Bonjour,
Les fonds de cette maison de gestion fonctionnent bien.
A la recherche d’informations sur cette maison et sur sa gamme de fonds, cette file pour en discuter.
Bonjour,
Les fonds de cette maison de gestion fonctionnent bien.
A la recherche d’informations sur cette maison et sur sa gamme de fonds, cette file pour en discuter.
Savez-vous pourquoi le nombre de parts « FCP » H2O est legerement plus faible que les parts SP sur les contrats Generali alors que ces 2 nombres sont
strictement identiques chez Suravenir ?
Est-ce que c’est lie au prelevement des frais de gestion ? ( tous les trimestres chez Generali et au jour le jour chez Suravenir sauf erreur de ma part ).
Meme en supposant que ce soit la bonne explication, je me demande s’il serait normal de prelever des frais de gestion sur une UC bloquee, ce que ne ferait
d’ailleurs pas Suravenir …
Merci
jb
Article dans les echos du 01/09/2020 telechargeable ici :
https://french-bookys.org/journaux/16838-Les-Echos-du-Mardi-1er-Septembre-2020 ( cliquer DIRECTEMENT sur ‹ liens de telechargement › ) et choisir
une hebergeur, par ex uploaded ou 1fichier.
L’article est intitulé : le crépuscule des gerants stars + comment H2O tente de sortir du piège de l’illiquidité ( page 31 )
Ca semble se terminer sur une note positive puisque Lars Windhorst viendrait de bloucler son financement ?
Croisons les doigts.
H2O a rendu publique la part de ses actifs illiquides sur son site :
https://www.h2o-am.com/fr/communication-h2o-04-09-2020/
Voir aussi l’article du Revenu sur H2O et natixis contre visionnage d’une video de pub :
Peut-être, Djoby, mais le pire n’est jamais certain. Même s’il y a eu une erreur de stratégie, tout n’est pas à jeter à la poubelle et il faut quand même garder à l’esprit les performances qu’ils ont pu réaliser les années précédentes. Donc, quelque part, la stratégie passée devait être plutôt bonne au vu des résultats obtenus.
Maintenant, on va pouvoir juger leur capacité, d’abord à juguler l’hémorragie, puis à rebondir et, on l’espère, de façon remarquable. Si ça ne marche pas, là oui, ils seront grillés…
Pour ma part, trompé par une bonne résistance lors des premières secousses (- 3.40% quand la moyenne des fonds accusait déjà plus de 10% de pertes), j’ai gardé la position (la seule que j’ai conservée, d’ailleurs). Après, ça a été très vite et trop vite et j’ai compris qu’il fallait prendre mes pertes ou faire le dos rond en tablant sur la capacité à rebondir… C’est le choix que j’ai fait. Bon, à -54%, j’avoue que j’ai quelques doutes mais bon, soyons fous !.. …
Amitiés / JJ
Quel impacts pour les possesseurs de fonds H2O de la suspensions de ces 8 fonds ?
https://www.h2o-am.com/fr/suspension-temporaire-de-fonds-h2o/
H2O AM : cellule de crise chez les assureurs…
Publié le 1 Septembre 2020
Voici le mail d’un assureur qu’un internaute nous a envoyé. Nous avons volontairement retiré le nom de la compagnie.
Le mail d’un assureur :
H2O AM nous a informé par email vendredi 28 à 22H45 que l’Autorité des Marchés Financiers leur demandait de suspendre toutes les opérations de souscription et de rachat sur 3 de leurs fonds.
Il s’agit de :
H2O Allegro que ne distribuons pas
H2O Multibonds
H2O Multistratégies
En parallèle de cette demande extrêmement rare de l’AMF, H2O AM a pris la décision « dans l’intérêt des porteurs » de suspendre également toutes les opérations sur 5 autres de ses fonds dont 2 pour lesquels nous avons des encours :
H2O Adagio
H2O Moderato
Il s’agit donc là d’une situation « de place » qui concerne l’intégralité des distributeurs et détenteurs de ces fonds.
La suspension des opérations a pris effet immédiatement pour une durée estimée à 4 semaines. En l’occurrence, « immédiatement » signifie que les ordres que nous avons présentés sur la clôture de vendredi soir ont été rejetés ce matin.
Pour l’heure, H2O AM a communiqué sur un projet avec un processus de cantonnement et de transfert des actifs mais nous reviendrons vers vous ultérieurement pour vous apporter plus de détails lorsque nous aurons plus de visibilité.
Aussi, face à cette situation tout à fait exceptionnelle, nous avons mis en place une cellule de crise dès ce matin.
Plusieurs actions ont d’ores et déjà été mises en œuvre afin de bloquer dès aujourd’hui l’intégralité des actes de souscription et de rachats sur ces OPC.
La DTSI a également entrepris plusieurs études afin d’analyser la situation sur les opérations dites automatiques : versements ou rachats programmés, services prestiges.
De même, une analyse complète du portefeuille est en cours afin de vous apporter dès que possible de la visibilité quant aux contrats concernés.
Par ailleurs et conformément aux textes, nous allons informer l’ACPR de la suspension des actes sur ces fonds et envoyer un courrier à chacun de nos assurés dont le contrat contient au moins un OPC H2O AM.
Bien entendu, nous vous adresserons une copie de ce courrier en avance de phase.
En conclusion, le sujet est pris en charge avec une organisation ad hoc mais cela aura des conséquences significatives pour les clients positionnés sur ces fonds, à commencer par l’absence de liquidité pour les 4 semaines qui viennent et donc l’impossibilité de passer un acte.
Nous attirons votre attention sur ces opérations (versement, rachats, arbitrages) intégrant pour partie un OPC H2O AM car ces actes seront également bloqués dans la mesure où il nous sera impossible d’exécuter l’opération dans son intégralité.
Que faire avec les fonds H2O ?
Publié le 31 Août 2020
Nous avons demandé à EOS Allocations de nous communiquer son analyse
Ce que l’on sait
La société de gestion H2O a communiqué vendredi soir à 22h avec l’énigmatique phrase :
« L’AMF a demandé à H2O AM de suspendre les souscriptions et les rachats, reçus ce jour après 12h30 (heure de Paris), des parts des fonds H2O Allegro, H2O MultiBonds et H2O MultiStrategies pour des raisons d’incertitudes de valorisation liées à leurs expositions significatives en titres « privés » et à l’exécution encore très partielle du contrat de cession (« contrat Evergreen »). H2O AM suspend donc les souscriptions et les rachats sur ces trois fonds. »
On sait donc finalement peu de choses et pourtant nous avons interrogé H2O.
Si l’on regarde tout de même sur les positions d’H2O, les titres privés font référence aux obligations illiquides du financier allemand Lars Windhorst qui avaient déjà défrayé la chronique en juin 2019. Ces titres étant non-cotés, ils sont par définition difficilement valorisables. Lors de nos derniers entretiens, H2O nous avait assuré qu’ils avaient fait appel à plusieurs contreparties pour avoir des prix de marché (traitables) et avaient valorisé ces titres sur des niveaux de « worst of ». Dès lors, pourquoi y a-t-il un problème ? On en arrive donc à se poser des questions légitimes.
Ce qu’on voudrait savoir
Pourquoi H2O a encore ces titres alors même qu’ils auraient pu s’en séparer depuis 15 mois (puisqu’ils étaient valorisés sur des prix « traitables ») ? Pourquoi H2O spécialiste « Global Macro » détient de telles obligations ? C’était déjà la question que nous posions il y a un an (cf. communication EOS Allocations juin 2019).
Que veut dire « incertitudes de valorisation » ?
Que veut dire « expositions significatives » ? Selon nos dernières informations on parlait de 5 à 10% selon les fonds. Est-ce plus ?
Que veut dire « très partielle » ? Pourquoi le contrat de cession (engagement de Lars Windhorst à racheter les titres) ne s’est pas déroulé et pourquoi n’avons-nous pas été tenus informés ?
Et surtout pourquoi envoyer une telle communication un vendredi à 22h avec ces termes si évasifs qui amènent plus de questions que de réponses. Sur ce point la communication d’H2O en 2020 est « étonnante » pour un groupe gérant plus de 20 milliards.
Mais la question essentielle sera « quel impact » ? A ce stade et selon les informations que nous avons en notre possession, en estimant une baisse de 100% des dettes privées l’impact serait de -5 à -10% selon les fonds. Cependant, il est difficile de l’estimer car nous ne connaissons pas la réponse à « expositions significatives ». De plus, les autres Hedge Funds ne feront pas de cadeaux à H2O et pourraient appuyer sur les positions qui devront être vendues d’ici 4 semaines car il est certain que le flux de rachats va être massif. L’avantage avec les positions d’H2O est qu’elles sont sur des actifs ultra liquides. Les affres d’H2O ont peu de chances d’affecter les taux à 10 ans US, l’EUR/USD ou le Bund. Sur d’autres positions, c’est possible.
Enfin, quelle va être la politique des différents assureurs pour assurer ou non la liquidité ?
Que faire ?
Trop de questions sont là pour rester exposé sereinement.
Le sujet n’est hélas plus de savoir si la gestion d’H2O a du potentiel ou non. Nous sommes confiants dans les postions de marché (hors dette privée) d’H2O et nous pensons que le potentiel de rebond peut être très fort. Nous apprécions par ailleurs le caractère décorrélant dans un portefeuille de la gamme H2O. Il est unique dans les contrats d’assurance vie (car viendra forcement la question de « par quoi remplace-t-on H2O ? » - Réponse : « rien de comparable »). Pour ces raisons nous avions maintenu les positions H2O mais dans des proportions raisonnables (5 à 10% maximum par portefeuille selon les profils de risque).
MAIS la communication d’H2O, les questions restées à ce stade sans réponse et le risque de réputation remettent en cause les positions. Que dire à un client, si dans un an, 2 ans pour d’autres raisons (effet de levier par exemple), les fonds accusent de très fortes pertes ? Pourtant, il y a eu des articles dans le FT, les Echos, une alerte AMF…
En conclusion :
Bien entendu nous attendrons les communications d’H2O AM car trop de questions restent en suspens. Il faudra analyser les réponses apportées. Nous nous laisserons alors la possibilité de réduire fortement ou totalement les positions H2O.
Bonsoir Ă tous
File Parole aux gérants et H2O…merci
Oh Linxie …
Quelques news sur H2O…
Publié le 30 Avril 2020
En février dernier, H24 avait annoncé la mise en place de frais d’entrée acquis, à partir du 1er juillet, sur toutes les parts (y compris la SR disponible dans les contrats d’assurance-vie) de son fonds phare H2O Multibonds.
Selon nos informations, cette décision a été suspendue, l’OPCVM star géré par Bruno Crastes restera donc accessible dans les offres assurance vie et bancaire.
Quelques extraits d’une lettre envoyée par H2O AM hier soir :
« La normalisation des marchés a déjà commencé et se matérialisera fortement sur nos arbitrages dans les semaines et mois à venir.
Les sorties de crise se ressemblent :
dans un premier temps, les actifs qui repartent à la hausse sont ceux qui ont le moins baissé (ils ont supporté moins de chocs de volatilité).
les actifs et les arbitrages ayant le plus souffert redémarrent beaucoup plus fortement dans un second temps.
Ce sont ces derniers actifs qui ont le plus de potentiel. Nous avons renforcé nos positions dans ce sens.
De la même manière, en 2018, quand toutes les classes d’actifs sans exception étaient négatives, nos arbitrages ont été performants.
L’histoire démontre que notre style de gestion crée énormément de valeurs post crise systémique. »
H24 : Autre point, les frais d’entrée acquis ont également été levé sur la part R d’H2O Multistrategies. Le fonds peut donc être rendu de nouveau éligible par les compagnies d’assurance (c’est le déjà le cas chez certaines d’entre elles) et en offre bancaire.
Il y a un an, les encours avaient dépassé les 33 milliards €, pour 21/22 milliards € aujourd’hui. A suivre…
Performances de quelques fonds H2O depuis le début de l’année
H2O Multistrategies : -69,77% YTD
H2O Moderato : -36,49% YTD
H2O Multibonds : -46,30% YTD
H2O Multiequities : -66,05% YTD
H2O Largo : -7,30% YTD
H2O Allegro : -55,04%YTD
Quand H2O AM décide de diffuser le mail d’un conseiller…
Publié le 18 Mars 2020
Hier soir, l’équipe commerciale H2O a publié cette information à ses nombreux contacts
Le message de H2O AM :
Vous avez des inquiétudes légitimes sur les performances de notre gamme depuis le début de l’année, sur notre capacité de rebond et sur des articles, des rumeurs (liquidité, faillite…) qui circulent, comme l’an dernier, sur notre compte.
Je tiens par ce courriel à être transparent comme nous l’avons toujours été.
Dans un monde dans lequel le temps s’arrête, les marchés financiers restent ouverts avec des fluctuations journalières jamais vues dans leur histoire sur l’ensemble des actifs (actions, taux et devises). Les échelles de risque SRRI des OPCVM sont mises à mal dans des zones de volatilité inexplorées. Nous évoluons dans notre vie quotidienne comme dans notre vie professionnelle dans un contexte inédit, historique.
Il était difficile d’imaginer un tel scénario de crise sanitaire généralisée (en tous cas nous ne l’avions pas prévu), les forts mouvements actuels entraînent des chocs de corrélation des actifs qui mettent à mal notre processus de gestion basé sur la valeur relative, l’analyse macro économique et la construction de portefeuilles.
Face à ce constat, la clef reste néanmoins les horizons d’investissement.
Nous gardons la tête froide, redoublons d’efforts pour capturer le rebond et construire la performance future. C’était l’esprit du tableau envoyé mardi dernier sur le comportement d’H2O Multibonds après les précédentes « crises ».
Concernant les rumeurs (faillite, fermeture des fonds…) nous n’y couperons pas. C’est aussi cela le monde d’aujourd’hui. Je partage d’ailleurs avec vous un message adressé par un de nos partenaires qui m’a autorisé à le diffuser.
« Bonjour à toute l’équipe,
Bon Dieu que c’est dur ! Le contexte est certes difficile mais vous ne faites pas (jamais d’ailleurs) les choses à moitié. En plus comme l’an dernier, la presse s’en mêle. Intéressant quand on s’y penche de voir que c’est le même journaliste qui avait écrit les articles de juin dernier. Il vous en veut ? Il gagne de l’argent sur la baisse du titre Natixis ? Des fonds alternatifs qui spéculent à la baisse ? Etrange. J’espère que des enquêtes seront menées car comme l’a dit Macron hier : il faut se méfier des « fausses informations qui circulent, des demi-experts et des faux sachant ». Et de ce côté-là , vous n’êtes pas épargnés.
On compte sur vous maintenant pour remonter la pente ! »
(pour votre information, le partenaire fait référence à la note que nous avons adressée mardi dernier qui a été reprise en partie et à sa façon par le FT via un article rédigé par le même journaliste que l’an dernier).
Nous n’y échapperons pas encore cette fois malheureusement et y répondre serait contre-productif.
Je vous rassure donc, nous allons bien, nous devons rester concentrés sur le rebond et l’intérêt des porteurs de parts comme nous l’avons toujours fait depuis maintenant 10 ans.
VoilĂ vous savez tout.
Nous vous adresserons une note de gestion très prochainement.
N’hésitez pas à nous contacter, nous sommes là pour cela. Nous comprenons votre déception et nous mettons tout en œuvre pour performer de nouveau.
Prenez soin de vous et vos proches dans cette période exceptionnelle.
Quand le marché repart…
Bonsoir Ă tous
Il est vraiment là le sujet. H2O a toujours fait depuis le début des fonds spéculatifs avant c’était la dette grecque, portugaise, et…italienne…
Et oui
Et oui je suis non j’étais à 30% H2O MB, Multibonds et multiequities
Par contre impossible de remettre dans Multistratégies et Multibonds
Impossible de ne pas imprimer les phrases chocs de Bruno Crastes (H2O AM) devant plus de 500 conseillers financiers…
Publié le 25 Janvier 2017
Les perspectives 2017 du groupe Natixis ont été présentées la semaine dernière avec ses filiales Dorval, Seeyond, Mirova et H2O AM
Bruno Crastes, Fondateur de H2O AM
Les phrases chocs du discours de Bruno Crastes :
Ce qui fait bouger les marchés ce sont les perceptions, pas les faits. Les faits dépendent de notre perception. Si vous buvez un grand vin avec une personne que vous haïssez, je ne suis pas sûr que vous penserez que c'est un grand vin. Malheureusement quand on est analyste, on ne travaille que sur les faits et c'est pour cela que l'on a souvent tort.
Une des clés de voûte, c'est le risk management. Aujourd'hui tout le monde en parle mais nous avons été les premiers à lancer des produits basés dessus à la fin des années 90.
Il y a des investisseurs qui ont du libre arbitre et d'autres qui ne sont que des golems. Dans la mythologie juive, les golems ne servent qu'à protéger leur créateur.
Ce n'est pas la valeur long-terme des actifs qui fait la volatilité, ce sont les primes de risque, qui sont structurées par la perception. Le prix est déterminé par la valeur long-terme moins la prime de risque. Or la valeur long-terme est très stable et la prime de risque est de la perception. Pour la perception…on a plus besoin d'un psychanalyste que d'un économiste.
Depuis 2008, les investisseurs se sont mécanisés et leurs perceptions se sont mécanisées.
Les marchés bougent, non pas parce que la lumière est au bout du tunnel mais lorsqu'il fait moins sombre.
Le vrai danger sur les marchés obligataires, c'est le paradoxe du loup dans la bergerie : on s’auto convainc qu'il n'y a pas de loup. S'il y a de l'inflation, les investisseurs n’y sont pas préparés. C'est l’effet Trump : le premier épisode d'un retour à la réalité. Et cela a réveillé l'investisseur mécanisé.
Illustration de la perception : "les taux d'intérêts courts et longs vont augmenter aux USA et une rotation régionale et sectorielle va s'opérer sur les marchés actions." C'est le consensus actuel. Pourtant rien n'a changé aux États-Unis.
Je discutais avec un ami, qui travaille dans une grande société de gestion filiale d'un grand groupe bancaire, il me disait : " nous ne sommes plus des gérants d'actifs, nous sommes des gérants de risque". Ça me fait penser à un cartoon des Shadoks : "on ne sait pas où il faut aller mais il faut y aller le plus vite possible."
La gestion des risques marchait très bien il y a une quinzaine d'années, aujourd'hui ça ne marche plus. "Les résultats doivent être validés par une instance indépendante avec des critères distincts des règles d’exécutions" d'après Norbert Wiener et Hubert Rodarie. Sinon ça ne marche pas. Le problème de la gestion du risque est qu'elle est devenue insensible aux éléments extérieurs.
Les golems créent des sources de performance pour les investisseurs mécanisés. H2O fait systématiquement l'inverse de ces golems mécanisés. Cela créera énormément de performance pour les investisseurs qui joueront contre ces investisseurs mécanisés.
La volatilité est devenue une très mauvaise mesure du risque. La régulation impose à tort la volatilité comme l’indicateur de risque universel.
Bristol Myers est une action qui ne fait que monter depuis 2007 et que les golems adorent car elle a de la visibilité : « elle fait des médicaments contre le diabète et la population vieillit donc ça ne peut que marcher »... La société générale c'est l'inverse. Manque de chance sur Bristol Myers, une mauvaise nouvelle et ça fait -30%. Au même moment, Société Générale…+44%.
Quand on essayé à tout prix de réduire la volatilité quotidienne on achète des actifs avec une mauvaise valeur. S'il y a un peu plus d'inflation et un désancrage des taux, il y aura une sous-performance massive des gérants qui pensent qu'ils sont géniaux parce qu’ils achètent des actifs avec des cash-flows à faible variabilité.
Les stratégies de réduction de risque anti corrèlent certains actifs par rapport à d'autres, discordant artificiellement les perceptions et donc les primes de risque et ne peuvent plus être performant sur le long terme.
Les golems achètent les bonnes valeurs qu'ils ont eux-mêmes embellies et des actifs qu'ils ont eux-mêmes anti corrélés. Ils se couvrent avec les actifs risqués qu'ils ont eux-mêmes rendus volatils. Les pauvres gérants value en perdent leur latin, ils se disent "je ne comprends pas ça ne marche plus".
Les golems se sont énormément appauvris. Lorsque tout le monde a la même bonne idée, elle devient mauvaise. Or la gestion des risques ne fonctionnait que jusqu'à 2008.
Le golem veut être précis. Il ne veut surtout pas que son risque diverge donc tous les jours il réajuste sa volatilité. Et depuis 2008 ça coûte 3,5% par an. C'est à dire que Madame Michu avec son 40% actions / 60% obligations ajusté tous les mois, elle fait 3,5% de plus que tous les crânes d’œufs dans les sociétés de gestion.
La performance d'un fonds, c’est la performance organique des marchés + l’alpha spécifique. Et le métier de gestionnaire, c'est capter cet alpha spécifique : tout le monde tourne sur un manège et essaye d'attraper la queue du Mickey.
La captation moyenne des fonds diversifiés est extrêmement pauvre parce que l'on a eu des années merveilleuses. Il faut que vous l'ayez en tête.
Les Américains ne veulent plus de gérants mécanisés car ils ne font plus de performance. Et ça va bientôt arriver en Europe.
Si les gérants n'avaient rien fait, juste un 50/50 rebalancé tous les mois, cela fait mieux que la moyenne des fonds flexibles. On voit que le golem ne sert que son créateur, au détriment de l'investisseur.
Regardez ceux qui ont performés ou non au printemps 2013, après l'annonce par Ben Bernanke que la FED arrête d'acheter de la dette et de faire sa politique de Quantitative Easing, vous verrez les gérants mécanisés ou non.
La conséquence est que la gestion passive ne cesse de se développer, surtout aux Etats-Unis. Les investisseurs se lassent de la sous-performance.
Les bonnes primes de risque sont les actifs historiquement volatils et peu détenus, c'est ça qu'il faut acheter.
La beauté et le châtiment de la gestion est qu'un gestionnaire n'est pas structurellement intelligent : il suffit qu'il y ait un mouvement de perception, pour qu'il y ait des sorties et donc des ventes.
Bonnes pratiques : résister au chant des golems, véritable piège à la créativité. Favoriser les sociétés de gestion dont le risk manager et le CIO ne sont pas dans une relation gouvernant - gouverné mais dans un dialogue constructif. Le CIO ne doit pas être au service du risk manager. Aujourd'hui il y a très peu de CIO qui osent dire à leur risk manager : ce calcul du risque est dangereux à l'aune de notre scénario.
Communication H2O Londres – Le 26 février 2021
Coronavirus : quelques explications d’H2O…
Publié le 28 Février 2020
Extraits d’une note qui circule dans les milieux « initiés » depuis ce matin…
[…] Le choc nous semble transitoire, et il faut distinguer l’impact macro de l’impact sur les marchés.
D’un point de vue macro, pour les économies développées, l’impact négatif sur le premier trimestre sera contrebalancé par l’effet positif de la baisse des prix des matières premières et la résilience de la consommation. Dans l’ensemble, cela ne modifie pas les perspectives mondiales pour 2020 grâce au soutien monétaire et l’assurance toujours présente des banques centrales. Pour rappel, en 2019, la Fed a baissé les taux directeurs à trois reprises et la BCE a redémarré le programme de QE. […]
[…] En résumé, la structure de marché reste identique par rapport aux chocs de ces dernières années avec des mouvements sur les actifs désynchronisés des fondamentaux et qui offrent des points d’entrée pour les investisseurs non contraints et qui peuvent s’affranchir de la volatilité à court terme en conservant un horizon d’investissement à moyen terme. Le pic du stress de marché devrait être atteint dans les prochains jours même si l’impact macro, notamment en Asie, devrait prendre plus de temps pour se matérialiser. […]
[…] Les portefeuilles conservent un rendement embarqué important pour les prochains mois et les stratégies en portefeuille restent inchangées.
Bonjour Ă tous
La file parole aux gérants s’adresse pour le mouvement des fonds, les stratégies…ce type de discussion vous avez Linxea Kfé
Merci
idem H2O MULTI EQUITIES :
Merci DONZI.
Quelqu’un peut il traduire ce langage étranger?
Cela veut il dire en Français: Valorisation du fond début Juin pour un remboursement progressif à partir de 2022?