Energies renouvelables et environnement

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 j’avais en tĂȘte que le solaire thermique (destinĂ© au chauffage donc) utilisait des panneaux non pas photovoltaĂŻques (destinĂ©s Ă  la production d’électricitĂ©) mais dans lesquels circule un fluide caloporteur qui collecte la chaleur du rayonnement solaire , qui passe ensuite dans un Ă©changeur pour transferer ces calories au circuit de chauffage principal 


http://www.ademe.fr/entreprises-monde-agricole/reduire-impacts/produire-utiliser-energies-renouvelables/energies-renouvelables-thermiques/dossier/chauffage-leau-chaude-sanitaire/solaire-thermique

N’importe quoi
Le solaire thermique n’est pas rentable pour le particulier
Selon les investigations de Que Choisir

Encore un piùge à C

Qui permettra Ă  des commerciaux peu scrupuleux
De fourguer leur camelote Ă  des tarifs prohibitifs
Il n’y a que les collectivitĂ©s publiques
Et les entreprises privées
Qui disposent de la surface suffisante
Pour y gagner sur le long terme

Monsieur tout le monde aura intĂ©rĂȘt Ă  ne pas fantasmer
La géothermie pour les résidences
Les maisons passives
Ou l’isolation d’appartement dans les rùgles de l’art
Constituent des pistes moins spectaculaires
Mais plus crédibles
Dans un objectif win-win

NB : réaction au post de zizou
Concerant les nouvelles dispositions du gouvernement

NB: mon propre commentaire ciblait plutĂŽt les confusions ou raccourcis journalistiques (lesquels ne comprennent pas toujours de quoi ils parlent, ou ne prennent pas le temps de creuser un peu les sujets qu’ils relaient dans leur mĂ©dia sans les comprendre )
Je me souviens par exemple d’un article ancien (d’un grand quotidien renommĂ© mondialement), dans lequel un journaliste qui commentait « doctement Â» le domaine de la technologie des composants Ă  base de semiconducteurs, avait traduit un peu rapidement « silicon Â» en « silicone Â» (en lieu de « silicium Â», ce qui n’est tout de mĂȘme pas exactement la mĂȘme chose ! ) 
 on peut faire de la vulgarisation (et c’est mĂȘme souhaitable), mais encore faut-il rester prĂ©cis, et faire son « home work Â» pour maitriser Ă  minima de quoi on parle.

du coup, ma suspiscion sur ce que je pouvais lire dans les mĂ©dias concernant des domaines qui m’étaient moins familiers avait grimpĂ© en flĂšche
 et la situation n’a fait que se dĂ©grader avec l’avenement de l’information digitale (sans mĂȘme parler de l’orthographe)

Mon « n’importe quoi Â»
Ne ciblait pas ton message jr
Mais celui du gouvernement
Je ne me serais pas permis

Ton anecdote journalistique est amusante
Elle me rappelle le fameux « mulot Â» de Chirac
Qui dĂ©couvrait la souris d’ordinateur

Merci Sun7 pour la précision sur le solaire hybride
Mon propos ne concernait que les solutions proposées actuellement en France
Toutefois, je pense toujours que pour ne pas atteindre le point mort dans 150 ans
Cette technologie suppose nécessairement un investissement de taille critique
Pour optimiser surface d’exposition et le coĂ»ts d’investissement
Qui par dĂ©finition n’est pas Ă  la portĂ©e du particulier
Mais le rÎle des pouvoirs publics et des municipalités en direct
Certainement pas comme chez nous en laissant chaque particulier se démerder
Avec une carotte fiscale en guise de stimulus
Et des bonimenteurs pour en faire la promotion
C’est surtout ce procĂ©dĂ© que je condamne.

**RĂ©seau Ă©lectrique mondial ou CommunautĂ© mondiale de l’énergie **

Nous aimons rappeler dans ces pages que la premiĂšre Ă©tape de la construction europĂ©enne, telle qu’elle a Ă©tĂ© conçue Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale, avait consistĂ© Ă  mettre en commun les ressources industrielles par lesquelles le crime Ă©tait arrivĂ©. C’est ainsi que les dirigeants europĂ©ens inauguraient en 1954 la CommunautĂ© europĂ©enne du charbon et de l’acier (CECA)[5]. Si les EuropĂ©ens ne partagent Ă  nouveau plus rien depuis longtemps[6], il n’empĂȘche que le principe motivant cette dĂ©cision est universel et qu’il s’applique parfaitement Ă  la raison d’ĂȘtre de toute gouvernance digne de ce nom, mondiale en particulier. C’est ainsi que nous avons dĂ©jĂ  anticipĂ©/espĂ©rĂ© la crĂ©ation Ă  terme d’une « CommunautĂ© mondiale du pĂ©trole et du gaz » ou « de l’énergie », sans en dĂ©finir la mĂ©thode d’ailleurs, car le modĂšle de 1952 est certainement dĂ©passĂ©.

C’est dans ce contexte de rĂ©flexion que nous avons rĂ©cemment dĂ©couvert l’existence d’un incroyable projet de RĂ©seau Ă©lectrique mondial que les Chinois ont dĂ©jĂ  largement commencĂ© Ă  mettre en place[7] Un projet qui nous semble Ă  mĂȘme de servir, au niveau mondial cette fois, les mĂȘmes ambitions que feue la CECA.

Sur la base d’une technologie de cĂąblage Ă  ultra-haut voltage (UHV) que les Chinois ont dĂ©veloppĂ©e et qui permet de transporter d’énormes quantitĂ©s d’électricitĂ© pour un trĂšs faible coĂ»t – de pose notamment –, les compagnies Ă©lectriques chinoises dĂ©ploient dĂ©sormais un immense rĂ©seau Ă©lectrique qui, bien au-delĂ  de la Nouvelle route de la soie, traverse dĂ©jĂ  la planĂšte, circulant en Asie, aux quatre coins de l’Afrique, en AmĂ©rique du Nord et du Sud, dans les CaraĂŻbes, en Europe du Sud et en Russie, en Australie aussi. Ce rĂ©seau est organisĂ© autour de hubs de production connectĂ©s entre eux et redistribuant l’électricitĂ© chacun autour d’eux.

Le Laos, par exemple, oĂč les Chinois ont construit de gigantesques barrages, mais qui Ă©tait un piĂšge Ă  Ă©lectricitĂ© compte tenu de l’exiguĂŻtĂ© de son marchĂ© domestique, est ainsi devenu le carrefour de distribution d’électricitĂ© vers toute l’Asie du Sud-Est.

Les dĂ©fenseurs du projet insistent sur le fait que la Chine ne contrĂŽle pas pour autant le rĂ©seau. Il s’agit en fait d’un Internet de l’électricitĂ© (ou worldwideweb de l’électricitĂ©) dans lequel le principal mĂ©rite des Chinois est de mettre Ă  disposition leur technologie de cĂąblage auquel tout fournisseur d’énergie peut contribuer et tout opĂ©rateur avoir accĂšs. C’est en cela que notre Ă©quipe y voit une mise en commun de l’électricitĂ© multi-Ă©nergĂ©tique produite dans le monde. Une telle mise en rĂ©seau des producteurs et des consommateurs est de nature Ă  garantir la stabilitĂ© et l’équitĂ© des prix de l’électricitĂ©, nous semble-t-il. Dites-nous si nous vous paraissons naĂŻfs


En outre, il nous semble qu’une telle infrastructure pourrait transformer radicalement la logique de l’approvisionnement des matiĂšres Ă©nergĂ©tiques puisque les producteurs d’énergie n’auraient plus qu’à transformer en Ă©lectricitĂ© leurs ressources, quelles qu’elles soient, et les charger sur le rĂ©seau. Quelle Ă©conomie d’énergie et axe de prĂ©servation de la nature en perspective ! Et si nous voyons juste, quelle belle sĂ©rie d’anticipations Ă  poser sur l’avenir de l’industrie des pĂ©troliers, pipelines et autres gazoducs (soit un beau down)
 Et celle, en revanche, des constructeurs d’usines Ă©lectriques (un superbe up). Voire encore sur le passage au tout Ă©lectrique au cours des prochaines vingt annĂ©es (voiture, chauffage, etc.), dĂ©jĂ  bien amorcĂ©.

Source : http://www.wakeupinfo.fr/2018/06/2020-2040-developpement-mondial.html

Commentaire personnel :

Ce maillage électrique mondial renforce mon point de vue
De la prĂ©dominance de l’énergie Ă©lectrique Ă  l’avenir
A un niveau jamais atteint
Aussi, je reste persuadé que la voiture électrique
Est programmée pour se substituer au pétrole
Elle sera sans doute optimisée
Avec des capteurs solaires sur le toit
Mais ce n’est que la partie Ă©mergĂ©e de l’iceberg
Car nous Ă©voluons vers un modĂšle global de « smart cities Â»

La France vent debout contre les éoliennes

Le plan du gouvernement pour favoriser leur expansion fédÚre et remodÚle la contestation, de plus en plus composite et ardente.

MARIE-ESTELLE PECH

APRÈS les McDonald’s et les champs d’OGM, la prochaine cible des Ă©cologistes ou des zadistes sera-t-elle l’éolien ? En juin, un feu criminel dĂ©truisait une Ă©olienne et en endommageait une autre Ă  Marsanne, dans la DrĂŽme. L’attaque a Ă©tĂ© revendiquĂ©e mi-juin par un site libertaire prĂ©cisant « s’attaquer aux dominations ». Du bourgeois au militant mĂ©lenchoniste en passant par l’anarchiste, le pĂȘcheur et le chĂątelain, l’opposition Ă  l’éolien est « de plus en plus composite », affirme Fabien BouglĂ©, porte-parole du collectif d’opposants Touche pas Ă  nos Ăźles !, en guerre contre le projet de parc Ă©olien au large de l’üle de Noirmoutier, en VendĂ©e. ÉOLIEN Certes, cette opposition a historiquement dĂ©butĂ© chez des pronuclĂ©aires situĂ©s bien Ă  droite, « mais ça change », souligne cet Ă©lu versaillais, spĂ©cialiste du marchĂ© de l’art, qui tĂ©moigne avoir assistĂ© Ă  une lecture sur le sujet dans une « librairie anar de gauche » Ă  Paris, et qui prophĂ©tise « une grande rĂ©volte populaire anti-Ă©oliennes ». D’autant que semble s’opĂ©rer une mutation : la contestation, jusque-lĂ  cantonnĂ©e aux citoyens et aux associations anti-Ă©oliennes, trouve dĂ©sormais des voix et des relais dans le monde politique pour porter le combat. Ainsi Xavier Bertrand, ancien ministre du Travail et actuel prĂ©sident de la rĂ©gion des Hauts-de-France, qui a lancĂ© fin juin un observatoire de l’éolien afin de mieux contrĂŽler l’expansion des parcs dans sa rĂ©gion, qui « dĂ©figure complĂštement les paysages » et « coĂ»te les yeux de la tĂȘte ». Ou encore ces dix 08/08/2018 2/3 dĂ©putĂ©s, tant de la majoritĂ© que de l’opposition, qui ont signĂ© une tribune, « Stop aux nouvelles Ă©oliennes ! », dans nos Ă©ditions du 20 juin dernier. La France constitue aujourd’hui le quatriĂšme parc d’Europe derriĂšre l’Allemagne, l’Espagne et la Grande- Bretagne. Sa proportion d’électricitĂ© Ă©olienne reprĂ©sente moins de 5 % de sa consommation mais, d’ici Ă  2023, les Ă©oliennes terrestres devraient doubler, passant de 7 300 Ă  quelque 15 000. « C’est le deuxiĂšme gisement de vent d’Europe et la deuxiĂšme façade maritime. Le potentiel est considĂ©rable », selon Pauline Le Bertre, dĂ©lĂ©guĂ©e gĂ©nĂ©rale de France Énergie Ă©olienne (FEE). Si l’Allemagne a depuis longtemps compris « la nĂ©cessitĂ© impĂ©rative d’avoir une transition Ă©nergĂ©tique, en France, de nombreuses associations jouent sur les angoisses des gens, propageant des idĂ©es reçues ». Le degrĂ© d’opposition Ă  l’éolien serait, selon elle, unique en Europe, liĂ© Ă  notre historique avec le nuclĂ©aire. De fait, malgrĂ© le discours politique français trĂšs volontariste sur le sujet, malgrĂ© les sondages favorables Ă  l’éolien menĂ©s auprĂšs des Français, l’installation des Ă©oliennes suscite de plus en plus d’opposition. On compte 70 % de recours contre les permis de construire devant les tribunaux administratifs, contre 50 % il y a cinq ans. Une perte de temps pour les promoteurs : la mise en route d’un parc est dĂ©sormais d’environ neuf ans, contre quatre pour l’Allemagne. Pour accĂ©lĂ©rer le processus, le gouvernement a dĂ©cidĂ© de supprimer le premier degrĂ© de juridiction, le tribunal administratif, pour passer directement Ă  la cour administrative d’appel. Un projet de dĂ©cret est actuellement en consultation devant le Conseil d’État. Cela se pratique dĂ©jĂ  pour les projets Ă©oliens en mer, les multiplexes de cinĂ©ma et les supermarchĂ©s. Un projet « antidĂ©mocratique » pour Fabien BouglĂ©, et qui, ces derniers mois, mobilise et durcit plus encore le front anti-Ă©olien. Les associations d’opposants s’offusquent aussi d’un dĂ©cret paru le 11 juillet qui permet de moderniser les parcs existants sans reprendre de zĂ©ro toutes les Ă©tudes d’impact. Que reprochent ces opposants Ă  l’éolien ? Sa laideur, sa proximitĂ© avec des habitations et des monuments historiques, ses nuisances sonores, ses lumiĂšres « aveuglantes », des installations entachĂ©es de multiples prises illĂ©gales d’intĂ©rĂȘt de la part des Ă©lus. Les arguments sont multiples. Et parfois Ă©coutĂ©s. Des Ă©oliennes ne seront ainsi pas installĂ©es en arriĂšre-plan du paysage du Mont-SaintMichel, pas plus que du cĂŽtĂ© du pont du Gard. Pauline Le Bertre, elle, indique qu’en France « les restrictions d’installation sont les plus Ă©levĂ©es d’Europe. On multiplie les Ă©tudes d’impact liĂ©es Ă  la biodiversitĂ©, le patrimoine, les habitations ». À l’entendre, une Ă©olienne implantĂ©e Ă  500 mĂštres d’une habitation, le minimum rĂ©glementaire, « fait un bruit semblable Ă  celui d’un frigidaire ». Elle vante la compĂ©titivitĂ© du mĂ©gawatt Ă©olien, 64 euros contre 110 pour le nuclĂ©aire derniĂšre gĂ©nĂ©ration. Inversement, Karine Poujol, Ă  la tĂȘte de l’association Gardez les caps, considĂšre que les 64 Ă©oliennes prĂ©vues en baie de Saint-Brieuc provoqueront la mort de la biodiversitĂ© sous-marine, alors mĂȘme que la zone est 08/08/2018 3/3 protĂ©gĂ©e Natura 2000. Elle anticipe un bruit « semblable Ă  celui d’un dĂ©collage d’avion ». LoĂŻk Le Floch-Prigent, ancien PDG d’Elf Aquitaine, dĂ©fend les coquilles Saint-Jacques du cap FrĂ©hel, qui pourraient ĂȘtre « trĂšs affectĂ©es » par ces installations fixĂ©es par 42 mĂštres de fonds. L’ancien industriel se dĂ©fend de jouer pour le camp des pronuclĂ©aires, lui qui a « toujours dĂ©fendu le fait qu’il fallait diversifier », rapporte-t-il au Figaro. Il met en doute cette politique qui « pĂ©nalise notre compĂ©titivitĂ© en augmentant nos importations de matĂ©riel : 95 % des investissements de l’éolien viennent d’Allemagne, du Danemark, d’Inde ou de Chine, tandis que deux tiers des exploitants viennent d’ailleurs ». Ce printemps, la Cour des comptes affirmait que « le tissu industriel français a peu profitĂ© du dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables ». MalgrĂ© des moyens considĂ©rables, qui se sont Ă©levĂ©s en 2016 Ă  5,3 milliards d’euros. La prĂ©vision de dĂ©pense publique en 2023, elle, est de 7,5 milliards d’euros.

Parcs, production
 La filiÚre se développe malgré certains freins

Avec ses 7300 Ă©oliennes rĂ©parties dans tout le pays, le parc Ă©olien terrestre reprĂ©sente 6,3% de la consommation nationale d’électricitĂ©.

DELPHINE DENUIT

LA FILIÈRE Ă©olienne terrestre con naĂźt un fort dĂ©ploiement depuis 2015, sous l’impulsion politique. La loi de transition Ă©nergĂ©tique pour la croissance verte prĂ©voit de porter la part des Ă©nergies renouvelables Ă  23 % de la consommation finale brute d’énergie en 2020 et Ă  32 % en 2030. Si une grande majoritĂ© de l’énergie renouvelable reste aujourd’hui produite par nos quatre cents barrages hydrauliques, la part de l’éolien terrestre dans le mix Ă©nergĂ©tique croĂźt chaque annĂ©e. La FĂ©dĂ©ration Énergie Ă©olienne (FEE) recense Ă  fin mars 1 230 parcs Ă©oliens, soit 7 300 Ă©oliennes rĂ©parties sur l’ensemble du territoire. Mais c’est en Occitanie, dans le Grand Est, les Hauts de France et le Centre-Val de Loire que l’on retrouve la puissance installĂ©e la plus forte : aujourd’hui, elles regroupent plus de 60 % de la production nationale, selon le Syndicat des Ă©nergies renouvelables (SER). RĂ©sultat : l’énergie Ă©olienne terrestre reprĂ©sente, au premier semestre, 6,3 % de la consommation nationale d’électricitĂ©, soit l’équivalent de la consommation de 12 millions de mĂ©nages (hors chauffage et eau chaude), selon les derniers chiffres de la FEE. La part de l’éolien devrait grimper dans les prochaines annĂ©es, jusqu’à atteindre, selon le SER, 16 % du mix Ă©lectrique en 2030 avec un parc de 40 gigawatts (GW). Actuellement, on en est loin : la puissance du parc Ă©olien terrestre installĂ© s’élĂšve Ă  13,6 GW, soit moins de 10 % de la puissance des parcs europĂ©ens. Mais « la France 08/08/2018 2/2 devrait tenir l’objectif de l’actuelle programmation pluriannuelle de l’énergie d’un parc installĂ© de 15 GW Ă  fin 2018 », assure, confiante, Pauline Le Bertre, dĂ©lĂ©guĂ©e gĂ©nĂ©rale de la FEE.

Un stockage problématique

Pour peser dans le mix Ă©lectrique, le dĂ©veloppement de l’éolien doit encore surmonter plusieurs obstacles. Techniques, d’abord. À la diffĂ©rence d’une centrale, qui fournit de l’énergie en continu, une Ă©olienne produit une Ă©nergie intermittente dont le stockage reste problĂ©matique. C’est lĂ  que le bĂąt blesse. Car, mĂȘme si la France reprĂ©sente, selon les experts, le deuxiĂšme meilleur potentiel venteux d’Europe, la production d’énergie Ă©olienne reste alĂ©atoire et donc difficilement comparable avec celle des Ă©nergies fossiles. Autre frein Ă  son dĂ©veloppement : son coĂ»t. À 65 euros en moyenne le mĂ©gawattheure (MWh), le coĂ»t de l’éolien terrestre reste supĂ©rieur Ă  celui du nuclĂ©aire (42 euros/MWh). Mais le SER anticipe une baisse de 30 % de son prix en 2030, s’établissant Ă  50 euros le MWh. Enfin, troisiĂšme entrave au dĂ©veloppement de l’éolien : sa rĂ©glementation. La FEE a rĂ©cemment dĂ©noncĂ© les conditions du dernier appel d’offres bouclĂ© fin mai. Celui-ci n’a rassemblĂ© que 300 mĂ©gawatts (MW) de projets, au lieu des 500 MW attendus par l’État. Les industriels n’ont pas souhaitĂ© concourir pour ne pas prendre de risques face Ă  une rĂ©glementation mouvante. Le Conseil d’État vient en effet de retoquer l’autoritĂ© en charge de suivre et d’octroyer les appels d’offres. Dans son avis, il estime que le prĂ©fet ne peut pas ĂȘtre compĂ©tent Ă  la fois pour rĂ©aliser les Ă©valuations environnementales des projets et les autoriser. Pour les parcs dont l’autorisation est purgĂ©e de tout recours, cela n’a guĂšre d’incidence. Mais pour tous les parcs dont l’autorisation est en cours d’instruction (3 000 MW) ou ceux pour lesquels l’autorisation est attaquĂ©e, le risque d’annulation est grand. « Au regard des temps de dĂ©veloppement actuels des projets (cinq Ă  sept ans minimum, NDLR), cette situation de blocage retardera les volumes installĂ©s Ă  horizon 2020-2021 », s’inquiĂšte la dĂ©lĂ©guĂ©e gĂ©nĂ©rale de la FEE. De quoi mettre en danger la filiĂšre ? Non, rassure le ministĂšre de la Transition Ă©cologique et solidaire, qui promet de rĂ©soudre ce problĂšme

le parc de production d’électricitĂ© c’est un peu comme le portefeuille de placements(investissements) dans le patrimoine.
Il doit ĂȘtre diversifiĂ©.
Ensuite il y a des rapports d’échelles qui nĂ©cessitent de disposer d’un socle (base) qui rĂ©pond Ă  plusieurs critĂšres :
-économique
-sĂ»retĂ© d’approvisionnement (continuitĂ© du service et indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique)
-sécurité des personnes et des biens
-environnement

Sur ce dernier point, je constate que sous prĂ©texte de transition Ă©nergĂ©tique on Ă©rige des Ă©oliennes, Ă  production intermittente, dans les zones ventĂ©es Ă  qui mieux mieux sans que je perçoive la moindre rĂ©gulation du nombre ne serait-ce que sur l’impact visuel.

Quand je vais sur la cĂŽte d’OPALE depuis PARIS, je dĂ©couvre Ă  chaque Ă©chappĂ©e de nouvelles tours sur le plateau picard.

A l’arrivĂ©e, la puretĂ© de l’horizon va ĂȘtre souillĂ©e en 2022 par ces mĂȘmes tours off shore qui auront ici 200m de hauts Ă  15 km des cotes.
Cet Ă©tĂ© nous en avons eu un avant gout par la prĂ©sence d’une plateforme de sondages de 70 m de haut. On a pu s’imaginer** la soixantaine de futures tours **
Sans parler des impacts sur la production de la pĂȘche cĂŽtiĂšre.

Je 'ai rien contre les Ă©cologistes mais je leur reproche de ne pas considĂ©rer la dĂ©gradation du visuel de nos campagnes et de nos cĂŽtes sous prĂ©texte d’ĂȘtre anti nuclĂ©aires.
je peux vous dire que les citoyens qui habitent dans les rĂ©gions oĂč sont implantĂ©es les centrales nuclĂ©aires ne se plaignent pas du nuclĂ©aire et pourtant ce sont les premiers concernĂ©s.

je ne suis pas candide au point de penser qu’un accident nuclĂ©aire n’aura pas lieu.

Mais s’il survient, la protection des coeurs dans des dĂŽmes de bĂ©ton de nos rĂ©acteurs PWR permet de contenir une Ă©ventuelle fuite dans le rĂ©acteur.

Ensuite, naturellement, il faudra gérer la situation pendant de trÚs longues années. Les déchets à durée de vie trÚs longue sont aussi un vrai problÚme.
Mais leur stockage est contenu dans quelques piscines olympiques. N’exagĂ©rons rien !

On pourrait dire que le nuclĂ©aire induit des risques de maniĂšre localisĂ©e mais maĂźtrisĂ©e alors que l’éolien pollue nos paysages.
Il faut en installer au large du TOUQUET, sur la cĂŽte d’AZUR au large de MARSEILLE, NICE, CANNES, SAINT TROPEZ, au large de CABOURG, DEAUVILLE bref partout oĂč nos grands dĂ©cideurs passent leurs vacances ou leurs retraites pour qu’ils se rendent compte concrĂštement de la rĂ©alitĂ© de leurs dĂ©cisions.

Toujours dans la diversification je pense que la production localisĂ©es avec stockage est Ă  amplifier. Il ne s’agit pas non plus de remplacer nos toitures par des miroirs. Non, mais nos urbanistes-designers sauront nous proposer des solutions intĂ©grĂ©es.

La voiture Ă©lectrique Ă©tait un mythe il y a quelques annĂ©es
elle devient rĂ©alité ;et elle consomme de l’électricitĂ© aujourd’hui. Demain elle sera autonome !
la production centralisée pourrait rester contenue.

Se passer de centrales nucléaires est impossible à celui qui sait regarder le problÚme avec lucidité et sincérité.

c’est mon point de vue


S’il est exact de dire :

« La part du nuclĂ©aire dans la production mondiale d’électricitĂ© a considĂ©rablement diminuĂ©, passant de 17,5% en 1996 Ă  10,3% en 2017 »

On peut aussi , voir le problùme à l’envers :

Entre 1996 et 2017 , la production d’électricitĂ© d’origine nuclĂ©aire est passĂ©e de 2263 Ă  2503
TWh/an

Aujourd’hui le nuclĂ©aire fournit deux fois plus d’électricitĂ© que l’éolien et cinq fois plus que le solaire

EspĂ©rons que cette sociĂ©tĂ© française perse, les batteries au sodium me semblent une bonne idĂ©e pour les vitesses de chargement d’une batterie entre autres avantages.

Lorsque je lis :

« La moitiĂ© de l’électricitĂ© mondiale d’ici 2050 devrait ĂȘtre produite Ă  partir de l’énergie Ă©olienne et solaire. »

Ceci est partagée par de nombreux experts .

Je tenais à tempérer cette analyse.
En effet , les choses sont totalement diffĂ©rentes si on regarde la consommation d’énergie dans le monde Ă  l’horizon 2040 / 2050.
Dans ce domaine les conclusions des spécialistes sont toutes semblables :
Le pĂ©trole , le gaz et le charbon Ă  eux trois pĂšserons encore au minimum 70 % de la consommation d’énergie .

Les Ă©nergies renouvelables n’attendrons que 15 ou 16 % alors qu’en 2017 elles ne reprĂ©sente que 4,5 % de la consommation dans le monde

Le nuclĂ©aire lui restera sensiblement constant ( autour de 6 % )sur cette pĂ©riode en prenant en compte la crĂ©ation de nouvelles centrales ( Chine , Inde , CorĂ©e et Russie) et l’arrĂȘt de nombreux rĂ©acteurs dans d’autres pays

Dans son rapport l’Agence Internationale de l’Energie considĂšre que l’essor des Energie Renouvelable sera insuffisant pour limiter le rĂ©chauffement climatique tel qu’il a Ă©tĂ© Ă©tabli Ă  la COP 21

Cette tendance vers un renversement et une chute des énergies fossiles au profit des énergies renouvelables est réconfortant aux regard des enjeux climatiques de moyen long terme.

Mais actuellement, la transition énergétique coûte entre 5 et 10 milliards par an aux français à cause du soutien au développement des energies renouvelables .
La CSPE dans notre facture d’électricitĂ© et de gaz est la taxe de prĂ©lĂšvement.

j’entends d’un cotĂ© une baisse constante des coĂ»ts de fabrication des Ă©quipements et une augmentation sans cesse croissante de la CSPE.

il y là une contradiction que je n’arrive pas à comprendre.

A un moment oĂč les gilets jaunes demandent du pouvoir d’achat pour amĂ©liorer le quotidien des citoyens les plus pauvres, je pense qu’un**e pause **voire une rĂ©duction drastique de cette taxe qui touche tout le monde serait bienvenue ; Quitte Ă  ralentir le dĂ©veloppement du renouvelable un certain temps.

Nous avons là encore une opposition entre la cible de long terme et la réalité immédiate.

Dans le dĂ©bat national qui est en cours de lancement, je suggĂšre de renverser les approches. Il faut partir des besoins quotidiens vitaux du citoyens pour identifier les sources d’amĂ©lioration du pouvoir d’achat. La rĂ©duction voire la suppression de taxes est une voie.
Corrélativement, il faut baisser les dépenses.
En France on a des idĂ©es. Mais on a toujours du mal Ă  les mettre en oeuvre tant l’intelligence individuelle et collective est grande. La paralysie nous guette !

Dans ce contexte, arrĂȘtons de prendre en rĂ©fĂ©rence l’Allemagne qui fait plus noir que noir alors que nous français lavons toujours plus blanc que blanc. ModĂ©rons l’influence des idĂ©alo-bobos Ă©cologistes.

lien : article mediapart de 2017


Pérovskites: des avancées:

https://lenergeek.com/2019/02/04/perovskites-monde-energie/

Merci pour tes articles toujours trÚs documentés.

Par contre, concernant tes choix musicaux, si j’osai j’écrirai « Put1, quelle daubasse Â».

Ooops, j’espĂšre que tu as surtout retenu mes compliments sur ta file « Ă©nergies renouvelables & environnement Â» qui sont tout Ă  fait sincĂšres.

Quant à mes goûts musicaux 


Bon allez, je me lance, je suis sûr que je vais recueillir une volée de bois vert, mais je prends aussi le risque :

Alors ça, c’est mon favori, dĂ©couvert par hasard, lors d’un sĂ©jour Ă  Cuba, ça c’est de la bombe, Ă  Ă©couter jusqu’au bout :

/www.youtube.com/watch?v=d-ziQs0pIlE

Voilà, pas de musique électro donc.

Bonne journée

Es t-il encore rentable aujourd’hui d’investir dans une installation photovoltaïque ?

Article que j’ai rĂ©digĂ© pour un journal local

Avant la crise Ă©conomique j’aurai rĂ©pondu oui sans aucune hĂ©sitation.
En effet , on pouvait revendre son électricité 62 centime le kWh pour une durée de 20 ans.
Le coĂ»t de l’installation d’une puissance de 3 kW se situait Ă  environ 20 000 Eu. . De plus l’état proposait un crĂ©dit d’impĂŽt d’environ 8 000 Eu.
Le retour sur investissement était de 7 ans.

Quelle est la situation aujourd’hui ?

Le prix des panneaux a certes trĂšs fortement baissĂ© mais l’état n’ayant plus d’argent , le crĂ©dit d’impĂŽt a disparu.
Depuis le dĂ©cret du 27/ 7 / 2016 , le particulier a la possibilitĂ© de consommer une partie de l’électricitĂ© qu’il produit et de revendre le surplus

Autoconsommation PhotovoltaĂŻque avec vente du surplus


L’autoconsommation permet de produire et de consommer sa propre Ă©lectricitĂ© photovoltaĂŻque.
Les panneaux solaires installĂ©s sur votre toiture produisent de l’électricitĂ© que vous utilisez directement pour alimenter vos appareils Ă©lectriques .
Aujourd’hui , l’autoconsommation est privilĂ©giĂ©e par la majoritĂ© des français
Pour une installation classique de 3 kW , le coĂ»t de l’installation est lĂ©gĂšrement infĂ©rieur Ă  7 000 Eu. en prenant en compte la prime
Pour une installation photovoltaĂŻque de 3 kWc « l’auto consommateur »reçoit 1200Eu. ( soit 400x3 ) et il revend son surplus Ă  10 centimes d’euro/kWh

Le retour sur investissement se situe entre 15 et 16 ans.

Vente de la totalité de votre production

L’autre solution consiste Ă  revendre la totalitĂ© de l’électricitĂ© produite.
Dans ce cas le coĂ»t de l’installation est plus important (onduleur entre autre ) se situe autour de 11 000 Eu. .EDF rachĂšte le courant 18,72 centimes le kWh .
Le tarif de rachat est le mĂȘme ( 18, 72centimes le kWh ) que les panneaux soient intĂ©grĂ©s au bĂątĂźt ou bien que les panneaux solaires sont simplement installĂ©s au-dessus de votre toiture et ne se substituent pas au toit.
Poser les panneaux sur les tuiles est moins onĂ©reuse que l’IntĂ©gration au bĂąti . En effet, retirer l’élĂ©ment de couverture afin d’y intĂ©grer les panneaux solaires engendre un surcoĂ»t qui peut ĂȘtre Ă©vitĂ© avec une installation en surimposition.
.

Dans cette seconde Ă©tude le retour sur investissement est d’environ 12 ans

Tout ceci est thĂ©orique car il faut qu’il n’y ait pas de problĂšmes.
Selon l’ADEME le nombre d’installateurs a Ă©tĂ© divisĂ© par six depuis la crise.
Les commerciaux ne vous disent jamais ce que les scientifiques connaissent.
Les panneaux ont en thĂ©orie une durĂ©e de vie de 25 ans et l’onduleur de 10 ans

En période de forte chaleur la température du panneau atteint 80 °C et ne produit plus que 30 % de sa capacité
Je n’aborderai pas ici les problùmes innombrables de malfaçons , de disfonctionnement , d’incendie les forums en regorgent.
Enfin , les commerciaux vous font miroiter des bénéfices trÚs souvent impossibles .

En conclusion ,

On peut se limiter à un bilan comptable qui ne prends en compte que le retour sur investissement , mais on peut aussi privilégier un autre paramÚtre .
En effet, la France souhaite atteindre un objectif de 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie Ă  horizon 2020 que s’est fixĂ©s la France durant l’Accord de Paris et le Plan climat.
Avec respectivement 6,4 % et 16,3 % d’énergies vertes, Amsterdam et Paris affichent de fait les plus mauvais Ă©carts en Europe de 7,4 et 6,7 points par rapport Ă  leurs objectifs de 2020.

merci Zizou pour ton article trĂ©s lisible et dont les conclusions ne m’étonnent pas. Je partage intuitivement ton analyse.

On pourrait ajouter que la production photovoltaique Ă©tant fonction de l’ensoleillement, celle-ci est surement trĂšs diffĂ©rente en ILE de FRANCE et chez toi Ă  TOULOUSE.

En IDF, certains panneaux ne sont mĂȘme pas orientĂ©s plein sud, avec des cheminĂ©es dont l’ombre portĂ©e impacte nĂ©gativement la production.

Et tu as bien dit quant tout va bien au plan technique !

je pense que nous ne sommes pas encore à l’optimum.

ce qui me fait dire 
il y a mieux à faire, sauf si on est un écolo sans concessions.

bonjour Zizou et tous,

je suis tombé la semaine derniÚre sur une opération de** f[**b]inancement participatif [/b]ouvert aux habitants des départements concernés(seine martime et somme).

« on achĂšte les citoyens comme on peut pour rĂ©duire la contestation ! Â»

je vous fais part de l’analyse que j’ai faite sous l’angle de la production et donc de la rentabilitĂ©.

Je l’ai adressĂ©e aux promoteurs de ce financement participatif (limitĂ© en montant de souscription et en durĂ©e
pour Ă©viter de boire la tasse!)

je n’ai pas de rĂ©ponse pour l’instant.