Nouveaux produits structurés

Au risque de passer pour un idiot, c’est quoi « un simple Phoenix assez classique » dans le jargon des produits structurés ?
Merci d’éclairer ma culture financière déficiente (ou de pointer vers un lien qui l’explique)

Merci beaucoup pour les explications.
Si je comprends bien, mieux vaut que le sous-jacent soit un indice du type CAC 40, STOXX 50, plutôt qu’une seule action dont les dividendes sont traditionnellement élevés (exemple CNP, contre-exemple ILIAD) ?

Bonjour,

Il me semble que le fonds Exigence 2016 est plutôt sympa dans l’environnement actuel de bourse.
De plus la protection (aujourd’hui cela nous amène à 2600 pts sur le CAC) est vraiment confortable selon moi.

Par rapport à Total, on m’a toujours dit de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier… Je fais pareil pour mon assurance-vie.
Je préfère un indice diversifié comme le CAC 40 qu’une seule valeur. Et Total représente 9% du CAC 40 .

Qu’en pensez-vous ?
Je pense en mettre Avenir et Spirit

La justice ne veut plus de produits riqués dans l’assurance vie :

http://www.challenges.fr/patrimoine/20160629.CHA1284/la-justice-ne-veut-plus-de-produits-risques-dans-l-assurance-vie.html

Cet acteur a collecté plus de 550 millions d’euros depuis le début de l’année sur les CGP…
Publié le 21 Juin 2018

Quelques questions à Jérémy Suissa, Responsable Privalto France, BNP Paribas Corporate & Institutional Banking

H24 : Quel bilan faîtes-vous du début d’année 2018 ?

Jérémy Suissa : Nous collectons 550 millions d’euros en produits structurés entre janvier et mai auprès de nos partenaires conseillers en gestion de patrimoine.

Cette bonne dynamique s’explique par un environnement porteur pour l’ensemble de la classe d’actifs : les investisseurs sont à la recherche de rendement pour dynamiser les revenus de leur épargne, les produits structurés distribués en France ont enregistré une performance moyenne d’environ 6,70% en 2017. Les performances sont au rendez-vous, il est logique de voir les volumes augmenter. Les autres facteurs à l’origine de ce bon niveau d’activité sont le remboursement par anticipation de nombreux produits lancés l’an dernier et la mise en place de nouveaux partenariats.

H24 : Quelles sont les principales demandes de vos partenaires CGP sur cette classe d’actifs ?

Jérémy Suissa : Nous pouvons identifier 3 tendances fortes :

une recherche de rendement en cas de marchés stables ou en modérément baissiers. Nous y répondons par la gamme « Privalto Privilège Rendement » qui distribue des coupons de 7% par an jusqu’à une baisse de 20% de l’indice sous-jacent.
une volonté de raccourcir la durée des produits en visant un retour sur investissement potentiellement rapide. Pour répondre a cette demande, nous lançons des solutions a fréquence de remboursement mensuelle ou quotidienne.
une montée en puissance des produits adaptés aux besoins des trésoreries d’entreprise. Ce sont en général des produits plus court terme, offrant des protections du capital renforcées et des objectifs de rendement entre 3% et 5% par an. Quand on compare ces objectifs avec les taux servis par les comptes à terme ou d’autres supports monétaires, on comprend que le timing n’a jamais été aussi bon pour les cgp d’adresser ce type de besoins.

H24 : Quelle innovation cette année ?

Jérémy Suissa : Pour Privalto, l’innovation majeure de 2018 est incontestablement l’indice Euronext France Allemagne. Il permet de s’exposer aux 50 premières entreprises françaises et allemandes, une thématique particulièrement intéressante au moment où le marché actions est perturbé par de nouveaux risques en Italie, Espagne et d’autres pays périphériques.

La thématique d’investir sur les deux économies les plus robustes de la zone euro est logiquement plébiscitée par nos partenaires.

H24 : Votre produit du moment ?

Jérémy Suissa : Stratégie France Allemagne 2018 est en commercialisation jusqu’à fin Juillet, disponible en assurance vie chez Axa (part B), Generali, Cardif, Swisslife, Apicil et en compte titre.

Objectif 7% par an sous conditions avec des remboursements anticipés possibles chaque trimestre.

Les produits structurés du moment…

Publié le 10 Octobre 2018

H24 : Voici quelques produits structurés ouverts à la commercialisation en ce moment. On remarque que tous ces produits ont une date d’échéance à 10 ans, ce qui semble être devenu la norme actuelle.

Target France Octobre 2018

Période de souscription : Jusqu’au 31 octobre 2018.
Exposition : Indice SBF Top 80 EW Decrement 50 Points.
Remboursement anticipé : De l’année 1 à l’année 9, à chaque date de constatation annuelle, dès que le niveau de l’indice est supérieur ou égal à son niveau observé à la date de constatation initiale.
Coupon : 10% par année écoulée depuis l’origine si le niveau de l’indice est supérieur ou égal à 85% de son niveau observé à la date de constatation initiale.
Barrière de protection : jusqu’à 50% de baisse à l’échéance.

Rendement Trimestriel EWC Décembre 2018

Période de souscription : Jusqu’au 2 janvier 2019.
Exposition : Indice Euro iStoxx EWC 50.
Remboursement anticipé : Du trimestre 4 au trimestre 39, à chaque date de constatation trimestrielle, dès que le niveau de l’indice est supérieur ou égal à son niveau observé à la date de constatation initale.
Coupon : 1,5% si, à l’une des dates de constatation trimestrielle, le niveau de l’indice est supérieur ou égal à 75% de son niveau observé à la date de constatation initiale.
Barrière de protection : jusqu’à 50% de baisse à l’échéance.

Privilège Trimestriel Novembre 2018

Période de souscription : Jusqu’au 26 novembre 2018.
Exposition : Indice Euronext France Germany Leaders 50 Equal Weight Decrement 5%.
Remboursement anticipé : Chaque trimestre, à partir du trimestre 4 si l’indice est stable ou en hausse par rapport à son niveau initial à une date de constatation trimestrielle.
Coupon : 1,75% par trimestre écoulé à partir du trimestre 4 dès lors qu’à l’une des dates de constatation trimestrielle l’indice est stable ou en hausse par rapport à son niveau initial, ou si à l’échéance, l’indice est stable, en hausse ou en baisse jusqu’à 20 % par rapport à son niveau initial.
Barrière de protection : jusqu’à 40% de baisse à l’échéance.

Privilège Rendement Action Sanofi Novembre 2018

Période de souscription : Jusqu’au 30 novembre 2018.
Exposition : Action Sanofi.
Remboursement anticipé : Chaque semestre à partir du semestre 2 dès lors que l’action est stable ou en hausse par rapport à son cours initial à une date de constatation de remboursement anticipé automatique.
Coupon : Versement d’un coupon de 3% chaque semestre sans hausse nécessaire de l’action dès lors qu’à l’une des dates de constatation des coupons conditionnels et à la date de constatation finale, l’action ne clôture pas en baisse de plus de 20% par rapport à son cours initial.
Barrière de protection : jusqu’à 40% de baisse à l’échéance.

Autocall Flash Octobre 2018

Période de souscription : Jusqu’au 31 octobre 2018.
Exposition : Indice EURO iSTOXX® 70 Equal Weight Decrement 5 % EUR.
Remboursement anticipé : Si, à une date d’observation quotidienne entre le 31 octobre 2019 inclus et le 31 octobre 2028 exclu, le niveau de l’indice est supérieur ou égal à son niveau initial.
Coupon : Gain de 0,01644 % par jour calendaire écoulé (soit un gain de 6 % par année écoulée) si, à une date d’observation quotidienne entre le 31 octobre 2019 inclus et le 31 octobre 2028 inclus, le niveau de l’Indice est supérieur ou égal à son niveau initial.
Barrière de protection : jusqu’à 40% de baisse à l’échéance.

Autocall Coupon Octobre 2018

Période de souscription : Jusqu’au 31 octobre 2018.
Exposition : Indice EURO iSTOXX® 70 Equal Weight Decrement 5 % EUR.
Remboursement anticipé : Si, à une date d’observation semestrielle, du semestre 2 au semestre 19, le niveau de l’indice est supérieur ou égal à son niveau initial.
Coupon : Versement d’un coupon de 3 % au titre du semestre si, à une date d’observation semestrielle ou à la date d’observation finale, le niveau de l’indice est supérieur ou égal à 80 % de son niveau initial.
Barrière de protection : jusqu’à 40% de baisse à l’échéance.

L’investisseur peut choisir de sortir quand il le souhaite sans risquer de perdre plus de 10% de son investissement…»

Publié le 29 Mai 2017

Natixis se démarque avec son offre structurée MAGENTA

L’offre produit structurée action de Natixis : interview de Christophe Hilaire, responsable Solutions Wealth Management France chez Natixis

Comment se positionnent les produits structurés par rapport à une UC traditionnelle ?

Christophe Hilaire : Dans un contexte de baisse des rendements et de volatilité des marchés actions, les produits structurés deviennent une alternative intéressante aux fonds traditionnels.

Ils offrent à l’investisseur des objectifs de coupons attractifs et des niveaux définis de protection du capital.

L’investisseur se positionne sur une formule connue à l’avance. Par exemple, dans notre produit de gamme « Autocall R », la barrière de protection du capital à l’échéance se situe à -40% du niveau initial de l’indice de référence, avec un gain potentiel de 10 % par an. Lancée depuis 2 ans, la gamme « Autocall R » a fait ses preuves puisque les investisseurs ont été remboursés par anticipation dès la fin de la 1ère année.

Quelles solutions d’investissement proposez-vous actuellement ?

Christophe Hilaire : « Autocall R Juin 2017 » et « Magenta Juillet 2017 » sont deux offres complémentaires en commercialisation actuellement. Elles sont indexées à l’indice CAC Large 60 EWER, indice Euronext regroupant les 60 plus grandes capitalisations cotées sur la bourse de Paris.

« Autocall R Juin 2017 » (FR0013241783) est un produit dynamique qui délivre un coupon potentiel de 10 % par année écoulée. La durée maximale d’investissement est de dix ans, avec la possibilité d’un remboursement anticipé chaque année si le niveau de l’indice est stable ou en hausse par rapport à son niveau initial. Si le remboursement par anticipation n’est pas déclenché, et au-delà d’une baisse de l’indice de 40 %, l’investisseur subira une perte en capital. Cette offre est multi-référencée en assurance-vie et sa commercialisation est ouverte jusqu’au 16 juin.
« Magenta Juillet 2017 » (FR0013254224) est une offre d’une maturité de 4 ans qui propose une protection de 90 % du capital initial à tout moment. Sa formule propose à l’investisseur un remboursement du capital à l’échéance majoré de la performance finale de l’indice plafonnée à 25 %. Cette solution est commercialisée auprès des professionnels de la gestion de patrimoine, et référencée actuellement sur la plate-forme d’assurance-vie de Generali ; elle est en commercialisation jusqu’au 28 juillet.

En quoi « Magenta Juillet 2017 » se différencie des produits de type autocall ?

Christophe Hilaire : « Magenta Juillet 2017 » est une unité de compte structurée proposant une protection à tout moment de 90% du capital initialement investi. Dans ces conditions, l’investisseur peut choisir de sortir quand il le souhaite sans risquer de perdre plus de 10% de son investissement.

A maturité, si le niveau de l’indice est en hausse par rapport à son niveau initial, l’investisseur profite de son capital majoré de la hausse de l’indice depuis l’origine jusqu’à 25 %. Avec cette nouvelle offre, l’investisseur est exposé au marché actions français sans subir les effets de la volatilité.

Problème des produits structurés dans les contrats d’assurance-vie : un expert donne son avis…

Publié le 11 Juillet 2016

Franck Magne, spécialiste des produits structurés depuis de nombreuses années pour un grand groupe bancaire, est aujourd’hui à la tête d’Eavest, cabinet de conseil indépendant spécialisé dans la construction, le suivi et l’analyse de produits structurés

Mail envoyé par Franck Magne à ses partenaires :

Commentaires sur les produits structurés, le référencement en assurance-vie et les récents articles de presse…

Suite aux différents articles de presse relayant – mal – la décision de la Cour d’Appel de Paris du 21 juin, vous trouverez ci-dessous nos commentaires et explications.

En espérant que cela éclaire votre analyse sur la situation.

« Fin des produits structurés dans l’assurance-vie ! » a récemment titré un journaliste suite à la décision de Cour d’Appel de Paris du 21 juin.

Ah ? Quels produits structurés ? Sous quel format ? Dans quelle assurance-vie ?

Le journaliste fait le jeu de l’avocat qui fait le jeu du sensationnel pour vendre.

Il semblerait que l’avocat attaquant GENERALI pour le compte d’un épargnant a bien orchestré sa communication suite à une décision de la Cour d’Appel de Paris du 21 juin.

Ses déclarations viennent attiser un sujet récurrent concernant les produits structurés.

Quelle est la décision de la cour d’appel du 21 juin ?

L’assureur GENERALI a été condamné à rembourser à un souscripteur les pertes de son contrat d’assurance-vie liées à un investissement sur un produit structuré entre 2006 et 2012.

La formule du produit structuré n’est pas en question.

Il a respecté à la lettre le fonctionnement qui était décrit dans son prospectus et dans la brochure commerciale.

Non, l’avocat de l’épargnant a attaqué GENERALI sur un vice de forme.

Le « format » du produit structuré ne correspondrait pas à ce qu’autorise le code général des assurances comme actif éligible à un contrat d’assurance-vie.

Ce format qu’a validé toutes les banques émettrices de produit structuré dans le monde, ce format qui a été validé par toutes les compagnies d’assurance-vie françaises et luxembourgeoise, ce format bien connu de l’AMF et de l’ACPR.

Aujourd’hui, 90% des produits structurés lancés sur le marché français ont un format EMTN.

Mais qu’est-ce qu’un EMTN ?

C’est un acronyme anglais pour Euro Medium Term Note, donc un Titre de Créance en EURO présentant une maturité moyen terme.

Ce Titre de Créance est donc assimilé à un produit de dette émis par un établissement bancaire.

Le pendant français des EMTNs est le BMTN ou Bon à Moyen Terme Négociable.

Différencier le contenu et le contenant !

Le nom « produits structurés » ne désigne pas le format du produit mais plutôt son contenu.

En effet, un produit structuré peut avoir plusieurs formats de contenant.

Il peut être commercialisé sous un format FCP (Fond Commun de Placement).

Grace à cette enveloppe fonds, il pourra être dans certaines versions éligible au PEA.

Aujourd’hui, seuls les réseaux bancaires français lancent leurs produit structurés sous un format fonds.

En 2016, et depuis plus de 10 ans, les produits structurés sont maintenant émis en format EMTN sur tous les marchés.

Les institutionnels, les banques privées, les asset managers : tous les acteurs financiers utilisent ce format d’émission.

Et il est utilisé en Europe, en Asie et aux Etats-Unis.

Pourquoi ? Il est souple.

Une banque peut construire, émettre et mettre sur le marché à disposition de ses clients un EMTN en 15 jours.

Il est encadré, réglementé et protège l’investisseur.

Les banques ont rédigé des programmes d’émission d’EMTNs et ont demandé aux régulateurs de le valider pour obtenir dans certain cas un passeport européen.

Dans 90% des cas, l’entité de la banque qui émet cet EMTN fait partie de l’Espace Economique Européen.

Le porteur d’EMTN est un créancier obligataire senior sur la banque émettrice.

Il est protégé au même titre que n’importe quel acheteur d’obligation corporate.

L’EMTN peut donc être assimilé à une obligation négociée de gré à gré, à conditions de remboursement et durée de vie variables.

Placement Privé ou Appel Public à l’Epargne

L’EMTN, comme l’obligation, peut être émis en Placement Privé ou faire l’objet d’un Appel Public à l’Epargne en France ou à l’étranger.

Contrairement à ce qui vient récemment d’être écrit dans un grand quotidien français, même s’ils ont cotés à Luxembourg, les EMTNs peuvent être « encadrés » par l’Autorité des Marchés Financiers.

Pour exemple, tous les produits structurés émis en format EMTN et référencés chez AXA Thema font l’objet d’un Appel Public à l’Epargne.

Pourquoi parler de « complexe » ?

Il est souvent fait référence au terme « complexe » dans la presse lorsqu’il s’agit de produits structurés.

Le terme n’est pas choisi au hasard.

L’AMF a qualifié les produits structurés de « produits complexes ».

Mais depuis 2008, si le produit structuré contient moins de 3 mécanismes, il pourra faire l’objet d’un Appel Public à l’Epargne visé par l’AMF.

Contrairement à certaines déclarations relayées par la presse, les produits structurés sont de moins en moins complexes.

Déjà, de quels produits structurés parlent-ils ? De quelle famille de produit structuré ? De quel produit structuré en particulier ?

Enfin, il s’agirait dêtre cohérent.

Si un simple Autocall sur Euro Stoxx 50 est complexe, que penser de certains fonds dits patrimoniaux ou à risque dit modéré très largement souscrits par les clients patrimoniaux français et qui jouent les devises émergentes ou mettent en place des stratégies optionnelles multi dimensionnelles ?

Qui caractériserait ces fonds de « complexe » ?

Le risque et les produits structurés

Après le caractère « complexe », le risque.

Alors quel risque pour un produit structuré ?

Il est utile de préciser que la gestion du risque est au cœur de la construction d’un produit structuré.

Le mécanisme de protection en capital en cas de baisse de l’indice de référence est pour nous le principal avantage d’un produit structuré.

Aujourd’hui, aucun autre actif financier ne permet contractuellement de protéger le capital investi en cas de baisse des marchés.

Les OPCVMs ne peuvent que promettre d’essayer de protéger le capital, ils ont une obligation de moyen pas de résultats.

Enfin, les produits structurés bien construits permettent de diviser par 3 la volatilité de leur indice de référence.

Ainsi, dans des conditions normales de marché, un produit structuré type Autocall sur l’Euro Stoxx 50 ne baissera que de 0,30% lorsque l’Euro Stoxx 50 baissera de 1,00%.

Ainsi n’est pas risqué celui que l’on croit.

Ne pas faire l’amalgame

Revenons sur le produit en cause dans la décision de la Cour d’Appel du 21 juin.

« Optimiz Presto 2 » a été commercialisé en 2006.

Il fait partie des produits commercialisés avant la crise de 2008 et par conséquent avant le durcissement de ton de l’AMF et de l’ACPR.

Parce que la crise de 2008 a bien créé un avant et un après dans la distribution de produits structurés en France.

A partir de 2008, l’AMF et l’ACPR ont exigé plus de transparence et de simplicité pour les produits structurés.

Aujourd’hui, un produit qui présenterait les mécanismes de « Optimiz Presto 2 » ne pourrait plus faire l’objet d’un Appel Public à l’Epargne et ne serait plus référencé dans un contrat d’assurance-vie français.

Un seul sous-jacent, 3 mécanismes de fonctionnement, des protections en capital très fortes sont les points communs de 90% de produits structurés commercialisés en France.

Egalement, les assureurs ont exigé des banques émettrices un engagement à fournir une liquidité sur les produits référencés dans leur contrat d’assurance-vie et ce quel que soit l’environnement de marchés.

Cet engagement, matérialisé par une « Lettre de Liquidité », est toujours présent, enrichi et précisé.

Poids des produits structurés dans un portefeuille client en France

Même si le poids des produits structurés a tendance à augmenter ces dernières années avec la baisse du fonds euro et une augmentation de la volatilité du marché action, seulement 10% des actifs financiers chez les CGPs ou Banques Privées sont investis en produits structurés.

Et non 40% comme l’affirme un cabinet de conseil dans la presse ces derniers jours.

Oui, les assureurs encouragent les clients à sortir du fonds euro mais il est faux de dire qu’ils présentent les produits structurés comme une alternative au fonds euro.

Ce discours a probablement été tenu par certains dans les années 2000 mais le régulateur a tellement communiqué depuis devant les banques et les assureurs que ce discours a disparu.

S’il était nécessaire de le rajouter, les avenants rédigés par les compagnies d’assurance-vie qu’un épargnant remplit pour souscrire à un produit structuré comporte un nouvel espace.

L’épargnant doit recopier dans cet espace un texte qui précise que l’intégralité de son capital peut être perdu en cas de très forte baisse des marchés.

Après cette précaution prise au moment de la souscription, comment un assureur pourrait proposer un produit structuré comme une alternative à du fonds euro ?

Des produits « extrêmement lucratifs » pour les banques et les assureurs ?

Oui ! Avant !

Aujourd’hui, une salle de marché gagne entre 0,20% et 1,00% sur le nominal émis d’un produit structuré.

Cette rémunération est bien entendu prise au départ du produit structuré.

Si le produit dure 10 ans, la banque aura gagné au maximum 0,10% par an.

Nous sommes bien loin des frais de gestion annuels de certains OPCVMs.

Pourquoi ? La standardisation des profils des produits structurés et la généralisation des indices actions comme sous-jacent ont très sensiblement tiré les marges vers le bas depuis 2008.

Egalement, de nouveaux acteurs entrants tel que Credit Suisse en 2009 sont venus challenger les acteurs historiques tels que SG ou BNP.

Un assureur qui référence un nouveau produit structuré dans ses contrats gagnera au mieux 0,50% lors de la mise en place du produit.

Puis 0,30% maximum tous les ans.

Conclusion

Nul doute que les banques et les assureurs vont réagir à la décision de la Cour d’Appel.

Déjà AXA a annoncé suspendre le référencement de nouveaux produits structurés pour prendre le temps de voir comment intégrer cette décision de justice.

Nous pensons qu’une réponse pragmatique devrait être apportée pour continuer de proposer des produits structurés aux épargnants français dans l’assurance-vie.

En effet, comme les actions, les obligations ou les OPCVMs, le produit – bien – structuré a toute sa place dans une allocation d’actifs équilibrée.

Franck Magne, Founding Partner d’Eavest

Le produit structuré est mort…vive le produit structuré !

Publié le 5 Juillet 2016

C’est un titre H24 :wink: Mais l’étude est réalisée pour nous par Pierre Bermond d’EOS Allocations. Pierre Bermond connaît bien le sujet puisqu’il a travaillé dans ce secteur au début de sa carrière.

« Séisme dans le monde de l’assurance vie », « révolution pour les fournisseurs de produits structurés », « coup de tonnerre dans le monde de l’assurance »…

Voici ce que les investisseurs peuvent lire depuis quelques jours à propos d’un arrêt du 21 juin de la cour d’appel de Paris.

Il est vrai que cet arrêt n’est pas sans conséquence.

Il oblige une compagnie d’assurance à rembourser les pertes subies sur un produit structuré car, ce dernier n’étant pas une véritable obligation, il ne serait pas éligible au contrat d’assurance vie.

Cet arrêt est plus sur la forme ou plutôt sur la nature du produit structuré que sur le fond.

Toutefois, ce sont bien les produits structurés et leur fonctionnement qui sont attaqués.

Hélène Feron-Poloni, avocate du plaignant, dénonce « des produits dont personne ne maitrise le fonctionnement ni les risques ».

Il faut dès lors se poser la question de l’intérêt des produits structurés.

Sont-ils une machine à cash comme le laissent entendre plusieurs articles récents ou y a-t-il une utilité patrimoniale ?

Deux choses leurs sont reprochées.

Tout d’abord, de ne pas être formellement garanti en capital mais d’être protégé en capital (i.e.garanti mais jusqu’à un certain niveau).

C’est exact mais avec des taux aussi bas, obtenir un coupon de 6 à 10% est un rendement exceptionnel, ce qui implique un risque.

Il n’y a pas de rendement sans risque et tout risque doit être rémunéré.

Prenons une obligation offrant le même coupon actuellement, sa notation serait de B- voire CCC, c’est-à-dire une probabilité de défaut très élevée.

Faire miroiter au client final qu’une garantie en capital par l’émetteur est le nec plus ultra est trompeur.

Deuxièmement, on reproche aux produits structurés d’être complexes.

C’est un fait.

La valorisation est complexe et ne peut se résumer à la variation du sous-jacent.

D’autres paramètres entrent en ligne de compte.

Cependant, le produit incriminé (Optimiz Presto 2) appartient à une ancienne génération, à savoir les produits à panier d’actions, qui n’ont plus cours aujourd’hui (du moins pour les CGP).

Les autorités ont déjà fait pression sur les professionnels pour n’avoir que des produits simples sur indices.

L’évolution actuelle où l’on ré introduit de la complexité en modifiant les indices n’est d’ailleurs, selon nous, pas souhaitable.

Plutôt que de bannir les produits structurés, ne pourrait-on pas améliorer la formation ?

Arrêtons de vendre ces produits comme un coupon + une marge, mais travaillons réellement à former distributeurs et clients finaux.

Pourquoi ne pas avoir une forme de « certificat structurés », qui sans être trop complexe aurait une vraie valeur professionnelle ?

Les produits structurés ont une vraie utilité dans un portefeuille patrimoniale.

Ils permettent notamment d’inscrire le client dans la durée.

Pour les produits à coupons distribués actuellement, la question est finalement simple : croyez-vous que le CAC40 ou l’Eurostoxx50 (sans les dividendes !) sera plus élevé que son niveau actuel dans 6, 8 ou 10 ans ?

Si le produit a bien été expliqué, le client final ne regardera plus sa valorisation au quotidien mais aura une vision « à échéance ».

On pourrait objecter que le client se prive d’une partie de la hausse puisqu’il ne touche qu’un coupon limité et non une partie de la hausse pour les produits les plus distribués.

C’est le cas mais c’est bien souvent ce que le client final veut : un gain appréciable mais pas très élevé en contre-partie d’une protection à la baisse.

D’un autre côté, il ne faut pas oublier que c’est bien un investissement actions.

C’est d’ailleurs très bien expliqué dans les brochures actuelles.

La sortie en pertes est relativement improbable sur nombre de produits dont les barrières sont très basses mais pas impossible.

Nous pensons que le rendement doit donc être au rendez-vous et proche d’un rendement actions à long terme puisque in fine il y a bien un risque actions.

Bien entendu, il faut éviter les écueils : ne pas tout mettre sur des produits ayant la même date de constatation et/ou le même indice de référence (pour le cas des autocalls), éviter les formules complexes…. Il faut aussi diversifier les émetteurs .

Attention, nous ne sommes pas des fanatiques des produits structurés.

Ils doivent avoir une place limitée dans les portefeuilles mais les enlever des contrats d’assurance vie serait contre-productif au moment où les épargnants cherchent désespérément du rendement.

Les salles de marchés des grandes banques françaises, leaders mondiaux sur les produits structurés, ont toujours fait preuve d’une grande créativité pour proposer de nouveaux produits, gageons qu’ils trouveront une solution pour maintenir la distribution des produits structurés via le contrat d’assurance vie.

La structuration sous forme de FCP peut être une solution mais elle est plus lourde et donc plus chère.

Comme d’habitude, ce sera l’épargnant final qui supportera l’essentiel du coût.

A trop essayer de défendre Mme Michu, on finira par la ruiner.

Source : EOS Allocations

H24 : Un produit structuré est un moteur de performance qui apporte une diversification complémentaire dans un portefeuille patrimonial.

La chose la plus importante reste la bonne adéquation entre le profil de risque du portefeuille global et le profil de risque du client.

Bonjour Linxie,

Aurons-nous un jour aussi accès aux produits structurés sur Linxea PERP?

Cordialement,

Erostar

Un autre produit structuré: Adequity Target Janvier 2017

Indice Euro iStoxx EWC 50
7%/an constation annuelle
Protection jusqu’à 70% à l’échéance
Si à l’échéance 10 ans, indice entre 0 et -30% → 3.5%/an

cdl

A quand le prochain produit structuré?

Bonne soirée

Bonjour Linxie,
Si je me trompe pas Exigence Tempo 2017 va etre remboursé par anticipation.
L’Eurotoxx a cloturé au-dessus du niveau de constation hier.
Cdl

Chère Linxie,
A quand un nouveau produit structuré?
cdl

Je pense que tu voulais écrire 5% plutôt que 0.5%, non ?
Plus précisément, la part des 50 points retranchés chaque année par rapport au cours du 07/10/2016 de Euro iStoxx EWC 50, ça donne 50/928.97 = 5.38%

Pour ceux qui sont intéressés par la méthode de calcul de cet indice, voici la formule:

source: https://www.stoxx.com/documents/stoxxnet/Documents/Indices/Common/Indexguide/istoxx_index_guide.pdf

Donc les 50 points déduits, sont étalés sur chaque jour calendaire. Chaque jour, l’indice baisse de 50/365 = 0.137 points/jour après avoir répliqué l’évolution journalière de l’indice EuroStoxx EW Gross Return qui lui intègre les réels dividendes.

Bonjour alex3916 et annesophieA0017BC0,

Vos messages sont l’occasion de donner un peu d’explication. Comme vous dites avoir déjà acheté un certain nombre de produits structurés, je vais tenter de ne pas être trop longue mais j’aimerai donner quelques éléments complémentaires.

**Pour « fabriquer » un produit structuré, il y a deux éléments à prendre en compte : **
1- les conditions de marché au moment de la « fabrication » : si le marché est plutôt haussier ou baissier
2- le sous-jacent (aussi appelé moteur de performance) : si l’indice est « classique » ou non

Ces deux éléments ont un impact sur le couple rendement / risque proposé par le produit.

Comme vous avez parlé du sous-jacent, je vais me concentrer sur ce point.
Aujourd’hui, un indice « classique » de type CAC 40 coûte « plus cher » qu’un indice équipondéré comme le SBF Top 80 EW Decrement 50 points. **C’est donc pour pouvoir vous proposer un couple rendement / risque attractif que nous utilisons ce type d’indice. **Il permet de bénéficier d’un niveau de rendement plus élevé (10%) et d’une protection du capital plus importante (jusqu’à -50% ici) qu’avec le CAC 40.

Par ailleurs, et vous avez pu le voir dans la brochure, les performances des deux indices se suivent malgré leurs différences.
Avec le SBF Top 80 EW Decrement 50 points, contrairement au CAC 40, vous bénéficiez des dividendes reversés par les actions qui le composent. En contrepartie, on retire un « dividende » fixe de 50 points qui peut pénalisé ou amélioré la performance de l’indice.

J’espère que ces éléments vous éclaireront un peu plus sur les raisons de notre choix

Nos équipes restent à votre disposition par téléphone pour tout complément d’information.

LinXie

Bonjour Erostar,

Les documents sont en cours de validation par l’AMF… bientôt !

LinXie

Bonjour sydney1706,

En effet, ce produit va vous être proposé très bientôt !
Nous attendons la validation de l’AMF pour remettre les documents en ligne (il s’agissait d’une erreur lors de la mise en production de notre site… )

LinXie

Bonjour sydney1706,

Malheureusement Spirica n’a pas accepté le référencement de ce produit structuré, donc il ne sera pas disponible sur LinXea Spirit.

Mais vous pouvez le retrouver sur tous les autres contrats d’assurance vie de notre gamme !

LinXie

Bonjour Groquick,

Vous avez raison, mais nous avons fait une petite exception ! Nous avons donc référencé le produit Adequity Target France Juillet 2018 sur tous nos contrats d’assurance vie (sauf LinXea Spirit).

Il est disponible à la souscription jusqu’au 25 juillet.

LinXie