Je vais me pencher dessus sérieusement. Par contre je les ai en direct, pas dans l’AV.
est-ce qu’il y a un délai pour les vendre ? des frais de cession ?
il y a une liste d 'attente en direct…
merci pour l’info.
je viens de faire la demande sur le site Euryale.
De rien . Vous avez fait une demande directement sur le site? Faut passer par le service client . Il y a un bulletin à remplir et une déclaration de Destination des Fonds plus d 'autres documents …
Après avoir fait la demande sur le site d’Euryale, il était inscrit ! attente de prise en charge
Aujourd’hui je suis passé à « traitée »
le tout sans pris de contact avec le service client.
Si c’est oK, tant mieux
par contre, je n’arrive pas à savoir si j’aurai des frais d e sortie.
edit : je viens de recevoir un mail avec le mode d’emploi : envoi de divers documents en recommandé
Ok il y a différentes maniéres d 'y arriver . En fait il faut avoir le bon document qui décrit la procédure . Il m 'a été fourni par le service client. Ca aboutit à l 'envoi de documents physiques par La Poste en recommandé.
En ce qui me concerne, j 'ai un crédit là dessus donc je ne suis pas sûr de pouvoir le faire à cause du nantissement des parts. Je me renseigne de la faisabilité au niveau de la banque …
A partir de 39 ’ …
Le gars de la Française est satisfait de ses produits car avec une baisse de 20 % il parle de résilience …
C’est sûr que leurs SCPI resistent mieux que celles de la concurence.
Comprendre que ca aurait pu être pire ?
Ou que ca va continuer de baisser mais on vous dit que tout va bien…
Plus c’est gros, plus ca passe.
Apprend-on un jour de ses erreurs ? Les revers des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) s’accumulent : une nouvelle vague de baisse des prix de part a eu lieu au début de l’année. Les acteurs déjà souffrants ne voient pas leur état s’améliorer. Praemia, La Française, Swiss life ont tous dévalué la valeur de certains de leurs véhicules en ce début d’année. D’autres mastodontes du secteur sont attendus au tournant, notamment les SCPI bancaires. La crise, s’éternisant depuis 2023, aurait pu handicaper tout le secteur de la pierre papier.
Ce fut le cas dans les années 1990, dernier précédent de cette ampleur. La récession faisant à la suite de la guerre du Golfe entraîne l’explosion de la bulle du marché immobilier. Après une hausse continue, les prix des bureaux parisiens passant de 10 000 et 25 000 francs du mètre carré en seulement 4 ans entre 1985 et 1989, les tarifs s’effondrent. Dans le même temps, la vacance locative augmente. C’était il y a plus de 30 ans. « La crise d’aujourd’hui est différente », observe Frédéric Bôl, Président de l’association française des sociétés de placement immobilier (ASPIM).
Tout d’abord parce que le marché de la pierre papier n’est pas à l’arrêt. L’Aspim vient de publier le bilan pour l’année 2024 et dévoile que plus d’une nouvelle SCPI a été lancée chaque mois , portant le nombre de nouveaux véhicules à 19. Ceux-ci collectent près de 10 % du montant total. Pour le président de l’Aspim, « nous sommes aujourd’hui dans une période favorable à l’investissement, avec des prix et des rendements attractifs ».
Les nouveaux en tête
Outre ces nouveaux véhicules, aux rendements attrayants, quels sont les autres produits encore dynamiques ? Dans le détail, la collecte brute s’établit à 4,7 milliards, en augmentation de 24 % au dernier trimestre 2024 en comparaison avec la même période de l’année précédente. « Un marché à trois vitesses se dessine », selon Frédéric Bôl.
Les SCPI dites « diversifiées », investies dans différents segments de l’immobilier (bureaux, santé, logistique, commerce, hôtellerie…) raflent 68 % de la collecte. Elles ne représentent pourtant que 20 % des SCPI. Ces acteurs ont réussi à tirer leur épingle du jeu et à résister à la crise. C’est le cas de certains véhicules de sociétés comme Atland, Sofidy, Corum ou encore Paref, sans être exhaustif.
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Pour les SCPI de bureaux en revanche, l’avenir ne semble pas s’éclaircir . Il s’assombrit même. Frédéric Bôl anticipe que «beaucoup de SCPI de bureau vont continuer à souffrir en 2025. Contrairement aux autres segments comme l’hôtellerie ou la logistique, le bureau traverse une crise structurelle ». La vacance locative sur les actifs périurbains est importante, d’autant plus pour les tours de bureaux auparavant occupées par de grandes entreprises. Difficile de retrouver preneur avec l’avènement du télétravail.
Les prix des parts pourraient continuer à baisser inexorablement. Afin d’assurer la liquidité, certains immeubles devront être vendus. Les actifs de bonne qualité, avec des locataires engagés, trouvent preneur assez facilement. Ils sont donc les premiers à partir, ce qui amplifie la détérioration de la qualité du parc locatif de ces SCPI décotées et entraîne à la baisse la valeur de reconstitution.
Il faudra trouver les fonds pour rembourser le 1,2 milliard d’euros de parts en attente de sortie, concentrés sur quelques gros acteurs historiques ayant dévalué le prix de leurs parts, parfois de près de moitié. Au total, 25 SCPI ont été dévaluées.
Gangrène sur le bureau
Plusieurs acteurs, dont La Française et Praemia, ont annoncé la création de fonds de remboursements pour libérer les plus petits porteurs. Ils ouvriront prochainement mais quel sera le prix de la liquidité ? En plus de se séparer d’une partie du parc, il faudra sûrement puiser dans le report à nouveau, une poche de liquidité déjà épuisée par plusieurs mois de décollecte, de hausse des taux des crédits et du coût des travaux de rénovation. Ces deux acteurs ont dû baisser d’environ 20 % les prévisions de versement des dividendes en 2025 pour tenter de contenir l’érosion de leur réserve de sécurité.
Dans le même temps, les SCPI les plus jeunes engrangent des fonds et profitent de cet état de grâce pour distribuer des dividendes impressionnants, parfois le double des plus anciens véhicules. Toutes catégories confondues, le taux de distribution moyen s’établit à 4,72 % en 2024, soit 0,20 point de plus que l’année précédente. Une hausse relative, s’expliquant en majorité par « la baisse de 4,9 % du prix de part moyen », selon l’Aspim.
La baisse des rendements d’autres produits, fonds euros, obligations et monétaires, offre un regain d’espoir aux SCPI, redevenues compétitives. Les nouveaux véhicules surperforment de loin les autres placements peu risqués, et la crise ne semble pas généralisée aux SCPI anciennes mais diversifiées. En revanche, l’avenir des gros véhicules investis sur du bureau, comptant pour près de la moitié de la valorisation totale des SCPI reste incertain. Sur ce segment, l’Aspim s’attend à voir la lumière d’ici 2027, pas avant. En 1990, il avait fallu près de cinq ans pour se sortir du bourbier de la hausse des taux, les SCPI n’étant alors investies que sur du bureau. La solution avait été de fusionner certains véhicules décotés. Trouvera-t-on une autre issue ?
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