Gestion active vs. passive

Cet article de Morningstar c’est quand même du grand n’importe quoi.
Par exemple, les fonds dits actifs ne protègent pas mieux de la baisse, toutes les stats le montrent.

Sinon ou avez vous vu que les fonds europe small cap font mieux que les indices ?
Spiva ne donne pas cette info mais par exemple 82% des fonds small uk font moins bien que leur indice sur 10 ans
http://us.spindices.com/documents/spiva/spiva-europe-year-end-2015.pdf

90% des fonds US small basé aux US font moins bien que leurs indices
https://us.spindices.com/documents/spiva/spiva-us-mid-year-2016.pdf

Autre mythe à casser : la gestion active marcherait pour les émergents
Or 97% des fonds font moins bien que l’indice !

C’est vous qui voyez …

****Les trackers plus forts que les gérants ? ****

Le regain d’instabilité des marchés financiers depuis janvier relance le débat entre gestion traditionnelle et fonds indiciels.
Par Le Revenu Publié le 03/03/2016

Sur longue période, les fonds indiciels cotés dépassent souvent les performances des fonds gérés en direct. À moins de faire confiance aux meilleurs professionnels.
L’essor des trackers peut-il s’essouffler ? Ces fonds indiciels cotés, aussi appelés ETF (Ex¬changed Traded Funds), reproduisent la performance des grands indices boursiers. Ils poursuivent leur développement ininterrompu depuis une quinzaine d’années.

Succès grandissant des ETF

En progression régulière, la pondération de cette gestion dite «passive» dans l’ensemble de la gestion collective reste toutefois encore limitée. Les trackers ne représentaient en effet que 3,7% du volume total des encours de sicav et FCP gérés en Europe en 2015, après 3,1% en 2013 et 3,3% en 2014.
Quand les marchés sont orientés à la hausse, les adeptes des ETF jugent qu’il est difficile d’afficher de meilleures performances que celles des indices. L’audace des stratégies d’investissement originales ne serait, selon eux, pas assez récompensée.

Bien entendu, c’est une opinion que contestent les gérants de conviction, partisans, eux, d’une gestion dite «active» et adep¬tes de la sélection individuelle de valeurs, le fameux stock-picking des Anglo-Saxons, en d’autres termes une stratégie qui ne s’encombrerait d’aucun indicateur de marché.
Or, depuis la fin de l’été 2011, c’est-à-dire du terme de la crise de la zone euro, jusqu’à la fin 2015, les marchés d’actions ont été plutôt orientés à la hausse. Les gérants dits «actifs» ont donc eu plus de difficultés à «faire mieux que le marché», particulièrement aux États-Unis, comme le montre l’enquête annuelle de S&P Dow Jones.

Les frais font la différence

Dans un tel environnement, les trackers offrent des atouts indéniables. Ils se négocient comme des actions et réduisent les frais de gestion, souvent autour de 0,3% en moyenne, voire 0,2%, pour un particulier, à comparer à plus de 1,8% pour une sicav ou un FCP, dans le meilleur des cas. Les trackers ne comportent ni frais d’entrée ni frais de sortie, alors que c’est souvent une caractéristique – devenue parfois négociable – des fonds classi¬ques, qui peuvent, en outre, prévoir des commissions de surperformance.

Certes, la fourchette entre l’achat et la vente des parts de trackers vient parfois amoindrir cette réduction de coût, en renchérissant les frais d’exécution, mais les tarifs de négociation des trackers n’en restent pas moins avantageux.

En est-il de même lorsque la Bourse suit une piste baissière ? Les gérants de conviction revendiquent, dans ces cas-là, de meilleures performances parce qu’ils mettent en avant leur réactivité, ou leur capacité à identifier les bonnes valeurs pour le long terme. Les partisans des trackers mettent, eux, en avant la diversité des fonds – trackers inverses gagnants dans la baisse ou trackers «intelligents» qui optimisent la réplication d’indices.

Quoi qu’il en soit, sur longue période, les performances de la gestion dite active s’avèrent extrêmement décevantes dans l’ensemble, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe, selon l’étude conduite chaque année par S&P Dow Jones. Et plus la période d’observation est longue et moins le nombre de fonds gérés activement et affichant des performances meilleures que leur indice de référence est élevé. Par conséquent, oui, les bons gérants peuvent battre leur indice de référence, mais à long terme, ils ne sont pas nombreux.

Les ETF, un outil tactique

Les professionnels que sont les investisseurs institutionnels (assureurs, caisses de retraite, instituts de prévoyance) ont d’ailleurs bien compris les avantages qu’ils pouvaient tirer du recours tactique aux trackers. Ils mettent en avant la modicité des frais de gestion des ETF, mais aussi leur plus grande souplesse d’utilisation comparée aux fonds traditionnels.
Faire l’éloge sans nuances des trackers serait toutefois malvenu, car ils ne sont pas exempts de défauts. Derrière leur apparente simplicité se cachent aussi d’incontestables facteurs de fragilité potentielle.** La taille des encours des trackers n’est pas le moindre. Le Revenu a d’ailleurs toujours marqué sa préférence pour les ETF dont les volumes d’échanges sont suffisants pour préserver une liquidité permanente.**

Nous préférons aussi les ETF dits «physiques», aux trackers «synthétiques». Les premiers répliquent un indice de marché d’actions, d’obligations ou de matières premières à l’aide d’un panier de titres bien réels. Les seconds utilisent des instruments financiers, en particulier des contrats d’échange, pour reproduire l’évolution d’un indice de référence. Lors du krach boursier de 2008, la mécanique complexe des ETF synthé¬tiques a déjà donné des sueurs froides aux investisseurs.

**Les trackers «intelligents» **

Les détracteurs de la gestion indicielle dénoncent, à juste titre, les limites de cette forme d’investissement, qui a d’ailleurs dû inventer de nouveaux types de fonds cotés pour offrir autre chose que la pure réplication d’indices. Les stratégies dites «intelligentes» (smart beta) con¬naissent un succès grandissant. Ces ETF cherchent à éviter de se fonder sur la seule capitalisation boursière des sociétés cotées, qui est le défaut majeur des indices.

Dans cet univers foisonnant de la gestion indicielle «intelligente», **Lyxor distingue ainsi trois sous-groupes, le premier d’entre eux rassemblant les stratégies fondées sur la volatilité. **L’objectif est alors d’identifier les actions dont les cours sont les moins fluctuants de la cote, cel¬les dont la performance boursière serait, par conséquent, plus régulière.
Le deuxième sous-ensemble englobe les stratégies fondamentales, axées, elles, sur le rôle économique de l’entreprise, apprécié notamment par le respect de certains ratios comptables (rentabilité, endettement, etc.). Enfin, il existe des trackers privilégiant un facteur d’investissement, par exemple, les sociétés distribuant de généreux dividendes, gage d’une meilleure performance des actions sur longue période, comme l’ont montré de nombreux travaux de recherche.

Une combinaison optimale

Et si, pour l’épargnant, la meilleure voie à suivre consistait, non pas à opposer de façon irréductible ces deux types de gestion d’actions, mais à les rendre complémentaires ? Pourquoi d’ailleurs se priver de placements qui permettent d’avoir accès à des marchés boursiers pour lesquels l’achat d’actions en direct s’avère complexe, faute d’un flux d’informations régulier et d’une ¬enveloppe fiscale favorable ? Il existe, en effet, des fonds indexés sur les évolutions des Bourses des pays émergents (Chine, Brésil, etc.).

Ces placements sont même, pour certains, éligibles au Plan d’épargne en actions (PEA) et à ses grands avantages fiscaux. Pour l’instant, ces marchés-là sont, il est vrai, tombés en disgrâce. Mais des investisseurs audacieux et surtout patients pourraient trouver opportun de s’y intéresser, grâce à de tels trackers.
Autre voie possible, sachant qu’un fonds actif de qualité est piloté par un stratège permanent – son gérant – alors qu’un portefeuille de trackers exige des arbitrages tactiques que l’épargnant doit assurer lui-même ou déléguer à un conseiller. Certains, comme Régis Yan¬covici d’ETFinances ou Jean Gouyet, de Cydias, se sont, en effet, spécialisés dans cette approche de portefeuilles entièrement composés de fonds indiciels cotés.

En cette période boursière délicate, Le Revenu propose donc une sélection diversifiée de trackers, éligibles au PEA, couvrant les grandes zones géographiques et les thèmes porteurs à moyen terme. Elle permettra d’encadrer de façon tactique notre sélection de dix fonds de gérants de conviction, déjà primés, pour plusieurs d’entre eux, par Le Revenu.

http://www.lerevenu.com/placements/les-trackers-plus-forts-que-les-gerants

Ces ETF ont du mal à nous convaincre

http://www.morningstarpro.fr/fr-FR/actualites/analyses-de-morningstar/157868/article.html

Parmi les 400 ETF accessibles à la vente en France, certaines options ont du mal à convaincre nos équipes de recherche.
Jocelyn Jovène | 12/04/2017

Malgré la popularité de certains indices boursiers auprès des investisseurs, le choix de certains sous-jacents pour les fournisseurs d’ETF peut conduire à des biais de construction qui en font des produits moins attrayants pour les investisseurs, selon l’équipe de recherche gestion passive de Morningstar pour l’Europe.

Voici 6 ETF (5 actions, 1 crédit) qui sont notés Neutre par nos analystes.

Amundi ETF Euro Stoxx 50 DR EUR C
Le biais de l’indice Euro Stoxx 50 en faveur des très grandes capitalisations de la zone euro ne nous convainc pas dans la capacité de cet ETF de surperformer sa catégorie sur une base ajustée du risque. Les 50 composants de l’indice ne capturent que 60% de la valeur totale de marché en zone euro, ce qui en fait une proposition d’investissement un peu étroite. La catégorie des grandes capitalisations de la zone euro inclut des fonds passifs et actifs plus diversifiés. Le biais vers les grandes capitalisations a servi le fonds dans les périodes de recul des marchés, les investisseurs cherchant une certaine protection dans des sociétés plus sûres. Malgré les qualités de l’équipe de gestion, le biais en termes de taille rend cet ETF moins attrayant pour les investisseurs à la recherche d’une exposition aux actions de la zone euro.

Lyxor FTSE 100 UCITS ETF C-GBP (EUR)
Ce fonds est une bonne option pour les investisseurs qui cherchent une exposition aux très grandes capitalisations boursières (« mégacaps ») britanniques, mais le manque d’envergure du portefeuille risque de peser sur la performance du fonds par rapport à sa catégorie. Le FTSE 100 est un indice de référence largement utilisé et cité comme référence pour suivre le marché britannique, mais il comporte d’importants biais en matière de capitalisations boursières et ne permet pas aux investisseurs de s’exposer à certains segments du marché actions britannique. Sans surprise, ceci a pesé sur la performance du fonds qui sous-performe sa catégorie depuis 2007 sur une base ajustée du risque.

Lyxor Euro Stoxx 50 (DR) UCITS ETF D-EUR (EUR)
Le focus sur les mégacaps de ce fonds ne donne pas de grande confiance dans sa capacité à surperformer ses comparables au cours d’un cycle de marché complet et sur une base ajustée du risque. La catégorie Morningstar des actions de la zone euro comporte des fonds actifs et passifs qui nous semblent mieux diversifiés. L’absence d’exposition significative aux plus petites capitalisations en période de croissance économique plus soutenue ne nous semble pas en mesure d’aider ce fonds à surperformer.

Lyxor SG Global Quality Income NTR UCITS ETF D-EUR
La faible conviction sur ce fonds repose principalement sur les risques de concentration, même si cette approche en matière d’investissement comporte de nombreux mérites. Par rapport aux solutions existantes de gestion active ou passive, cet ETF comporte un biais vers les grandes et les moyennes capitalisations, au détriment des « mégacaps ». Avec des frais courants de 0,45%, cet ETF fait partie des produits relativement chers au sein de la catégorie des actions de rendement. En outre, ce fonds tend à être sous-exposé à certains marchés comme les Etats-Unis et surexposés à un pays comme l’Australie, un pays qui sert traditionnellement un rendement élevé.

Lyxor MSCI Emerging Markets UCITS ETF C-EUR
« Nous ne pensons pas que cet ETF surperformera sa catégorie sur le long terme », explique Monika Dutt de Morningstar. « Tout d’abord, cet ETF affiche des frais courants de 0,55%. Si cela est bon marché par rapport aux fonds gérés activement au sein de la catégorie des fonds globaux d’actions émergentes, cette option est chère par rapport aux alternatives en matière de gestion passive. En outre, le fonds comporte des risques », parmi lesquels la concentration sur trois pays : Chine, Corée du Sud et Taiwan représentent respectivement 27%, 15% et 12% du fonds. Cette situation pourrait être encore plus distordue si les actions A chinoises finissent par intégrer l’indice MSCI Emerging Markets et si la Corée du Sud rejoint l’univers des pays développés.

Lyxor Euro Corporate Bond ETF C-EUR
La note de cet ETF est liée au sous-jacent retenu, lequel, selon notre analyste Jose Garcia-Zarate, n’offre pas une représentation adéquate du marché. L’indice sous-jacent a toutefois évolué dans le temps, puisqu’initialement l’ETF répliquait la performance d’un indice composé de 40 titres seulement, contre 125 aujourd’hui pour l’indice iBoxx Liquid. « Malgré ce changement, nous ne pensons pas que cet ETF offre une exposition suffisamment large au marché. Nous admettons qu’un focus sur la liquidité devrait rendre service à cet ETF en période de stress sur les marchés », explique l’analyste.

http://www.quantalys.com/ACTU/1/601/article_Gestion_active_passive_reaction_6.aspx

Gestion active/passive, réaction #6 (fait partie d’une série d’articles sur le sujet)
08/07/2016 - Guy Fermon

Le point de vue de Guy Fermon, sélectionneur de fonds

La question Gestion Active vs Gestion Passive a largement été étudiée et le verdict est sans appel : au bout de 10 ans, rares sont les gérants qui affichent des performances supérieures à celles de la gestion passive.

Warren Buffett lui-même a demandé à ses héritiers d’investir 90% de sa fortune sur l’indice S&P 500.

Le débat semble donc clos : pour la plupart des investisseurs, le choix de la gestion passive sera pertinent.

Mais comment expliquer que les meilleurs esprits, formés dans les meilleurs établissements, dotés des meilleurs outils soient battus par la gestion passive qui se contente d’investir systématiquement dans toutes les sociétés du marché ?

C’est la question que s’est posée Randy Cohen, professeur à Harvard, dans son livre « Best Ideas » publié en octobre 2009.

Il a analysé en profondeur les décisions de centaines de gérants actifs et les résultats de son étude sont surprenants.

Oui, les meilleures idées d’investissement des gérants surperforment très significativement l’indice, MAIS pour respecter les contraintes réglementaires et ne pas trop s’éloigner de leur indice de référence, ce qui ferait fuir les investisseurs, les gérants diversifient leur portefeuille et investissent dans des sociétés dont les performances attendues sont bien moins attractives.

La conclusion est paradoxale : pour surperformer un indice, il ne faut pas chercher à le battre.

Mais pourquoi un gérant devrait-il chercher à battre un indice ?

C’est assurément le meilleur moyen d’augmenter ses encours et d’assurer la fortune du gérant (et des intermédiaires), mais est-ce vraiment l’intérêt de l’investisseur ?

Si l’on admet que le véritable but de l’investisseur est de tirer parti de la puissance des intérêts composés, alors sa priorité devrait être de limiter les pertes (Drawdown) qui peuvent détruire en quelques mois des performances de plusieurs années.

Au lieu de chercher la performance à tout prix, il vaut mieux rechercher la performance avec un minimum de risque nécessaire pour l’obtenir. Le risque n’est donc évidemment pas la volatilité, mais bien le risque de perte.

C’est lorsque les marchés sont en crise, que les meilleurs gérants se révèlent. Pour citer Warren Buffett : « quand la mer se retire, on voit ceux qui se baignent nus».

Les indices, insensibles aux niveaux de valorisation, ne protègent pas de l’explosion des bulles (bulle Internet, bulle du Nikkei, bulle bancaire…). L’investisseur en gestion passive subit alors de plein fouet le dégonflement de la bulle. Le prix de la recherche de performance devient alors prohibitif.

Avant de s’extasier sur les performances des indices, l’investisseur prudent devrait d’abord s’assurer qu’il est capable d’assumer les pertes maximales observées ainsi que leur durée.

Il n’en demeure pas moins qu’il existe des gérants qui surperforment l’indice et qui protègent le capital de l’investisseur des baisses trop violentes ou trop prolongées.

Il suffirait donc de confier son argent à ces rares experts au lieu de faire confiance à une gestion entièrement passive.

Malheureusement, pour les trouver, il ne suffit pas de consulter les classements Morningstar ou Quantalys, car les bonnes performances de l’année écoulée n’ont aucun pouvoir prédictif des performances de l’année suivante.

Sans détailler tous les critères qui permettent d’identifier les meilleurs gérants, on remarque qu’ils partagent des caractéristiques communes : gestion non benchmarkée, portefeuille concentré, recherche fondamentale effectuée en interne, maitrise des encours, investissement personnel dans le fonds, processus de gestion robuste.

Mais attention, tous les gérants qui surperforment à long terme connaissent des périodes de sous-performance qui peuvent durer plus d’un an. C’est d’ailleurs le pire moment pour les quitter car les années de sous-performance sont généralement suivies de périodes de surperformance.

De ce fait, lorsque vous aurez trouvé le gérant idéal, vous devrez accepter cette période de frustration et vous armer de patience car il vous restera à vaincre le pire ennemi de l’investisseur : vous-même.

Je donne ci dessous le lien de l’étude complète (pour ceux qui l’auraient loupé dans l’article ).
Traite bien sûr du sujet évoqué ci dessus et en prime on a accès à leur liste préférentielle de fonds

Moi j’ai un problème de terminologie pour comprendre cette mode. Il y a quelque temps, on nous faisait de la pub pour les etf mais en buy and hold, que soit disant toutes les études des plus grands savants internationaux et interstellaires s’accordaient que c’était le moyen de gagner largement plus que tout le monde. Bon OK c’est de la gestion passive je comprends.

Sauf qu’au final, on nous donne l’exemple des Yomoni et consorts, qui jouent en effet des etf qu’ils arbitrent à tour de bras, ça a quoi de passif ça ?

Là je comprends plus. La seule passivité là-dedans consiste à avoir délégué sa gestion me semble. Alors merci d’éclairer ma lanterne :slight_smile:

Et j’ai toujours tendance à penser qu’il vaut mieux être positionné au bon moment sur les bonnes tendances, peu importe que la gestion coûte 3 centimes de plus, qu’au mauvais moment sur un fonds indiciel super pas cher. Mais ça c’est mon côté bon sens paysan (tiens ça me rappelle quelqu’un :slight_smile: ).

[quote=joelF404]

au final cette allocation me parait interessante en tout cas bien adaptée au contexte actuel des marchés -Bravo Joel

En effet ce monsieur prêche pour sa paroisse, sur le long Terme on a peu de chance de faire mieux que le marché (c’est mon expérience) par contre à moyen terme (5 ans) et si on n’est pas trop optimiste sur les perspectives économiques on peut confier son argent à quelques bon fonds diversifiés (bon d’accord le problème c’est de les choisir )
Et si on mariait les deux approches?

Bonjour, allez un petit effort, ce que veulent les épargnants c’est quelque chose de court ! deux ou trois OPCVM et pour quelles raisons le reste on assume. En ce moment "Decouvertes et Echiquier value sont porteuses et bien notées, le thème de Découvertes sur des valeurs moyennes encore pas trop valorisées …toujours l’Europe. Attendre plus d’info pour aller sur Magelan mais les émergents c’est pas tjrs très transparent !

Bonjour,

Coresatinvest a donné plus haut le code ISIN de VANGUARD GLOBAL SMALL-CAP INDEX EUR INS : IE00B42W4L06

Si on compare cet ETF avec SGL sur quantalys, par exemple sur 3 ans :
Volatilité SGL : 4.40% perf : 42.52% Sharpe : 2.86
Volatilité ETF : **15.68% **perf : 43.62% Sharpe : 0.82

Autant comparer des carottes et des navets

Je ne vois pas le rapport entre l’Etf Vanguard Global small cap et Sextant grand large si ce n’est leur performance sur 3 ans.
Sextant grand large est beaucoup moins volatile avec des obligations et une exposition qui peut varier en fonction du contexte.

Il n’y a pas photo, avantage à la gestion active dans les small caps françaises, la performance est 2 fois supérieur pour les bons fonds et cette année l’écart est encore plus grand. Par exemple sur 3 ans
Indice Cac Small sur 3 ans: 41,55% quand les Indépendance et Expansion, Pluvalca Initiative Pme ou Keren Essentiels entre autres font le double.
Sachant que c’est une catégorie qui est performante sur le long terme, exemple d’indépendance et expansion (+14,97% annualisé depuis 1993) dommage de ne passer que par des ETF.
Ensuite dans les autres catégories, je trouve rare de ne trouver aucun fonds qui battent leur indice d’autant plus que sur les contrats linxea on a le top du top.Si tel est le cas alors oui je choisis un ETF (par exemple le Brésil Lyxor UCITS ETF PEA Brazil (Ibovespa) C-EUR).
Et je ne parle même pas des fonds flexibles tels H2o Multistratégies ou Sextant Grand Large difficile à reproduire avec des ETF avec des gérants susceptible de changer leur allocation à tout moment.

Pour ma part voici les raisons qui pour lesquelles je préfère les fonds actifs à la gestion passive (Etf):

-lors des arbitrages frais gratuit pour les opvcms tandis que payant pour les Etfs sur mon pea (donc même si les frais de gestions sont plus élevés sur les opvcms, le fait d’arbitrer souvent avec des Etfs est pénalisant dans mon cas )

  • certaines catégories et je pense aux smalls caps, les fonds (Indépendance et Expansion en tête) battent régulièrement leurs indices.

-sur 2015 on a vu que certains secteurs était à éviter (énergie notamment ) ce qui a permit à de nombreux fonds Europe de battre leur indice.

Bonjour

Pas d’accord, depuis 1993 Independance et expansion +1863,7% CAC Small Nr +399,2% soit une performance annualisée sur 22 ans de 14,2% pour ce fonds actifs contre 7,4% pour son indice de référence. Cela s’explique par le fait qu’ils existent de très nombreuses valeurs dans ce marché et que le stock picking du gérant fait la différence par rapport à l’indice.
Evidemment dans d’autres catégories Msci world notamment c’est beaucoup plus difficile pour le gérant de battre l’indice sur le long terme.
Ma conclusion serait donc le panachage pour celui qui veut rester en « Buy and hold »

Quand aux frais d’achat si c’est 0,1% à l’achat et à la vente pour les Etfs c’est valable…mais dans mon cas c’est 0,45% à l’achat mais aussi à la vente. Et comme j’ai le doigt facile sur la souris, avec plusieurs arbitrages par an, le calcul est vite fait, au bout de 3 A-R je suis perdant en terme de frais, les frais d’arbitrage d’ETF sont supérieurs aux frais de gestion du fonds actifs.

En regardant de plus près le comparatif etf/gestion passive notamment sur les contrats Linxea . Plutôt orienté small cap dans mon allocation ou fonds flexible type SGL je n’ai pas trouvé l’équivalent en ETF.
Quand à la performance la différence est même largement en faveur des fonds actifs :
-Quadrige rendement +22% contre -2% Lyxor UCITS ETF MSCI Europe Small Cap D-EUR
Il n’y a pas d’ETF small cap france mais là aussi je crois qu’on serait très loin de la performance des meilleurs fonds actifs tels Keren essentiel, Id France SmidCap, Sextant pme, Objectif small cap france, Découvertes, Pluvalca initiative Pme ou encore Indépendance et Expansion chez Linxea Spirit qui dépasse largement les 10% de perf Ytd.

Par ailleurs, je rajouterais que les opérations d’entrée/sortie sur les trackers comportent des frais sur certains contrats Linxea (Avenir en tout cas, 0.1% à chaque fois)

**BlackRock cuts ranks of stockpicking fund managers **

BlackRock has fired several prominent stockpicking fund managers and plans to switch their funds to quantitative investment strategies, in what chief executive Larry Fink called a “pivot” away from areas of active management that have fallen out of favour.

The company on Tuesday said it was introducing sweeping changes across its troubled actively managed equities funds, in a new example of the upheaval being wrought across the asset management industry by an investor shift towards lower cost passive funds.

About 40 staff are being laid off, including seven portfolio managers, according to people familiar with the details of the plan. BlackRock is the world’s largest asset manager, with more than $5tn in assets under management. But $20bn flowed out of its actively managed equities business last year.

Across the industry, funds whose managers use traditional fundamental investment research to try to pick winning stocks in highly liquid and efficient markets such as the US have consistently been shown to lag behind cheap index-tracker funds, and have suffered accelerating outflows.

By switching dozens of large funds to new strategies that he hopes will prove more popular, Mr Fink is trying to signal to BlackRock’s shareholders that the company has more options than smaller fund groups who specialise only in active equity management. BlackRock “embraces change and turns it into an opportunity”, he said. “We are constantly anticipating how macro trends will reshape both our industry and our clients’ needs. We then pivot accordingly. ”The shake-up is the result of a six-month review led by Mark Wiseman, who was poached by Mr Fink last year from the Canada Pension Plan Investment Board, the largest pension fund north of the border.

The changes stretch beyond the US large-cap equity funds that have borne the brunt of the shift to passive investing and whose long-term results have been the worst compared with their benchmarks. Even funds such as the $825m BlackRock Global Small Cap fund will be converted to a new quantitative trading strategy that picks stocks based on numeric characteristics. It will adopt the new BlackRock Advantage brand, under which its quant funds will be grouped. That fund’s two managers, Murali Balaraman and John Coyle, are among the seven leaving the company.

In an interview, Mr Wiseman dismissed the idea that the fortunes of individual stockpickers will improve dramatically as central banks dial back easy monetary policy, as some fund managers have been hoping. “We don’t believe that hope is a viable strategy,” he said. A full list of affected funds will become clear on Wednesday morning, when BlackRock makes regulatory filings and begins to seek board approvals for the strategy shifts. In all, actively managed equity funds with assets totalling $8bn are involved, with about $6bn shifting to new quantitative investment strategies and $2bn switching to become fixed income funds.

All of the new strategies come with lower fees, so BlackRock is hoping to limit the number of investors who pull their money because of the changes. The lower fees will mean $30m less in annual income, even if it manages to hold the existing assets. The company will also record a $25m charge in its next quarterly results to cover redundancy costs. According to the consensus of analysts surveyed by Bloomberg, the company is expected to post earnings of $793m for the first three months of this year, up 20 per cent, on revenues of $2.8bn.

Source: https://www.ft.com/content/b0056320-13e3-11e7-b0c1-37e417ee6c76

Traduction en français: Blackrock, la plus grosse institution financière qui dère des actifs financiers au monde, vire 40 personnes impliquée dans la « gestion active » car elle coute trop chère aux investisseurs, pour une performance moins bonne que les fonds indiciels et ETF. Il s’agit d’un changement structurel MACRO important pour les années à venir.

Voici un podcast exceptionnel : l’interview de Burt Malkiel, l’auteur de " A random walk dawn Wall Street".
Pour celles et ceux qui auraient encore des doutes sur la supériorité de la gestion indicielle par rapport à la gestion active:

https://www.bloomberg.com/news/audio/2017-03-31/replay-interview-with-burt-malkiel-masters-in-business-audio

Source: Masters In Business, Bloomberg Radio

Active investing rest in peace :

https://blog.wealthfront.com/active-investing-versus-passive-investing/?utm_content=bufferd27c5&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

« Put bluntly, investors are more aware than ever before that they are often paying active money managers to lose money for them and that they now have the option to do something about this disservice. »

« Collectively, active investing cannot beat passive investing (ever)! »

"The median active equity fund manager underperformed the index by about 1.21% a year between 2006 and 2015 and by far larger amounts over one-year (-2.92%), three year (-2.78%) and five year (-2.90%). "

« No sub-group of active investors seems to be able to beat the market »

« Consistent winners are rare »