Yâa t il quelque chose quâon ignore ?
Tout les fonds h2o ont sĂ©vĂšrement crashĂ©s, mĂȘme les DCI 3 qui ont fait -10%.
Yâa t il quelque chose quâon ignore ?
Tout les fonds h2o ont sĂ©vĂšrement crashĂ©s, mĂȘme les DCI 3 qui ont fait -10%.
Je mâaccroche, je leur fait confiance meme si ca pique. Lâhistoire nous a montrĂ© jusquâici que aprĂšs des gros crash, ca remonte fort.
Mais merci pour le reporting ! Car jâavais besoin de savoir ce qui se passait⊠malgrĂ© ce que jâai dit plus haut.
Bref le mieux est de rester zen et de ne surtout rien faire si on vise le LT. Câest un vrai exercice psychologique finalement.
Câest violent, mais Multibonds a deja connu des crash de ce genre et puis ça finissait par remonter, donc faut pas perdre espoir.
AprĂšs va falloir ĂȘtre patient, et ĂȘtre prĂȘt Ă attendre au moins un an.
Idem je me demande, jâai lancer un arbitrage pour me rassurer en espĂ©rant quâil passe
Idem pour moi qui ai du H2O multibonds sur Linxea Vie: une seule ligne apparaĂźtâŠAu tĂ©lĂ©phone, Linxea affirme nâavoir aucune info de Generali quant Ă lâaffichage en ligne des ses contrats !!!
Du coup, pas de rĂ©ponse non plus de LINXIE Ă qui jâai posĂ© cette question depuis 3 jours (dans la rubrique « Questions Ă Linxie » GRRRRâŠ
Le Grand Magasin du Crédit
H2O AM prépare maintenant la fermeture de son fonds phare H2O Multibonds.
bonsoir tous
** Bruno Crastes, Président de H2O AM, explique sa performance et sa volatilité passées et futures⊠**
Retro-petrodollars, retour au début des années 80. La lettre de H2O AM
05/02/2015
Trop de bonnes choses ne sauraient nuire
Lâabondance est toujours un bienfait si on se place du point de vue du plus grand nombre. Cette rĂ©alitĂ© est parfois contestĂ©e par des analyses incomplĂštes et souvent biaisĂ©es par des considĂ©rations partisanes. Prenons un exemple. Une mĂ©tĂ©o favorable amĂ©liore les rendements agricoles sans efforts ni dĂ©penses supplĂ©mentaires. Câest une aubaine qui permet de manger plus pour le mĂȘme prix, ou de manger autant pour moins cher. Dans tous les cas, la vie quotidienne sur la terre sâamĂ©liore pour une Ă©crasante majoritĂ© dâhommes et de femmes. Dans cet exemple, la production agricole augmente contribuant Ă un surplus de croissance mondiale. Ainsi, lâabondance est synonyme de plus de bien-ĂȘtre collectif et de plus de croissance, sans aucune ambiguĂŻtĂ©.
Il pleut du pétrole, réjouissons nous
Lâexploitation du gaz et du pĂ©trole de schiste est de mĂȘme nature quâune amĂ©lioration permanente des conditions mĂ©tĂ©orologiques pour lâagriculture. Cette rĂ©volution, qui permet dâextraire des ressources disponibles sous nos pieds, a fini par crĂ©er un choc dâabondance des sources dâĂ©nergie parmi les plus faciles Ă transporter et donc les plus utiles dans le monde dâaujourdâhui. Il sâagit indĂ©niablement dâun Ă©vĂ©nement positif pour lâĂ©conomie mondiale. La baisse des prix du pĂ©trole de prĂšs de moitiĂ© depuis lâautomne 2014 marque la transmission de cette abondance des Etats-Unis au reste du monde. En effet, la baisse des importations amĂ©ricaines de pĂ©trole a fini par modifier de façon dĂ©cisive lâĂ©quilibre offre-demande au niveau mondial. Dâun point de vue quantitatif bien-sĂ»r, mais aussi en rĂ©duisant la dĂ©pendance du premier consommateur mondial vis-Ă -vis de producteurs gĂ©opolitiquement instables.
Noir câest noir, mais il y a de lâespoir
Sâil est important de rappeler quâune forte baisse du prix du pĂ©trole est indĂ©niablement positive pour la croissance mondiale, câest que certains esprits chagrins nâont pas manquĂ© de remarquer que celle-ci a dâabord fait des malheureux : les pays exportateurs bien sĂ»r, mais aussi les acteurs du secteur pĂ©trolier, dont les perspectives ont brutalement changĂ©. Sur les marchĂ©s, lâeffet a Ă©tĂ© dramatique car la surprise a Ă©tĂ© presque totale, ce qui sâest naturellement traduit par plus de volatilitĂ©. Jusquâici, la baisse du pĂ©trole peut paraĂźtre se rĂ©sumer Ă une plus grande incertitude et Ă des crises Ă©conomiques en Russie et au Venezuela.
Une générosité maternelle
Comme souvent, il y a « ce que lâon voit et ce que lâon ne voit pas », selon la cĂ©lĂšbre phrase de FrĂ©dĂ©ric Bastiat. Ce que lâon voit moins, câest la hausse de pouvoir dâachat des milliards dâutilisateurs dâĂ©nergie fossile. Câest un peu comme si MĂšre Nature avait distribuĂ© des hausses de rĂ©munĂ©ration Ă tout un chacun, Ă partir dâune manne trouvĂ©e dans ses entrailles. En effet, les Ă©conomies rĂ©alisĂ©es sur la consommation dâĂ©nergie constituent un revenu disponible pour satisfaire tous les autres besoins. Mais le plus important est quâaucun effort ni aucune ressource prĂ©existante nâont dĂ» ĂȘtre mobilisĂ©s en contrepartie de lâexistence de ces nouvelles ressources naturelles. Câest un pur don de la nature, comme une baisse de taxe au niveau mondial dont le financement nâa pas lieu dâĂȘtre car il est assurĂ© par une ressource tombĂ©e du ciel : une relance budgĂ©taire rĂȘvĂ©e pour des keynĂ©siens toujours prompts Ă ignorer le volet financement de leurs recommandations⊠Ne boudons pas notre plaisir.
Lâhorizon sâĂ©claircit
Les effets positifs commencent dâailleurs Ă se voir dans les indices de confiance des consommateurs. MĂȘme dans la zone euro, confiance et ventes de dĂ©tails ont surpris Ă la hausse ces derniers mois. Il est vraisemblable que pour le moment, cet effet dâaubaine nâait Ă©tĂ© que trĂšs partiellement mobilisĂ©, la baisse des prix de lâĂ©nergie pouvant nâĂȘtre que passagĂšre. Si les investisseurs et les industries concernĂ©es rĂ©agissent en tenant compte du risque que les prix se maintiennent aux niveaux actuels, les consommateurs intĂšgrent au contraire le risque que les prix rebondissent rapidement. Une consĂ©quence importante est que plus les prix resteront bas, plus lâeffet positif sera visible. LâexpĂ©rience de 1986 donne une bonne idĂ©e de lâimpact dâune baisse marquĂ©e et surtout durable du prix du pĂ©trole. De 1986 Ă 1988, celui-ci demeure environ 40% plus bas que le niveau moyen de 1983-1985. LâactivitĂ© mondiale accĂ©lĂšre de 3,3% en 1986, Ă 3,6% en 1987 pour atteindre un pic de 4,6% en 1988, niveau record jamais battu depuis. MĂȘme si le pĂ©trole ne saurait expliquer Ă lui seul cette dynamique, il y a fortement contribuĂ©.
Une embellie durable comme aprĂšs 1986 ?
Vu dâaujourdâhui, le contre-choc de 1986 et son impact sur la croissance auront durĂ© un peu plus de deux ans. De 1987 Ă 1988, les consommateurs ont pris le temps de rĂ©aliser le caractĂšre de plus en plus durable de la baisse de prix. Lâeffet positif a ainsi pu se diffuser et atteindre sa pleine puissance en 1988. La remontĂ©e rapide de 1989 marque la fin de ce contre-choc. Celui-ci aura durĂ© suffisamment longtemps pour laisser la demande sâexprimer pleinement, mais pas trop pour vĂ©ritablement modifier les fondamentaux des producteurs de pĂ©trole. Les consĂ©quences nĂ©gatives pour ces pays se sont avĂ©rĂ©es gĂ©rables. On a pu observer une mutation schumpetĂ©rienne de lâoffre, les plus solides mangeant les plus fragiles, sans dĂ©gradation systĂ©mique des fondamentaux des producteurs pris dans leur ensemble. Dâailleurs, la dimension politique du contre-choc de 1986 a Ă©tĂ© importante, les Etats-Unis et lâArabie Saoudite augmentant leur production pour fragiliser lâUnion SoviĂ©tique. Toute comparaison avec une situation rĂ©cente est bien sĂ»r fortuiteâŠ
Certains ont gros Ă perdre
La situation se complique toutefois lorsque la baisse du prix du pĂ©trole marque un vĂ©ritable retournement de tendance longue. Les difficultĂ©s pour les producteurs de pĂ©trole peuvent alors devenir dramatiques, car le choc de prix est beaucoup plus violent. Ce ne sont plus seulement les conditions de court terme qui changent, mais aussi les anticipations de prix futurs. Il est assez fascinant de voir aujourdâhui le consensus Ă moyen terme migrer vers les cours actuels de 50 dollars par baril, alors quâil y a seulement six mois ces mĂȘmes anticipations longues paraissaient solidement ancrĂ©es autour de 100 dollars. Si les nouvelles anticipations sâavĂšrent justes, une partie des investissements passĂ©s, fondĂ©s sur des projections de prix devenues irrĂ©alistes, sont non-rentables et viennent peser pour longtemps sur les bilans du secteur. Ce choc nĂ©gatif de bilan concerne surtout les producteurs traditionnels dont les puits gigantesques ont demandĂ© de gros efforts dâinvestissement, et dont la production ne peut ĂȘtre modulĂ©e. A lâinverse, les exploitations de schiste sont
extrĂȘmement granulaires, faciles Ă fermer et faciles Ă rouvrir. Pour ces derniĂšres, la mutation schumpetĂ©rienne joue Ă plein, les majors amĂ©ricaines ramassant les opĂ©rateurs de taille moyenne actuellement en difficultĂ© financiĂšre. Ainsi, aux Etats-Unis, les pertes en capital du secteur dâextraction pĂ©troliĂšre sont dĂ©jĂ largement rĂ©alisĂ©es. Tel nâest pas le cas des producteurs traditionnels.
La pénurie de dollar a commencé
Un scénario de retournement à long terme ressemblerait fortement au tout début des années 80. Il serait dévastateur pour les producteurs traditionnels, car les pertes en capital seraient immenses. Le nerf de la guerre, à suivre de prÚs, est le dollar américain dont la pénurie alimentée par la disparition des pétrodollars est dévastatrice. Le problÚme est particuliÚrement aigu pour les pays ayant déjà recours au contrÎle des capitaux ou dont la devise est ancrée au dollar. De ce point de vue, le risque est faible en Russie mais trÚs élevé au Venezuela et dans certains pays du golfe dont le prix retenu dans le budget est trÚs peu réaliste.
Au dĂ©but des annĂ©es 80, le retournement des pĂ©trodollars a conduit Ă une cascade de dĂ©fauts : Argentine, Mexique, Equateur en 1982 ; BrĂ©sil, Chili, PĂ©rou, Venezuela, Philippines, Nigeria en 1983 ; Egypte en 1984 ; Afrique du sud, Vietnam en 1985. Cette pĂ©riode a aussi Ă©tĂ© une des plus fastes pour la croissance mondiale : 4% sur 1983-1985, soit la plus haute moyenne sur trois ans des trente derniĂšres annĂ©es. Il nây a Ă©videmment rien dâĂ©tonnant Ă cela. Plus le prix du pĂ©trole reste dĂ©primĂ©, plus lâĂ©conomie mondiale en profite ; en revanche, plus le retour de bĂąton est sĂ©vĂšre pour les anciens bĂ©nĂ©ficiaires des pĂ©trodollars
Je vous disais que lâannĂ©e 2015 ressemblait Ă 1997, eh bien naturellement 2016 ressemble Ă 1998
extrait des perspectives économiques de Natixis Asset Management et de ses maisons de gestion filiales.
Merci JoĂ«l⊠et merci aussi Ă Djoby qui a dĂ©marrĂ© cette file et attirĂ© lâattention sur H2O
A propos de H20 Multibonds, en creusant un peu pour essayer de comprendre âŠ
Je relĂšve dans la Composition du fonds H2O Multibonds R de grosses lignes ⊠paris sur lâevolution des obli. italiennes et autres
Long Term Euro BTP Future June14 22,48 %
NYSE/Liffe 30 Year US Treasury Bond Future June14 14,63 %
Long Term Euro BTP Future Mar14 14,24 %
Spain(Kingdom Of) 4.4% 8,80 %
Italy(Rep Of) 2.15% 5,86 %
United Mexican States 7.75% 5,45 %
Portugal(Rep Of) 4.1% 5,13 %
Spain(Kingdom Of) 5.4% 4,65 %
Greece(Rep Of) 2% 4,03 %
Ultra Treasury Bond Future June14 3,88 %
Et quelques commentaires glanés ici et là :
Mr Genessay du service client dâH2O le 30/08/2014 (qui rĂ©pondait Ă une question posĂ©e sur un autre forum)
[i]Multibonds est vendeur de dette US et a une forte position d'aplatissement de courbe sur le 5-30 ans (vente du 5 ans et achat du 30 ans). La premiere vague de hausse des taux US sera donc positive pour MultiBonds qui performera via la vente de ces derniers. La deuxieme vague sera la chute des actifs de credit artificiellement soutenus pendant 5 ans par la Fed. Multibonds n'est pas expose a la dette emergente et meme est vendeur net des devises EM. La troisieme vague sera des flux porteurs vers l'Europe car seule zone de taux reels positifs avec une volatilite maitrise, la dette etant detenue principalement par des locaux. La quatrieme vague est plus difficile a anticiper suivant la violence de la hausse des taux et ses consequences globales dur d autres actifs risques. [/i]
⊠A suivre, en tous cas cela semble fonctionner plutÎt trÚs bien so far
Le reporting de janvier 2015:
H2O Multibonds Reporting Février:
⊠pour Ă©viter quâils ne deviennent vendeurs et accentuent le mouvement !
H2O Multibonds Reporting Mars:
bonsoir
jâen prend une louche ce soir , en espĂ©rant que ça passe chez Suravenir
Le ciment des BRIC ne prend plus
Extraits de la conférence de rentrée de NGAM , sélectionné par le Club patrimoine
Les marchés sont en train de tester la FED