de pression inflationniste. Naturellement, plus vous avancez en Ăąge et plus vos revenus sont Ă©levĂ©s. Les gens qui sortent du marchĂ© de l’emploi sont donc remplacĂ©s par des gens moins nombreux et moins chers. On peut donc avoir des situations de plein emploi et pourtant pas de pression inflationniste. »

De plus, les pays Ă©mergents ne portent pas non plus le niveau des prix. « Cela rejoint ce que je disais sur la Chine, appuie VĂ©ronique Riches-Flores. Les prix des matiĂšres premiĂšres ne se redressent pas. Or, l’énergie explique dans nos Ă©conomies 5/10e de l’inflation annuelle. »
Une interrogation de long terme : « on ne va pas résoudre le problÚme de la dette, on va vivre avec »

VĂ©ronique Riches-Flores pousse la rĂ©flexion plus loin. « Si on regarde les donnĂ©es sur le trĂšs long terme, depuis 300 ans, l’inflation n’a jamais existĂ©. Elle est apparue dans les annĂ©es 1960, elle a connu un pic dans les annĂ©es 1980’ et elle redescend depuis. » Et de poursuivre son raisonnement. « Le crĂ©dit permet de consommer avant l’heure et créé donc un dĂ©sĂ©quilibre de demande par rapport Ă  l’offre qui fait augmenter les prix. Or, on arrive Ă  la fin d’un cycle d’endettement car on ne peut plus aller plus loin. De ce fait, on perd ce facteur d’alimentation de la demande et donc de l’inflation. C’est une question de fond qui va de pair avec le vieillissement de la population et l’abaissement gĂ©nĂ©ralisĂ© du niveau de croissance de l’économie mondiale. »

De plus, les Ă©conomies sont contraintes par leur niveau d’endettement. Les taux doivent rester bas ! « Les investisseurs demandent souvent comment on va rĂ©soudre le problĂšme de la dette, relate Jean-Pierre Petit. On ne va pas le rĂ©soudre, on va vivre avec. Aussi fou que ça puisse paraĂźtre le service de la dette mondiale baisse grĂące Ă  l’allongement de la maturitĂ© des emprunts et la baisse des intĂ©rĂȘts. »
De possibles mauvaises surprises : « Le sujet clĂ© c’est la discrimination au sein des classes d’actifs »

Pour Pierre Sabatier, l’objectif d’inflation de 2 % devrait d’ailleurs ĂȘtre revu car il n’est plus en ligne avec le niveau de croissance des Ă©conomies dĂ©veloppĂ©es. Le maintien de ce niveau oblige Ă  des politiques de quantitative easing, ce qui reflate (relĂšve) les prix des actifs financiers. Pour le plus grand bonheur des investisseurs. Principal problĂšme : « il n’y a plus de valorisation du risque, estime Pierre Sabatier. On ne fait plus la diffĂ©rence entre les bons et les mauvais dossiers : c’est la macroĂ©conomie qui tire les prix. Quand la fin de cycle de l’économie rĂ©elle va arriver on va repĂ©rer les cadavres cachĂ©s dans les placards ! J’ai militĂ© pour la gestion passive mais aujourd’hui ce n’est plus le cas. Le sujet clĂ© c’est au contraire la discrimination au sein des classes d’actifs. »

Pour VĂ©ronique Roches-Flores, le risque de mauvaise surprise est rĂ©el. « DerriĂšre cette bonne tenue des marchĂ©s financiers, on n’est pas trĂšs Ă  l’aise dans le choix des secteurs sur lesquels investir, remarque-t-elle. Veut-on aller sur la banque avec les taux bas ? L’automobile alors que le cycle est derriĂšre nous ? Les industrielles alors que la dynamique du commerce mondial n’est plus lĂ  ? En fait il reste les secteurs sur lesquels la visibilitĂ© Ă  moyen long terme est faible voir risquĂ©e, essentiellement les nouvelles technologies. C’est sĂ»rement par lĂ  que ça va craquer », conclut l’économiste.

Source : https://www.assurancevie.com/actualites/marches/conjoncture-experts-se-penchent-sur-les-defis-de-la-croissance-mondiale.html?utm_source=newsletterdebdec2017

Conforme Ă  mon sentiment
A mon sens le trou d’air de ce mois
Sera rattrapĂ© en fin d’annĂ©e
Ensuite le 1er trimestre
Certains marchés ralentiront
Alors que d’autres poursuivront sur leur lancĂ©e
AprÚs cela, je ne réponds plus de rien

Pour moi ce ne sont pas tant
Les élections de mi-mandat qui constitueraient un enjeu pour les bourses
Qu’un ajustement violent aprĂšs la confĂ©rence de Powell
Sur sa guidance de durcissement des taux
Je pense que tout le monde s’attendait à un ton neutre
Qui caractérise généralement la position du gouverneur de la FED
Avant des élections importantes
En parallÚle les gestionnaires ont estimés que leur portif était trop concentré
En big caps technologiques et ont procédé sans ménagement à une rotation
Les algos ont détecté le mouvement en réagissant brutalement
Il est donc dans l’intĂ©rĂȘt de tout le monde que ces valeurs remontent
Pour que le délestage puisse reprendre ultÚrieurement

Personnellement
Je ne crois pas Ă  la hausse des taux en Europe
Ou alors trĂšs faiblement Ă  la marge
Nous n’en sommes pas capables
Nous n’avons ni la croissance des US
Ni son privilÚge monétaire
Ni le plein emploi
En revanche
Nous avons une dette incompressible
Des pays qui n’arrivent à se mettre d’accord sur rien
Des nationalismes grandissant qui espĂšrent renverser la table

Pourquoi et comment miser sur les actions européennes

Etre remerciĂ© pour le travail fait par un autre, est-ce vraiment ĂȘtre remerciĂ© ?

Comme vous, je ne vais pas polĂ©miquer davantage sur ce sujet. J’observe (et je dĂ©plore) simplement cette tendance galopante, sur les rĂ©seaux sociaux, Ă  reproduire des textes entiers sans citer le nom de l’auteur et en laissant penser, de bonne ou mauvaise foi, qu’on l’a Ă©crit. S’il est normal de communiquer une information, il est tout aussi normal de prĂ©ciser d’oĂč elle vient . VoilĂ , c’est tout simple. Sujet clos pour moi. Cordialement et bonne soirĂ©e


De grñce, pas Delamarche


VoilĂ  des annĂ©es que Delamarche raconte -ou racontait-puisque BFM l’a exclu- la mĂȘme chose Ă  savoir la catastrophe gĂ©nĂ©ralisĂ©e pour demain matin. Comme les pendules arrĂȘtĂ©es indiquent l’heure exacte deux fois par jour, Delamarche finira peut-ĂȘtre par avoir raison aprĂšs avoir fait perdre beaucoup d’argent Ă  ses anciens clients (dont je ne suis pas donc nul ressentiment) : il suffit de voir les rĂ©sultats catastrophiques du fonds qu’il prĂ©tendait gĂ©rer
 Je crois qu’il n’y a guĂšre d’exemples de fonds plus catastrophiques. Fort heureusement, il a dĂ» quitter aussi Platinium Gestion. Je crois qu’il est part en Suisse pour monter une nouvelle entreprise.
Quant Ă  une vision « construite Â», ce n’est pas ce qui m’apparait : plutĂŽt une suite de rodomontades et d’appels Ă  la victimisation sans argumentation, le tout sur un ton qui se veut « populiste Â» et avec l’insulte facile. Grande gueule, oui. Economiste ? Hum

Dans une vision Ă©galement pessimiste, j’apprĂ©cie en revanche les analyses de Philippe BĂ©chade qui, elles, sont construites, dĂ©veloppĂ©es, argumentĂ©es et parfois mĂȘme nuancĂ©es.

Ne pas avoir d’oeillĂšres ne signifie pas pour autant accepter toutes les opinions et les tenir pour Ă©quivalentes quelle qu’en soit la qualitĂ© : cela aboutirait Ă  un relativisme oĂč tout serait gris et oĂč tout serait Ă©quivalent, le meilleur comme le pire. C’est pourquoi, Ă  mes yeux, il y a une grande diffĂ©rence entre BĂ©chade (dont je ne partage gĂ©nĂ©ralement pas les analyses mais qui me semblent souvent audibles) et Delamarche dont, lorsqu’il officiait, je savais par avance ce qu’il allait dire, toujours la mĂȘme chose, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige et quelles que soient les derniĂšres informations. S’il y a un homme qui ne pratique pas le doute, c’est bien lui !

En fait, il a trouvĂ© un crĂ©neau qui permet de rĂ©unir dans son auditoire les complotistes et les victimaires de tout poil, sur l’air du " on vous cache quelque chose et moi je vais tout vous dire". Mais entendre sans cesse que la FED ou la BCE sont dirigĂ©es par des « guignols Â», qui ne comprennent rien Ă  rien, c’est peut-ĂȘtre amusant une fois ou deux mais aprĂšs