Que faire en 2018?

[JR257147 (jrb2)]

@AZAM015b0b43

RRhh Première baisse significative de la bourse depuis que j’ai investi dans les UC au début du mois de décembre. 40% en tout d’UC dont la très grande majorité en actions.
Du coup le novice que je suis n’est pas des plus serein.
Votre avis sur ce coup de moins bien ? C’est un retour de la volatilité que la bourse n’avait pas connu l’an dernier et y a pas de quoi s’affoler ? Ou bien sauve qui peu dès maintenant car ça sent pas très bon ?
Vous faites quoi comme arbitrage dans ces cas-là ?
Merci pour le partage de votre expérience.

Bonjour,
Effectivement, petit coup de mou, passager ou amorce d’une consolidation plus sévère ? … en même temps, on flirte depuis un moment avec des niveaux élevés, et dans ces conditions, le marché est très sensible à la moindre nouvelle, tension de taux ou autre. Les augures annoncaient d’ailleurs plus de volatilité en 2018 (pas non plus un scoop)
Comment réagir ? … en fait, çà dépend aussi (amha) de facteurs personnels, la sensibilité au risque bien sur, mais surtout de l’horizon d’investissement.
Si celui ci est lointain (genre le financement des études du petit dernier qui est encore au biberon, ou la retraite dans 20 ou 30 ans), adopter le « hold » (le « buy » étant déjà fait )… et même si le trou s’accentue de façon significative., en profiter pour remettre une petite louche.
Si l’horizon est plus proche (genre ce super loft que je vise pour la rentrée prochaine) … là c’était pas un bon plan de rentrer sur les UCs en Décembre et mieux vaut récupérer ses billes … mais je suppose que ce n’était pas le cas.
De façon plus générale, l’étalement des entrées (investissement progressif) est (toujours à mon avis), préférable à des entrées lourdes et ponctuelles.

[JR257147 (jrb2)]

Pour le moment, mieux vaut attacher sa ceinture !

La cloture de WS Lundi:

         S&P500: **-4,10%**
         DOW J: **-4,60%**
         Nasdaq: ****-3,78%****

Et le VIX: +115,60%

[JR257147 (jrb2)]

… ou en 2019 maintenant, l’année étant largement avancée:

Étudier par quoi on va pouvoir remplacer sa vieille mais toujours vaillante chaudière au fuel par exemple:

Le gaz (à condition d’avoir accès au réseau de gaz naturel, réservé aux agglos) ? … d’accord, il n’a pas l’inconvénient de produire ces fameuses « particules fines », mais si on considère aussi son coût, celui-ci s’envole au même rythme que celui du fuel.
Le bois … m’ouais, effectivement « renouvelable », mais à part peut-être les « pellets », la aussi se pose la question des particules fines, et tant le stockage que la manutention sont tout de même problématiques.
Une pompe à chaleur (air-eau pour réutiliser les radiateurs existants) … oui, mais d’une part il y a aussi nuisance (sonore pour les voisins, et accessoirement esthétique), sans compter que chaque fois que j’ai été invité dans une demeure équipée de ce mode de chauffage, honnêtement, je me suis « caillé » !
Une pompe à chaleur géothermique… bon faut avoir le jardin avec la bonne surface (et virer les arbres qui font son charme), que le dit jardin soit accessible pour les
travaux … et l’investissement est lourd, surtout en rénovation.
L’électricité classique … bah là, le coût d’usage reste prohibitif, même après l’envolée récente du prix des carburants fossiles …

… la question en tous cas se pose, et la solution n’apparait pas de façon évidente !

[CD79821417 (DC401bb21c)]

« L’éclairage du gérant » par WeSave - Perspectives pour 2018

[CD79821417 (DC401bb21c)]

Lettres persanes - Investir 15/12/2017

Les actions restent surpondérées, surtout celles de la zone euro

Après une année 2017 positive pour la quasi-totalité des places financières, la plupart des sociétés de gestion continuent de surpondérer les actions à l’aube d’une nouvelle année.

« Nous attendons une neuvième année consécutive de reprise. Le rallye des marchés n’est pas terminé », résume Stefan Kreuzkamp, directeur des gestions de Deutsche AM. « Bien que le cycle que nous connaissons actuellement soit déjà bien avancé, il reste encore un potentiel de hausse sur les marchés d’actions alors que l’économie mondiale continue de croître. »

C’est pourquoi Ecofi Investissements favorise deux classes d’actifs, les actions de la zone euro et, pour le moyen terme, les japonaises. « Nous restons positifs sur les marchés de la zone euro qui profitent d’une dynamique positive en termes macroéconomiques et bénéficient d’une décote attrayante par rapport aux Etats-Unis. La croissance reste forte au Japon. Toutefois, les valorisations ont bien progressé et une petite période de prises de bénéfices pourrait avoir lieu. » En revanche, cette société de gestion sous-pondère Wall Street pour des raisons de valorisation.

Bernard Aybran, stratégiste d’Invesco AM, est d’un avis similaire. « Sur la partie actions, un positionnement pro-cyclique est maintenu, avec une préférence pour les européennes et les japonaises. D’un point de vus sectoriel, l’exposition au secteur de l’énergie a été accrue. » Toujours chez Invesco, Paul Jackson, responsable de la recherche multi-asset chez Invesco PowerShares, table « sur une poursuite de la hausse des marchés actions mondiaux. La fin des politiques monétaires accommodantes ne sonne pas forcément le glas du cycle actuel des marchés actions. Les phases de repli découlent plutôt d’événements difficiles à prévoir tels que les guerres, la récession économique ou encore la hausse de l’inflation ou des rendements obligataires. »

Aviva Investors France surpondère également nettement les actions de la zone euro, car la croissance de la zone dépasse largement le potentiel. A l’inverse, « nous restons à l’écart des actions britanniques en raison de l’impact négatif attendu du Brexit. Nous sommes légèrement négatifs sur les actions américaines pour des raisons de valorisation », précise la compagnie d’assurances.

Dans leur dernière lettre hebdomadaire, Hervé Goulletquer et Stéphane Déo, stratégistes de la Banque postale, gardent eux aussi un « biais positif sur les actions avec une préférence pour la zone euro », mais passent à la neutralité sur le Japon, qui a besoin d’une pause à court terme, et les pays émergents.

Enfin, pour le très court terme, David Brett, éditorialiste de Schroders, remarque que la probabilité d’une hausse d’ici Noël s’élève à 79 %, si l’on en juge par les statistiques depuis 1987 sur les indices FTSE 100, S&P 500, Eurostoxx 50 et MSCI World. « Les marchés ont progressé le plus souvent en décembre, dans 79 % des cas. Vient ensuite le mois d’avril, avec 74 %. A contrario, les mois de juin, août et septembre sont les moins favorables. » En décembre, la hausse moyenne s’élève à 2,2 %. Mais « le simple fait que ce phénomène ait eu lieu par le passé ne signifie pas qu’il va se reproduire ! », conclut-il justement.

Pascal Estève,
Journaliste

[GF269496 (ronin)]

Article intéressant sur les perspectives électorales aux US
Enjeux, probabilités, signification pour les marchés selon UBS

Aktuelle News von Business Insider Deutschland

[GF269496 (ronin)]

L’hémorragie des flux financiers qui quittaient les Émergents
A stoppé pour l’instant
Même s’il est vrai que depuis le début de l’année
C’est sur cette zone que les investisseurs ont le plus rapatrié leurs billes
Actuellement c’est surtout l’Europe qui en fait les frais
Car les motifs d’inquiétude ne manquent pas
Brexit, Italie, etc…
Au profit des marchés américains
En particulier ce dernier trimestre
En raison des bons chiffres de l’économie US
Et de l’appréciation du dollar
Toutefois, les indices américains montrent des signes de fragilité
Depuis que Powel se dit ferme sur le relèvement des taux
Ce qui ne fait pas les affaires de Trump
Qui voudrait voudrait voir Wall Street au plus haut
Dans l’optique des élections de Mid Term

Le Nasdaq commence à brouter
Il faut dire que 60% des valeurs sont sous leur MM200
L’indice phare a été tiré par une 10zaine de valeurs
Dont la valorisation stratosphérique
S’impose toujours plus en proportion dans le SP 500 et les trackers
Ce qui fait courir un risque asymétrique aux gestionnaires
Les portefeuilles se trouvant de fait hautement concentrés
Cette prise de conscience les amène à diversifier
En évitant les entreprises trop endettées comme la peste
Et comme les perspectives de croissance tendent à se réduire
Une entrée en récession mi-2019 n’étant pas exclue
Une gestion mixte teintée de value pourrait être recherchée
Sur les valeurs les plus liquides possible

[GF269496 (ronin)]

Les bourses dégustent
Le luxe à Paris fait particulièrement chuter le CAC
Mais je n’ai pas l’impression que ce soit encore « the big one »
Jute une correction appuyée car les investisseurs dopés aux taux faibles
Montrent leur mécontentement en réponse au ton faucon de Powell
Je ne serais pas étonné que ce dernier ait prévu son coup
Nous savons que parmi l’intelligentsia et au sein même de son gouvernement
Nombreux sont ceux qui voudraient passer à Trump la camisole
Voilà une belle occasion de peser sur les élections de mi-mandat
Le lien de cause à effet semble évident
Qu’en pensez-vous ?

[GF269496 (ronin)]

Rendez-vous sur le CAC à 5050 et 7000 sur le Nasdaq
En dessous de ces seuils cela deviendrait vraiment dangereux

[GF269496 (ronin)]

Il faut comprendre ce qui travaille vraiment les Américains
Ils estiment que les partis traditionnels ont trop joué la concertation
Avec l’émergence du multilatéralisme
Qu’ils se sont affaibli non seulement dans leur identité
Mais également en termes de leadership
Ce qui se répercute
Non seulement sur le niveau de vie de l’Américain moyen
Mais aussi sur sa sécurité
Trump a été élu parce-qu’il a promis
De donner un bon coup de pied dans la fourmilière
De replacer le pays là où il était à l’ère Reagan
Tout le reste, c’est de la poudre aux yeux
Ou de la politique politicienne
Car aux yeux des Américains
Seul Trump est capable de faire le taf
Si le noyau dur qui le soutien mordicus
Ce sont les Évangélistes
Qui représentent un peu plus du 1/4 de la population
La très grande majorité des Américains n’a jamais été aussi nationaliste
Ils ne veulent pas se diluer dans le concert des nations
Mais au contraire donner un bon coup de cravache
Pour sortir de l’érosion du déclassement progressif
Entretenu par les partis traditionnels
Reprendre la place qui toujours été la leur
Depuis la 2nde guerre mondiale
America First

[GF269496 (ronin)]

Je voudrais enfin effectuer un parallèle avec Macron
Voilà 2 hommes aux idées de droite assumées
Élus comme des francs tireurs
En dehors de la logique des partis
Et confrontés à des préoccupations similaires
Simplement les Américains n’ont jamais eu peur de l’outrance
Là où chez nous on parle systématiquement de rassembler
En outre Macron réclame des concessions aux Français
Alors que Trump bouscule les nations
Pour donner plus aux Américains
Aussi il ne faudrait pas imaginer
Que la courbe de popularité du président américain
Suivre celle de notre Jupiter
Les démocrates mobilisent il est vrai leurs troupes
Mais il en est de même dans son camp
Avec un « road show » comme on en a jamais vu
Aussi je ne vois pas pourquoi les Américains renieraient leur vote
S’il ne l’ont pas fait au temps de Bush Junior
Pourtant très contesté, moqué et vilipendé par les média
Pourquoi voulez vous qu’ils se renient ?

[GF269496 (ronin)]

@jrb2

@Gilles3D52

Aussi je ne vois pas pourquoi les Américains renieraient leur vote
…
Pourquoi voulez vous qu’ils se renient ?

… Par exemple pour ceux avec qui je parle au quotidien (et qui ne sont pas les électeurs de Trump): … parce qu’ils ont honte !

Les Américains n’ont plus honte de rien
Depuis la guerre du Vietnam
Ils se contrefoutent de la manière
Ce qu’ils veulent c’est gagner
Je déteste ce type
Au moins autant que certains démocrates
Mais force est de constater qu’il réalise
Ce que les Américains
Dans leur majorité
Attendent

[GF269496 (ronin)]

Je viens de recevoir ma cousine américaine
Elle me dit que Trump est adoré aux États-Unis
Il faudrait se méfier du prisme des media occidentaux
Aussi estime t’elle qu’il sera « réélu » sans problème

[GF269496 (ronin)]

Dans l’absolu tu as raison Orion
Je tenais juste à relativiser les info des média
Elle m’avait annoncé la probable victoire de Trump
Lorsque personne chez nous ne pensait qu’il pourrait gagner
Avec des arguments que je n’avais jamais lu dans la presse
Et que j’avais à l’époque relayé sur le forum
Aussi l’ai-je à nouveau interrogé sur les Mid Terms
Elle m’a expliqué que les Évangélistes
Étaient plus que jamais derrière Trump
Et qu’il appliquait très exactement
Ce pourquoi il avait été élu

Si cet avis ne vaut que ce qu’il vaut
Il ne me semble pas moins perspicace
Que la doxa des média
Laquelle je le rappelle
A perdu au moins en partie
son pouvoir prescripteur
A faire l’opinion

[GF269496 (ronin)]

Des espérances de gains sur les actions

« L’espérance de gain sur les actions a certes diminué avec la hausse du risque, mais elle reste selon nous positive et le seul investissement raisonnable. Au prix de fortes sueurs, c’est de saison », peut-on lire en préambule de l’analyse mensuelle d’Oddo BHF. Certes, les signaux négatifs sont plus nombreux qu’en début d’année, avec la hausse des prix du pétrole, le risque politique lié au Brexit, les tensions commerciales et des flux négatifs sur les actifs risqués depuis quelques mois. Mais, avec des PER à 12 mois estimés à 13 fois en Europe, et à 17 fois à Wall Street, « les valorisations sont devenues raisonnables tant que les perspectives de résultats ne s’effondrent pas. La période de publication des résultats trimestriels des entreprises vient de démarrer dans un contexte où la dispersion des performances a rarement été aussi forte. Les entreprises de croissance sont proches de leur plus haut alors que les secteurs « value » (financières, cycliques) sont en forte baisse. Ces derniers pourraient se réapprécier fortement, au fil de publications favorables. »

Dans ce contexte, Oddo BHF consacre 45 % de son allocation d’actifs aux actions, avec un accent mis sur les grandes et moyennes capitalisations de la zone euro et aux valeurs américaines au détriment des titres britanniques et japonais.

Pour leur part, Hervé Goulletquer et Stéphane Déo, stratégistes de la Banque Postale AM, anticipent une phase plus positive pour les actions. Quatre raisons expliquent un premier semestre difficile : « un tassement des enquêtes d’opinion qui étaient exagérément élevées, un effet récessif du prix du pétrole, une économie proche de son potentiel et un risque géopolitique. » La conséquence en a été soit un ralentissement temporaire soit un tassement de la croissance, mais vers un niveau plus conforme avec son potentiel. « Il est en revanche plus difficile d’envisager une vraie fin de cycle et une probabilité de récession élevée. Si ce scénario (de croissance correcte) se confirmait, il semble que la valorisation des marchés inclue déjà beaucoup des risques mentionnés. Pour le marché, une stabilisation de l’économie pourrait alors devenir le signal d’une phase plus constructive. L’indice de surprise économique est certes toujours négatif, mais il est remonté très violemment depuis un mois. C’est peut-être le premier signe que les attentes se sont ajustées. »

Vers une meilleure tenue des segments risqués du marché obligataire ?

Enfin, Axel Botte, stratégiste d’Ostrum AM, remarque que les flux reviennent sur les emprunts à haut rendement. « Après un printemps difficile, les flux vendeurs se sont atténués et semblent en passe de s’inverser en juillet. Cela est d’autant plus remarquable que les titres bien notés européens subissent encore des dégagements. La meilleure tenue des segments risqués du marché obligataire semble faire tache d’huile sur les pays émergents. »

Newsletter Investir du 26/07

[GF269496 (ronin)]

Nos amis Italiens sont de doux rêveurs
Déjà le taux de financement de leur dette remonte
Comptez bien sur les Allemands pour leur coincer le kiki dans la porte
Entre la guillotine et la mort au rats
Des 2 maux ils choisiront évidemment celui qui agit le moins rapidement
Comme Tsipras en Grèce.

[GF269496 (ronin)]

Effectivement jrb2
La seule question qui se pose est la soutenabilité de leur niveau de profitabilité

Leur position quasi-monopolistique
En fait des points de passage obligé
Avec la capacité de faire les prix
Aux dépens du commerce traditionnel

Le durcissement du cadre règlementaire
La normalisation fiscale
Les rachats de titres à défaut d’investissements d’avenir

Conclusion :
Il me semble que ces boites
Comme leur équivalent asiatique
Ont les moyens de maintenir leurs marges
L’enjeu pour elles étant de toujours se démocratiser davantage
En cela elles constituent effectivement un secteur défensif
D’ailleurs à chaque correction des marchés
Nous constatons qu’elles sont plébiscitées par les investisseurs
Maintenant, leur part dans les indices internationaux ne cesse de croitre
Si pour une raison ou une autre le marché devait s’effondrer
Elles seraient emporter comme le reste

[GF269496 (ronin)]

Le grotesque le dispute à la Comedia del Arte
La politique est une pantalonade en Italie

Qu’avons-nous en coulisse ?
Un macro adepte des soirées bunga-bunga
Un pseudo Coluche vociférant
Un ersatz mussolinien

Super Mario a du pain sur la planche
Mais il connait la musique
Puisque c’est un compatriote

[GF269496 (ronin)]

Bon, nous voilà au milieu du gué
Nous avons récupéré 50% des pertes du mois de ce début d’année
Si nous avons eu une gestion diversifiée
Et maintenant ?

3 hypothèses :

1- On penche pour une correction technique qui ne remet pas en cause la tendance de fond

2- On se tâte, on hésite Et on latéralise

3- On se dit que c’est le début de la fin et on vend à tour de bras

J’ai tendance à privilégier dans un premier temps la 2nde hypothèse
Suivi chronologiquement par la 1ère dans la continuité
Enfin la 3ème au cours du 2nd semestre 2018
Aussi, à défaut d’invalidation de ce scénario
Je ne bouge pas pour l’instant.

[GF269496 (ronin)]

Je suis d’accord avec toi Woz
Simplement Béchade n’exclut pas forcément Delamarche
L’un comme l’autre se sont beaucoup trompés dans des registres différents
Béchade commente l’actualité à chaud
Delamarche est davantage dans la prospective
Il en faut pour tous les goûts
Grande gueule ou pas
Ce qui avouons le, change un peu des caniches
Qui retournent leur parapluie en fonction du souffle du vent
Pour toujours se retrouver dans le consensus.

Pour ma part, je n’exclue aucun ton
Aucune logique
D’où qu’elle vienne
Pour l’intégrer à ma propre réflexion
C’est pour cela que je ne veux m’imposer aucune œillère
Cela reviendrait à opérer des lectures trop sélectives
Visant à me conforter dans mon propre point de vue
Or, personnellement
J’ai besoin de cultiver un doute permanent
Et d’arbiter en donnant plus de poids à tel argumentaire
Ou tel autre pour me faire une idée
Bref, je mets tout dans la machine
Avant de me faire mes propres convictions.