Une nouvelle gestion pilotée 100% ETF :
Bonne journée.
Une nouvelle gestion pilotée 100% ETF :
Bonne journée.
Bonjour à tous
Les portefeuilles QUANTALYS mis à jour JANVIER 2017 sont sur le site
Cordialement
Je n’avais jamais songé qu’on pouvait acheter/vendre un tracker à cours connu , peut être un jour en assurance vie. …
Bonjour,
cela illustre parfaitement la théorie de la diversification : pour un même rendement, on recherche à avoir le moins de volatilité possible. Dans le cas des Small Caps, on peut être un jour à +20%, 15 jours après à +40% et 3 semaines après à -5% (j’exagère peut-être un peu !).
Perso, j’apporte une attention toute particulière au ratio de Sharpe lorsque je choisis un fonds pour du court ou moyen terme. Je regarde souvent parmi les candidats ceux qui ont le mieux performé sur 1 an et 3 ans et je retiens le meilleur Sharpe. Dans le match gestion passive / gestion active, je pense que cette méthode est pas mal pour du court / moyen terme. La gestion passive tend à dire qu’on ne peut pas battre le marché sur le long terme, indéfiniment. Mais sur du court terme, il y en a quand même qui y arrivent de manière spectaculaire.
Par ailleurs, pour du court terme, la gestion active a tendance à mieux protéger contre les baisses, ce qui permet de rester un minimum investi sur un horizon de temps court (c’est ce que je fais sur mon Linxea Evolution : je compte m’en servir d’ici deux ans mais 25% en UC quand même : HMG rendement et SGL + un poil de SCI).
Et le marché européen dans tout ça, compte-t-il pour du beurre dans la croissance mondiale?
les US qui mènent la danse
La techno, c’est eux, …
pas faux
Toutefois pour un portefeuille diversifié, l’Europe n’est pas à négliger.
Pas sûr qu’une fois Trump en place, la croissance américaine soit supérieur au reste du monde.
Bonjour every one,
quant à moi (qui refuse l’analyse technique pour la gestion de fond), je suis plutôt (jusqu’à l’absurdité qque fois) B&H. Depuis un an, j’ai fortement réduit la voilure sur les fonds risqués, et actuellement je reviens sur les marchés par investissements mensuels. Bref, une gestion de père de famille, qui m’a évité le grand bain, mais qui limite mes gains actuellement. Mon inspiration ?? Un mix entre reco Morningstar & analyses personnelles. En tout cas, lorsque j’investis sur un fond, une perte de 25% ne me fait pas peur.
Yomoni (P8) depuis octobre 2016 : + 5.6%
Bourso 0% : : +11,22% sur un an
GROUP.AV.EUR. : 39%
COGEFI RENDEMENT : 13,5%
EDM.EM.BD.AEURC.3D (oblig émerg en monnaies locales) : 24%
ROUV.PAT.C.EUR C.4 (Trésorerie) : 15%
Espéces : Solde
SPIRICA : +7%
Fonds Euro Général : 42%
M&G Optimal Income Fund A : 15%
Lyxor World Water UCITS ETF D EUR : 11%
M&G Global Macro Bond Fund Euro A Acc : 11%
ABERD GB ASIAN SMALL CIES A2 : 9%
Amundi ETF FTSE EPRA Europe Real Estate Ucits ETF : 5%
First State Latin America A Eur : 4%
Comgest Growth Japan EUR R Acc (EUR) : 1%
Fidelity Pacific A-Acc-EUR : solde
PEA : +3,88%
Trésorerie : solde
Dorval Manageurs Small Cap Euro C : 0,6%
Nordea 1 - Nordic Equity Sm Cap BP EUR : 0,3%
Si ça inspire des commentaires, je suis preneur.
Bien à vous
Bonjour à tous
Analyse de Pimco
Bonne lecture
Nous mettons ainsi tout le monde d’accord
Les ETF actifs ont encore un long chemin à parcourir
Les ETF gérés activement semblent être l’étape suivant le « strategic beta ». Ces fonds existent depuis 2008, mais n’ont pas encore percé. Cela dépend de la transparence et de la demande.
Valerio Baselli | 27/03/2017
Après les ETF « plain vanilla », qui reproduisaient les indices boursiers les plus connus et utilisés par les investisseurs, puis la percée plus récente des ETF « strategic beta », destinés à optimiser le couple risque-rendement au sein de certaines classes d’actifs, émergent depuis peu des ETF gérés activement.
De création récente, ces instruments sont pilotés par un gérant ou une équipe de gestion qui cherche à surperformer un indice de référence. Ces fonds emploient souvent des méthodes mathématiques ou statistiques pour sélectionner les titres à mettre dans le portefeuille dans le but de battre le benchmark. La surperformance n’est toutefois pas une garantie.
Une histoire tourmentée
C’est feu la banque d’affaires Bear Stearns (rachetée au début de la crise des subprimes par JPMorgan) qui a lancé le premier ETF géré activement en mars 2008 aux Etats-Unis. Le décollage a été plus que laborieux. Fin de 2016, les investisseurs américains ont investi plus de 2500 milliards de dollars dans des ETF classiques, mais seulement 28,9 milliards de dollars dans des ETF activement gérés.
Plus de 225 ETF activement gérées ont été lancées depuis 2008 aux Etats-Unis, mais près d’un quart ont ensuite été fermés. Le rythme des nouveaux lancements s’est accéléré : au cours des trois dernières années, plus de 130 ETF actifs ont été lancées. Cela représente plus de 15% du nombre total des trackers lancés au cours de cette période outre-Atlantique.
De ce côté-ci de l’Atlantique les premiers trackers gérés activement ont été lancés en 2011, suite au partenariat entre PIMCO et Source conclu en décembre 2010. Mais ici aussi le marché des ETF actifs a connu un développement très lent avec quelques échecs commerciaux retentissants.
En 2015, Swiss & Global AM a fermé sa gamme d’ETF activement gérés (les fonds Julius Baer smart equity) après avoir eu du mal pendant deux ans et demi à collecter des actifs. Deutsche Asset & Wealth Management a également retiré du marché son seul ETF actif, le db x-trackers SCM Multi-Asset ETF, offert en partenariat avec la société londonienne SCM Private.
Données au 28 février 2017
Source : Morningstar Direct
L’offre européenne
D’après les données Morningstar, il y a actuellement 14 ETF gérés activement disponibles en Europe, qui gèrent un peu plus de 6,2 milliards d’euros sur un total de 583 milliards d’euros gérés par l’industrie européenne des trackers. Parmi eux, cinq fonds actions, deux fonds monétaires, un fonds allocation et six produits obligataires.
Sur ces 14 fonds, il en y a deux cotés sur la Bourse de Paris : le Lyxor Smart Cash - UCITS ETF C-EUR et le Commerzbank CCBI RQFII Money Market UCITS ETF.
Les deux trackers qui se distinguent au niveau des actifs sont issus du partenariat entre PIMCO et Source évoqué précédemment. Ce sont également les deux seuls ETF actifs actuellement couverts par la recherche Morningstar.
Le fonds PIMCO Euro Short Maturity Source UCITS ETF EUR Income investit principalement dans des obligations « investment grade » à court terme en euros. La duration moyenne du portefeuille varie selon les prévisions macro-économiques de PIMCO, mais ne dépasse généralement pas un an. Il vise un rendement supérieur à l’Eonia. Le gérant de portefeuille est Andrew Bosomworth, qui a plus de 15 ans d’expérience. Les frais courants s’élèvent à hauteur de 0,35% (contre 0,15% pour les ETF classiques de la même catégorie) et la société assure la transparence complète sur la composition du portefeuille tous les jours sur le site de Source. Les dividendes sont distribués sur une base mensuelle.
Le PIMCO US Dollar Short Maturity Source UCITS ETF, géré par Jerome Schneide, vise à battre le taux du marché monétaire américain à trois mois. Le portefeuille est constitué de titres à court terme de type « investment grade » émis en dollars. Ici aussi, PIMCO et Source offrent un maximum de transparence sur la composition du panier sur une base quotidienne. Les frais courants sont de 0,35%, comparativement à 0,10-0,20% des ETF purs spécialisés sur le marché monétaire en dollar. Les investisseurs européens devraient prendre en compte le risque de taux de change.
Données au 28 février 2017
Source : Morningstar Direct
Tout se joue sur la transparence
« Les ETF actifs présentent plusieurs avantages : ils sont conçus pour offrir le meilleur des deux mondes, actif et passif, en fournissant un accès transparent, peu coûteux et liquide aux gérants actifs », affirme Hortense Bioy, responsable européenne de la recherche sur la gestion passive chez Morningstar.
« Néanmoins le secteur fait face à un certain nombre de défis, dont le plus important est la transparence », continue-t-elle. « De nombreux gestionnaires actifs - en particulier dans le domaine des actions - sont réticents à divulguer quotidiennement leurs portefeuilles, ce qui est pourtant nécessaire pour assurer le fonctionnement efficace d’un ETF. Ils s’inquiètent que révéler leur ‘sauce secrète’ les rendrait vulnérables et exposés à possibles copies de leur stratégie. »
Aux Etats-Unis, en novembre 2014, la SEC (Securities and Exchange Commission) avait cependant autorisé la société de gestion Eaton Vance à lancer un nouveau type des fonds actions cotés (NextShares) gérés activement et « non transparents » : l’exemption à une transparence quotidienne a été possible grâce à un processus « NAV-based trading » permettant de limiter le coût d’exécution, mais sans que l’investisseur ne connaisse le prix de la part du fonds. Les investisseurs payent une prime ou reçoivent une décote à la valeur liquidative du fonds, qui est calculée à la fin du jour de négociation (comme c’est le cas pour les OPC traditionnels).
Comment ça marche ? Chaque jour, le fonds fournit une liste des titres pour lesquels les teneurs de marché pourront créer de nouvelles actions. Cette liste ne contient pas tous les titres du portefeuille du fonds ni leur pondération précise dans le portefeuille. En tant que tels, les gérants peuvent exclure les titres qu’ils envisagent de négocier afin de ne pas diffuser leurs mouvements sur le marché.
Pour le moment, cette pratique, qui n’a pas vraiment connu un grand succès aux US, n’est pas encore arrivée en Europe. Cependant, connaissant les difficultés que vivent les sociétés de gestion actives au détriment des ETF et sachant que l’industrie européenne de la gestion passive suit généralement l’évolution du marché américain avec quelques années de retard, nous ne pouvons pas exclure que tels produits puissent débarquer dans le Vieux continent dans l’avenir.
Un autre point concerne la demande. « Alors que les investisseurs peuvent aimer l’idée d’acheter des fonds actifs en Bourse (comme un nouveau canal de distribution, plus direct et moins cher), ils n’ont pas forcément besoin de la tarification en temps réel et du trading « intraday » offerts par les ETF – estime Hortense Bioy – Ils ont tendance à acheter des fonds actifs à moyen et à long terme. Aux Pays-Bas et en Italie les investisseurs ont déjà la possibilité d’acheter un certain nombre de fonds actifs en Bourse une fois par jour à la valeur liquidative et Euronext-Paris travaille actuellement sur un projet similaire. Cette option pourrait intéresser davantage les gestionnaires actifs et les investisseurs ».
Comment se fait-il qu’on entende si souvent que la gestion active ne bat pas les indices ? »
Publié le 11 Avril 2017
« L’alpha existe-t-il vraiment ? N’en déplaise à Mr Buffett, Russell Investments répond oui ! » par Michael Sfez
Michael Sfez, Directeur Général de Russell Investments France
Contrairement au débat constant entre ceux qui militent pour la gestion active et ceux qui ne parlent que de la gestion passive, chez Russell Investments, nous avons une approche pragmatique qui s’appuie sur 45 ans de recherche.
Nos analystes ont ainsi identifié des zones d’hyper efficience ou la gestion active ne créé pas souvent de la valeur (les très grandes valeurs américaines par exemple) mais aussi des zones d’inefficiences où les opportunités existent pour des talents de s’exprimer et générer de la valeur ajoutée. Nous avons identifié également que selon les cycles la gestion active ou la gestion passive était favorisée.
En 2016, dans nos portefeuilles multi-actifs, des gérants comme RWC Partners sur les marchés émergents, DePrince Race & Zollo sur les petites valeurs américaines, Sparx sur les actions Japonaises ou encore Fidecum, gérant allemand sur les actions de la zone Euro ont battu leurs marchés respectifs avec des écarts allant de +6% à 12%.
Alors comment se fait-il qu’on entende si souvent que la gestion active ne bat pas les indices ? L’une des raisons se trouve dans le fait qu’il n’est pas évident de trouver les bons gérants et surtout ceux qui vont générer cette surperformance. A ce titre, l’investisseur ou le conseiller disposent de peu de moyens et le temps nécessaire pour trouver ces pépites de la gestion.
Depuis toujours, nous consacrons des moyens inédits pour aller chercher ces équipes à fortes convictions, souvent indépendantes. Au vu de 2016, une fois n’est pas coutume, nous avons pu noter encore dans nos portefeuilles multi-actifs tout l’intérêt de dépenser des dizaines de millions en recherche sur les gérants.
Nos analystes de carrière (plus d’une quarantaine) sillonnent constamment la planète pour identifier ces talents de la gestion qui nous offrent aujourd’hui ce que nous appelons dans notre industrie l’alpha, la surperformance par rapport aux indices de marchés sur lesquels ces gérants investissent.
Cette recherche professionnelle sur le terrain nous permet d’identifier de manière précoce des boutiques de gestion. Et c’est un élément essentiel. Les identifier tôt. Grâce à notre gestion multi-actifs multi-gérants, nous mettons à la disposition de nos partenaires et par conséquent leurs clients un accès privilégié (nous nouons des mandats de gestion avec ces gérants au sein de nos fonds) à ces talents auxquels ils n’ont pas accès autrement et cela dans un cadre compétitif.
Typiquement voici deux exemples d’équipes de gestion précocement identifiées par Russell Investments :
RWC Partners :
L’équipe marchés émergents de RWC Partners travaillait auparavant pour Everest Capital jusqu’en 2015 qui a fermé en raison de la faillite d’un hedge fund géré par la société. L’équipe entière a été capable d’intégrer en quelques mois RWC qui n’avait pas d’équipes sur les marchés émergents. Ce qui fait que l’équipe a pu garder sa philosophie, sa culture, et ouvrir des nouveaux bureaux à Miami et Singapour où ils se sont basés. Les équipes de Russell ont démarré les entretiens avec eux dans leur nouvelle structure quelques jours après leur intégration. Notre recherche a été en mesure d’établir que leur nouvel environnement leur apportait beaucoup de stabilité, d’autonomie et une rémunération attractive dès lors que la performance était générée. Plusieurs réunions ont eu lieu avec l’équipe à Miami et Singapour et le management de RWC à Londres. La notation « à l’achat » par nos analystes a pu se faire en quelques semaines.
Pourquoi Russell les a sélectionnés ?
RWC a une approche opportuniste, qui leur permet de capturer différents types de valeurs dans un cycle de marché. Ils complètent d’autres gérants qui tendent à être plus concentrés sur un style particulier. L’équipe dispose d’un focus plus important sur l’analyse macroéconomique que les autres gérants et ont prouvé leur création de valeur dans ce domaine. Nous leur avons confié un mandat dans nos fonds en 2015. Ils ont généré une surperformance annualisée de 7% par rapport au benchmark sur les marchés émergents depuis le début de leur mandat.
Fidecum :
Fidecum est un gérant boutique qui a été fondé par Hans Peter Schupp en Allemagne en 2008. Le gérant suit une approche value combinée à une vision contrariante. Ils achètent des sociétés cotées en dessous de leur valeur comptable, ou proche de celle-ci mais avec des réserves cachées ou des actifs non tangibles importants. Nous aimons leur processus centré, basé sur la capacité de résultats et la performance absolue. La recherche de Russell connaissait Hans Peter Schupp auparavant lorsque celui-ci était à Main First, et avant cela chez Julius Baer. Cela a permis à notre recherche de comprendre rapidement comment cette approche pouvait fonctionner dans ce nouvel environnement de boutique. Bien que nous l’ayons toujours considéré comme un investisseur de talent, c’est la création de sa propre boutique qui a rendu sa stratégie vraiment intéressante. Il a en effet la capacité de gérer le portefeuille dans sa forme la plus pure et n’a pas les contraintes ou distractions qu’il a pu avoir avec les autres sociétés. Formellement noté par notre recherche en 2012, Russell a été un de ses premiers clients institutionnels. Depuis le début de son mandat, il a surperformé de 6,7% le benchmark des actions de la zone euro au 16 février 2017.
A l’heure où les valorisations sur un grand nombre de classes d’actifs sont élevées, nous pensons que capter de l’alpha reste un élément fondamental dans une gestion multi-actifs pour offrir un rendement réel aux clients.
Oups j’ ai oublié c’est de cela que nous avons vraiment besoins
Les ETF en Europe pourraient atteindre 1.000 milliards d’euros en 2020
L’adoption de ces outils de gestion passive pourrait s’accélérer dans les années à venir.
Hortense Bioy, CFA | 01/03/2017
Les actifs sous gestion des ETF domiciliés en Europe ont doublé de taille pour atteindre 550 milliards d’euros au cours des cinq dernières années. Ces supports d’investissement sont aujourd’hui de taille équivalente aux fonds indiciels traditionnels.
La période 2014-2016 a été marquée par une croissance soutenue de l’activité. La collecte a atteint 55 milliards d’euros en moyenne durant cette période, contre 19 milliards d’euros en moyenne au cours des trois années précédentes.
Fin 2016, les ETF représentaient 7,5% des actifs sous gestion de l’ensemble de l’industrie de gestion d’actifs, contre 5% cinq ans auparavant. Les ETF vendus en Europe représentent 17% du marché mondial des ETF, selon les données Morningstar.
1 billion en 2020
Les perspectives du marché des ETF sont encourageantes. Aidés par un environnement réglementaire porteur, l’innovation des fournisseurs d’ETF et la reconnaissance croissance de l’intérêt de frais de gestion les plus faibles possibles pour générer de la performance sur le long terme, les investisseurs se tournent de plus en plus vers ce type d’outils.
En supposant que les tendances récentes se poursuivent, l’industrie en Europe pourrait bien atteindre, voire dépasser 1 billion d’euros (1.000 milliards) d’ici 2020.
Parmi les moteurs de croissance figurent notamment les ETF obligataires. Jusqu’ici, le marché était presqu’exclusivement animé par les lancements de produits actions. La profondeur et l’étendue de la gamme d’ETF s’est enrichie ces dernières années, et touche des classes d’actifs différentes, notamment les obligations.
Dans l’univers des matières premières, la fortune des ETF a été ces dernières années en grande partie déterminée par l’intérêt des investisseurs pour l’or, qui reste un métal précieux dominant. Les actifs investis en ETP ont rebondi, même si, à 7,8%, leur part de marché est bien inférieure aux 19% observés il y a cinq ans.
Consolidation de l’industrie
Le marché européen est concentré. Les trois premiers acteurs contrôlent environ les deux tiers des actifs sous gestion, mais la distance entre le numéro un (iShares) et les numéros deux (db X-trackers) et trois (Lyxor), est significatif.
La nature fragmentée du marché sur un plan géographique explique la structure du marché en Europe. Devenir un acteur pan-européen nécessite de bâtir un réseau de distribution étendu et de disposer d’une offre de produits compétitive disponible sur plusieurs places boursières pour répondre aux besoins d’une clientèle diversifiée.
Ceci s’est traduit par une offre parfois importante pour la même exposition en termes d’indices répliqués. Par exemple, on compte pas moins de 12 ETF qui suivent l’indice Euro Stoxx 50. Chacun de ces ETF est disponible sur une ou plusieurs des 13 places boursières où ils sont échangés.
Peu d’opérations de concentration ont eu lieu ces dernières années : rachat des activités de Credit Suisse par iShares ; rapprochement entre WisdomTree et BosstETP, ou reprise des activités Market Access ETF de RBS par China Post.
ComStage, filiale de Commerzbank, pourrait être l’un des prochains acteurs qui serait mis en vente ; Source est souvent cité comme un autre acteur qui pourrait être cédé.
L’impact de la réglementation
La plus grande transparence imposée à l’industrie financière par la réglementation dans de nombreux pays développés devrait être un élément favorable pour les fonds à bas coûts de toutes sortes, et les ETF et fonds indiciels devraient en particulier en bénéficier.
En Europe, la directive MIFID II, qui doit entrer en vigueur en janvier 2018, devrait rendre plus transparentes les transactions autour des ETF. La réglementation, dont l’un des objectifs est la protection des investisseurs, devrait également contribuer à améliorer la liquidité des marchés, et améliorer l’information sur le réel degré de liquidité des instruments financiers, ETF y compris.
En améliorant l’information des investisseurs sur les frais, les prix et la liquidité, MIFID II devrait agir en faveur des ETF.
Par ailleurs, MIFID II devrait conduire à la disparition progressive des rétro-commissions et promouvoir un modèle économique centré sur les honoraires pour les conseillers financiers. Toutefois l’impact des règles actuellement en discussion pourrait être bien inférieur aux attentes.
Incertitude sur le Brexit
Les conséquences du Brexit pour l’industrie des ETF sont incertaines. Le caractère national des marchés européens a toujours été un élément contrariant pour les ETF, qui sont des produits pan-européens par nature.
En outre, le Royaume-Uni n’est pas la place de choix pour domicilier des ETF. Toutefois, la place de Londres joue un rôle central au regard de son rôle de « hub » pour attirer des capitaux, déployer des activités de gestion d’actifs qui serviront le marché européen. En outre, le LES est une place de cotation importante pour de nombreux ETF.
La bonne nouvelle est que l’industrie financière britannique semble soutenir la directive MIFID II et qu’un intense travail de lobbying est à l’œuvre pour maintenir un régime réglementaire équivalent à celui existant et préserver ainsi un accès au marché unique.
Les gérants traditionnels « actifs » devraient subir une décollecte de 24% d’ici 2020 d’après…
Publié le 14 Novembre 2016
Le Boston Consulting Group (BCG) prévoit une décollecte sur les fonds actifs et une forte collecte sur les ETF d’ici 2020, confirmée par Ernst & Young (EY).
C’est une menace souvent agitée dans le monde de la gestion d’actifs : les ETF (ou trackers), dont les encours sous gestion continuent de croître régulièrement, pourraient commencer à faire une sévère concurrence aux fonds actifs « traditionnels », dont la collecte s’essouffle depuis 2015.
ETF : une offre désormais très diversifiée
Dans l’esprit de nombreux investisseurs, les ETF permettent uniquement de répliquer les variations d’indices boursiers sur les actions, parfois avec de l’effet de levier. Pourtant, les ETF ne se limitent plus aux indices actions.
Les trackers obligataires ou sur les matières premières sont devenus légions et les ETF sur l’immobilier connaissent un fort développement, sans parler des ETF « smart beta », dont le but est de répliquer des stratégies classiques de gérants. De quoi satisfaire la demande de nombreux investisseurs, tout en bénéficiant d’une forte liquidité pour revendre facilement ces actifs en cas de besoin.
Gestion active : une décollecte de 24% d’ici 2020 selon le BCG !
Dans ce contexte, « Pour le BCG, les gérants traditionnels « actifs » devraient subir une décollecte de 24% d’ici à 2020, alors que les ETF et les fonds indiciels attireront 42% des versements des souscripteurs » soulignait Le Figaro dans un récent article.
Le cabinet Ernst & Young envisage lui aussi une poursuite de la trajectoire exponentielle des encours sur le marché des ETF, qui ont dépassé 3.000 milliards de dollars cette année. « Dans quatre ans, ils pourraient, selon une récente étude d’EY, avoir doublé de taille et approcher les 6.000 milliards » résumait Le Figaro.
Pour rappel, l’ensemble des encours gérés par des sociétés de gestion, de manière active ou passive, représenteraient un peu plus de 70.000 milliards de dollars dans le monde.
Trois raisons, désormais bien connues, expliquent l’engouement des investisseurs pour les ETF :
les frais des ETF, qui sont plus faibles que ceux des OPCVM ;
la forte liquidité des ETF, qui peuvent être achetés et vendus en cours de séance contrairement aux OPCVM qui sont exécutés à cours de clôture, et même souvent avec 24h de décalage ;
les performances des ETF, qui parviennent à égaler voire dépasser les performances d'un certain nombre de fonds actifs, qui seraient une majorité à sous-performer leur indice de référence à long terme selon plusieurs études concordantes.
L’Europe a un retard à rattraper sur le marché des ETF
L’Europe reste en retard par rapport aux Etats-Unis et à l’Asie en termes d’allocation sur les ETF. En France particulièrement, l’investissement en ETF reste encore freiné par le fonctionnement des produits d’épargne : la plupart des contrats d’assurance-vie, qui drainent une importante part de l’épargne des Français, ne permettent pas d’investir dans ces produits.
Cette situation pourrait néanmoins évoluer à l’avenir. À titre d’exemple, l’assureur-vie en ligne Altaprofits.com s’est allié la semaine dernière à Lyxor AM, premier émetteur français d’ETF, pour la mise en place d’une gestion pilotée avec des investissements 100% en ETF, et non en fonds actifs traditionnels.
Copyright H24 Finance. Tous droits réservés.
[quote=« JP24 »]
pour la catégorie Europe Small Caps par exemple, les fonds sont largement devant les indices… [/quote]
Je crois que tu fais l’erreur de comparer un fond Small Caps à un indice large Caps. Or le fond doit être comparé à l’indice qui reflète sa composition d’actifs.
Un fond de la catégorie Europe Small Caps sera à comparer par exemple à l’indice Stoxx Europe Small 200.
Sachant aussi que le change peut éventuellement fausser la comparaison entre un fond et un indice. Un fond small caps largement pourvu en valeurs UK aura cette année sous performé un indice exprimé en € du fait de la baisse de la livre.
Avvel, en fait il faut distinguer passif/actif et market timing/buy and hold. Attention c’est subtil
Gestion active : OPCMV
Gestion passive : ETF (réplication indicielle).
Market timing : on pratique la réallocation tactique entre les différents actifs d’un portefeuille
Buy and hold : on touche très peu à la composition du portefeuille (on reste sur une stratégie MT/LT)
Donc gestion active/passive c’est plus au niveau du choix des produits qu’on met en portefeuille. Market timing ou B&H c’est si on est mobile tactiquement ou pas dans la composition du portefeuille.
Bonjour,
Tiré de l’article ci-dessus :
Certes, la fourchette entre l’achat et la vente des parts de trackers vient parfois amoindrir cette réduction de coût, en renchérissant les frais d’exécution, mais les tarifs de négociation des trackers n’en restent pas moins avantageux.
Cette « fourchette » à l’exécution est le spread, et peut véritablement entacher la performance d’un tracker. C’est LE point noir des trackers, mais évidemment on n’insiste pas trop dessus…
En cas de forte volatilité, si le tracker est peu liquide, vous achetez ou revendez au prix du market marker (celui qui assure qu’il y ait toujours une contrepartie). Or celui-ci peut proposer des niveaux d’achat ou vente à sa guise. Le spread est l’écart entre le prix d’achat ou de vente dans le carnet d’ordre et le cours du tracker. Sur certains trackers peu actifs, il n’est pas rare que le spread soit de 1%. Parfois, dans des périodes très tendues de volatilité ou d’illiquidité, on peut voir les spreads de certains trackers monter jusqu’à 10% !
Un exemple : j’ai voulu acheter récemment un tracker Turquie sur le PEA : Lyxor Turkey PEA. Autant dire que c’est un tracker peu liquide (il est plus liquide sur compte-titres). Et bien j’ai abandonné l’achat : le spread était à 2% ! A la revente, si le spread est également de 2% vous partez déjà avec un handicap de -4%… Et je ne vous parle pas du spread en cas de forte tension des marchés, si par exemple vous voulez vendre votre tracker au moment d’une forte tension géopolitique sur la Turquie (par exemple).
Pour les trackers les plus liquides, le spread est assez indolore. Pour les trackers mono pays, émergents ou un peu exotique, attention…
La bonne nouvelle est qu’en assurance-vie il n’y a pas de spread pour les trackers, les transactions se font au cours fin de journée.
Donc, pour résumer, les trackers ne sont pas le produit super souple que l’on veut nous vendre. En cas de forte volatilité ou de faible liquidité (notamment pour des trackers assez spécifiques), le spread peut potentiellement faire mal à la performance. Et en cas de panique, si tout le monde essaye de sortir en même temps.
Frais : des fonds moins chers en Europe
Mais la facture en euros augmente.
Nikolaj Holdt Mikkelsen | 30/08/2016
Le niveau des frais des fonds d’investissement en Europe a continué de reculer, à 1% cette année contre 1,09% en 2013, selon une étude récente de Morningstar. Ce recul s’explique par la multiplication des fonds sans commission et par l’adoption croissante de fonds à bas coût par les investisseurs.
Mais la facture globale pour les investisseurs a elle augmenté, passant de 53 à 61 milliards d’euros entre 2013 et 2016, en raison de la croissance plus rapide des actifs gérés que n’ont baissé en pourcentage les frais de gestion courant.
L’étude montre que les pays où les frais sont les plus bas en Europe sont l’Irlande et la Suisse (0,62%). Cela s’explique par une allocation importante des fonds passifs et la part importante de parts institutionnelles – en particulier en Irlande – mais également par la présence significative de fonds monétaires.
Les investisseurs de Norvège, des Pays-Bas et de Suède ont également accès à une offre relativement compétitive, selon l’étude.
Les investisseurs d’Europe du Sud en Italie, Espagne, France et en Belgique paient des frais relativement plus élevés que la moyenne européenne.
Tous les pays n’ont pas connu le mouvement de baisse observé au niveau européen. Au Danemark, en Allemagne, en Italie et en Espagne, les frais courants en pourcentage ont eu tendance à augmenter entre 2013 et 2016.
L’étude confirme le gain de parts de marché des fonds passifs, dont la part des actifs gérés est passée de 8% en 2013 à 10,3% cette année. En moyenne, les frais courants des fonds passifs sont de 0,31% en Europe, contre 1,38% pour les fonds actifs.
L’analyse montre également que la Suède, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suisse sont les marchés les plus « vertueux », c’est-à-dire ceux où les économies d’échelle sont redistribuées aux investisseurs sous forme de frais courants moindres. Les investisseurs tendent à privilégier les fonds les plus importants proposés par les sociétés de gestion les plus significatives en termes d’encours. Ces dernières font profiter de leur effet de taille à leurs clients.
A l’inverse, la Belgique, le Danemark et le Portugal sont des pays où les économies d’échelle sont inexistantes.
L’étude montre enfin que les fonds qui seront relativement les plus chers ont tendance à le demeurer, et il en va de même pour les fonds les moins chers. Cela tend à indiquer que non seulement les frais peuvent être un indicateur avancé des performances futures, mais également du niveau des frais. Toutes choses égales par ailleurs, des fonds bon marché aujourd’hui ont de plus grandes chances de rester une proposition attrayante à l’avenir.
Voila la Réponse plus qu’à Linxie et nous de trouver les fonds
Université d’été de l’Asset Management 2016 : qu’avez-vous manqué ?
Publié le 1 Septembre 2016
La troisième édition de l’Université d’été de l’Asset Management (UeAM), qui se tenait mercredi 31 août au sein de l’Université Paris-Dauphine, a permis de revenir sur les nouveaux enjeux de la gestion modélisée par rapport à la gestion fondamentale traditionnelle. Que fallait-il en retenir ?
Dans les milieux financiers, on oppose souvent la gestion fondamentale et la gestion modélisée, cette dernière regroupant notamment la gestion quantitative mais aussi la gestion automatisée dite « passive » (ETF). L’UeAM 2016, consacrée à cette thématique, a été l’occasion de remettre en cause cette idée répandue.
« On n’oppose pas l’approche modélisée et l’approche fondamentale » a ainsi affirmé Roger Caniard, Directeur Financier de la MACSF. Les modèles mathématisés quantitatifs peuvent en effet être utilisés par les gérants dans le cadre d’une gestion fondamentale.
La gestion quantitative revient pourtant de loin après avoir été décrédibilisée par la crise de 2008, où les modèles mathématiques de la finance s’étaient révélés inadaptés.
« La gestion modélisée d’avant 2007, c’était de la titrisation d’actifs complexes. De nos jours, la gestion modélisée est revenue aux actifs traditionnels : actions et obligations » expliquait Olivier Héreil, Directeur des gestions d’actifs de BNP Paribas Cardif. La gestion modélisée a ainsi retrouvé visage humain.
La gestion « modélisée » reste néanmoins un terme vague pour désigner des techniques de nature très diverses.
Pour cette raison, Pierre Hervé, Directeur de la gestion de Convictions AM, a présenté une typologie des différentes techniques de gestion modélisée, tout en relativisant avec honnêteté la capacité de ces techniques à permettre d’anticiper l’évolution des cours de Bourse.
Pierre Hervé a ainsi cité Louis Bachelier qui, déjà en 1900, expliquait que les marchés reflétaient à tout moment l’ensemble des opinions des intervenants, et qu’il était impossible de prévoir mathématiquement l’évolution des cours de Bourse.
Les ETF sont-ils concurrents de la gestion traditionnelle ?
La conférence est également revenue sur le sujet désormais classique de l’opposition entre gestion passive (ETF) et gestion active (gestion fondamentale).
Jean Eyraud, Président de l’Af2i, a rappelé que « la gestion indicielle a pris le pas sur les gestions [traditionnelles] car la gestion indicielle coûte moins cher ». Pour autant, selon d’autres intervenants de l’UeAM, les ETF ne seraient pas forcément rivaux de la gestion traditionnelle.
Certes, la collecte sur les ETF est régulière depuis plusieurs années, et gagne en parts de marché. Comme l’a rappelé Jean-François Bay, Directeur Général de Morningstar France, « Aux Etats-Unis et en Asie, 40% des encours de l’industrie de la gestion sont désormais accaparés par les ETF », contre seulement 20% en Europe, où ce chiffre est voué à progresser. « 700 ETF sont cotés sur Euronext (…) avec 25 à 27 milliards d’encours sur les ETF répliquant l’indice CAC40 » a d’ailleurs rappelé Anthony Attia, PDF d’Euronext France.
Il est vrai également que la collecte sur les fonds actions est faible voire négative depuis le début de l’année, mais le succès des ETF et la décollecte sur les fonds actions ne sont pas forcément directement liés.
« La collecte sur les fonds actions est en mode on/off d’une année sur l’autre, ce qui est particulièrement visible si on prend l’exemple de la collecte sur les fonds actions émergents » relevait ainsi Jean-François Bay, montrant que la conjoncture des marchés est plus influente sur la collecte que la concurrence des ETF.
« Les ETF smart beta, c’est ça l’avenir »
Par ailleurs, de nouveaux ETF mêlant gestion active et gestion passive se développent : les ETF smart beta. Pour la plupart des intervenants de l’UeAM, le smart beta apparaît comme une solution d’avenir dans le milieu de la gestion d’actifs.
Pour rappel, les ETF « smart beta » sont des ETF cherchant à répliquer non plus un simple indice boursier, mais une stratégie d’investissement. Le smart beta permet ainsi d’obtenir des performances peu corrélées aux indices boursiers, comme certains fonds, tout en gardant une gestion en grande partie automatisée.
Parmi les stratégies les plus populaires de la gestion smart beta se trouve notamment la gestion « low volatility », qui permet d’accéder à des performances régulières et moins volatiles que les marchés actions, comme le ferait par exemple un fonds équilibré mêlant actions et obligations.
« Le smart beta est une troisième voie entre gestion passive et gestion active. C’est ça l’avenir » a affirmé Anthony Attia, PDF d’Euronext France. « Le futur de la gestion quantitative passera par le smart beta et le big data » a confirmé Gaëlle Le Fol, professeur à l’Université Paris-Dauphine.
La gestion smart beta reste encore peu développée mais prend progressivement son envol. « Aux Etats-Unis, le smart beta représentait 1% de l’industrie en 2012, aujourd’hui c’est 4%, ce qui représente 700 milliards de dollars » a noté Jean-François Bay. Les frais de gestion associés au smart beta « sont en moyenne trois fois plus élevés qu’avec un ETF réplicatif » explique-t-il, mais restent inférieurs aux frais appliqués à la gestion des fonds traditionnels : un bon argument pour potentiellement séduire les investisseurs.
Mail envoyé par un spécialiste suite à l’article d’hier sur les ETF…
Publié le 22 Septembre 2016
Bonjour,
Votre article publié sur H24 « ETF, fossoyeurs du bon fonctionnement des marchés financiers » ne peut rester sans réponse.
Les critiques des ETF proviennent la plupart du temps de gérants dit « actifs » en mal de performance ou de buzz.
Sans connaitre particulièrement ni la société de gestion, ni l’auteur de la diatribe, le fait qu’ils aient reçu un prix MorningStar indiquent qu’ils n’entrent pas dans cette catégorie.
Cela mérite que l’on y réponde.
En synthèse, l’auteur estime que le succès des ETF distord les marchés car il donne un poids qui ne correspond qu’à la capitalisation de chaque société et non au mérite de celle-ci.
3 éléments de réponse à fournir :
Le succès indiscutable des ETF s’appuie largement sur les déceptions répétées des gestions actives. Si les gestions actives avaient plus souvent délivré leurs promesses, il n’y aurait pas 3.000 milliards de dollars investis sur les ETF.
Si des distorsions se produisent alors les gérants actifs devraient pouvoir facilement profiter de ces anomalies de marché et ainsi surperformer. Lorsque la majorité des fonds actifs surperformeront alors les ETF arrêteront de croitre de 20% par an. Le poids des ETF face à la gestion active arrivera à un équilibre naturel. Nous n’en sommes pas là.
La proposition des ETF ne se limite pas aux indices pondérés par la capitalisation. Avec le « Smart Béta », le gérant d’ETF sélectionne et pondère les valeurs selon des critères transparents et établis à l’avance.
Les ETF apportent une saine concurrence face à la gestion active.
Ils proposent un spectre d’investissement plus large et bien moins couteux.
Les ETF prennent une place à part entière dans les allocations de tout type d’investisseur : multigérants, institutionnels, banquiers centraux, particuliers.
Ce mouvement est salutaire et irréversible.
Régis Yancovici, Fondateur de ETFinances
Je ne suis pas opposé au Momentum, bien au contraire.
Mais le problème, c’est que le Momentum de fonds actifs est souvent lié à une hausse des encours, et à une baisse de la performance
Vous pouvez jetter un oeil à cet article de Larry Swedroe : http://mutualfunds.com/education/short-term-performance-and-mutual-fund-size/
Il cite notamment l’étude suivante : Five Myths of Active Portfolio Management
La conclusion est assez claire :
« The bottom line for investors? There’s a good reason for the SEC warning about using past performance as an indicator of future results. Even if you identify the skilled managers by observing good past performance, other investors are also making the same observation. Cash flows follow performance, sowing the seeds for the future likelihood of a lack of persistence in delivering alpha. By the time there is sufficient data to justify the belief in skilled management, it’s likely too late to act, as cash flows increase the hurdles to outperformance. Forewarned is forearmed »