Energies renouvelables et environnement

« Les titres des Ă©nergies renouvelables pourraient ĂȘtre les premiers Ă  se remettre de la crise du Covid-19 Â» estime JP Morgan dans une note Ă  ses clients du mercredi 18 mars.

Selon la banque :

  • [b]L’économie amĂ©ricaine devrait se contracter de 14% au deuxiĂšme trimestre, aprĂšs avoir connu une contraction de 4% au premier trimestre, avant de retrouver une croissance de 8% et 4% aux troisiĂšme et quatriĂšme trimestres.

  • Le PIB de la zone euro subira une contraction encore plus forte, avec des baisses Ă  deux chiffres de 15 et 22 % au premier et au deuxiĂšme trimestre, avant de rebondir de 45% et 3,5 % aux troisiĂšme et quatriĂšme trimestres.

  • Le taux de chĂŽmage pour l’ensemble des marchĂ©s dĂ©veloppĂ©s augmentera de 1,6 point de pourcentage au cours des deux prochains trimestres. La hausse du chĂŽmage sera plus forte aux États-Unis que dans la zone euro.[/b]

[b]- Les titres d’énergies renouvelables pourraient ĂȘtre les premiers Ă  se remettre de la crise alimentĂ©e par le virus. La banque prĂ©cise : « nous pouvons voir une justification pour que les stocks d’énergies renouvelables soient les premiers Ă  sortir une fois que Covid-19 aura atteint son pic Â».

Elle donne trois raisons pour étayer son point de vue :[/b]

  • Les chaĂźnes d’approvisionnement en Ă©oliennes et panneaux solaires, enracinĂ©es en Asie, ont pour la majoritĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©
  • La plupart des grands projets d’énergie renouvelable Ă  l’échelle des services publics, tels que les grandes fermes solaires, ont de longs dĂ©lais d’exĂ©cution qui devraient soutenir la demande
  • Les Ă©nergies renouvelables sont bon marchĂ© et elles continueront Ă  le devenir car :

. des taux d’intĂ©rĂȘt bas les rendent moins chĂšres
. les projets d’énergies renouvelables ne nĂ©cessitent pas d’intrants une fois qu’ils sont mis en place : la plupart des coĂ»ts sont initiaux
. ce choc, qui montre Ă  quel point le marchĂ© pĂ©trolier peut devenir volatil, va pousser certaines Ă©quipes de direction Ă  se pencher sur l’éolien et le solaire, car ils ne sont pas aussi volatils ou difficiles Ă  prĂ©voir
. le prix du pĂ©trole a peu d’influence sur la croissance des Ă©nergies renouvelables parce que la plupart des Ă©conomies n’utilisent pas le premier pour produire de l’électricitĂ©.

Les États-Unis ont ajoutĂ© plus d’énergie solaire au rĂ©seau l’annĂ©e derniĂšre que toute autre source d’énergie, environ 40 % de la nouvelle capacitĂ© Ă©lectrique Ă©tait solaire.

Les grands groupes pĂ©troliers europĂ©ens, dont Shell, Total, Repsol et BP, s’engagent sĂ©rieusement sur la voie de la rĂ©duction des Ă©missions et de la diversification de leurs activitĂ©s dans les Ă©nergies renouvelables, la mobilitĂ© Ă©lectrique et d’autres services Ă©nergĂ©tiques.

Le rendement moyen des projets pĂ©troliers et gaziers est maintenant le mĂȘme que celui des projets d’énergies renouvelables et ces derniers prĂ©sentent un risque beaucoup plus faible. On a dĂ©jĂ  vu des entreprises comme Occidental rĂ©duire leurs dividendes de 90 %.

Le secteur du pétrole et du gaz ne représente actuellement que 2 % des investissements dans les énergies renouvelables. Un ralentissement à court terme ne ferait donc pas dérailler le flux de financement des projets solaires et éoliens.

À l’avenir, le fait d’ĂȘtre exposĂ© Ă  d’autres actifs Ă©nergĂ©tiques diversifiĂ©s, comme les Ă©nergies renouvelables, pourrait Ă©galement fournir une certaine protection contre la volatilitĂ© des prix du pĂ©trole. Ils ont des profils de flux de trĂ©sorerie fondamentalement trĂšs diffĂ©rents et sont Ă©videmment moins dĂ©pendants des prix du pĂ©trole et du gaz et d’autres produits de base.

Meilleure résistance des énergies renouvelables comparé aux énergies fossiles :

Au cours des 52 derniĂšres semaines, au 17 mars, le S&P 500 a enregistrĂ© un rendement de 10,71 %. Sur la mĂȘme pĂ©riode, le fonds iShares S&P Global Clean Energy Index Fund (ICLN) nĂ©gociĂ© en bourse est en baisse de 5,47% et l’ETF SPDR Select Sector Fund - Energy Select Sector (XLE) de - 47,75%

La baisse de la croissance de la demande de pĂ©trole pourrait ĂȘtre favorable aux acteurs des Ă©nergies renouvelables. Ainsi ces derniĂšres annĂ©es, parallĂšlement Ă  l’effondrement des prix du pĂ©trole en 2014, les investissements dans les Ă©nergies renouvelables ont augmentĂ© en 2014 et 2015.

Au cours de la derniĂšre dĂ©cennie, le prix du gaz naturel a chutĂ© de plus de 50 %, et pourtant la production d’énergie solaire a augmentĂ© de plus de 500 %.

Ces derniĂšres sont la source dominante de nouvelles capacitĂ©s de production d’électricitĂ©, ni les bas prix du pĂ©trole ni le Covid-19 n’interrompront ou ne changeront la direction vers la dĂ©carbonisation

Contrairement au pĂ©trole, dont l’offre est excĂ©dentaire en raison de la baisse de la demande, le secteur des Ă©nergies renouvelables connaĂźt une croissance Ă  la fois de l’offre et de la demande, car ces Ă©nergies deviennent moins chĂšres et plus largement disponibles.

Ce secteur connaĂźtra une croissance plus importante dans les annĂ©es Ă  venir que le charbon et le pĂ©trole. À mesure que les Ă©nergies renouvelables augmenteront leurs installations de production d’électricitĂ©, elles seront mieux Ă  mĂȘme de proposer des prix compĂ©titifs et d’accroĂźtre leur clientĂšle.

Le financement Ă  bas prix est peut-ĂȘtre le principal moteur des projets d’énergie solaire aux États-Unis et dans le monde, et il stimulera l’industrie plus que ne le fera l’évolution des prix des matiĂšres premiĂšres.

L’une des rĂ©ussites dans le domaine est la sociĂ©tĂ© Berkshire Hathaway (NYSE:BRK.A) de Warren Buffett (NYSE:BRK.B). AprĂšs les activitĂ©s d’assurance de Berkshire, Berkshire Hathaway Energy et BNSF railroad ont Ă©tĂ© les plus performants du conglomĂ©rat en 2019 avec une croissance des bĂ©nĂ©fices de 6 % par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. M. Buffett a expliquĂ© le succĂšs de Berkshire Hathaway Energy dans sa lettre aux actionnaires de 2019 : « Il n’y a pas un seul lien direct entre les actifs que nous possĂ©dons dans notre portefeuille et le prix du pĂ©trole. Si le prix de ce dernier est plus bas, il y aura moins de forage. S’il y a moins de forage, il y aura moins de gaz associĂ©, ce qui signifie des prix du gaz naturel plus Ă©levĂ©s Â»

L’Union europĂ©enne prĂ©voit de dĂ©penser 503 milliards d’euros (559 milliards de dollars) dans le cadre d’un plan total de 1000 milliards d’euros visant Ă  rĂ©duire les gaz Ă  effet de serre en Ă©liminant progressivement le charbon et en favorisant les Ă©nergies renouvelables.

A titre indicatif les actions amĂ©ricaines du secteur de l’énergie sont au prix le plus bas par rapport Ă  l’indice S&P 500 SPX, soit -4,33% depuis l’attaque de Pearl Harbor en 1941 ! Heureusement qu’il y a eu des dividendes mais ce sera moins le cas dĂ©sormais tellement notamment la concurrence est forte !

Afin d’éviter de re-Ă©crire, en plus de mon post prĂ©cĂ©dent plus haut ici, je me permets de mettre en complĂ©ment le lien sur la file Russie ou j’ai dĂ©taillĂ© les secteurs et fonds achetables dans un certain dĂ©lai et avec les limites Ă  viser, ainsi notamment qu’une liste de fonds notamment dans le secteurs Ă©cologie et Ă©nergies renouvelables, si vous avez la patience de tourner les pages de la file Russie ! Je crois que tous les dĂ©tails ou presque y sont donc je ne recommence pas ici !

**Il n’y avait pas eu auparavant de crise exactement comme celle-ci, donc j’espĂšre que vous pourrez en profiter car il va falloir rebondir sinon c’est pire, et que vous ne serez pas durement touchĂ©s par le Covid-19, mĂȘme si la majoritĂ© d’entre-nous finira par ĂȘtre contaminĂ©e sans dĂ©velopper la maladie ce qui permettra de stopper prochainement et au moins un temps cette version de coronavirus **

https://forum.linxea.com/yaf_postsm116495_Russie.aspx#post116495

Bonne chance sur tous les plans !

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**On le savait depuis longtemps sur Linxea, dĂ©monstrations passĂ©es Ă  l’appui, mais çà fait toujours plaisir quand c’est l’Imperial College de Londres et l’Iea entre autres qui font le boulot de le dĂ©montrer Ă  leur tour ! **

« En termes de performance, de risque, de rendement et de volatilitĂ©, les investissements dans les Ă©nergies renouvelables sont nettement supĂ©rieurs Ă  ceux dans les Ă©nergies fossiles Â», comme le dĂ©montre une nouvelle Ă©tude de l’Imperial College de Londres et de l’Agence internationale de l’énergie, qui ont analysĂ© les donnĂ©es des marchĂ©s boursiers aux États-Unis et en Europe (Royaume-Uni, Allemagne, France) sur une pĂ©riode de cinq et dix ans.

En outre, l’analyse dĂ©montre un** profil risque/rendement supĂ©rieur pour l’énergie renouvelable, tant dans des conditions de marchĂ© ordinaires que dans un Ă©vĂ©nement rĂ©cent de risque rĂ©siduel.**

[b]L’étude a montrĂ© que les investissements dans les Ă©nergies renouvelables en Allemagne et en France ont gĂ©nĂ©rĂ© un rendement de + 178,2 % sur une pĂ©riode de cinq ans, contre -20,7 % pour les investissements dans les Ă©nergies fossiles.

Au Royaume-Uni, également sur une période de cinq ans, les investissements dans les énergies renouvelables ont généré un rendement de + 75,4 %, contre seulement 8,8 % pour les énergies fossiles.

Aux États-Unis, les Ă©nergies renouvelables ont gĂ©nĂ©rĂ© un rendement de + 200,3 %, contre + 97,2 % pour les Ă©nergies fossiles.

Les actions des Ă©nergies renouvelables ont Ă©galement Ă©tĂ© moins volatiles que celles des Ă©nergies fossiles, elles ont bien rĂ©sistĂ© Ă  la tourmente causĂ©e par la pandĂ©mie, tandis que le pĂ©trole et le gaz s’effondraient.

Pourtant aux États-Unis, le montant moyen des portefeuille d’énergies renouvelables s’élĂšve Ă  moins du 1/4 du montant moyen des portefeuilles d’énergies fossiles (9,89 milliards de dollars pour les hydrocarbures contre 2,42 milliards de dollars pour les Ă©nergies renouvelables).
[/b]
En dĂ©pit du chaos observĂ© sur les marchĂ©s des Ă©nergies fossiles ces derniĂšres annĂ©es et ces derniers mois, Charles Donovan, directeur du Centre pour le financement et l’investissement climatiques de l’Imperial College et auteur principal du rapport, souligne que de nombreux investisseurs ont du mal Ă  se dĂ©faire des hydrocarbures : « De nombreux investisseurs sont somnambules face Ă  une perturbation technologique de l’industrie Ă©nergĂ©tique, prĂ©fĂ©rant croire en un monde fĂ©erique oĂč les projets pĂ©troliers et gaziers en amont rapportent de gros rendements corrigĂ©s des risques. Cette Ă©poque est rĂ©volue Â».

Malheureusement mĂȘme avant le coronavirus, l’investissement mondial dans les Ă©nergies renouvelables Ă©tait bien en deçà de ce qui serait nĂ©cessaire pour atteindre l’objectif de l’accord de Paris de limiter le rĂ©chauffement climatique Ă  moins de 2°C d’ici 2100.

Pour y parvenir, les pays devront au moins doubler leurs investissements annuels dans les Ă©nergies renouvelables par rapport aux niveaux actuels, en passant d’environ 310 milliards de dollars Ă  plus de 660 milliards de dollars, selon l’Agence internationale de l’énergie.

A la question de savoir pourquoi les investissements dans les Ă©nergies renouvelables restent relativement faibles malgrĂ© des rendements apparemment exceptionnels, le rapport de l’Imperial College prĂ©cise que les grands gestionnaires d’actifs et les investisseurs institutionnels tels que les fonds de pension ont besoin de liquiditĂ©s plus importantes que celles du marchĂ© des Ă©nergies renouvelables actuellement dĂ©tenues. « Il est plus facile d’allouer un pourcentage significatif de leurs actifs sous gestion aux Ă©nergies renouvelables si le marchĂ© est profond et liquide Â», indique le rapport. « Actuellement, ce n’est pas encore le cas Â».

Les auteurs ont attribuĂ© une grande partie de l’incertitude entourant les Ă©nergies renouvelables au fait que le marchĂ© est relativement jeune. "Il n’est pas surprenant que de nombreux investisseurs considĂšrent encore le secteur des Ă©nergies renouvelables comme un domaine naissant. Il y a trop peu d’entreprises de pure forme, trop peu d’informations sur ces entreprises et un historique commercial relativement court. Bien qu’il existe un ensemble de littĂ©rature se dĂ©veloppant sur les facteurs de risque spĂ©cifiques d’investissement associĂ©s aux Ă©nergies renouvelables, le corpus de preuves empiriques reste limitĂ©".

Le rapport et les résultats comparés :

https://imperialcollegelondon.app.box.com/s/c2nj02f7apdz16tjw48y0kytdsutjq75

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Nouvelles rapides

1) Sur les 1372 fonds Linxea toutes catĂ©gories c’est un fonds Ecologie qui obtient la meilleure performance cette annĂ©e avec + 162% sur 2020 et en particulier depuis la mi-mars (+ 283%) quand beaucoup d’entre-vous n’avaient pas envie d’acheter aux sons du canon et surtout pas le secteur Ecologie que je prĂ©conisais pourtant parmi plusieurs autres, il ne faudrait donc pas que cela vous prenne maintenant aux sons du violon hein ! enfin pas trop car il y a toujours un potentiel de hausse du secteur Ă  moyen terme et plus mais un repli de plusieurs marchĂ©s serait souhaitable avant de repartir Ă  la hausse : BNP Paribas Funds Energy Transition Classic. L’équipe de gestion avait Ă©tĂ© renouvelĂ©e en 2019

https://lt.morningstar.com/7fkk6wwlcf/snapshot/default.aspx?tab=7&Id=F00000PXGZ&ClientFund=0&CurrencyId=EUR

Le second du classement - Morgan Stanley Investment Funds - US Growth - est assez loin derriĂšre Ă  + 112%

Je ne suis pas mĂ©content non plus du choix du Lyxor Greece qui est dĂ©jĂ  Ă  + 71% depuis son plus bas et qui pourrait dĂ©passer les 100% de hausse dans quelques temps. J’avais expliquĂ© les raisons de la hausse que l’on pouvait anticiper.

Bien sûr il est plus intéressant de jouer des titres de ce secteur Ecologie et énergies renouvelables en direct. NIO le concurrent chinois de Tesla qui est assez présent notamment dans Carmignac Green Gold a fait par exemple + 1000% de hausse et la liste est longue des titres qui dans ces secteurs ont fait plus de 300 ou 400 % de hausse en seulement quelques mois et parfois moins de temps.

**2) Aux Pays-Bas des quartiers de prĂšs d’un siĂšcle neutres en Ă©nergie grĂące Ă  un rĂ©seau solaire hybride PVT financiĂšrement compĂ©titif (les connaissant çà devrait plaire Ă  Dualsun en France ! **

**Solution efficiente Ă  dĂ©ployer plus largement comme l’a dĂ©montrĂ© un consortium de scientifiques et d’entreprises dirigĂ© par TU Delft pour un quartier de Haarlem construit dans les annĂ©es 1930. **

[b]Pour mĂ©moire au Danemark oĂč plus de 450 rĂ©seaux de chaleur approvisionnĂ©s Ă  61% par des Ă©nergies renouvelables alimentent les deux tiers des mĂ©nages, fournissent plus de la moitiĂ© de la demande en chaleur et oĂč l’on intĂšgre de plus en plus le solaire thermique et le stockage inter-saisonnier on atteint parfois des prix aussi bas que 20 euros le MWh, la moyenne Ă©tant plus autour des 35 euros le MWh y compris au Nord de l’Europe.

En France on n’a encore que 6% des bĂątiments connectĂ©s aux rĂ©seaux de chaleur, encore trĂšs peu d’intĂ©grations de solaire thermique et de stockage inter-saisonnier mais par contre quelques 8 millions de personnes en prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique et en bonne partie Ă  cause des chauffages et chauffes-eaux Ă  rĂ©sistance dits grilles-pain issus de la politique des annĂ©es 70 alors que les rĂ©seaux de chaleur sont dans l’ensemble une solution des plus compĂ©titives et que les rĂ©seaux comme celui de CPCU Ă  Paris a prĂšs d’1 siĂšcle d’ñge (1927) et que l’on a nettement progressĂ© notamment sur des pertes rĂ©seau particuliĂšrement rĂ©duites.

C’est donc l’une des approches en 4e et 5e gĂ©nĂ©ration de rĂ©cupĂ©ration et redistribution efficiente de toute une gamme de chaleur et froid perdus. [/b]

Le rĂ©seau de chaleur solaire prĂ©citĂ© dĂ©ployĂ© aux Pays-Bas est constituĂ© de panneaux solaires hybrides photovoltaĂŻques thermiques (PVT) sur les toits produisant Ă  la fois chaleur et Ă©lectricitĂ©, associĂ©s Ă  un rĂ©seau de chaleur Ă  trĂšs basse tempĂ©rature couplĂ© Ă  un systĂšme de stockage souterrain d’énergie thermique (UTES) et une pompe Ă  chaleur. Un kit de livraison garantit que la chaleur du rĂ©seau et des panneaux PVT est utilisĂ©e de maniĂšre optimale.

En Ă©tĂ© toute la chaleur excĂ©dentaire des panneaux PVT est stockĂ©e dans le systĂšme UTES via le rĂ©seau. Au printemps et en automne la chaleur est fournie par les panneaux PVT ainsi que par le rĂ©seau UTES. En hiver la chaleur est principalement fournie par le systĂšme UTES, ce qui permet Ă  la pompe Ă  chaleur d’atteindre un coefficient de performance Ă©levĂ©.

Les maisons sont ainsi alimentĂ©es en chaleur toute l’annĂ©e grĂące aux panneaux et au rĂ©seau de chaleur solaire. Les panneaux gĂ©nĂšrent suffisamment d’électricitĂ© pour entraĂźner la pompe Ă  chaleur, rendant ainsi le systĂšme neutre en Ă©nergie pour la fourniture de chaleur. Ivo Pothof chercheur Ă  TU Delft estime que « c’est la solution de quartier la plus durable pour les bĂątiments existants car l’utilisation de l’énergie locale est maximisĂ©e au moyen des panneaux PVT Â»

Le systĂšme a Ă©tĂ© largement comparĂ© Ă  d’autres solutions pour les zones rĂ©sidentielles existantes et se classe en tĂȘte dans toutes ces comparaisons.

Au plan financier il se rĂ©vĂšle aussi ĂȘtre intĂ©ressant. MalgrĂ© un investissement initial consĂ©quent il n’y aura plus de coĂ»ts Ă©nergĂ©tiques variables.[b] Le rĂ©seau de chaleur solaire deviendra donc moins cher que le gaz et la plupart des autres alternatives aprĂšs quelques annĂ©es seulement. Les frais annuels ne comprendront plus que l’entretien et le remboursement de l’investissement. L’électricitĂ© nĂ©cessaire Ă  la pompe Ă  chaleur est gĂ©nĂ©rĂ©e par les panneaux PVT. De plus le rĂ©seau Ă©lectrique ne devra pas ĂȘtre modernisĂ© car il n’y a pas de pointe de consommation en hiver.

Le consortium (dont Engie fait partie) espÚre que le réseau de chaleur solaire deviendra une méthode courante pour rendre les quartiers existants plus durables.[/b] Les résultats de la recherche sont décrits sur le site www.zonnewarmtenet.nl.

L’efficacitĂ© du rĂ©seau de chaleur solaire est prouvĂ©e, il est important d’informer le plus clairement possible les parties intĂ©ressĂ©es. Plus de quartiers existants mĂȘme trĂšs anciens peuvent ĂȘtre rendus neutres en Ă©nergie

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[b]MalgrĂ© les florilĂšges de fake-news d’un niveau affligeant qui circulent notamment en pĂ©riode Ă©lectorale Ă  l’encontre de l’éolien, les français sont Ă  45% opposĂ©s Ă  la construction de nouvelles centrales nuclĂ©aires et 82% ont une bonne apprĂ©ciation de l’énergie Ă©olienne dont nous avons dans tous les cas impĂ©rativement besoin face, entre autres, Ă  la transition de la plus grande part des usages vers l’électrique, Ă  l’approche de la fin de vie des anciens rĂ©acteurs nuclĂ©aires de prĂšs de 37 ans d’ñge moyen, au manque de maĂźtrise de coĂ»ts et dĂ©lais des nouveaux qui amĂšne EDF Ă  proposer des EPR2 moins sĂ©curisĂ©s (1 seule enceinte notamment) alors que l’Agence de SĂ»retĂ© nuclĂ©aire (ASN) et le CEA prĂ©fĂšrent des EPR1 (2 enceintes) ou SMRs plus chers

C’est le rĂ©sultat de l’enquĂȘte annuelle 2021 de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire) auprĂšs des français sur le nuclĂ©aire et l’évolution de leur apprĂ©ciation 1990 – 2020

Concernant la poursuite Ă  long terme du nuclĂ©aire, les Français y sont plutĂŽt opposĂ©s. En 2020, prĂšs de la moitiĂ© (45 %) d’entre eux se disent contre la construction de nouvelles centrales quand 29 % seulement y sont favorables et 26 % ni favorables ni opposĂ©s.[/b] On renoue avec les scores obtenus au dĂ©but des annĂ©es 1980, au cours desquelles 45 % des Français Ă©taient opposĂ©s Ă  la construction de nouvelles centrales

Le potentiel catastrophique que les Français attribuent aux installations industrielles montre une grande stabilitĂ© depuis 2005. Les installations nuclĂ©aires et chimiques demeurent perçues comme celles qui risquent le plus de provoquer un accident grave ou une catastrophe. Les trois propositions relatives Ă  ces installations (centrales nuclĂ©aires, stockage de dĂ©chets radioactifs et installations chimiques) ont toujours Ă©tĂ© en tĂȘte et dans cet ordre.

Les centrales nuclĂ©aires arrivent nettement en tĂȘte des risques comme chaque annĂ©e depuis le dĂ©but de la sĂ©rie (2005) avec 31 % de citations.

Le stockage de dĂ©chets radioactifs conserve la deuxiĂšme place des risques qu’il occupe habituellement et qu’il avait reprise l’an dernier aux installations chimiques. Avec 21 % de citations (+ 1 point par rapport Ă  2019, + 6 par rapport Ă  2018), cette installation revient aux niveaux enregistrĂ©s avant 2014.

Les catastrophes nucléaires restent les évÚnements perçus comme les plus effrayants

Les deux catastrophes que les Français jugent les plus effrayantes sont les accidents nuclĂ©aires de Tchernobyl et de Fukushima. La prĂ©dominance de Tchernobyl est une nouvelle fois confirmĂ©e cette annĂ©e avec 46 % des citations. Lors d’une enquĂȘte partielle rĂ©alisĂ©e en mai 2020, le score Ă©tait de 51 %, proche du maximum historique de 2010 (52 %). Depuis 2011 (annĂ©e de l’accident de Fukushima), l’accident de Tchernobyl reprend de plus en plus de poids parmi les rĂ©ponses. À l’inverse, celui de Fukushima tend Ă  en perdre. Par rapport Ă  2018, le premier a gagnĂ© 13 points, le deuxiĂšme en a perdu trois. Le premier est logiquement plus effrayant pour les Français compte tenu de sa plus grande proximitĂ© gĂ©ographique et de son ampleur. L’accident de Fukushima connaĂźt une diminution lĂ©gĂšre, poursuivant la tendance Ă  la baisse amorcĂ©e en 2013. Avec 23 % des citations, il n’est cependant pas Ă  son minimum qui correspond Ă  l’enquĂȘte de mai 2020 oĂč il n’avait recueilli que 17 % des rĂ©ponses.

45 % sont opposés à la construction de nouvelles centrales contre 29 % favorables (26 % ni pour ni contre)

Concernant la sortie immédiate du nucléaire :

Face Ă  l’assertion « Il faut fermer les centrales nuclĂ©aires » 38 % rĂ©pondent par l’affirmative, tandis que 32 % rĂ©pondent « non » et 30 % ne tranchent pas.

L’argument le plus fort contre le nuclĂ©aire est « la production de dĂ©chets nuclĂ©aires »

[b]Est-il aujourd’hui possible de stocker les dĂ©chets nuclĂ©aires de façon sĂ»re :

Les Français interrogés ont répondu négativement à 39 % et positivement à 29 %.[/b]

Ces scores sont équivalents à ceux du milieu des années 1980 et aux derniers résultats relevés en 1990 et 1992.

Les centres de stockage de déchets nucléaires restent perçus comme des sources de risques importants.

[b]QuestionnĂ©s sur la vraisemblance de certains Ă©vĂšnements dans ou Ă  proximitĂ© d’un site de stockage de dĂ©chets hautement radioactifs, les Français rĂ©pondent majoritairement « oui » Ă  55% concernant l’irradiation des populations

En 2020, 39 % des Français pensent vraisemblable une explosion souterraine en lien avec le stockage, contre 27 % qui pensent le contraire.[/b]

Une majoritĂ© de Français (62 %) juge possible qu’un accident de la mĂȘme ampleur que celui de Fukushima se produise en France.

[b]Comme l’an passĂ©, l’exigence d’un haut niveau de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire est confirmĂ©e par 86 % des Français qui dĂ©clarent que « Les exploitants des sites nuclĂ©aires doivent protĂ©ger leurs installations de tous les risques, mĂȘme ceux jugĂ©s trĂšs improbables ».

Parmi les activités industrielles ou technologiques suivantes, quelle est celle qui selon vous risque le plus de provoquer un accident grave ou une catastrophe en France ?[/b] (Page 8/150 du pdf des graphiques)

ClassĂ©es en tĂȘte des risques les centrales nuclĂ©aires : 31%

puis juste aprÚs en 2e le stockage des déchets radioactifs : 21%

Accepteriez vous de vivre auprĂšs d’une centrale nuclĂ©aire (Page 82/150)

Non : 83%

Oui : 16%

Accepteriez vous de vivre auprĂšs d’un site de stockage de dĂ©chets radioactifs (Page 86/150)

Non : 92%

Oui : 7%

[b]Evaluation des risques pour les Français en général concernant les centrales nucléaires :

Elevés : 41%[/b]

Peu élevés : 26%

[b]Les déchets radioactifs :

Elevés : 48%[/b]

Peu élevés : 23%

[b]Avez-vous confiance dans les autorités françaises pour leurs actions de protection des personnes dans les domaines suivants :

Les retombĂ©es radioactives en France de l’accident de Tchernobyl :

Pas confiance 50%[/b]

Confiance 16%

[b]Les déchets radioactifs :

Pas confiance 51%
[/b]
Confiance 22%

Concernant l’Energie Ă©olienne : 82% des Français en ont une bonne image

[b]Le niveau d’acceptabilitĂ© des installations baisse ou stagne pour toutes les situations proposĂ©es (centrales nuclĂ©aires, stockage de dĂ©chets radioactifs, dĂ©charges, installations de produits chimiques etc)

Hormis deux : les parcs Ă©oliens et les antennes relais pour tĂ©lĂ©phones portables. Les deux Ă©taient les installations les moins rejetĂ©es et le sont toujours : elles creusent l’écart avec les autres[/b]. En 2020, les trios de tĂȘte et de fin sont identiques Ă  l’an passĂ©.

[b]Les parcs Ă©oliens sont de loin les site jugĂ© les plus acceptable avec 41 % d’adhĂ©sion, en hausse de 4 points (Ă  comparer Ă  16% pour les centrales nuclĂ©aires)

Accepteriez vous de vivre prĂšs d’un parc Ă©olien [/b](Page 86/150) :

[b]Non : 58%

Oui : 41% (en hausse), Ă  comparer Ă  seulement 16% prĂšs d’une centrale nuclĂ©aire
[/b]
BaromÚtre IRSN 2021 sur la perception des risques et de la sécurité par les Français | IRSN

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[b]25.10.21 L’opĂ©rateur de rĂ©seau RTE publie les principaux enseignements de son Ă©tude prospective «Futurs EnergĂ©tiques 2050»

Elle analyse les Ă©volutions de la consommation et compare les six scĂ©narios de systĂšmes Ă©lectriques qui garantissent la sĂ©curitĂ© d’approvisionnement, pour que la France dispose d’une Ă©lectricitĂ© bas-carbone en 2050. Ce travail est inĂ©dit dans son ampleur et par le niveau de concertation qu’il a nĂ©cessitĂ©.[/b]

La France doit simultanĂ©ment faire face Ă  deux dĂ©fis : d’une part produire davantage d’électricitĂ© en remplacement du pĂ©trole et du gaz fossile et, d’autre part, renouveler les moyens de production nuclĂ©aire qui vont progressivement atteindre leur limite d’exploitation d’ici 2060.** La question est alors : avec quelles technologies produire cette Ă©lectricitĂ© totalement dĂ©carbonĂ©e ?** Energies renouvelables et/ou nouveau nuclĂ©aire et dans quelles proportions ?

Atteindre la neutralitĂ© carbone implique une transformation de l’économie et des modes de vie, et une restructuration du systĂšme permettant Ă  l’électricitĂ© de remplacer les Ă©nergies fossiles comme principale Ă©nergie du pays.

**Consommation **

1) Agir sur la consommation grĂące Ă  l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, voire la sobriĂ©tĂ© est indispensable pour atteindre les objectifs climatiques. Mais toutes les variantes et scĂ©narios concluent Ă  une hausse de la consommation, allant de 15% (sobriĂ©tĂ©) Ă  60 % (rĂ©industrialisation ou hydrogĂšne +)

2) La consommation d’énergie va baisser mais celle d’électricitĂ© va augmenter pour se substituer aux Ă©nergies fossiles. Cet effet de transfert est particuliĂšrement important lĂ  oĂč l’électricitĂ© est aujourd’hui peu prĂ©sente : dans les transports (100 TWh en 2050, contre 15 TWh aujourd’hui), dans l’industrie (180 TWh contre 115 TWh aujourd’hui) et dans la production d’hydrogĂšne (50 TWh, contre 0 aujourd’hui). Il n’est compensĂ© que partiellement dans les secteurs rĂ©sidentiel et tertiaire par la rĂ©novation thermique et l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique associĂ©e au renouvellement mĂ©canique des Ă©quipements Ă©lectriques

[b]3) AccĂ©lĂ©rer la rĂ©industrialisation du pays, en Ă©lectrifiant les procĂ©dĂ©s, augmente la consommation d’électricitĂ© mais rĂ©duit l’empreinte carbone de la France (chaque français Ă©met en effet 11,5 tonnes de C02/an compte tenu des produits importĂ©s, soit Ă  peine moins qu’un allemand). Une rĂ©industrialisation profonde permet d’éviter environ 900 millions de tonnes de CO2 en trente ans, avec un avantage qui s’amplifie tout au long de la trajectoire : ~10 MtCO2eq/an entre 2020 et 2030, ~30 MtCO2eq/an entre 2030 et 2040, ~40 MtCO2eq/an entre 2040 et 2050

Transformation du mix électrique[/b]

4) Atteindre la neutralitĂ© carbone est impossible sans un dĂ©veloppement significatif des Ă©nergies renouvelables (si le nuclĂ©aire reprĂ©sente en effet environ 67 % de l’électricitĂ© produite en France, il correspond Ă  moins de 20 % de l’énergie finale utilisĂ©e par les français. L’ñge moyen du parc nuclĂ©aire est de 36 ans, les rĂ©acteurs construits Ă  la fin des annĂ©es 1970 et au dĂ©but des annĂ©es 1980 atteignent progressivement l’échĂ©ance de 40 ans qui avait Ă©tĂ© retenue lors de leur conception. Il est gĂ©nĂ©ralement admis que les rĂ©acteurs ne pourront probablement pas fonctionner plus de 60 ans, les arrĂȘts dĂ©finitifs seront donc trĂšs rapprochĂ©s : effet falaise). Le systĂšme Ă©lectrique de demain sera nĂ©cessairement diffĂ©rent de celui d’aujourd’hui.

L’étude conclut sans aucune ambiguĂŻtĂ© au caractĂšre indispensable d’un dĂ©veloppement soutenu des Ă©nergies renouvelables Ă©lectriques en France pour respecter ses engagements climatiques. Pour y arriver, il est nĂ©cessaire de les dĂ©velopper partout oĂč c’est possible : solaire, Ă©olien terrestre ou maritime, sans oublier l’hydraulique dont le potentiel de croissance doit ĂȘtre utilisĂ© lĂ  oĂč cela est encore possible dans le respect des normes environnementales.

**D’ici 30 ans il faudra avoir portĂ© le parc solaire au minimum Ă  70 GW **(plus de 200 GW dans la trajectoire la plus haute). Ces chiffres ne sont pas exceptionnels par rapport aux prĂ©visions des pays voisins mĂȘme s’ils reprĂ©sentent une croissance relative importante au regard de la taille limitĂ©e du parc actuel (10 GW, contre 13 au Royaume-Uni, 14 en Espagne, 21 en Italie et 54 en Allemagne).

Respecter les objectifs climatiques passe aussi nĂ©cessairement par un dĂ©veloppement de l’éolien, qui constitue aujourd’hui une technologie mature aux coĂ»ts de production faibles, susceptible de produire des volumes d’électricitĂ© importants. S’il sera possible de doser entre l’éolien terrestre et l’éolien en mer en fonction des opportunitĂ©s Ă©conomiques et des problĂ©matiques d’acceptabilitĂ©, un parc minimal d’une quarantaine de gigawatts d’éolien terrestre, ainsi que la construction d’un parc d’éoliennes en mer de l’ordre de 25 GW, apparaissent nĂ©cessaires. Atteindre ces niveaux ne soulĂšve pas d’enjeu Ă©conomique ou technique. La densitĂ© d’éoliennes terrestres (de nouvelle gĂ©nĂ©ration) sur le territoire français en 2050 demeure dans tous les cas infĂ©rieure Ă  celle observĂ©e actuellement en Allemagne

  1. Se passer de nouveaux réacteurs nucléaires implique des rythmes de développement des énergies renouvelables plus rapides que ceux des pays européens les plus dynamiques

**Au plan économique **

  1. Construire de nouveaux rĂ©acteurs nuclĂ©aires est pertinent du point de vue Ă©conomique, a fortiori quand cela permet de conserver un parc d’une quarantaine de GW en 2050 (nuclĂ©aire existant et nouveau nuclĂ©aire)** Mais les nouveaux rĂ©acteurs nuclĂ©aires sont des actifs caractĂ©risĂ©s par une forte intensitĂ© capitalistique et des durĂ©es de construction et de vie longues. Par consĂ©quent, leur compĂ©titivitĂ© dĂ©pend fortement de leur coĂ»t de financement, c’est-Ă -dire de leur coĂ»t de rĂ©munĂ©ration du capital.** Des conditions de financement dĂ©favorables rĂ©sultant par exemple d’une absence de soutien public ou un accĂšs plus difficile Ă  des financements europĂ©ens seraient de nature Ă  augmenter le coĂ»t complet de la production nuclĂ©aire, avec un effet qui se rĂ©percuterait sur le coĂ»t total du systĂšme Ă©lectrique.** Dans le cas oĂč cette diffĂ©rence porterait sur 3% de coĂ»t du capital, le coĂ»t d’un scĂ©nario comprenant de nouveaux rĂ©acteurs serait Ă©quivalent Ă  celui du scĂ©nario « 100 % renouvelables » prĂ©sentant le meilleur bilan Ă©conomique, c’est-Ă -dire celui fondĂ© sur de grands parcs (M23)**

  2. Les Ă©nergies renouvelables Ă©lectriques sont devenues des solutions compĂ©titives. Cela est d’autant plus marquĂ© dans le cas de grands parcs solaires et Ă©oliens Ă  terre et en mer. **Le dĂ©veloppement d’une part d’énergies renouvelables plus importante qu’aujourd’hui n’est pas uniquement une nĂ©cessitĂ© industrielle et climatique : elle est Ă©galement pertinente sur le plan Ă©conomique. **

  3. Les moyens de pilotage dont le systĂšme a besoin pour garantir la sĂ©curitĂ© d’approvisionnement sont trĂšs diffĂ©rents selon les scĂ©narios. Il y a un intĂ©rĂȘt Ă©conomique Ă  accroĂźtre le pilotage de la consommation, Ă  dĂ©velopper des interconnexions et du stockage hydraulique, ainsi qu’à installer des batteries (batteries de flux notamment, quasiment sans pertes ni impacts sur l’environnement pour plusieurs d’entre-elles et autres formes de stockage de longue durĂ©e), pour accompagner le solaire. Au-delĂ , le besoin de construire de nouvelles centrales thermiques assises sur des stocks de gaz dĂ©carbonĂ©s (dont l’hydrogĂšne) est important si la relance du nuclĂ©aire est minimale et il devient massif – donc coĂ»teux - si l’on tend vers 100% renouvelables

  4. Dans tous les scĂ©narios, les rĂ©seaux Ă©lectriques doivent ĂȘtre rapidement redimensionnĂ©s pour rendre possible la transition Ă©nergĂ©tique

**Technologie **

  1. CrĂ©er un systĂšme hydrogĂšne bas-carbone performant est un atout pour dĂ©carboner certains secteurs difficiles Ă  Ă©lectrifier, et une nĂ©cessitĂ© dans les scĂ©narios Ă  trĂšs fort dĂ©veloppement en renouvelables pour stocker l’énergie

  2. Les scĂ©narios Ă  trĂšs hautes parts d’énergies renouvelables, ou celui nĂ©cessitant la prolongation des rĂ©acteurs nuclĂ©aires existants au-delĂ  de 60 ans, impliquent des paris technologiques lourds pour ĂȘtre au rendez-vous de la neutralitĂ© carbone en 2050

  3. La transformation du systÚme électrique doit intégrer dÚs à présent les conséquences probables du changement climatique, notamment sur les ressources en eau, les vagues de chaleur ou les régimes de vent

Espace et environnement

13) Le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables soulĂšve un enjeu d’occupation de l’espace et de limitation des usages. Il peut s’intensifier sans exercer de pression excessive sur l’artificialisation des sols, mais doit se poursuivre dans chaque territoire en s’attachant Ă  la prĂ©servation du cadre de vie

  1. MĂȘme en intĂ©grant le bilan carbone complet des infrastructures sur l’ensemble de leur cycle de vie, l’électricitĂ© en France restera trĂšs largement dĂ©carbonĂ©e et contribuera fortement Ă  l’atteinte de la neutralitĂ© carbone en se substituant aux Ă©nergies fossiles

  2. L’économie de la transition Ă©nergĂ©tique peut gĂ©nĂ©rer des tensions sur l’approvisionnement en ressources minĂ©rales, particuliĂšrement pour certains mĂ©taux, qu’il sera nĂ©cessaire d’anticiper

Bilan :

[b]16) Pour 2050, le systĂšme Ă©lectrique de la neutralitĂ© carbone peut ĂȘtre atteint Ă  un coĂ»t maĂźtrisable pour la France

  1. Pour 2030 : dĂ©velopper les Ă©nergies renouvelables matures le plus rapidement possible et prolonger les rĂ©acteurs nuclĂ©aires existants dans une logique de maximisation de la production bas-carbone augmente les chances d’atteindre la cible du nouveau paquet europĂ©en « -55% net »

  2. Quel que soit le scénario choisi, il y a urgence à se mobiliser
    [/b]
    Etude détaillée

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Power to food (P2F) - Photovoltaic single-cell protein (PV-SCP) : Nourrir animaux, poissons et humains en exploitant partout localement oĂč l’on veut le CO2 de l’air, l’énergie solaire et la biomasse microbienne, en rĂ©duisant notamment par un facteur 10 les besoins en surfaces agricoles et autres, qui peuvent ainsi retrouver d’autres usages, de mĂȘme que par un facteur 100 les besoins en eau, et par ailleurs les engrais, et permettre la production alimentaire sous tous climats, y compris extrĂȘmes

Cette mĂ©thode a trĂšs peu d’impact sur l’environnement contrairement Ă  l’élevage qui entraĂźne d’énormes quantitĂ©s de gaz Ă  effet de serre ainsi qu’une pollution de l’eau (exemple algues vertes)

**La biomasse microbienne utilise l’eau et l’azote plus efficacement que les plantes. Elle n’a besoin que de 1% de l’eau nĂ©cessaire aux cultures **et une petite fraction d’engrais, alors qu’habituellement la majeure partie est gaspillĂ©e lorsqu’elle est utilisĂ©e dans les champs

Elle peut ĂȘtre dĂ©ployĂ©e n’importe oĂč, pas seulement dans les pays Ă  fort ensoleillement ou aux sols fertiles.

La production PV-SCP peut reposer sur des terres impropres Ă  l’agriculture (y compris les zones urbaines et les dĂ©serts) ce qui rend le processus de production flexible et efficace sur le plan logistique. Si la production de protĂ©ines n’est pas liĂ©e Ă  l’agriculture, les sols peuvent ĂȘtre reconvertis en forĂȘts et en autres puits de carbone

L’équipe de R&D s’est concentrĂ©e sur des comparatifs avec les graines de soja (la culture de base la plus productive en protĂ©ines), car celles-ci sont liĂ©es Ă  la destruction des forĂȘts et servent principalement Ă  nourrir les animaux, de mĂȘme qu’avec la betterave sucriĂšre et les sept autres cultures de base dont la production mondiale totale en masse est la plus Ă©levĂ©e : canne Ă  sucre, maĂŻs, riz, blĂ©, pomme de terre, manioc et palmier Ă  huile. Mais les bactĂ©ries sont trĂšs flexibles, elles pourraient donc Ă©ventuellement ĂȘtre adaptĂ©es Ă  diffĂ©rentes autres productions.

Le processus solaire-bactĂ©ries pourrait produire 15 tonnes de protĂ©ines de haute qualitĂ© par hectare et par an, suffisamment pour nourrir 520 personnes, ce qui est une estimation prudente. En comparaison, un hectare de soja peut produire 1,1 tonne de protĂ©ines et nourrir 40 personnes. MĂȘme dans les pays avec des niveaux d’ensoleillement relativement faibles, la production de protĂ©ines microbiennes est au moins cinq fois supĂ©rieure par hectare Ă  celle des cultures.

Les protĂ©ines microbiennes comprennent tous les acides aminĂ©s essentiels nĂ©cessaires Ă  une bonne santĂ©, en plus des minĂ©raux et des vitamines. Elles fournissent ainsi une gamme de minĂ©raux clĂ©s, notamment fer, zinc, calcium, phosphore, potassium, sodium, magnĂ©sium, cuivre et manganĂšse, qui englobent de multiples micronutriments connus pour ĂȘtre dĂ©ficients dans l’alimentation de plusieurs grandes populations dans le monde. C’est une source de protĂ©ines de haute qualitĂ© qui pourrait ĂȘtre produite et rĂ©coltĂ©e dans de nombreux endroits.

**Le procĂ©dĂ© peut aussi bien fonctionner dans des climats nordiques froids et peu ensoleillĂ©s, oĂč les cultures traditionnelles ne peuvent pas ĂȘtre cultivĂ©es, qu’au milieu d’un dĂ©sert par exemple. **

[b]Face Ă  la dĂ©forestation et Ă  titre indicatif, 10 km2 de champs de soja en Amazonie pourraient hypothĂ©tiquement ĂȘtre remplacĂ©s par 1 km2 carrĂ© de solaire et les neuf autres reboisĂ©s, donc recapter notamment du CO2 parmi ses nombreux bĂ©nĂ©fices.

La capacitĂ© des plantes Ă  la photosynthĂšse est remarquable mais, en termes d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, les cultures de base ne convertissent qu’environ 1% de l’énergie solaire en biomasse comestible. C’est notamment parce que les plantes ont Ă©voluĂ© pour rivaliser et se reproduire ainsi que pour grandir, et utilisent moins du spectre de la lumiĂšre solaire que les panneaux photovoltaĂŻques.

Cela fait des millénaires que nous utilisons les microbes pour produire des aliments comme le pain (Saccharomyces cerevisiae), la biÚre, le fromage, les yaourts (Lactococcus), la sauce de soja (Aspergillus oryzae) etc.

En revanche, produire des protĂ©ines comestibles pour les humains Ă  partir du CO2 de l’air et l’énergie solaire est un concept rĂ©cent (photovoltaic-driven SCP, ou PV-SCP)[/b]

Une telle mĂ©thode de production d’aliments microbiens est plus performante que la culture de plantes, en termes de rendement calorique et protĂ©ique, mais Ă©galement en ce qui concerne l’occupation du sol, la consommation d’eau, d’engrais etc

Bien que 30 Ă  40 % de la surface de la Terre soit actuellement utilisĂ©e pour l’agriculture, une personne sur dix souffre pourtant de malnutrition, 800 millions de personnes sont sous-alimentĂ©es. De plus l’agriculture reprĂ©sente en moyenne 70 % des prĂ©lĂšvements d’eau douce Ă  l’échelle planĂ©taire et environ 25% des gaz Ă  effet de serre d’origine humaine proviennent de la nourriture.

La production d’aliments dĂ©rivĂ©s de la biomasse microbienne existe dĂ©jĂ , puisque des entreprises produisent des protĂ©ines unicellulaires (single-cell protein, ou SCP) Ă  partir d’algues, de champignons ou de bactĂ©ries. En revanche, ces microbes sont gĂ©nĂ©ralement cultivĂ©s Ă  partir de produits dĂ©rivĂ©s de l’agriculture comme le glucose, ou mĂȘme de ressources fossiles comme le mĂ©thane.

Le mécanisme de production du PV-SCP est le suivant :

L’énergie solaire PV est convertie en Ă©nergie chimique par conversion Ă©lectrochimique et stockĂ©e dans un donneur d’électrons ou une source de carbone

La croissance microbienne stocke cette énergie chimique dans la biomasse

Une Ă©tape de filtration permet d’éliminer les nuclĂ©otides, acides gras et glucides (qui peuvent ĂȘtre aussi valorisĂ©s) afin de ne conserver que les protĂ©ines.

Pour une quantitĂ© de protĂ©ines Ă©quivalente, une telle solution permet d’utiliser seulement 10 % de la surface au sol occupĂ©e par des plantations de soja, le type de culture vĂ©gĂ©tale actuellement le plus efficace pour la production protĂ©ique

[b]L’apport nutritionnel est Ă©galement excellent, puisque les bĂ©nĂ©fices ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©s dans des Ă©tudes prĂ©cĂ©dentes, concernant l’alimentation du bĂ©tail et de tels produits sont dĂ©jĂ  commercialisĂ©s Ă  grande Ă©chelle dans l’Union europĂ©enne.

De plus en raison de la croissance rapide du secteur de l’aquaculture et des prĂ©occupations concomitantes de surpĂȘche pour la farine de poisson, il existe un intĂ©rĂȘt commercial croissant pour les protĂ©ines microbiennes destinĂ©es Ă  l’aquaculture.[/b]

Puiser les nutriments dans l’air, un concept qui intĂ©resse dĂ©jĂ  les industriels

Plusieurs entreprises sont d’ores et dĂ©jĂ  prĂȘtes Ă  sauter le pas de l’alimentation solaire. À titre d’exemple, la sociĂ©tĂ© finlandaise Solar Foods, basĂ©e Ă  Helsinki, commercialisera, fin 2022, un nouveau produit appelĂ© Solein, une protĂ©ine dĂ©shydratĂ©e, sous forme de farine, produite Ă  partir de microbes vivants, de CO2, d’eau et d’électricitĂ© renouvelable

https://solarfoods.fi/solein/

Les lieux favorables pour la production de protĂ©ines Ă  partir de l’air peuvent Ă©galement ĂȘtre les endroits oĂč la production alimentaire Ă©tait auparavant impossible. « Ă€ l’avenir, les conditions extrĂȘmes pourront ĂȘtre exploitĂ©es pour produire de la nourriture. La protĂ©ine naturelle est créée, par exemple, lĂ  oĂč le soleil est brĂ»lant ou lĂ  oĂč le paysage est inadaptĂ© et les vents sont forts Â» estime Solarfoods qui a publiĂ© une carte interactive du potentiel de chaque pays

https://solarfoods.fi/our-news/la-carte-du-monde-de-solar-foods-illustre-la-revolution-de-la-production-alimentaire/

Présentée dans un premier temps comme une méthode de production de nutriments à destination des astronautes pour des missions longues, la Solein sera bientÎt proposée au grand public sous forme de produits transformés.

**L’étude scientifique dĂ©taillĂ©e **

https://www.pnas.org/content/118/26/e2015025118#sec-6

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[b]Etude Mc Kinsey rédigée en partenariat avec les spécialistes du sujet au LDES Council (Long duration energy storage Concil):

« La plupart des projections suggĂšrent que pour que les objectifs climatiques mondiaux soient atteints le secteur de l’électricitĂ© doit se dĂ©carboner complĂštement d’ici 2040. Et la bonne nouvelle est que l’industrie mondiale de l’électricitĂ© fait des pas de gĂ©ant vers la rĂ©duction des Ă©missions en passant des combustibles fossiles Ă  la production majoritaire d’électricitĂ© Ă©olienne et solaire Â»

L’étude, basĂ©e sur plus de 10 000 points de donnĂ©es sur les coĂ»ts et les performances des sociĂ©tĂ©s du secteur, aboutit aux conclusions que le dĂ©veloppement rapide d’un marchĂ© de stockage d’énergie de longue durĂ©e permettrait au systĂšme Ă©nergĂ©tique de fonctionner correctement avec une grande partie de l’électricitĂ© provenant d’énergies renouvelables et contribuerait ainsi de maniĂšre substantielle Ă  la dĂ©carbonisation de l’économie.

Le LDES englobe un groupe de technologies conventionnelles et nouvelles, y compris le stockage mĂ©canique, thermique, Ă©lectrochimique et chimique, qui peuvent ĂȘtre dĂ©ployĂ©es de maniĂšre compĂ©titive pour stocker de l’énergie pendant des pĂ©riodes prolongĂ©es et Ă©tendues Ă©conomiquement pour soutenir la fourniture d’électricitĂ©, pendant des jours Ă  des semaines et plus.

Elles permettent notamment la flexibilitĂ© de l’ensemble du systĂšme Ă©nergĂ©tique, comprenant l’électricitĂ©, la chaleur, l’hydrogĂšne et d’autres formes d’énergie :[/b]

[b]Les diverses nouvelles technologies LDES suscitent un intĂ©rĂȘt sans prĂ©cĂ©dent de la part des gouvernements, des services publics et des opĂ©rateurs de transport, et les investissements dans le secteur augmentent rapidement

La modĂ©lisation McKinsey suggĂšre que d’ici 2040, le LDES a le potentiel de dĂ©ployer 1,5 Ă  2,5 tĂ©rawatts (TW) de capacitĂ© Ă©lectrique, soit 8 Ă  15 fois la capacitĂ© totale de stockage d’énergie dĂ©ployĂ©e aujourd’hui, Ă  l’échelle mondiale.

De mĂȘme, il pourrait dĂ©ployer 85 Ă  140 tĂ©rawattheures (TWh) de capacitĂ© Ă©nergĂ©tique d’ici 2040 et stocker jusqu’à 10 % de toute l’électricitĂ© consommĂ©e.[/b]

**D’ici 2040, le dĂ©ploiement du LDES pourrait permettre d’éviter 1,5 Ă  2,3 gigatonnes d’équivalent CO2 par an, soit environ 10 Ă  15 % des Ă©missions actuelles du secteur de l’électricitĂ©. **

Rien qu’aux États-Unis, le LDES pourrait rĂ©duire le coĂ»t global de la mise en place d’un systĂšme Ă©lectrique entiĂšrement dĂ©carbonĂ© d’environ 35 milliards de dollars par an d’ici 2040.

L’échelle de ces chiffres reflĂšte les multiples cas d’utilisation des technologies LDES et le rĂŽle central qu’elles peuvent jouer pour Ă©quilibrer le systĂšme Ă©lectrique et le rendre plus efficace. Il s’agit notamment de la prise en charge de la stabilitĂ© du systĂšme, du raffermissement des accords d’achat d’électricitĂ© d’entreprise et de l’optimisation de l’énergie pour les industries avec des rĂ©seaux distants ou peu fiables. Mais de loin, la plus grande proportion du dĂ©ploiement devrait ĂȘtre liĂ©e aux tĂąches centrales de transfert d’énergie, de fourniture de capacitĂ© et d’optimisation du transport et de la distribution (T&D) dans les systĂšmes d’alimentation en vrac

[b]L’un des principaux avantages du LDES est qu’il entraĂźne des coĂ»ts marginaux faibles pour le stockage de l’électricitĂ© : il permet de dĂ©coupler la quantitĂ© d’électricitĂ© stockĂ©e et la vitesse Ă  laquelle elle est absorbĂ©e (chargĂ©e) ou libĂ©rĂ©e (dĂ©chargĂ©e) ; il est largement dĂ©ployable et Ă©volutif ; et il a des dĂ©lais d’exĂ©cution relativement faibles par rapport Ă  la mise Ă  niveau des rĂ©seaux de T&D.

Cela le rend compĂ©titif avec d’autres formes de stockage d’énergie telles que l’hydroĂ©lectricitĂ© (Step) et Ă©conomiquement prĂ©fĂ©rable aux mises Ă  niveau du rĂ©seau coĂ»teuses et prolongĂ©es. En effet, les preuves montrent que dans de nombreuses applications, il est susceptible d’ĂȘtre la solution la plus compĂ©titive pour le stockage d’énergie au-delĂ  d’une durĂ©e de six Ă  huit heures.

En consĂ©quence, le dĂ©ploiement du LDES pourrait s’accĂ©lĂ©rer rapidement au cours des prochaines annĂ©es. La modĂ©lisation Mc Kinsey prĂ©voit l’installation d’une capacitĂ© Ă©lectrique de 30 Ă  40 GW et d’une capacitĂ© Ă©nergĂ©tique d’un TWh d’ici 2025 dans un scĂ©nario de dĂ©carbonisation rapide.[/b]

Une Ă©tape clĂ© pour le LDES est atteinte lorsque les Ă©nergies renouvelables (ER) sont Ă  60 Ă  70 % de part dans les systĂšmes d’alimentation en vrac, que de nombreux pays ayant de grandes ambitions climatiques visent Ă  atteindre entre 2025 et 2035. Cela inclurait probablement le Royaume-Uni, les États-Unis États et de nombreux autres pays dĂ©veloppĂ©s qui ont pris des engagements nets zĂ©ro dont beaucoup en Europe.

Cette pénétration des énergies renouvelables catalyse le déploiement à grande échelle de LDES en tant que solution de flexibilité la moins coûteuse.

À l’heure actuelle les marchĂ©s de l’électricitĂ© sont pour la plupart Ă  court terme ; les signaux de marchĂ© sur plusieurs jours et plusieurs semaines sont faibles par rapport Ă  l’infra-journalier; et les systĂšmes de compensation pour la rĂ©duction des Ă©missions de carbone n’existent pas ou sont insuffisants pour compenser les investisseurs pour le financement supplĂ©mentaire. Mais certains pionniers, dont la Californie et l’Arizona, ont produit des exemples de lĂ©gislation explicitement conçue pour rĂ©pondre aux besoins du LDES. De mĂȘme l’Arizona a lancĂ© un programme d’incitation structurĂ© pour encourager le LDES.

Ensemble, ces mesures contribueront Ă  assurer la transition Ă©nergĂ©tique au moindre coĂ»t sociĂ©tal. Les projections de l’étude montrent qu’avec des dĂ©ploiements prĂ©coces et un Ă©cosystĂšme de marchĂ© favorable, les applications LDES peuvent atteindre des taux de rendement internes (TRI) bien supĂ©rieurs aux taux d’obstacles des investisseurs d’ici 2025, comparables aux TRI de rĂ©fĂ©rence des projets Ă©nergĂ©tiques matures actuels.

Les avantages pour la sociĂ©tĂ© du dĂ©ploiement Ă  grande Ă©chelle du LDES, alors que le solaire photovoltaĂŻque et l’éolien deviennent les principales sources d’énergie, sont Ă©vidents : les alternatives sont plus coĂ»teuses; et ne pas investir dans la flexibilitĂ© du systĂšme alors que la part des Ă©nergies renouvelables dans le mix Ă©lectrique augmente serait une source d’instabilitĂ© de l’approvisionnement en Ă©lectricitĂ©.

[b]De plus, toutes les preuves suggĂšrent qu’il pourrait s’agir d’un marchĂ© trĂšs attractif pour les investisseurs : une nouvelle industrie importante fournissant 1,5 Ă  2,5 TW de capacitĂ© de stockage, nĂ©cessitant un investissement qui pourrait atteindre 1 000 Ă  3 000 milliards de dollars d’ici 2040 avec des rendements compĂ©titifs potentiels.

Le rapport complet :[/b]

“Net-zero power: Long duration energy storage for a renewable grid.”

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Produire de l’hydrogĂšne Ă  coĂ»t compĂ©titif tout en captant durablement le CO2 et en rĂ©duisant des produits non valorisĂ©s et Ă©missifs de dĂ©charges et autres sources

L’entreprise Mote (Etats-Unis) va convertir les dĂ©chets de bois en hydrogĂšne tout en capturant, utilisant et sĂ©questrant durablement les Ă©missions de CO2 qu’il gĂ©nĂšre.

Plusieurs unitĂ©s vont ĂȘtre dĂ©ployĂ©es dĂšs 2024

Pour chaque tonne de bois et de dĂ©bris agricoles gĂ©nĂ©rĂ©s chaque annĂ©e aux États-Unis, environ 500 millions de tonnes mĂ©triques de C02 sont rejetĂ©es dans l’atmosphĂšre Ă  la suite de la dĂ©composition naturelle, des dĂ©charges ou du brĂ»lage Ă  l’air libre.

Mote prĂ©voit de produire environ sept millions de kg d’hydrogĂšne Ă  Ă©mission de carbone nĂ©gative et d’éliminer 150 000 tonnes de CO2 de l’atmosphĂšre chaque annĂ©e avec la construction de sa premiĂšre unitĂ©. Cela revient Ă  retirer environ 32 622 automobiles de la route.

L’entreprise utilise des dĂ©chets de bois provenant de fermes, de l’exploitation forestiĂšre et d’autres ressources. L’excĂšs de C02 est Ă©liminĂ© par gazĂ©ification et processus de traitement complĂ©mentaires et stockĂ© dans un endroit Ă©cologiquement sĂ»r profondĂ©ment sous terre.

Ces matiĂšres premiĂšres sont par exemple des rĂ©sidus forestiers tels que des branches et broussailles provenant du dĂ©boisement, de tailles, de sous-produits agricoles (par exemple, coquilles d’amandes et sous-produits de verger), des dĂ©chets urbains tels que le bois de construction, des dĂ©chets verts etc. CĂ  aide dans le mĂȘme temps Ă  rĂ©soudre les problĂšmes de gestion des dĂ©chets, limite la pollution de l’air par brĂ»lage des champs et rĂ©duit les Ă©missions de mĂ©thane provenant de la mise en dĂ©charge.

Contrairement aux anciennes voies bioĂ©nergĂ©tiques et Ă  d’autres types de gazĂ©ification, le procĂ©dĂ© de Mote n’a pas de combustion dans l’air ni de cheminĂ©e. Les rĂ©actions sont entiĂšrement en cycle fermĂ©, donc les unitĂ©s ont un impact trĂšs positif sur la qualitĂ© de l’air local.

Les faibles quantités de cendres restantes de la gazéification à 800°C avec récupération de chaleur sont vendues comme additif pour engrais.

Avec CarbonCure Technologies, Mote envisage Ă©galement de stocker de façon permanente le CO2 dans le bĂ©ton via les technologies d’élimination du carbone de CarbonCure, qui sont dĂ©ployĂ©es dans des centaines de systĂšmes de minĂ©ralisation du CO2 dans des centrales Ă  bĂ©ton du monde entier.

La conversion de la biomasse en hydrogĂšne aide Ă  lutter contre le changement climatique en Ă©liminant fonctionnellement le C02 de l’atmosphĂšre et en le dĂ©posant dans des cavernes souterraines profondes ou dans du bĂ©ton lors de projets de construction.

La premiĂšre usine Mote est situĂ©e prĂšs de Bakersfield et vise Ă  aider la Californie Ă  recycler les 54 millions de tonnes mĂ©triques de dĂ©chets de bois qu’elle produit chaque annĂ©e.

L’hydrogĂšne est produit Ă  un prix de vente et Ă  un score d’intensitĂ© carbone infĂ©rieurs Ă  ceux de ses concurrents.

En tant que chef du programme de capture du C02 au Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL), le Dr Joshuah Stolaroff a co-Ă©crit le rapport « Getting to Neutral: Options for Negative Carbon Emissions in California Â», qui expose la valeur de la technologie Biomass-to-hydrogen et aborde les pratiques et technologies pour Ă©liminer le CO2 de l’air, fournissant des preuves claires que la neutralitĂ© carbone en Californie est possible d’ici 2045.

SunGas Renewables et Fluor Corp. coopĂšrent avec Mote pour construire une nouvelle usine. Fluor, une sociĂ©tĂ© d’ingĂ©nierie, participera Ă  l’installation d’équipements. Le projet California Central Valley de Mote a Ă©galement signĂ© un accord de services d’ingĂ©nierie avec une filiale de GTI International (GTII), SunGas Renewables, pour la fourniture de ses systĂšmes de gazĂ©ification.

Les composants du processus de Mote existent et sont exploitĂ©s commercialement dans diverses industries, mais l’entreprise californienne les a intĂ©grĂ©s pour maximiser l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et l’évolutivitĂ© afin de rĂ©duire les Ă©missions de carbone Ă  un coĂ»t infĂ©rieur Ă  celui des modĂšles actuels.

**L’élimination du carbone et l’hydrogĂšne renouvelable sont des marchĂ©s en plein essor et Mote est bien placĂ© pour Ă©voluer rapidement et avoir un important impact, estiment des investisseurs. **

Plus tĂŽt cette annĂ©e, Mote a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© pour la classe inaugurale de l’accĂ©lĂ©rateur d’énergie propre de l’UniversitĂ© Rice. Ils ont clĂŽturĂ© un tour de table cet automne avec le soutien de Preston-Werner Ventures, Counteract et de l’investisseur Joffre Baker.

Site de Mote

CarbonCure qui est en partenariat avec Mote dĂ©veloppe des technologies d’élimination du dioxyde de carbone pour les producteurs de bĂ©ton de toutes tailles. La technologie injecte un dosage prĂ©cis de CO2 dans le bĂ©ton pendant le malaxage oĂč il se minĂ©ralise. Cela amĂ©liore la rĂ©sistance Ă  la compression du bĂ©ton, permettant une optimisation du mĂ©lange et des rĂ©ductions significatives de l’empreinte carbone (de 15 Ă  20 kg de CO2 sont durablement stockĂ©s par m3 selon les produits ciment, bĂ©ton) ainsi que des coĂ»ts et consommation d’eau (de 8 Ă  20 % selon le type de produit, ciment, bĂ©ton)

Site de CarbonCure

Etude sur des solutions de dĂ©carbonisation en Californie : « Getting to Neutral: Options for Negative Carbon Emissions in California Â»

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Mercedes vient de prĂ©senter son concept de vĂ©hicule Ă©lectro-solaire Mercedes-Benz VISION EQXX qui sert de base au lancement de vĂ©hicules et d’options similaires, confirmant ses ambitions dans les vĂ©hicules Ă©lectriques et e-solaires pour lesquels se multiplient les offres et oĂč l’apport solaire ne sert pas seulement Ă  alimenter les Ă©quipements et prolonger la durĂ©e de vie des batteries mais accroĂźtre aussi l’autonomie

Le groupe affirme que la gamme supĂ©rieure du Vision EQXX est « complĂštement rĂ©aliste » et que bon nombre de ses avancĂ©es technologiques seront notamment intĂ©grĂ©es dans les futurs vĂ©hicules de production grĂące Ă  l’architecture modulaire Mercedes-Benz.

[b]Son Cx (coefficient de traĂźnĂ©e) de 0,17 est bon pour ce type de vĂ©hicule, meilleur que celui d’un ballon de football, d’une Tesla (0,24) ou de la Lightyear One solar (0,2) mais moins bon que celui de l’Aptera Solar (0,13)

Sa consommation est de 100 Wh/km (ce qui Ă©quivaudrait en thermique Ă  1 litre / 100 km), c’est pas mal pour un tel vĂ©hicule, et on constate ici l’avantage de l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique de la motorisation Ă©lectrique, mais moins bon que pour l’Aptera Solar (62 Wh/km) et la Lightyear One Solar (83 Wh/km)

Mercedes-Benz VISION EQXX e-solaire :

A titre comparatif et pour montrer les efforts de Mercedes pour un vĂ©hicule de cette taille, une voiturette Ă©lectrique, donc bien plus petite, qui a une vitesse de 80 km/h comme l’Ari consomme en cycle WLTP 60 Wh/km [/b](Ari comme Mercedes fait aussi des fourgons e-solaires avec Sonomotors - qui fait lui par ailleurs aussi des camions e-solaires parmi d’autres groupes)

Mercedes précise que (sur la base de 100 Wh/km) 10 kWh/100 km équivaut à utiliser un sÚche-linge ou un climatiseur pendant 3 heures ou regarder 50 heures de télévision sur un écran LED de 50 pouces.

Je ne conseille toutefois pas de passer autant de temps devant la télé vu son niveau général !

[b]On va pouvoir faire rapidement mieux encore mais il faut pour cela au moins un Cx plutĂŽt infĂ©rieur Ă  0,15, un poids se rapprochant des 500 kg ou moins, l’intĂ©gration de supercondensateurs hybrides (beaucoup plus d’énergie rĂ©cupĂ©rĂ©e au freinage + 80% contre + 30%, en plus d’une part plus Ă©levĂ©e d’énergie solaire rĂ©cupĂ©rĂ©e), de batteries structurelles (en partie intĂ©grĂ©es Ă  la structure du vĂ©hicule, donc moins de poids total), entre autres aspects techniques progressivement intĂ©grĂ©s.

Son autonomie est de 1000 km (soit Berlin-Paris en une seule charge), moins que pour la version Aptera Solar de plus grande autonomie (1600 km) mais plus que la Lightyear One (725 km), que la Lucid Air (830 km) ou que la Tesla Model S Long Range Plus (650 km)[/b]

Mercedes affirme avoir basĂ© ses estimations d’autonomie sur une simulation des conditions en « circulation rĂ©elle Â».

La plupart des vĂ©hicules Ă©lectriques sur le marchĂ© ont aujourd’hui une autonomie comprise entre 320 et 480 km (200 et 300 milles), tandis que certains modĂšles antĂ©rieurs en ont moins. La derniĂšre gĂ©nĂ©ration de vĂ©hicules Ă©lectriques a des portĂ©es de 400 Ă  480 km (250 Ă  300 milles).

Son poids reste Ă©levĂ© (1750 kg), c’est un point faible alors que l’on peut faire lĂ  aussi beaucoup mieux, mais c’est en partie aussi le surpoids du style Mercedes qui a connu bien pire notamment pendant le derniĂšre guerre !

L’apport solaire est donc faible (notamment comparĂ© Ă  l’Aptera Solar avec 64 km d’apport solaire par jour au printemps-Ă©tĂ©, la Lightyear One 75 km etc) et annoncĂ© de 25 km sur un long trajet, mais ce n’était pas l’objectif prioritaire dans cette gamme de vĂ©hicules par nature lourds.

Le Vision EQXX sera aidé par les 117 cellules solaires intégrées dans le toit du véhicule. Développé en collaboration avec le Fraunhofer Institute for Solar Energy Systems ISE



le toit solaire est destinĂ© Ă  compenser la consommation d’énergie du systĂšme haute tension, tout en augmentant la portĂ©e. Selon Mercedes, « les cellules solaires peuvent ajouter jusqu’à 25 km d’autonomie sur des trajets longue distance dans des conditions idĂ©ales en une seule journĂ©e Â».

Le directeur de l’exploitation de Mercedes-Benz, Markus SchĂ€fer, prĂ©sente ainsi la nouvelle EQXX :

"Comme vous le savez peut-ĂȘtre, nous nous efforçons depuis un certain temps de traduire en une voiture notre ambition stratĂ©gique de prendre la tĂȘte de la propulsion Ă©lectrique : aujourd’hui, la VISION EQXX est en passe de devenir le vĂ©hicule Ă©lectrique le plus efficace que nous ayons jamais construit, avec une autonomie de plus de 1 000 km en conditions rĂ©elles"

Mercedes prĂ©cise qu’il a atteint cette efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, non pas « en enfonçant une batterie surdimensionnĂ©e sous le plancher du vĂ©hicule, mais en tirant le maximum de l’efficacitĂ© de la transmission, de la densitĂ© Ă©nergĂ©tique, et de l’aĂ©rodynamisme Â» entre autres.

La fiche technique indique une puissance de 150 kW (soit l’équivalent de 204 ch), un empattement de 2,80 m (2,84 m pour une Classe C) et un poids avoisinant les 1 750 kg.

La densitĂ© Ă©nergĂ©tique de la batterie est proche de 400 Wh/l. Cette augmentation substantielle provient, en partie, des progrĂšs importants relatifs Ă  la chimie des anodes, qui ont une teneur plus Ă©levĂ©e en silicium. Les chimistes de Mercedes ont fait rentrer l’énergie de son EQS dans les dimensions d’une compacte. Le rĂ©sultat pour la VISION EQXX est un pack de batterie avec prĂšs de 100 kWh d’énergie, mais avec 50% de volume en moins et 30% plus lĂ©ger que le pack EQS (495 kg enveloppe comprise)

Le nouveau groupe motopropulseur Ă©lectrique trĂšs efficace, construit en interne, offre un rendement de 95 % (jusqu’à 95 % de l’énergie de la batterie aboutit aux roues). Il a une puissance maximale de 150 kW.

Pour amĂ©liorer l’autonomie sans trop consommer d’électricitĂ©, la Mercedes Vision EQXX dispose d’un diffuseur arriĂšre rĂ©tractable et la voie arriĂšre est plus Ă©troite que celle Ă  l’avant (forme goutte d’eau). Ses phares notamment sont Ă©conomes en Ă©nergie.

MatĂ©riaux durables - Mercedes a utilisĂ© des matĂ©riaux recyclĂ©s et Ă  base de vĂ©gĂ©taux pour Ă©viter la mise en dĂ©charge de dĂ©chets et rĂ©duire son empreinte carbone lors de la production du vĂ©hicule (alternative au cuir : Mylo, produit Ă  partir de mycĂ©lium dont l’utilisation dans le monde s’accroĂźt, tout comme pour un biomatĂ©riau Ă  base de cactus trĂšs courant, Deserttex, ou les tapis en fibre de bambou, vĂ©gĂ©tal Ă  pousse rapide etc qui vont intĂ©grer de plus en plus d’autres vĂ©hicules notamment du groupe Daimler, mais Volvo, Tesla et autres font de mĂȘme)

La Vision EQXX devrait, entre autres, servir de base Ă  une voiture de sĂ©rie pouvant rivaliser avec d’autres vĂ©hicules Ă©lectriques de luxe comme la Porsche Taycan, l’Audi E-tron GT et la Tesla Roadster.

Mercedes a annoncĂ© qu’il consacrera 40 milliards d’euros (47 milliards de dollars) Ă  l’électrification de sa gamme d’ici 2030, y compris avec des versions Ă©lectriques de sa classe G et de ses vĂ©hicules hautes performances AMG.

Il va rĂ©duire sa gamme de moteurs thermiques de 40 % d’ici 2025, de 70 % d’ici 2030 et de 100% en 2039 et ne proposera donc plus de motorisation thermique Ă  cette date.

Ces annonces interviennent alors que la plupart des grands pays s’efforcent de restreindre la vente de vĂ©hicules Ă  moteur Ă  combustion interne dans les dĂ©cennies Ă  venir. L’Union europĂ©enne, la Chine et la Californie ont dĂ©clarĂ© qu’elles interdiraient la vente de vĂ©hicules Ă  moteur Ă  combustion interne d’ici 2035.

[b]Quelques autres vĂ©hicules Ă©lectro-solaires avec plus d’autonomie solaire (pour mĂ©moire 90% des dĂ©placements en Europe sont de moins de 30 km/jour, aux Etats-Unis moins de 40 km/jour, autrement dit avec l’apport solaire la recharge sur le rĂ©seau au quotidien devient souvent inutile) :

Lightyear One, Pays-Bas (jusqu’à 75 km d’apport solaire par jour):[/b]

Aptera Solar, Etats-Unis (64 km/jour)

ETX Electric Rickshaw (Vega Innovations), Sri Lanka (64 km/jour)

https://www.artstation.com/artwork/oAn4N4

**Inti - Solar Transport Systems, UK (50 Ă  80 km/jour) **

https://www.solartransportsystems.com/

Starvolt Power Inc, Etats-Unis (annonce jusqu’à 120 km d’apport solaire/jour mais mĂȘme tout solaire c’est plus qu’optimiste !)

http://www.starvolt.com/advanced-vehicles/index.htm

Midipile Mobility, France (40 km/jour)

Hopper Mobility, Allemagne (40 km/jour)

Sion- Sonomotors, Allemagne (35 km/jour)

Infinite Mobility, NorvĂšge (33 km/jour)

Edison Future, Etats-Unis (30 km/jour)

Squad Mobility, Pays-Bas (20 Ă  40 km/jour)

Horizer, Allemagne et UK, parmi d’autres, vise Ă  transformer tout vĂ©hicule Ă©lectrique, hybride et thermique, en vĂ©hicule partiellement Ă©lectro-solaire Ă  moindre coĂ»t, donc faire en quelque sorte du retrofit solaire, annonçant rĂ©duire plus rapidement par exemple pour un vĂ©hicule thermique la consommation de carburant, les coĂ»ts et les Ă©missions de CO2 d’au moins 30 %. PrĂšs de 30 % de l’énergie consommĂ©e par un vĂ©hicule courant thermique par exemple sont en effet consacrĂ©s Ă  l’alimentation des fonctionnalitĂ©s.

« Transformer l’ensemble du moteur et du systĂšme de batterie coĂ»te souvent cher et n’est pas toujours Ă©conomiquement viable Â» estime Jasmina Ristic, fondatrice d’Horizer qui a reçu plusieurs prix. Son entreprise se concentre donc sur les systĂšmes auxiliaires (A/C, divertissement, navigation, vitres Ă©lectriques, communications, etc.) dĂ©jĂ  alimentĂ©s par batterie. Elle et son Ă©quipe ont dĂ©veloppĂ© un processus de connexion aux batteries de 98% des vĂ©hicules existants et Ă  la tĂ©lĂ©matique reliĂ© Ă  l’alternateur via le contrĂŽleur Ă  diode de charge divisĂ©e qu’elle a conçu. L’installation prend moins d’une heure. Elle utilise du solaire CIGS flexible peu sensible aux angles, courbes et ombrages. Il fonctionne aussi avec les voitures thermiques existantes en coupant l’alternateur, permettant l’utilisation de l’énergie gĂ©nĂ©rĂ©e par le module solaire pour l’électronique auto. Ce n’est donc pas cher et ne change rien Ă  la dynamique ou Ă  la sĂ©curitĂ© du vĂ©hicule existant.

L’entreprise, basĂ©e Ă  Berlin et Londres, propose cette solution tout-en-un grĂące aux films solaires flexibles ultra-minces fixĂ©s au toit du vĂ©hicule. Horizer vise Ă  fragmenter et dĂ©mocratiser le marchĂ© de l’énergie en fournissant Ă  chaque personne les moyens d’avoir une Ă©nergie propre et mobile accessible, partageable et Ă©changeable n’importe oĂč. Les entreprises possĂ©dant une flotte de vĂ©hicules et les propriĂ©taires de vĂ©hicules utilisant le module solaire et l’application Ă©nergĂ©tique dĂ©veloppĂ©e par Horizer peuvent ainsi rĂ©duire immĂ©diatement consommation de carburant, coĂ»ts et Ă©missions de CO2 tout en augmentant la durĂ©e de vie des batteries.

"Le marchĂ© des vĂ©hicules Ă©lectro-solaires quant Ă  lui devrait atteindre environ 1 milliard de dollars en 2022 (Transparency Market Research). Le secteur des transports est responsable de 25 % des Ă©missions europĂ©ennes. Les avantages de la mobilitĂ© e-solaire sont vastes : ils comprennent des amĂ©liorations significatives de la qualitĂ© de l’air, la rĂ©duction des coĂ»ts, de la dĂ©pendance Ă©nergĂ©tique, des nuisances sonores, l’augmentation de la durĂ©e de vie des batteries, l’apport mobile de services annexes etc. Les stratĂ©gies de mobilitĂ© intelligente qui reposent sur le dĂ©ploiement croissant de l’énergie solaire, quasi omniprĂ©sente au moment oĂč on l’utilise le plus, peuvent conduire Ă  un approvisionnement en Ă©lectricitĂ© solaire plus abordable, plus stable et fiable. Cela a pour effet d’accĂ©lĂ©rer la transition des vĂ©hicules polluants actuellement trĂšs majoritaires, d’optimiser l’intĂ©gration au rĂ©seau des futurs vĂ©hicules, de libĂ©rer de nouvelles sources de flexibilitĂ© et, en fin de compte, de crĂ©er de nouveaux modĂšles commerciaux" souligne Jasmina Ristic.

‱ Horizer dispose dĂ©jĂ  de 300 emplacements partenaires en Europe pour une installation certifiĂ©e en moins d’1 heure
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Etude scientifique bien rĂ©fĂ©rencĂ©e de l’universitĂ© de Cornell (E-U) sur l’intĂ©rĂȘt de l’éolien dans la lutte contre le rĂ©chauffement climatique en raison notamment de sa rapiditĂ© d’implantation et baisse de coĂ»ts qui sont parmi les plus rapides de toutes les Ă©nergies, de son taux de croissance et potentiel Ă©nergĂ©tique mondial

Le solaire a bien sĂ»r Ă©galement des perspectives trĂšs Ă©levĂ©es, bien qu’il serait temps de penser plus fortement Ă  sa plus grande intĂ©gration sur les bĂątiments, qui se substitue Ă  d’autres matĂ©riaux et revĂȘtements et qui dans les Ă©tudes sur le sujet ne coĂ»te donc par forcĂ©ment plus cher en neuf comme en rĂ©novation si les bonnes technologies et approches sont employĂ©es et qui dans tous les cas est assez rapidement rentable. Mais ce transfert de rĂŽle des producteurs d’énergies conventionnels vers les entreprises, particuliers etc dĂ©plaĂźt quelque peu aux premiers qui aimeraient conserver le plus longtemps possible leurs parts de marchĂ©s.

Il n’y a toutefois pas lieu d’oublier, comme c’est trop souvent le cas, l’important potentiel de l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et de la sobriĂ©tĂ© (il y a consensus des Ă©tudes sur le sujet pour dire que l’on peut par exemple aisĂ©ment et rapidement baisser de 33% la consommation d’énergie dans les bĂątiments des pays dĂ©veloppĂ©s et on atteint 64% quand on agit sur les moteurs Ă©lectriques, omniprĂ©sents dans les bĂątiments, depuis les rĂ©frigĂ©rateurs jusqu’aux ascenseurs en passant par les pompes etc et qui ont rĂ©cemment fait un bond en avant technique)

Le nuclĂ©aire (10,2% de la production mondiale actuelle en Ă©lectricitĂ©) est dĂ©jĂ  dĂ©passĂ© depuis plusieurs annĂ©es en production par les renouvelables, et va ĂȘtre bientĂŽt dĂ©passĂ© par le seul Ă©olien (environ 7% actuellement) qui a pourtant dĂ©marrĂ© plusieurs dĂ©cennies aprĂšs.

[b]Et alors que le bilan d’émissions du nuclĂ©aire se dĂ©grade avec l’exploitation de l’uranium (annoncĂ© un peu incomplĂštement hĂątivement en France Ă  6 g de C02 /kWh dans des Ă©tudes du CEA de 2007, reprises en 2014 et remises a jour au 1er trimestre 2021, il pourrait dĂ©passer les 200 g CO2e/kWh y compris en France), celui de l’éolien (7 g CO2e /kWh) s’amĂ©liore avec notamment l’arrivĂ©e des Ă©oliennes en bois (moins 30% d’émissions supplĂ©mentaires et stockage carbone durable, auquel va pouvoir s’ajouter le stockage du carbone Ă©galement dans le bĂ©ton). A ce stade seul notamment le solaire organique peut ĂȘtre concurrent en terme d’émissions de C02/kWh. Pour donner un ordre d’idĂ©e il faut seulement 1 kg de matiĂšre sur base essentiellement carbone pour couvrir l’équivalent en surface d’un stade olympique en solaire organique.

Si l’on veut lutter rapidement contre le rĂ©chauffement climatique, les renouvelables dont l’éolien sont plus pertinents selon cette Ă©tude scientifique confirmĂ©e par de trĂšs nombreuses autres.
[/b]
L’équipe scientifique de l’universitĂ© Cornell a voulu savoir dans quelle mesure l’expansion de l’énergie Ă©olienne pourrait ĂȘtre accĂ©lĂ©rĂ©e si les gouvernements en faisaient une prioritĂ©, au lieu de s’en remettre principalement aux forces du marchĂ© pour stimuler cette croissance et permettre ainsi d’atteindre les objectifs de rĂ©duction du rĂ©chauffement climatique en temps utile.

[b]L’augmentation de la capacitĂ© de production d’énergie Ă©olienne dans le monde pourrait en effet rĂ©duire le rĂ©chauffement de la planĂšte de 0,3 Ă  0,8 degrĂ© Celsius d’ici 2100.

L’énergie Ă©olienne est l’une des technologies de production d’électricitĂ© renouvelable les plus matures et les plus facilement modulables et rapides Ă  implanter. Elle a connu une expansion rapide et une rĂ©duction substantielle des coĂ»ts au cours des derniĂšres dĂ©cennies et constitue un Ă©lĂ©ment clĂ© de nombreuses stratĂ©gies nationales et mondiales de dĂ©carbonation de l’approvisionnement Ă©nergĂ©tique.
[/b]
Le scĂ©nario de dĂ©ploiement le plus agressif rĂ©duit les Ă©missions de CO2 d’environ 5 GtCO2e/an d’ici 2030 et de plus de 10 GtCO2e/an d’ici 2050. L’utilisation des scĂ©narios d’énergie Ă©olienne les plus ambitieux, dans lesquels la capacitĂ© d’énergie Ă©olienne installĂ©e est plus de 10 fois supĂ©rieure Ă  la valeur actuelle d’ici 2050, rĂ©duira le ΔT jusqu’à 0,7-0,8 °C. MĂȘme l’adoption de l’énergie Ă©olienne au niveau des engagements actuels rĂ©duira le ΔT de 0,3-0,4 °C Ă  la fin du siĂšcle. Dans les deux scĂ©narios d’émissions plus modĂ©rĂ©es dans lesquels des mesures importantes sont prises pour rĂ©duire les Ă©missions de GES (IPCC RCP 6.0 et 4.5), le ΔT franchit le seuil des 2 °C dans les 30 Ă  50 ans, Ă  moins que d’autres mesures ne soient prises, par exemple, comme ici par une augmentation plus rapide des Ă©nergies renouvelables dans les scĂ©narios NZE/GWEC de l’AIE.

La capacitĂ© installĂ©e (CI) de l’énergie Ă©olienne proposĂ©e passerait de 282 GW Ă  ~4800 GW, de sorte que l’énergie Ă©olienne gĂ©nĂšre ~30% de l’approvisionnement mondial en Ă©lectricitĂ© (~12 000 TWh/an). On estime que cela permettrait de rĂ©duire les Ă©missions cumulĂ©es de CO2 d’environ 600 GtCO2 d’ici Ă  2050

[b]Le LCoE de l’énergie Ă©olienne est compĂ©titif, et une fraction substantielle des augmentations de la CI peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par le biais du repowering et ne nĂ©cessite donc pas de terres supplĂ©mentaires.

En adoptant la trajectoire de rĂ©duction des Ă©missions de GES la plus ambitieuse (RCP2.6) avec le scĂ©nario d’énergie Ă©olienne de l’AIE NZE/GWEC, il est possible de ramener le ΔT bien en dessous de 1,5-2 °C et d’obtenir un rĂ©chauffement encore plus faible d’ici la fin du XXIe siĂšcle. Toutefois, cette voie nĂ©cessite des changements urgents et importants dans le mode de vie, bien au-delĂ  de la dĂ©carbonation de l’approvisionnement Ă©nergĂ©tique.
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**4 pays/rĂ©gions, Ă  savoir la Chine, l’Europe (UE et Royaume-Uni), les États-Unis et l’Inde, sont d’une importance capitale pour les Ă©missions de GES mondiales passĂ©es et futures. **

L’expansion rapide des augmentations annuelles de la capacitĂ© installĂ©e d’énergie Ă©olienne, environ deux fois supĂ©rieure aux taux actuels, peut retarder considĂ©rablement le passage du seuil de rĂ©chauffement de 2 °C par rapport aux niveaux prĂ©industriels. Pour parvenir Ă  l’expansion requise de cette source d’énergie rentable et Ă  faible teneur en carbone, il est nĂ©cessaire d’électrifier le systĂšme Ă©nergĂ©tique et d’accroĂźtre les capacitĂ©s de fabrication et d’installation d’éolien.

[b]La croissance de la pĂ©nĂ©tration de l’énergie Ă©olienne dans les systĂšmes de production d’électricitĂ© mondiaux est reconnue depuis longtemps comme un mĂ©canisme de rĂ©duction du forçage climatique

Bien que l’hydroĂ©lectricitĂ© domine actuellement la production d’électricitĂ© renouvelable (4325 TWh, soit environ 16 % de l’approvisionnement total en Ă©lectricitĂ©), les taux de croissance les plus Ă©levĂ©s et la plupart des scĂ©narios futurs envisagent une expansion majeure des Ă©nergies Ă©olienne et solaire. [/b]

Certaines estimations des Ă©missions de GES sur la durĂ©e de vie des Ă©oliennes dĂ©ployĂ©es sur terre sont de 7 g CO2e par kWh, tandis que certaines estimations pour les dĂ©ploiements en mer sont de 11 g CO2e par kWh (et 30% de moins pour les Ă©oliennes en bois Vestas/Siemens-Gamesa/Modvion, quand le cycle complet du nuclĂ©aire se dĂ©grade avec l’exploitation de l’uranium et pourrait dĂ©passer les 200 g C02e/kWh - y compris pour la France)

Des Ă©oliennes sont dĂ©ployĂ©es pour exploiter les ressources du vent dans plus de 90 pays. En 2020, 742 GW de capacitĂ© d’énergie Ă©olienne ont Ă©tĂ© installĂ©s, dont 35 GW en mer. À la fin de 2020, 12 pays ont une capacitĂ© installĂ©e (CI) supĂ©rieure Ă  10 GW, et vingt ont une CI supĂ©rieure Ă  5 GW.

La CI (capacitĂ© installĂ©e) est dominĂ©e par l’Asie (principalement la Chine avec 288 GW), l’Europe (le plus grand contributeur : l’Allemagne 62 GW) et l’AmĂ©rique du Nord (dominĂ©e par les États-Unis avec 122 GW). La CI a augmentĂ© Ă  un taux annualisĂ© moyen de ~14,2 % entre 2006 et 2020.

Taux de croissance annualisĂ© de l’éolien : 14,2 %

ConformĂ©ment Ă  l’augmentation de la CI, la production d’électricitĂ© Ă©olienne s’est dĂ©veloppĂ©e, passant de 104 TWh en 2005 Ă  1273 TWh en 2018. En 2019, l’énergie Ă©olienne a gĂ©nĂ©rĂ© environ 6,5 % de la demande mondiale d’électricitĂ© de 26 600 TWh, six pays gĂ©nĂ©rant plus de 20 % de la demande.

**Le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Espagne sont proches d’atteindre 20 %, dix pays plus de 10 % et la Chine a dĂ©clarĂ© prĂšs de 5 % de l’approvisionnement en Ă©lectricitĂ© Ă  partir de l’énergie Ă©olienne. Le Danemark a la plus forte pĂ©nĂ©tration de l’électricitĂ© d’origine Ă©olienne, soit 47 %, contre 32 % en Irlande et 27 % au Portugal. **

En 2020, l’énergie Ă©olienne a produit 459 TWh d’électricitĂ© en Europe Ă  partir de 220 GW. La production d’électricitĂ© d’origine Ă©olienne dans l’UE27 Ă©tait de 382 TWh en 2020. Les États-Unis produisent 8,4 % de leur Ă©lectricitĂ© Ă  partir de l’énergie Ă©olienne (2020), avec une contribution de prĂšs de 25 % dans six États.

**Les niveaux actuels de pĂ©nĂ©tration de l’éolien dans la production d’électricitĂ© se comparent favorablement Ă  d’autres sources. Par exemple, environ 10,2 % de l’approvisionnement mondial en Ă©lectricitĂ© provient du nuclĂ©aire, 16,3 % des centrales hydroĂ©lectriques, 3,3 % du pĂ©trole, 22,9 % du gaz naturel et 38,3 % du charbon **

[b]Au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies, l’énergie Ă©olienne dĂ©ployĂ©e sur terre est devenue la source de production d’électricitĂ© la moins chĂšre. En consĂ©quence, de nombreux pays ont des plans ambitieux pour augmenter la capacitĂ© installĂ©e de l’énergie Ă©olienne terrestre et offshore, ainsi que pour exploiter davantage les ressources en Ă©nergie solaire

Le coĂ»t de l’énergie Ă©olienne terrestre est aujourd’hui infĂ©rieur Ă  celui de la plupart des types de production et constitue donc une incitation. Le coĂ»t de l’électricitĂ© produite par des Ă©oliennes dĂ©ployĂ©es Ă  terre est infĂ©rieur Ă  40 USD/MWh (moins de 36 euros/MWh) aux États-Unis et en Europe et Ă  60 USD/MWh (moins de 54 euros/MWh) en Asie. Ces coĂ»ts ont nettement diminuĂ© au cours de la derniĂšre dĂ©cennie et devraient continuer Ă  baisser sur la durĂ©e. [/b]

Des projections rĂ©centes basĂ©es sur une consultation d’experts indiquent des rĂ©ductions de coĂ»ts (par rapport Ă  2018) de 37 % pour l’éolien offshore d’ici 2050. Le coĂ»t de l’énergie Ă©olienne en mer devrait baisser Ă  moins de 50 USD/MWh (moins de 45 euros/MWh) dans toutes les rĂ©gions d’ici 2050.

Une grande partie de la ressource Ă©olienne en mer se trouve Ă  des profondeurs d’eau supĂ©rieures Ă  50-60 m, oĂč l’énergie Ă©olienne offshore flottante est nĂ©cessaire. En 2020, 66 MW d’éoliennes flottantes sont installĂ©es, 19 MW au Japon et le reste en Europe. Selon certaines estimations, 80% de la ressource en Europe, 58% aux Etats-Unis, 60% en Chine et 80% au Japon nĂ©cessiteront l’utilisation d’éoliennes flottantes. Une capacitĂ© de 3 Ă  19 GW d’éoliennes flottantes en mer est prĂ©vue d’ici 2030, en fonction du coĂ»t relatif ou jusqu’à 5 Ă  30 GW, pour atteindre 1000 GW en 2050. Les coĂ»ts sont actuellement estimĂ©s Ă  plus de 175 USD/MWh (156 euros/MWh) et devraient tomber en dessous de 70 USD/MWh (62 euros/MWh) d’ici 2030 ou dans la fourchette de 50-80 USD/MWh (44 Ă  71 euros/MWh) d’ici 2050.

Certaines turbines éoliennes offshore en flottant, grùce à leurs avancées technologiques, devraient permettre des prix encore plus bas à 35 euros/MWh dÚs 2024

Ce rĂ©sumĂ© suggĂšre donc que l’expansion de la capacitĂ© installĂ©e de l’énergie Ă©olienne nĂ©cessitera d’importants investissements en capital et est susceptible de gĂ©nĂ©rer des retours financiers significatifs.

Repowering et recyclage

La durĂ©e de vie des Ă©oliennes est dĂ©sormais proche de 30 ans. Certains fabricants visent et commencent Ă  annoncer dĂ©sormais des durĂ©es de vie de 50 ans. NĂ©anmoins, de nombreuses Ă©oliennes atteindront la fin de leur vie utile avant 2050 (50 % en Europe d’ici 2030, 30 % aux États-Unis d’ici fin 2020) et seront soit mises hors service, soit modernisĂ©es. La modernisation est rentable car elle permet de continuer Ă  utiliser les infrastructures (raccordements au rĂ©seau, fondations, routes d’accĂšs). Cette modernisation implique gĂ©nĂ©ralement le repowering, c’est-Ă -dire la modification ou le remplacement des Ă©oliennes par des Ă©oliennes dont le diamĂštre du rotor ou la hauteur du moyeu est plus Ă©levĂ©, ce qui entraĂźne une augmentation importante de la puissance nominale. Le repowering peut Ă©galement impliquer le remplacement de la nacelle sans changement de la tour ou du rotor. Cela peut augmenter la puissance de sortie jusqu’à 16 %. Le repowering des sites existants devrait reprĂ©senter une part importante de la future capacitĂ© d’énergie Ă©olienne. En Europe, sur un total de 38 GW de capacitĂ© Ă©olienne terrestre arrivant en fin de vie opĂ©rationnelle au cours des cinq prochaines annĂ©es, prĂšs de 29 GW verront leur durĂ©e de vie prolongĂ©e et 2,4 GW seront remotorisĂ©s. En 2019, prĂšs de 3 GW de repowering ont Ă©tĂ© entrepris aux États-Unis. En gĂ©nĂ©ral, le repowering augmente Ă  la fois les facteurs de CI et de charge.

L’industrie Ă©olienne europĂ©enne a proposĂ© une interdiction Ă  l’échelle europĂ©enne de la mise en dĂ©charge des pales d’éoliennes et a rendu le recyclage intĂ©gral des pales possible.

L’Europe prĂ©voit d’augmenter de 10 Ă  20 fois la capacitĂ© Ă©olienne offshore actuelle, pour atteindre entre 230 et 450 GW d’ici 2050. Les États-Unis ont pour objectif une capacitĂ© installĂ©e de 30 GW d’ici 2030 et le Royaume-Uni prĂ©voit 40 GW. La capacitĂ© offshore de l’Asie devrait augmenter rapidement avec deux fois plus d’investissements que l’Europe dans l’éolien offshore chaque annĂ©e jusqu’en 2030, et 3,5 fois plus en 2050.

**Forte hausse des emplois dans l’éolien **

Des investissements considĂ©rables dans le dĂ©veloppement de la main-d’Ɠuvre et la fabrication seront nĂ©cessaires pour installer plus que le taux actuel de ~16 GW par an. De mĂȘme, en Europe, pour atteindre le niveau prĂ©vu de dĂ©ploiement annuel supplĂ©mentaire, 27 GW sont nĂ©cessaires, contre 15 GW actuellement, ce qui exige une expansion considĂ©rable de la capacitĂ© de fabrication et de dĂ©ploiement.

L’IRENA estime que prĂšs de 5 millions d’emplois seraient créés d’ici 2050, en plus du million d’emplois actuels dans l’énergie Ă©olienne

60 GW de capacitĂ© installĂ©e d’énergie Ă©olienne ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s en 2019. Les ajouts nets annuels de capacitĂ© Ă©olienne Ă  l’échelle mondiale devraient atteindre 65 GW en 2020 et 68 GW en 2021 (dont 7,3 GW d’ajouts nets de capacitĂ© en mer) (IEA). MalgrĂ© la pandĂ©mie 92 GW de capacitĂ© installĂ©e ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s en 2020. Le Conseil mondial de l’énergie Ă©olienne (GWEC) prĂ©voit des augmentations annuelles encore plus importantes de prĂšs de 94 GW jusqu’en 2025, dont 70 GW en mer sur la pĂ©riode 2021-2025, Ă  partir d’une CI de 35 GW en 2020.

La plupart des rĂ©gions, y compris les États-Unis, suivent de prĂšs l’augmentation annuelle moyenne mondiale de plus de 14 %. Aux États-Unis, la CI atteindra 122 GW Ă  la fin de 2020, avec une installation annuelle record de prĂšs de 17 GW. L’Union europĂ©enne (UE), qui avait dĂ©jĂ  une CI de 48 GW en 2006, a augmentĂ© de 7 % par an pour atteindre 219 GW en 2020. En 2020, 14,7 GW de nouvelle CI ont Ă©tĂ© installĂ©s dans l’UE. En Asie, la CI a augmentĂ© de plus de 19 % par an entre 2006 et 2020. Les installations annuelles en Chine ont dĂ©passĂ© les 48 GW en 2020, le marchĂ© ayant accĂ©lĂ©rĂ© pour dĂ©passer la date limite de la transition vers l’éolien terrestre sans subventions

Les augmentations annuelles mondiales de la CI (capacitĂ© installĂ©e) de l’énergie Ă©olienne approchent les 100 GW, la CI des diffĂ©rents pays/rĂ©gions augmentant Ă  des taux annuels de 3 Ă  18 %. Bien qu’impressionnants, ces progrĂšs semblent trop lents pour atteindre les objectifs climatiques. Le taux actuel d’augmentation annuelle de la capacitĂ© installĂ©e d’énergie Ă©olienne, qui est de 15 GW en Europe, est largement considĂ©rĂ© comme insuffisant pour rĂ©aliser le Green Deal et la neutralitĂ© climatique d’ici 2050. WindEurope suggĂšre que pour atteindre les nouveaux objectifs climatiques de 55 %, il faudrait installer une capacitĂ© annuelle presque deux fois plus importante (27 GW). La voie vers la neutralitĂ© climatique d’ici 2050, telle qu’elle est actuellement envisagĂ©e par l’UE, repose sur l’augmentation de l’électrification, qui passe de 2760 TWh/an aujourd’hui Ă  75 % de la demande Ă©nergĂ©tique (soit une production de 6800 TWh/an en 2050). Il est proposĂ© que les Ă©oliennes dĂ©ployĂ©es sur terre produisent 2300 TWh/an et que 1200 TWh/an supplĂ©mentaires soient fournis par la production d’électricitĂ© Ă©olienne en mer. La quantitĂ© de CI nĂ©cessaire pour atteindre ces objectifs de production d’électricitĂ© dĂ©pend fortement de l’efficacitĂ© supposĂ©e de la production d’électricitĂ©. En supposant que l’efficacitĂ© des Ă©oliennes de la prochaine gĂ©nĂ©ration n’augmente pas et que les facteurs de capacitĂ© (FC) sont donc de 34 % et 43 %, respectivement pour l’éolien terrestre et l’éolien en mer, cela reprĂ©sente environ 770 GW de CI Ă  terre et 320 GW de CI en mer. Dans l’hypothĂšse d’une augmentation prĂ©vue des facteurs de capacitĂ© Ă  45 % pour l’éolien terrestre et Ă  50 % pour l’éolien en mer, le CI nĂ©cessaire est de 580 GW Ă  terre et de 270 GW en mer. Dans les deux cas, il faudrait un taux d’expansion de la capacitĂ© installĂ©e d’énergie Ă©olienne plus rapide (~21-28 GW/an) que celui qui est actuellement rĂ©alisĂ© (15 GW/an), mais infĂ©rieur au taux que certains jugent possible. Selon les engagements, 105 GW de nouvelle puissance Ă©olienne totale seront atteints d’ici 2025 (75 GW pour l’UE27). La stratĂ©gie du Royaume-Uni repose sur l’expansion de la production d’électricitĂ© Ă©olienne en mer d’environ 10 GW actuellement Ă  40 GW d’ici 2030, ce qui nĂ©cessiterait une accĂ©lĂ©ration considĂ©rable du taux actuel d’augmentation de la production d’électricitĂ© de 0,48 GW/an en 2020

En Chine 50 GW d’installation annuelle est rĂ©alisable.

Aux Etats-Unis le scĂ©nario d’étude du DoE prĂ©voyait des niveaux de dĂ©ploiement Ă©olien jusqu’à la CI de 113 GW d’ici 2020 pour fournir 10 % de l’électricitĂ©. Il prĂ©voit Ă©galement des niveaux de dĂ©ploiement Ă©olien de 224 GW d’ici 2030 et de 404 GW d’ici 2050. L’objectif de la CI pour 2020 a Ă©tĂ© atteint et mĂȘme lĂ©gĂšrement dĂ©passĂ©. La CI Ă©tait de 122 GW Ă  la fin de 2020. L’énergie Ă©olienne a fourni 296 TWh de la production totale d’électricitĂ©, soit 7,2 % du total de 4128 TWh. Ainsi, la pĂ©nĂ©tration de l’offre d’électricitĂ© n’a pas atteint l’objectif spĂ©cifiĂ©, en grande partie Ă  cause de la forte croissance inattendue de la demande d’électricitĂ©. La vision Ă©olienne du DoE de 2015 proposait que l’énergie Ă©olienne reprĂ©sente 20 % de l’approvisionnement en Ă©lectricitĂ© en 2030, et 35 % en 2050, lorsque la demande d’électricitĂ© devrait atteindre 4900 TWh/an. Dans l’hypothĂšse d’un FC de 48 %, pour atteindre l’objectif de 35 % en 2050 (c’est-Ă -dire une Ă©lectricitĂ© d’origine Ă©olienne de 1 715 TWh/an), il faut environ 404 GW de CI d’énergie Ă©olienne en 2050. Étant donnĂ© que la CI Ă©tait de 122 GW Ă  la fin de 2020, pour atteindre 404 GW de CI d’énergie Ă©olienne, il faudrait des ajouts annuels de CI d’environ 10 GW/an. Ce chiffre est infĂ©rieur au taux record de prĂšs de 17 GW atteint en 2020. À ce rythme, l’objectif de la CI pour 2030 peut ĂȘtre atteint en 2026 et celui de 2050 en 2037. Un objectif distinct de 30 GW d’éolien offshore d’ici 2030 a Ă©tĂ© annoncĂ© au dĂ©but de 2021.

Avec l’installation d’environ 1 GW d’énergie Ă©olienne en 2020, l’Inde a peu de chances d’atteindre son plan actuel de 65 GW d’ici 2022 (contre 39 GW en 2020) et aurait besoin d’investissements massifs pour atteindre les 450 GW prĂ©vus d’ici 2030

La mise en Ɠuvre de la CND actuelle n’entraĂźnerait qu’une augmentation annuelle de 3,6 % du dĂ©ploiement de l’énergie Ă©olienne sur la pĂ©riode 2015-2030, par rapport aux 8,5 % par an rĂ©alisĂ©s entre 2010 et 2016. Plusieurs organismes ont donc proposĂ© des objectifs plus ambitieux en matiĂšre de CI et de production d’électricitĂ© Ă  partir de l’énergie Ă©olienne.

Par exemple, l’APC (Announced Pledges Case) de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vise Ă  rĂ©duire les Ă©missions de GES Ă  22 GtCO2/an d’ici 2050 et inclut environ 12 000 TWh/an d’énergie Ă©olienne Ă  cette date.

La quantitĂ© de vent qui souffle sur la planĂšte pourrait rĂ©pondre plusieurs fois Ă  la demande mondiale d’électricitĂ©.

En 2019, 63,3 % de l’électricitĂ© mondiale provenait encore de combustibles fossiles, principalement du charbon et du gaz, ce qui a largement contribuĂ© aux quelque 33 gigatonnes de dioxyde de carbone Ă©mises cette annĂ©e-lĂ .

**L’énergie Ă©olienne a connu une croissance considĂ©rable au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies : sa capacitĂ© de production a augmentĂ© de plus de 14 % par an entre 2006 et 2020. **

Selon l’Agence internationale de l’énergie, l’énergie Ă©olienne a gĂ©nĂ©rĂ© plus de 6 % de l’électricitĂ© mondiale en 2020. L’annĂ©e a vu une augmentation record de 93 gigawatts de la capacitĂ© de production d’énergie Ă©olienne, dont environ les trois quarts provenaient de la Chine et des États-Unis.

Actuellement, le monde produit 743 gigawatts d’énergie Ă©olienne, ce qui permet de compenser 1,1 milliard de tonnes de dioxyde de carbone par an.

[b]L’Union europĂ©enne prĂ©voit de rĂ©duire ses Ă©missions de carbone d’au moins 55 % d’ici Ă  2030 et d’atteindre la neutralitĂ© carbone d’ici Ă  2050. L’Europe prĂ©voit d’ajouter 15 gigawatts d’infrastructures d’énergie Ă©olienne par an au cours des cinq prochaines annĂ©es, mais pour atteindre ses objectifs de 2030, elle doit porter ce chiffre Ă  27 gigawatts par an. Dans le mĂȘme temps, les États-Unis ont atteint leur objectif d’installation de 113 gigawatts au total pour 2020 et prĂ©voient d’installer 224 gigawatts au total d’ici Ă  2030 et 404 gigawatts d’ici Ă  2050.

La Chine prĂ©voit de plafonner ses Ă©missions d’ici Ă  2030 et d’atteindre la neutralitĂ© carbone d’ici Ă  2060. À cette fin, elle a installĂ© 45,4 gigawatts d’infrastructures Ă©oliennes l’annĂ©e derniĂšre (sans compter les installations de fin 2019 qui n’ont Ă©tĂ© raccordĂ©es au rĂ©seau qu’en 2020)

Etude dĂ©taillĂ©e de l’universitĂ© de Cornell :
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[b]Les installations solaires sur les toits vont presque doubler d’ici 2025 estime l’organisme de conseil indĂ©pendant norvĂ©gien Rystad Energy. CĂ  permet une baisse des prix de l’énergie pour les particuliers, bien moins d’investissements dans l’énergie pour les Etats, et une transition Ă©nergĂ©tique et Ă©cologique plus rapide.

De plus ces intĂ©grations solaires vont en remplacement de matĂ©riaux de toitures parfois plus coĂ»teux, en neuf comme en rĂ©novation, et se rĂ©vĂšlent beaucoup plus solides avec l’accroissement d’évĂ©nements climatiques types tempĂȘtes etc

Les installations solaires sur les toits ont fait un bond de 64 % en cinq ans, passant de 36 GW en 2017 Ă  59 GW en 2021.

Elles représentent désormais 30 % de la capacité solaire mondiale totale.

Selon Rystad Energy, les installations solaires photovoltaĂŻques ou mieux encore hybrides (solaire PV-Th) sur les toits vont exploser au cours des trois prochaines annĂ©es, la capacitĂ© totale atteignant 94,7 GW en 2025. Cette croissance s’inscrit dans une rĂ©cente tendance Ă  la hausse du marchĂ© de l’énergie solaire sur les toits, aprĂšs une adoption relativement lente entre 2010 et 2016.[/b]

La croissance est principalement due Ă  une adoption accrue en Chine, oĂč les installations sur toitures sont passĂ©es de 19,4 GW en 2017 Ă  27,3 GW en 2021. Avant 2017, le solaire sur toiture Ă©tait presque inexistant en Chine, avec seulement 4 GW de capacitĂ© installĂ©e en 2016.

L’envolĂ©e de la capacitĂ© Ă©nergĂ©tique des toitures est principalement due aux incitations et aux politiques mises en place par de nombreux pays pour promouvoir leur adoption. C’est tout bĂ©nĂ©fice pour ces derniers qui n’ont pas Ă  effectuer l’essentiel des investissements mais touchent les taxes Ă  la vente, installation etc en mĂȘme temps que les particuliers tendent vers l’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique et adoptent de plus en plus les mobilitĂ©s Ă©lectriques. C’est par contre moins profitable pour les vendeurs d’énergie dont le modĂšle doit changer et s’adapter Ă  cette nouvelle donne.

Le photovoltaĂŻque solaire Ă  petite Ă©chelle, y compris les projets rĂ©sidentiels, commerciaux et industriels (C&I) et hors rĂ©seau, prend de l’ampleur grĂące Ă  l’économie et aux politiques, la Chine, le Japon, l’Allemagne, les États-Unis et l’Australie apparaissant comme des marchĂ©s clĂ©s.

“Les principaux facteurs expliquant l’essor du secteur rĂ©sidentiel sont les coĂ»ts Ă©levĂ©s de l’électricitĂ© au dĂ©tail, les faibles coĂ»ts des systĂšmes, les tarifs en hausse de l’électricitĂ© et la surface disponible sur les toits “, explique Gero Farruggio, responsable de la recherche sur les Ă©nergies renouvelables chez Rystad Energy.

L’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni dominent le solaire rĂ©sidentiel

L’Australie est en tĂȘte des installations photovoltaĂŻques sur toiture par habitant avec 746 watts (WDC) par personne, suivie de l’Allemagne – 668 WDC par personne – et du Japon – 353 WDC par personne. L’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni sont les seuls pays figurant dans la liste des dix premiers pays pour la capacitĂ© totale installĂ©e sur les toits, oĂč la plupart des systĂšmes sont destinĂ©s Ă  alimenter des propriĂ©tĂ©s rĂ©sidentielles. Cela est dĂ» Ă  une combinaison de facteurs, notamment les incitations (FiT et subventions), la forte proportion de propriĂ©taires, les nombreux toits offrant un espace adĂ©quat et la bonne ressource solaire (bien que cela ne s’applique pas au Royaume-Uni).

En revanche, les autres pays en tĂȘte de liste ne disposent pas de suffisamment de ressources solaires, ne bĂ©nĂ©ficient pas d’incitations pour amĂ©liorer la compĂ©titivitĂ© du photovoltaĂŻque en toiture ou la majoritĂ© de leur population vit en location ou en appartement et n’est pas en mesure d’installer des systĂšmes solaires. Ainsi, le secteur C&I est en tĂȘte des installations photovoltaĂŻques sur toiture.

États-Unis et Australie – une Ă©tude de cas sur les incitations

Les États-Unis et l’Australie sont des marchĂ©s similaires en ce qui concerne les terrains, les niveaux Ă©levĂ©s d’accession Ă  la propriĂ©tĂ©, les bonnes ressources solaires, mais ils diffĂšrent de maniĂšre significative dans leurs incitations Ă  l’énergie solaire.

La population des États-Unis – 330 millions d’habitants – est 10 fois plus nombreuse que celle de l’Australie – 26 millions d’habitants – mais les installations photovoltaĂŻques annuelles en toiture aux États-Unis ne reprĂ©sentent que le double de celles de l’Australie. En outre, la rĂ©partition des systĂšmes rĂ©sidentiels et C&I est plus Ă©quilibrĂ©e aux États-Unis, puisque 44 % de la capacitĂ© totale installĂ©e est destinĂ©e Ă  alimenter des propriĂ©tĂ©s C&I et 56 % des propriĂ©tĂ©s rĂ©sidentielles.

En Australie, 87 % des systĂšmes photovoltaĂŻques Ă  petite Ă©chelle sont utilisĂ©s pour alimenter des propriĂ©tĂ©s rĂ©sidentielles, tandis que 13 % sont installĂ©s pour une utilisation C&I. Cette diffĂ©rence s’explique par le fait que les systĂšmes photovoltaĂŻques Ă  petite Ă©chelle ne sont pas destinĂ©s Ă  alimenter des propriĂ©tĂ©s rĂ©sidentielles.

Cet Ă©cart est dĂ» au coĂ»t d’achat plus Ă©levĂ© aux États-Unis. Un systĂšme de 3 kilowatts coĂ»te 4,6 $/WDC aux États-Unis, contre seulement 0,96 $ (USD) par WDC en Australie. Le prix plus Ă©levĂ© aux États-Unis s’explique principalement par les coĂ»ts accessoires importants associĂ©s Ă  l’achat du systĂšme, notamment la taxe de vente, les permis, les inspections, l’interconnexion et les marges bĂ©nĂ©ficiaires. Tous ces coĂ»ts accessoires aux États-Unis reprĂ©sentent 64 % du coĂ»t total, soit 3 $/WDC pour le systĂšme de 3 kilowatts. En plus des coĂ»ts plus Ă©levĂ©s, l’économie des systĂšmes rĂ©sidentiels est moins favorable aux États-Unis Ă©tant donnĂ© que les prix de dĂ©tail de l’électricitĂ© (coĂ»ts compensĂ©s) sont sensiblement plus bas – mais cela dĂ©pend de l’État.

https://www.rystadenergy.com/newsevents/news/press-releases/rooftop-solar-installations-to-almost-double-by-2025-capacity-approaching-95-gw-on-incentives-and-friendly-policies/

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[b]La mise en place de droits de douanes sur les importations Ă©nergĂ©tiques russes plus efficace qu’un embargo strict

Mettre fin aux importations d’énergie (gaz, pĂ©trole, charbon) en provenance de Russie serait Ă©conomiquement supportable pour la France et l’Union europĂ©enne[/b], selon une Ă©quipe de professeurs d’économie, entres autres d’Ucla et de la London School of Economics, dans une Ă©tude et des modĂ©lisations publiĂ©es sous l’égide du Conseil d’analyse Ă©conomique, organisme chargĂ© de conseiller le gouvernement français.

Elle dĂ©montre en particulier l’efficacitĂ© qu’aurait la mise en place de droits de douanes Ă©levĂ©s sur les importations d’énergie.

Un embargo sur les importations d’énergie aurait « un impact relativement faible Â» sur les Ă©conomies europĂ©ennes, avec une perte de PIB entre 0,2 et 0,3% en moyenne, « soit 100 euros par EuropĂ©en adulte Â».

Certains États seraient toutefois beaucoup plus pĂ©nalisĂ©s, comme la Bulgarie, la Slovaquie, la Finlande ou la RĂ©publique TchĂšque, et auraient besoin d’une « solidaritĂ© europĂ©enne Â».

Les trois États baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie) ont mis fin Ă  leurs importations venues de Moscou dĂ©but avril 2022. Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© rendu possible par les choix Ă©nergĂ©tiques de la Lituanie, qui a dĂ©cidĂ© de briser sa dĂ©pendance au gaz russe. En 2015 ce pays importait 100 % de son gaz naturel de Russie avant de mettre en service un terminal GNL, baptisĂ© « IndĂ©pendance ». Il a permis Ă  la Lituanie de diversifier son approvisionnement en se fournissant auprĂšs de pays exportant du GNL : en 2020, la part du gaz fossile russe n’était plus que de 41,8 %, contre encore 93 % en Estonie et 100 % en Lettonie.

Les États baltes peuvent Ă©galement compter sur un immense rĂ©servoir de stockage de gaz naturel, installĂ© en Lituanie, qui couvre 50 % des besoins annuels des trois pays. En parallĂšle, les pays baltes ont mis en place des interconnexions gaziĂšres avec la Finlande et la Pologne, pour sĂ©curiser leur approvisionnement.

La France, Ă  l’exposition moindre aux importations de pĂ©trole, de charbon et surtout de gaz, serait moins pĂ©nalisĂ©e, avec une perte de PIB estimĂ©e entre 0,15 et 0,3% en fonction de sa capacitĂ© Ă  trouver des alternatives aux produits actuellement achetĂ©s Ă  la Russie.

[b]Pour l’Allemagne la mise en place d’un embargo entraĂźnerait une perte de PIB Ă©valuĂ©e entre 0,3 et 3%, un niveau que les auteurs de l’étude jugent « globalement modĂ©rĂ© et qui peut ĂȘtre absorbĂ© Â».

Leur analyse est d’ailleurs confirmĂ©e par une autre Ă©tude publiĂ©e en mars dernier par les universitĂ©s de Bonn et de Cologne qui confirme elle aussi que l’économie allemande s’adapterait. Bien que les Allemands soient confrontĂ©s Ă  une rĂ©cession en cas d’embargo partiel ou total, celle-ci ne serait pas pire que la premiĂšre annĂ©e de la pandĂ©mie COVID-9. En 2020, le revenu national de l’Allemagne, ou PIB, a chutĂ© de 4,5 %.[/b]

« Que vous considĂ©riez ce nouveau (5eme) train de sanctions comme bon ou mauvais, est un jugement politique Â», a dĂ©clarĂ© Moritz Kuhn, professeur d’économie Ă  l’universitĂ© de Bonn et l’un des coauteurs de l’étude allemande. « Mais du point de vue des impacts Ă©conomiques, un embargo Ă©nergĂ©tique est gĂ©rable Â». MĂȘme si un embargo Ă©tait dĂ©crĂ©tĂ© demain, l’économie russe ne serait pas immĂ©diatement touchĂ©e, a soulignĂ© Simone Tagliapietra, membre senior du groupe de rĂ©flexion sur l’énergie basĂ© Ă  Bruxelles, Bruegel, suggĂ©rant qu’il faudrait plusieurs mois pour que l’interdiction se fasse sentir.

[b]D’autres suggestions plus subtiles ont Ă©tĂ© faites pour contrer la dĂ©pendance de l’Europe vis-Ă -vis de l’énergie russe. Il s’agit notamment d’un compte sĂ©questre qui retient les bĂ©nĂ©fices de la Russie, ou de la mise en place d’un tarif Ă©levĂ© sur les importations d’énergie russe. Il est Ă©galement important de travailler Ă  la rĂ©duction de la demande, a ajoutĂ© Mme Tagliapietra.

Le gouvernement allemand promeut actuellement des conseils d’économie d’énergie aux mĂ©nages, notant qu’un cinquiĂšme de la demande de gaz pourrait ĂȘtre rĂ©duit simplement en changeant les habitudes.[/b]

Selon un sondage publiĂ© Ă  la mi-mars, 44 % des Allemands estiment qu’une interdiction immĂ©diate des importations d’énergie russe est une bonne idĂ©e. Ce sentiment s’est renforcĂ© Ă  mesure qu’apparaissaient des preuves plus poignantes des crimes de guerre russes. Plus rĂ©cemment, 50 % Ă©taient de cet avis.

Et en rĂ©alitĂ©, c’est « la question ultime Â». « Combien sommes-nous prĂȘts Ă  payer pour punir sĂ©rieusement les agressions du type de celles auxquelles nous assistons ? Je pense que la dynamique se dĂ©veloppe. Mais nous devons ĂȘtre prĂȘts Ă  en payer le prix. Â»

La mise en place de droits de douanes sur les importations Ă©nergĂ©tiques russes, par exemple de 40%, serait « plus efficace qu’un embargo strict Â». Elle entraĂźnerait une « rĂ©duction trĂšs forte des importations Â», d’environ 80%, tout en rĂ©duisant « fortement Â», en les divisant par 3 ou 4, les pertes Ă©conomiques des pays les plus dĂ©pendants de la Russie.

Pour arriver Ă  ces conclusions, les Ă©conomistes ont considĂ©rĂ© la part de pĂ©trole, gaz et charbon russes consommĂ©s par les diffĂ©rents pays, puis ont estimĂ© la quantitĂ© que ces pays pourraient remplacer par d’autres sources d’énergie ou fournisseurs, s’appuyant notamment sur les Ă©valuations de l’Agence internationale de l’énergie.

Enfin, ils ont Ă©valuĂ© l’impact de la quantitĂ© rĂ©siduelle d’énergie provenant de Russie que les pays ne pourraient pas remplacer Ă  court terme sur leur activitĂ© Ă©conomique.

[b]Toutefois, les auteurs prĂ©cisent qu"il est important qu’un ensemble de mesures macroĂ©conomiques soient mises en place pour Ă©viter une amplification du choc" Ă©nergĂ©tique, citant la politique monĂ©taire et des mesures budgĂ©taires ciblĂ©es sur les secteurs et mĂ©nages les plus pĂ©nalisĂ©s par la hausse des prix du gaz qu’un embargo ou des droits de douanes entraĂźneraient.

A noter que cette Ă©tude « Ă©conomique Â» ne prend pas intĂ©gralement en compte « les nombreuses solutions et approches technologiques et d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique disponibles Â», de mĂȘme qu’une « stratĂ©gie europĂ©enne commune Â», incluant entre autres « l’optimisation et la complĂ©mentaritĂ© des diffĂ©rents rĂ©seaux d’énergie actuels et stockages Â» qui permettent une transition encore plus efficiente, Ă©conomique et rapide en mĂȘme temps qu’un renforcement de l’Europe [/b]

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[b]Marine le Pen s’oppose aux Ă©nergies renouvelables (solaire, Ă©olien, biogaz
) alors que :

  • par leurs qualitĂ©s ce sont les Ă©nergies qui vont ĂȘtre largement majoritaires dans le monde au cours des dĂ©cennies qui viennent et au delĂ  pour le solaire et l’éolien [/b]comme toutes les Ă©tudes le confirment,

**- les nouvelles technologies vont leurs permettre un bilan quasi inĂ©galable avec des Ă©missions au plus bas de toutes les Ă©nergies (sans parler de nouvelles baisses de prix), notamment pour le solaire et l’éolien (solaire organique et perovskite - 1 seul kg de matiĂšre sur un support Ă  90% carbonĂ© pour couvrir la surface d’un stade olympique - mĂąts Ă©oliens en bois y compris en Ă©olien flottant : Vestas/Siemens/Modvion - stockage C02 dans le bĂ©ton en terrestre, performances largement accrues en Ă©olien flottant par couplage de centaines de mini-turbines par unitĂ© etc) avec la plus grande rapiditĂ© et universalitĂ© d’implantation dans le monde et sans risques, donc d’impacts favorables sur le dĂ©rĂšglement climatique et ses lourdes consĂ©quences nĂ©gatives durables, **

- que du fait de leur recyclabilitĂ© et comme pour la gĂ©othermie qui durera autant que la planĂšte, elles ont une durĂ©e au cours du temps Ă©galement quasiment inĂ©galable, bien au delĂ  de la filiĂšre nuclĂ©aire uranium (et thorium) qui comporte toujours des risques et a de bien meilleures applications notamment dans le secteur spatial et qui est donc, comme pour les Ă©nergies fossiles, une fois de plus une ressource finie gaspillĂ©e sans vision long terme pour les gĂ©nĂ©rations futures faute d’exploiter les meilleures approches Ă©nergĂ©tiques et d’efficacitĂ© comme on commence seulement Ă  le faire de maniĂšre de plus en plus pointue, et **dont le bilan d’émissions va nettement se dĂ©grader au fil de l’exploitation accrue de l’uranium durant la pĂ©riode oĂč il faut au contraire agir rapidement sur les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. **

Depuis 1956 cela fait maintenant 66 ans et 3 gĂ©nĂ©rations des le Pen que l’on doit subir, avec leur opportunisme politique, leurs rubriques faits divers, leurs accointances, d’abord avec le rĂ©gime soviĂ©tique et encore rĂ©cemment avec Poutine dont les dĂ©rives Ă©taient pourtant Ă©videntes et dont l’ex-dirigeant russe Boris Eltsine lui-mĂȘme a fini par regretter de lui avoir favorisĂ© la prise de pouvoir - quand ce n’est pas avec Trump qui a fait effacer des donnĂ©es scientifiques climatiques pour promouvoir le charbon - leurs changements intempestifs de programmes qui passent par une sortie de l’euro, de l’UE, de l’Otan en 2017 puis des revirements Ă  180° au grĂ© des opportunitĂ©s d’électorats du moment et non sur des analyses approfondies des diffĂ©rents sujets

et voilĂ  Ă  prĂ©sent leur opposition aux renouvelables, qui sera dans les annĂ©es Ă  venir un autre sujet cible de leur part pour tenter d’ĂȘtre Ă©lus.

**Evaluation du projet de transition Ă©nergĂ©tique de Marine le Pen par « The Shift Project Â» parmi d’autres, le dernier du classement : « TrĂšs Ă©loignĂ© voire contraire Â» **

Pendant ce temps la Californie, 5e puissance Ă©conomique mondiale, a rĂ©cemment confirmĂ© aprĂšs multiples Ă©tudes, modĂ©lisations scientifiques et concertations avec les opĂ©rateurs de rĂ©seau et plus, son « accĂ©lĂ©ration vers un mix 100% Ă©nergies renouvelables Â» d’ici 2045 qu’elle juge « les plus Ă©conomiques Â», suivie par d’autres Etats et pays donc certains ont dĂ©jĂ  atteint ce seuil

https://www.cpuc.ca.gov/news-and-updates/all-news/cpuc-approves-long-term-plans-to-meet-electricity-reliability-and-climate-goals

**L’Allemagne, 4e puissance Ă©conomique mondiale, confirme ces jours-ci dans un rapport de 600 pages, Ă  cause de sa dĂ©pendance au gaz russe initiĂ©e par des politiciens naĂŻfs qui avaient cru Ă  une Ă©volution plus favorable de l’ex-URSS, avancer son passage aux 100% renouvelables Ă  2035 avec 87% d’approbation des allemands **

https://www.bmwk.de/Redaktion/EN/Pressemitteilungen/2022/04/20220406-federal-minister-robert-habeck-says-easter-package-is-accelerator-for-renewable-energy.html

**Et on pourrait citer plein d’autres exemples mais aussi les enjeux et ceux qui sont notamment en train de prendre de l’avance dans le domaine du stockage qui modifie les usages de l’énergie et donc les renouvelables ont permis les dĂ©veloppements : **

  • lorsque l’on veut accĂ©der Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique et que l’on prĂ©tend vouloir aider les pauvres et les gilets jaunes, il faut au moins apprendre Ă  connaĂźtre les technologies et approches Ă©nergĂ©tiques qui sont Ă©nergĂ©tiquement les plus efficaces et les moins coĂ»teuses - dont j’ai tenu Ă  souvent citer des exemples dans cette file depuis l’origine - surtout dans un pays qui a privilĂ©giĂ© dans la prĂ©cipitation d’une crise pĂ©troliĂšre le « tout nuclĂ©aire Â» dans les annĂ©es 70 au dĂ©pend des autres technologies et approches Ă©nergĂ©tiques Ă©galement peu carbonĂ©es et qui se retrouve au final, outre des pertes de compĂ©tences techniques, avec quelques 8 millions de personnes en prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique « Ă©lectrique Â» sur les 12 millions de personnes en prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique et seulement 6% de bĂątiments connectĂ©s aux rĂ©seaux de chaleur alors que c’est l’une des formes de chauffage et climatisation reconnue comme parmi les moins chĂšres et dont on peut obtenir des coefficients de performances trĂšs Ă©levĂ©s (donc bien moins de consommation et dĂ©pense Ă©nergĂ©tique) en les couplant par exemple avec le solaire thermique (qui peut atteindre des Cop de 80 en solaire CSP - 80 unitĂ©s d’énergie fournies pour 1 seule consommĂ©e - et 40 en plan) et du stockage inter-saisonnier qui peut si nĂ©cessaire couvrir 100% des besoins annuels comme en Scandinavie dont Danemark (63 % de bĂątiments connectĂ©s aux rĂ©seaux de chaleur avec essor du solaire thermique), Canada etc

En France, dont les multiples Ă©tudes et concertations ont dĂ©montrĂ© qu’elle ne peut pas se passer d’une accĂ©lĂ©ration des Ă©nergies renouvelables pour sa transition Ă©nergĂ©tique globale, qui ne se rĂ©duit donc pas aux 23% de sa part d’électricitĂ© mais concerne toute sa consommation Ă©nergĂ©tique et sa forte dĂ©pendance extĂ©rieure, alors que dans le mĂȘme temps une sĂ©rie de ses rĂ©acteurs nuclĂ©aires arrive en fin de vie (effet falaise), **on constate que les Ă©nergies renouvelables font faire dĂ©sormais des Ă©conomies trĂšs importantes. **

Elles auraient pu mĂȘme ĂȘtre encore plus importantes si du retard n’avait pas Ă©tĂ© pris dans leur dĂ©ploiement (qui ne se limite pas au solaire et Ă  l’éolien), et alors qu’il faut faire face en urgence Ă  la fois au rĂ©chauffement climatique et Ă  l’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique.

Pour 2021 et 2022, l’éolien et le solaire notamment, devraient permettre de faire Ă©conomiser plus de 14 milliards d’euros aux finances nationales.

Ces 14 milliards incluent 3,3 milliards que les producteurs de solaire et d’éolien restitueront Ă  l’État pour trop-perçu pour 2021, et les 5,1 milliards prĂ©vus pour 2022 que l’État n’aura pas besoin de dĂ©bourser. S’y ajoutent 6 milliards nets que verseront les exploitants d’énergies renouvelables Ă©lectriques, dont 3,7 milliards fournis par l’éolien seul.

En France, les Ă©nergies renouvelables sont en effet encore soutenues par un systĂšme de complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration entre le prix de marchĂ© et un prix « cible Â» fixĂ© lors de l’attribution de chaque projet. Mais Ă  l’inverse, quand les prix du marchĂ© sont supĂ©rieurs au prix "cible, c’est le producteur qui verse Ă  l’Etat la diffĂ©rence. Or, le prix moyen de l’électricitĂ© a explosĂ© en 2021 avec notamment la reprise, les rĂ©ductions de fournitures de gaz de Gazprom Ă  l’Europe etc : Ă  108 euros le MWh, puis 231 euros au cours du premier trimestre 2022, contre 50 euros avant la pandĂ©mie de Covid-19.

Situation inattendue, ce soutien est donc devenu source de revenus pour l’État. À ce rythme, l’éolien devrait avoir remboursĂ© d’ici fin 2024 tout ce qu’il a perçu depuis 2003, soit 11 milliards d’euros, selon les estimations des analystes de marchĂ© et les prĂ©visions d’évolution du marchĂ© de la Commission de rĂ©gulation de l’énergie (Cre).

**L’État devrait rĂ©affecter ces crĂ©dits pour protĂ©ger les plus vulnĂ©rables du choc Ă©nergĂ©tique, de mĂȘme qu’accĂ©lĂ©rer le dĂ©ploiement de l’ensemble des renouvelables qui a pris le plus souvent du retard et nous pĂ©nalise au minimum triplement : en Ă©conomies, en indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique et en potentiel d’exportations qui est Ă©norme pour plusieurs dĂ©cennies encore. **

La France n’a en effet atteint que 19 % de part d’énergies renouvelables en 2020 dans sa consommation finale totale, alors que son objectif Ă©tait de 23 % Ă  cette date.

Par ailleurs, le seul éolien par exemple a généré 22 600 emplois en France en 2021 au sein de 900 entreprises.

Bruno avait postĂ© ici un article qui dans un lien associĂ© faisait rĂ©fĂ©rence Ă  un sujet similaire pour l’Allemagne qui par la vente de ses technologies cleantech (plus de 370 milliards d’euros de ventes par an qui vont passer Ă  prĂšs de 900 milliards d’euros avant 2030) a amplement remboursĂ© sa transition Ă©nergĂ©tique depuis des annĂ©es, en plus de l’importante dĂ©carbonisation qu’elles apportent dans le monde. Donc lorsque l’on fait un bilan, il faut le faire en « net Â» en tenant compte de tous les aspects et ne pas se contenter comme trop souvent d’analyses superficielles.

[b]Pour mĂ©moire la consommation d’électricitĂ© Ă©olienne et solaire dont le vĂ©ritable dĂ©marrage date des annĂ©es 2006 a dĂ©jĂ  dĂ©passĂ© en 15 ans celle du nuclĂ©aire dans le monde (10%) dĂ©marrĂ© lui en 1954 (67 ans) et ce n’est que le dĂ©but.

Il faut donc ne pas se tromper sur les choix qui ont par nature le plus de perspectives[/b]

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Quand les communes font baisser la facture des français. La loi du 24 fĂ©vrier 2017 sur l’autoconsommation collective pas assez connue ni exploitĂ©e par les consommateurs et responsables locaux

Devenues populaires depuis la loi du 24 fĂ©vrier 2017 sur l’autoconsommation collective, les boucles Ă©nergĂ©tiques locales partagent l’énergie renouvelable entre de multiples acteurs. Fournisseurs, entreprises, collectivitĂ©s, particuliers etc s’organisent en une communautĂ© d’intĂ©rĂȘts pour Ă©changer l’énergie renouvelable produite localement. Ils ajustent ainsi leur consommation en temps rĂ©el, Ă©vitant surproduction comme surconsommation et formant une boucle Ă©nergĂ©tique circulaire dĂ©jĂ  relativement optimale aboutissant Ă  une baisse des factures comme de la consommation par notamment une meilleure implication des consommateurs.

[b]C’est Ă©galement une Ă©conomie par le fait que de nombreux acteurs investissent dans la production d’énergie en fonction de leurs besoins et capacitĂ©s, en plus de la crĂ©ation d’emplois locaux. Les gains concernent Ă©galement les entreprises locales.

L’arrivĂ©e du stockage local ou rĂ©gional de longue durĂ©e (LDES) devrait amplement optimiser cette approche vertueuse, tout en facilitant amplement l’intĂ©gration au rĂ©seau par notamment la forte rĂ©duction des nombreuses sources de production que constitue entre autres chaque particulier Ă©quipĂ© de solaire.

DiffĂ©rents programmes rĂ©gionaux en France (comme dans le monde) dĂ©ploient cette approche d’énergie partagĂ©e dont de nombreux pays prennent de plus en plus conscience des avantages. Exemple dans l’Ouest de Smile Smart Grids qui intervient Ă  toutes les phases du dĂ©ploiement de systĂšmes Ă©nergĂ©tiques renouvelables locaux :[/b]

https://smile-smartgrids.fr/fr/notre-offre-daccompagnement.html?tab=Territoire

Plus d’une centaine de communes en France ont dĂ©jĂ  dĂ©ployĂ© ce type de systĂšmes. L’une des plus rĂ©centes Ă©tant Ligron dans la Sarthe. Les 2/3 d’excĂ©dant d’énergie localement produite vient en dĂ©duction des factures d’énergie des habitants et entreprises

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/ligron-72270/sarthe-a-ligron-les-habitants-pourraient-beneficier-d-une-electricite-verte-gratuite-3b181d52-a126-11ec-bf1e-ed5d2364d73f

En complĂ©ment de ces approches, carte des dĂ©jĂ  trĂšs nombreuses initiatives citoyennes d’énergie partagĂ©e

[b]Energie partagĂ©e devrait atteindre 1000 projets d’énergie renouvelable citoyenne en France en 2030 et pourrait se dĂ©ployer plus rapidement encore si les gens investissaient et s’impliquaient plus dans leur Ă©nergie locale au lieu d’ĂȘtre soumis aux alĂ©as des prix Ă©nergĂ©tiques mondiaux.

Cartographie collaborative des projets citoyens français. On constate en moyenne que pour 1 € investi dans un projet citoyen de production d’énergies renouvelables, 2,5 € profitent au territoire grĂące Ă  la fiscalitĂ©, aux loyers, aux salaires, aux prestations et aux revenus de l’investissement[/b]

Impact social des projets d’énergies renouvelables citoyens

[b]Essor de l’énergie citoyenne en Europe

REScoop.eu est l’une des principales fĂ©dĂ©rations europĂ©ennes de coopĂ©ratives Ă©nergĂ©tiques citoyennes. Elle coopĂšre avec la plupart des autres coopĂ©ratives d’énergies renouvelables citoyennes au plan mondial.

En Europe c’est un rĂ©seau croissant de 1.900 coopĂ©ratives Ă©nergĂ©tiques avec 1.250.000 citoyens actifs dans la transition Ă©nergĂ©tique

Les citoyens possĂšdent conjointement et contrĂŽlent dĂ©mocratiquement l’entreprise qui travaille sur des projets d’énergie renouvelable et d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique

Le modÚle REScoop présente de nombreux avantages. Les plus importants étant notamment :[/b]

  • les REScoops gardent l’argent dans l’économie locale. Elles utilisent des sources d’énergie locales et incluent les citoyens locaux. Elles stimulent l’emploi et dynamisent l’économie locale

  • elle favorisent l’acceptation sociale des Ă©nergies renouvelables. L’opposition aux projets d’énergie renouvelable (gĂ©nĂ©ralement des Ă©oliennes) diminue lorsque les citoyens ont la possibilitĂ© d’investir et de devenir copropriĂ©taires des installations de production. Cela est particuliĂšrement vrai lorsque les citoyens locaux sont impliquĂ©s dĂšs le dĂ©but du projet, partagent les bĂ©nĂ©fices et ont accĂšs Ă  une Ă©nergie propre Ă  un prix Ă©quitable.

  • elles maintiennent l’investissement individuel Ă  un prix abordable. Tout le monde n’a pas un toit ou support adaptĂ© aux panneaux solaires, et tout le monde n’a pas non plus la capacitĂ© financiĂšre de faire un tel investissement. Les installations de production REScoop appartiennent gĂ©nĂ©ralement Ă  un grand nombre de citoyens, ce qui permet de maintenir l’investissement individuel Ă  un prix abordable

  • elles profitent Ă  la communautĂ© locale, partagent une partie des bĂ©nĂ©fices avec leurs membres et utilisent le reste pour dĂ©velopper de nouveaux projets ou bĂ©nĂ©ficier Ă  la communautĂ© locale dans son ensemble.

  • elles agissent sur l’énergie. Les revenus gĂ©nĂ©rĂ©s par les projets d’énergie renouvelable sont souvent utilisĂ©s pour financer des mesures d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique dans les bĂątiments publics. Certaines REScoops ont payĂ© des matĂ©riaux d’isolation pour les bĂątiments publics, tandis que d’autres paient le salaire d’un expert local en Ă©nergie qui aide les citoyens et la municipalitĂ© locale Ă  amĂ©liorer leur efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique globale etc

[b]L’énergie citoyenne est un placement sĂ»r et rentable inscrit dans la loi de transition Ă©nergĂ©tique.

Par exemple les actions d’Énergie PartagĂ©e que tout le monde peut acquĂ©rir Ă  tout moment ont actuellement un rendement de 4 % bruts par an (2021). Ce rendement devrait ĂȘtre prochainement plus Ă©levĂ© avec la hausse rĂ©cente des prix de l’énergie suite Ă  la reprise post-covid et Ă  l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Leur vente peut avoir lieu chaque annĂ©e comme dans le cadre du private equity mais sans ĂȘtre obligĂ© de dĂ©tenir les actions de 5 Ă  8 ans ou plus (en contrepartie il n’y a pas d’avantages fiscaux, hormis le fait que ces actions peuvent bĂ©nĂ©ficier du cadre fiscal des PEA). Il est prĂ©fĂ©rable de les conserver plusieurs annĂ©es compte tenu des 3% de frais d’entrĂ©e, sans autres frais (il n’y a en effet pas de frais de gestion, ni de garde, ni de sortie et c’est un placement diversifiĂ© et sĂ©curisĂ© qui ne subit pas les alĂ©as de la bourse)

On peut aussi acquérir les actions au nom de membres de sa famille pour transférer son capital à ses proches
[/b]
Énergie PartagĂ©e Investissement est agréée Entreprise Solidaire d’UtilitĂ© Sociale et bĂ©nĂ©ficie du label Finansol, qui garantit la solidaritĂ© et la transparence du produit d’épargne.

Caractéristiques du placement notamment par Finansol :

Site d’Energie partagĂ©e :

Comment souscrire en 5 minutes à Energie partagée :

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PercĂ©e dans la sĂ©paration et le stockage d’importants volumes notamment d’hydrogĂšne (solid-state hydrogen) en toute sĂ©curitĂ© avec la moindre dĂ©pense Ă©nergĂ©tique (moins de 10% de la dĂ©pense Ă©nergĂ©tique frĂ©quente actuelle)

Résultats, une production moins énergivore, plus écologique et produisant un carburant plus stable

Le fret est notamment l’un des plus gros pollueurs. MĂ©tamorphoser la façon d’alimenter cette industrie serait d’un apport considĂ©rable Ă  l’empreinte carbone actuelle, de mĂȘme qu’à beaucoup de transports collectifs.

[b]En 2016 des chercheurs publiant dans la revue Nature ont rĂ©pertoriĂ© 7 percĂ©es dans la façon dont nous traitons les produits chimiques qui pourraient changer beaucoup de choses. L’une des 7 vient d’ĂȘtre rĂ©alisĂ©e

C’est un moyen trĂšs efficace et entiĂšrement nouveau de sĂ©parer, purifier, stocker et transporter d’énormes quantitĂ©s de gaz en toute sĂ©curitĂ©, sans gaspillage.

Elle devrait contribuer Ă  surmonter le dĂ©fi majeur du stockage de l’hydrogĂšne en permettant de stocker et de transporter en toute sĂ©curitĂ© d’énormes quantitĂ©s d’hydrogĂšne vert sous forme solide Ă  une fraction de la dĂ©pense Ă©nergĂ©tique.[/b]

Cela permettra d’accĂ©lĂ©rer l’absorption d’hydrogĂšne vert, ainsi que de permettre aux raffineries de pĂ©trole d’utiliser nettement moins d’énergie, et de faciliter le traitement de nombreux autres gaz.

À l’heure actuelle, la transformation du pĂ©trole brut en essence et autres gaz dans les raffineries de pĂ©trole repose sur le processus extrĂȘmement Ă©nergivore de la distillation cryogĂ©nique. Cela reprĂ©sente jusqu’à 15 % de la consommation mondiale d’énergie. En revanche, la nouvelle mĂ©thode devrait rĂ©duire cette consommation d’énergie jusqu’à 90 %.

Elle apporte au monde une mĂ©thode de stockage solide pour les gaz avec une capacitĂ© bien supĂ©rieure Ă  tout autre matĂ©riau prĂ©cĂ©dent. Les gaz absorbĂ©s peuvent ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©s via un simple processus de chauffage laissant les gaz et la poudre inchangĂ©s, permettant une utilisation ou une rĂ©utilisation immĂ©diate.

Cette percĂ©e est si importante - et si Ă©loignĂ©e des idĂ©es reçues sur la sĂ©paration et le stockage des gaz - que l’équipe de recherche a rĂ©pĂ©tĂ© l’expĂ©rience 20 Ă  30 fois avant de vraiment l’admettre.

Cette nouvelle approche utilise une nouvelle mĂ©thode appelĂ©e « ball milling Â» pour stocker le gaz dans un nanomatĂ©riau spĂ©cial Ă  tempĂ©rature ambiante. Elle repose sur des rĂ©actions mĂ©canochimiques, ce qui signifie que des machines sont utilisĂ©es pour produire des rĂ©actions inhabituelles.

L’ingrĂ©dient spĂ©cial du processus est la poudre de nitrure de bore, qui est idĂ©ale pour absorber les substances car elle est si petite mais possĂšde une grande surface d’absorption. Le nitrure de bore est produit industriellement de maniĂšre synthĂ©tique.

Cette poudre de nitrure de bore est placĂ©e dans un broyeur Ă  boulets - un broyeur contenant de petites billes en acier inoxydable dans une chambre - avec les gaz qui doivent ĂȘtre sĂ©parĂ©s. Au fur et Ă  mesure que la chambre tourne Ă  des vitesses de plus en plus Ă©levĂ©es, la collision des billes avec la poudre et la paroi de la chambre dĂ©clenche une rĂ©action mĂ©canochimique, entraĂźnant l’absorption de gaz dans la poudre.

Mieux, un type de gaz est toujours absorbĂ© plus rapidement, ce qui le sĂ©pare des autres et permet de l’évacuer facilement du broyeur. On peut rĂ©pĂ©ter ce processus en plusieurs Ă©tapes pour sĂ©parer les gaz souhaitĂ©s un par un.

On peut stocker les gaz dans la poudre pour le transport et les sĂ©parer en gaz. Et mieux encore, la poudre de nitrure de bore peut ĂȘtre utilisĂ©e pour effectuer jusqu’à 50 fois le mĂȘme processus de sĂ©paration et de stockage des gaz.

Le processus ne nécessite aucun produit chimique agressif et ne crée aucun sous-produit. Il ne nécessite pas de paramÚtres énergivores comme la haute pression ou les basses températures, offrant un moyen beaucoup moins cher et plus sûr de développer par exemples le transport à hydrogÚne.

Ce processus d’absorption de gaz par broyage Ă  boulets utilise environ 77 kilojoules par seconde pour stocker et sĂ©parer 1000 litres de gaz. C’est Ă  peu prĂšs l’énergie nĂ©cessaire pour parcourir 320 kilomĂštres avec un vĂ©hicule Ă©lectrique moyen. C’est plus de 90 % d’énergie en moins que la mĂ©thode de distillation cryogĂ©nique utilisĂ©e dans les raffineries de pĂ©trole.

Cette percĂ©e pourrait ainsi marquer l’une des 7 amĂ©liorations des mĂ©thodes de sĂ©paration chimique qui pourraient changer les choses, en particulier l’amĂ©lioration de la sĂ©paration olĂ©fine-paraffine, un Ă©lĂ©ment clĂ© de l’industrie pĂ©trochimique.

Il s’agit de l’aboutissement de 30 annĂ©es de travail dans les nanomatĂ©riaux et la mĂ©canochimie par des chercheurs de l’Institute for Frontier Materials de l’UniversitĂ© Deakin.

Le procĂ©dĂ© mĂ©cano-chimique produit des capacitĂ©s d’absorption extrĂȘmement Ă©levĂ©es des gaz alcynes et olĂ©fines dans le nitrure de bore (708 cm3/g pour l’acĂ©tylĂšne (C2H2) et 1048 cm3/g pour l’éthylĂšne (C2H4) respectivement.

Comment cela aidera-t-il à passer à une énergie propre

La crise du gaz Ă  laquelle fait face la cĂŽte est de l’Australie a attirĂ© l’attention sur la dĂ©pendance Ă  l’égard de ces carburants. En rĂ©ponse, il y a eu de plus en plus d’appels pour accĂ©lĂ©rer le passage Ă  des carburants gazeux plus propres tels que l’hydrogĂšne vert.

Le problĂšme c’est le stockage. Stocker d’énormes quantitĂ©s d’hydrogĂšne pour une utilisation pratique est trĂšs difficile. Actuellement, nous stocke l’hydrogĂšne dans un rĂ©servoir Ă  haute pression ou en refroidissant le gaz jusqu’à une forme liquide. Les deux nĂ©cessitent de grandes quantitĂ©s d’énergie, ainsi que des processus et des produits chimiques dangereux.

C’est lĂ  que cette mĂ©thode pourrait aider Ă  accĂ©lĂ©rer l’absorption de l’hydrogĂšne, en permettant une technologie de stockage Ă  l’état solide sĂ»re et efficace Ă  grande Ă©chelle. [b]Lorsqu’il est stockĂ© sous forme de poudre, l’hydrogĂšne est extrĂȘmement sĂ»r. Pour rĂ©cupĂ©rer le gaz, il suffit de chauffer la poudre sous vide.

Ce nouveau procĂ©dĂ© peut atteindre une capacitĂ© de stockage de gaz sans prĂ©cĂ©dent, bien au-dessus de tous les matĂ©riaux poreux connus. Par exemple, ce nouveau procĂ©dĂ© peut stocker 18 fois plus d’acĂ©tylĂšne que l’absorption la plus Ă©levĂ©e obtenue par les structures organomĂ©talliques, une autre approche utilisant des matĂ©riaux poreux.[/b]

La capacité de stockage de gaz remarquablement élevée est due à la nouvelle façon dont les molécules de gaz adhÚrent à la poudre pendant le processus de broyage à boulets, ce qui ne casse pas les molécules de gaz.

Cependant, pour que ce processus puisse Ă©voluer, il faut encore perfectionner le processus de broyage. Il y a un point idĂ©al dans le broyage qui crĂ©e les rĂ©actions chimiques plus faibles que l’on souhaite, sans produire de rĂ©actions plus fortes qui peuvent dĂ©truire les molĂ©cules de gaz. On doit Ă©galement dĂ©terminer comment obtenir le meilleur taux de stockage pour chaque matĂ©riau en fonction de l’intensitĂ© de broyage et de la pression des gaz.

Avec le soutien de l’industrie, ce nouveau processus peut ĂȘtre mis Ă  l’échelle rapidement pour fournir des solutions pratiques afin d’assurer que nous n’aurons jamais Ă  faire face Ă  une autre crise du gaz et accĂ©lĂ©rer la dĂ©carbonation

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1369702122001614

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[b]Etude Irena 07.22 : PrĂšs des deux tiers, soit 163 GW des Ă©nergies renouvelables nouvellement installĂ©es en 2021 ont un coĂ»t infĂ©rieur Ă  celui des solutions au charbon les moins chĂšres du monde au sein du G20, pourtant l’énergie jusqu’à prĂ©sent la moins chĂšre.

« Aujourd’hui, les Ă©nergies renouvelables sont sans conteste la forme d’énergie la moins chĂšre Â» souligne Francesco La Camera, directeur gĂ©nĂ©ral de l’IRENA.

Compte tenu des prix Ă©levĂ©s des combustibles fossiles, les Ă©nergies renouvelables installĂ©es en 2021 permettront d’économiser environ 55 milliards de dollars sur les coĂ»ts mondiaux de production d’énergie en 2022.[/b]

Les coĂ»ts des Ă©nergies renouvelables ont poursuivi leur baisse en 2021, les dĂ©fis de la chaĂźne d’approvisionnement et la hausse des prix des matiĂšres premiĂšres n’ayant pas encore produit tous leurs effets sur les coĂ»ts des projets mais ne devrait pas changer le constat puisque les Ă©conomies dans les renouvelables sont potentiellement plus fortes que pour les autres Ă©nergies.

Le coĂ»t de l’électricitĂ© produite par l’éolien terrestre a baissĂ© de 15 %, l’éolien offshore de 13 % et le solaire photovoltaĂŻque de 13 % par rapport Ă  2020.

Les investissements dans les Ă©nergies renouvelables sont toujours aussi rentables en 2022 concernant les coĂ»ts. Dans les pays non membres de l’OCDE, les 109 GW supplĂ©mentaires d’énergies renouvelables en 2021, avec un coĂ»t infĂ©rieur Ă  celui de la nouvelle solution Ă  combustible fossile la moins chĂšre, rĂ©duiront les coĂ»ts d’au moins 5,7 milliards USD par an au cours des 25 Ă  30 prochaines annĂ©es.

Les prix Ă©levĂ©s du charbon et du gaz fossile en 2021 et 2022 vont Ă©galement dĂ©tĂ©riorer profondĂ©ment la compĂ©titivitĂ© des combustibles fossiles et rendre le solaire et l’éolien encore plus attractifs.

Avec une flambĂ©e sans prĂ©cĂ©dent des prix du gaz fossile en Europe par exemple, la nouvelle production de gaz fossile deviendra de moins en moins rentable au cours de sa durĂ©e de vie, ce qui augmentera le risque d’actifs fossiles Ă©chouĂ©s.

[b]L’exemple europĂ©en montre que les coĂ»ts du combustible et du CO2 pour les centrales Ă  gaz existantes pourraient ĂȘtre en moyenne quatre Ă  six fois plus Ă©levĂ©s en 2022 que le coĂ»t du cycle de vie des nouvelles installations solaires photovoltaĂŻques et Ă©oliennes terrestres mises en service en 2021.

Entre janvier et mai 2022, la production d’énergie solaire et Ă©olienne pourrait avoir Ă©pargnĂ© Ă  l’Europe des importations de combustibles fossiles de l’ordre de 50 milliards de dollars, principalement du gaz fossile.
[/b]
Les augmentations temporaires liĂ©es aux hausses des matiĂšres premiĂšres devraient ĂȘtre Ă©clipsĂ©es par les gains globaux obtenus grĂące Ă  la rentabilitĂ© offerte par les Ă©nergies renouvelables comparĂ©e Ă  la hausse des prix des combustibles fossiles.

[b]Pour la France la Commission de rĂ©gulation de l’énergie (CRE) a constatĂ© que les Ă©nergies Ă©olienne et photovoltaĂŻque françaises vont rapporter 15,45 milliards d’euros Ă  l’Etat sur les exercices 2022 et 2023.

Cela confirme une fois de plus le rĂŽle essentiel des Ă©nergies renouvelables pour obtenir des coĂ»ts plus que compĂ©titifs de l’énergie et rĂ©pondre au plus vite aux urgences Ă©nergĂ©tiques et climatiques actuelles en accĂ©lĂ©rant la transition vers le respect des limites de rĂ©chauffement climatique.

Infographie interactive des différentes données :[/b]

**Communiqué résumé **

On ne parle pas encore assez des Ă©volutions technologies et Ă©conomiques favorables, entre autres du solaire CSP et de la gĂ©othermie sous forme EGS qui permettraient, entre autres sources renouvelables, Ă  l’Europe notamment, de passer aisĂ©ment aux 100% renouvelables. CĂ  commence toutefois Ă  ĂȘtre pris en compte dans les Ă©tudes scientifiques qui ne tenaient jusqu’ici pas assez compte de ces Ă©volutions dans ces 2 secteurs parmi d’autres

1) Solaire CSP : une Ă©tude scientifique rĂ©cente soulignait le potentiel de 300 TWh/an en Europe d’ici 2040 et le fait qu’il ne concerne pas seulement tous les pays du Sud. Son prix est en forte baisse et ses capacitĂ©s de stockage Ă  trĂšs bas coĂ»ts jusqu’à plusieurs jours. L’Espagne y a pris de l’avance et dans les pays d’Afrique du Nord le Maroc est largement en tĂȘte (l’AlgĂ©rie - et secondairement la Libye et Tunisie - est trĂšs en retard, a des ambitions plus fortes que le Maroc mais s’il ne change pas il va se faire piĂ©ger avant 15 ans par sa trop forte dĂ©pendance aux Ă©nergies fossiles qui nĂ©cessitent une coĂ»teuse transformation de tout son systĂšme thermique peu performant. Une mĂ©ta-Ă©tude scientifique de novembre 2021 signalait des effets identiques en Russie comme chez beaucoup de pays producteurs d’énergies fossile comme notamment en Afrique) et commence a exporter de l’électricitĂ© vers l’Europe, puis de l’hydrogĂšne, Ă  un prix difficile Ă  concurrencer. **Le Maroc s’oriente vers un mix 100% renouvelables en 2050. Il est dĂ©jĂ  Ă  prĂšs de 45%, vise 52% d’ici 2030 et c’est bien parti avec 10 GW pour le seul export Ă©lectricitĂ© et hydrogĂšne pour commencer (sa capacitĂ© export d’électricitĂ© est actuellement de 1,4 GW en cours) **

On y constate des non sens qui ont Ă  l’origine le Brexit comme la pose d’un cĂąble direct de 3800 km entre le Maroc et la Grande Bretagne pour de l’électricitĂ© Ă  bas prix alors qu’il Ă©tait plus pertinent de relier Calais Ă  Douvres comme le fait dĂ©jĂ  et entre autres liaisons le tunnel sous la Manche en Ă©lectricitĂ© ! C’est sans doute plus cher aprĂšs le passage en France mais tirer de multiples cĂąbles n’est pas souhaitable ni forcĂ©ment plus sĂ»r. Mieux vaut optimiser l’ensemble du rĂ©seau en incluant le Royaume-Uni puisqu’il n’y a pas en pratique de Brexit de l’énergie, ce serait trop coĂ»teux et absurde.

La partie solaire CSP au plan Ă©conomique mondial est traitĂ©e en page 120 de l’étude de 204 pages en lien plus haut et plus bas

Entre 2010 et 2021, la moyenne mondiale pondĂ©rĂ©e du coĂ»t de l’électricitĂ© (LCOE) de centrales solaires Ă  concentration (CSP) a chutĂ© de 68 %, de 0,358 USD/kilowattheure (kWh) Ă  0,114 USD/kWh. Principalement grĂące Ă  des rĂ©ductions des coĂ»ts totaux d’installation (baisse de 64 %)

SituĂ© dans le dĂ©sert d’Atacama au Chili, le projet Cerro Dominador (facteur de capacitĂ© 80%) compte 17,5 heures de stockage. Le facteur de capacitĂ© moyen pondĂ©rĂ© global des centrales CSP nouvellement mises en service sont de 42 % en 2020 et devrait encore s’amĂ©liorer puisqu’il dĂ©pend notamment du coĂ»t du stockage qui n’est souvent question que du volume de stockage (et densitĂ© Ă©nergĂ©tique) puisque l’on peut faire du stockage thermique jusqu’à 10 mois comme par exemple en Finlande ou aux Etats-Unis (et plus Ă©videmment sous forme hydrogĂšne, power to gas, gas de synthĂšse etc)

[b]La capacitĂ© installĂ©e cumulĂ©e des CSP a Ă©tĂ© multipliĂ©e par un peu plus de cinq Ă  l’échelle mondiale entre 2010 et 2020, atteignant environ 6,5 GW, mais çà devrait augmenter plus rapidement compte tenu des applications. Il y aurait donc lieu de mieux anticiper.

  1. La gĂ©othermie qui sous forme EGS (enhanced geothermal systems) peut s’appliquer dĂ©sormais quasiment partout est traitĂ©e en partie en page 152 (il est surtout question de gĂ©othermie classique malheureusement !)[/b]

La moyenne mondiale pondĂ©rĂ©e du coĂ»t de l’électricitĂ© (LCOE) des projets de gĂ©othermie mis en service en 2021 a Ă©tĂ© de 0,068 USD/kWh.

Fin 2021, les centrales de production d’énergie gĂ©othermique reprĂ©sentaient 0,5 % du total des Ă©nergies renouvelables avec une capacitĂ© installĂ©e d’environ 14,4 GW, mais çà Ă©volue favorablement :

La capacité installée cumulée à fin 2021 était supérieure de 44 % à celle de 2010. Cette capacité est principalement située dans des zones géothermiques actives (qui va également changer avec la géothermie EGS disponible quasiment partout).

Les pays ayant les plus grandes capacitĂ©s installĂ©es actuelles sont : États-Unis, IndonĂ©sie, Philippines, Turquie, Nouvelle-ZĂ©lande, Mexique, Kenya et Italie.

Le facteur de capacitĂ© moyen des centrales gĂ©othermiques utilisant de la vapeur directe est d’environ 88 %, tandis que la moyenne pour les technologies flash est de 83 %. Les centrales gĂ©othermiques binaires qui exploitent des ressources Ă  basse tempĂ©rature atteignent un facteur de capacitĂ© moyen de 80 %.

La capacité moyenne pondérée mondiale pour les projets géothermiques nouvellement mis en service est couramment de 84 % (fourchette entre 75% et 91%)

Etude complĂšte (204 pages)

file:///home/utilisateur/T%C3%A9l%C3%A9chargements/IRENA_Power_Generation_Costs_2021.pdf

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Météo anticipée pour cet hiver :

Les diffĂ©rents organismes de prĂ©vision mĂ©tĂ©o Ă  moyen terme qui ont fait leurs preuves dans le passĂ© anticipent jusqu’à prĂ©sent un hiver moins froid que la moyenne en Europe (ce qui n’exclut pas quelques jours de froid qui se situent vers fĂ©vrier) et une pluviomĂ©trie encore infĂ©rieure Ă  la moyenne, donc ce n’est pas encore cet hiver que les nappes phrĂ©atiques pourront se recharger suffisamment.

Le prix du gaz devrait toutefois rester Ă©levĂ© compte tenu de la tentative d’invasion de l’Ukraine par le gouvernement russe actuel et de notre trop forte dĂ©pendance au gaz et pĂ©trole fossiles qui aurait pu ĂȘtre bien plus rĂ©duite, voire annulĂ©e, depuis les premiĂšres crises Ă©nergĂ©tiques des annĂ©es 70.

[b]En France on estime Ă  environ 20% les pertes d’eau du rĂ©seau et des immeubles. De plus sans perte de confort et pour quelques euros on peut mettre des Ă©conomiseurs d’eau (et donc d’énergie) de 1 ou 1,2 litre par minute sur tous les robinets et 4 Ă  6 litres par minutes aux entrĂ©e des pommes de douches, c’est standard, prend moins de 30 secondes Ă  visser et çà fait gĂ©nĂ©ralement faire quelques centaines d’euros d’économies par an sur la consommation d’eau et d’énergie associĂ©e.

Beaucoup d’immeubles ont en effet encore des robinets qui dĂ©livrent 5 Ă  8 litres voire plus par minute et des douches 8 Ă  15 litres. FaĂźtes le test chez vous et vous constaterez ensuite la diffĂ©rence sur vos factures !

RapportĂ© Ă  la France ou plus encore Ă  l’Europe ce sont des quantitĂ©s d’eau potable et d’énergie bĂȘtement perdus considĂ©rables.

Exemple sur 2 sites qui sont pas mal fait dont Ecoperl en France oĂč l’on trouve Ă  peu prĂšs tout dans ce domaine ou Savinga en Pologne si çà peut vous ĂȘtre utile : [/b]

  • cartouche pour robinets en vissage mĂąle ou femelle moins d’1 litre/minute
  • mousseur mĂąle moins d’1 litre/minute
  • spray jet droit moins d’1,2 litre par minute

https://www.savinga.fr/2-aerateurs/52-aerateur-economique-d-eau-neoperl-spray-1-2-l-min#28

  • idem vissage femelle

https://www.savinga.fr/2-aerateurs/52-aerateur-economique-d-eau-neoperl-spray-1-2-l-min#29

  • idem rĂ©gulateurs pour douche prĂ©conisĂ© entre 4 et 6 litres par minute

https://www.ecoperl-shop.com/regulateur-clapet/551-joint-regulateur-debit-douche-4-lmin-15x21-o-12188-mm-3662370001765.html

  • et autres stop-douche qui vont de pair en complĂ©ment selon les systĂšmes quand il n’y a pas de mitigeur
  • mais dans le cas d’un stop-douche sans mitigeur il faut prĂ©voir un clapet anti-retour sinon l’eau chaude et sa faune bactĂ©rienne risquent de se mĂ©langer Ă  l’eau froide que l’on boit par ailleurs

VoilĂ  c’était ma minute plomberie pour vous faire faire des Ă©conomie d’eau et d’énergie car l’énergie est un sujet qui, vus les prix actuels, est amplement utilisĂ© par opportunisme par certains acteurs politiques qui rĂ©pandent rĂ©guliĂšrement des montagnes d’ñneries alors qu’ils n’ont gĂ©nĂ©ralement pas la moindre formation ni compĂ©tence, ni historique dans ce secteur et ils et elles se font en plus, comme des « idiots et idiotes utiles Â» sans vision de moyen-long-terme, le relais de Poutine qui a toujours pleinement utilisĂ© le levier gĂ©opolitique de l’énergie, de l’alimentaire et plus.

[b]Les prix actuels de l’énergie sont Ă  contrario Ă  apprĂ©hender comme une opportunitĂ© de faire plus rapidement Ă©voluer notre systĂšme Ă©nergĂ©tique global qui est trĂšs peu performant comparĂ© aux technologies et approches dont on dispose et dont on va pouvoir de plus en plus disposer.

Et çà concerne aussi d’autres secteurs comme la gestion de l’eau qui comme on l’a vu cet Ă©tĂ© a fait apparaĂźtre plein de failles dans certaines rĂ©gions et communes.[/b]

[b]Autre sujet

Etude de 121 pages : L’e-kĂ©rosĂšne pour l’aviation commerciale – Volumes, coĂ»t, demande surfacique et concurrence en matiĂšre d’énergies renouvelables aux États-Unis et en Europe de 2030 Ă  2050[/b]

L’étude, rĂ©alisĂ©e par Dena (Agence allemande de l’énergie) en coopĂ©ration avec l’UniversitĂ© LUT (Finlande) et Ludwig-Bölkow-Systemtechnik GmbH, calcule les quantitĂ©s, les coĂ»ts, les besoins en espace et la concurrence pour l’électricitĂ© renouvelable Ă  partir d’e-kĂ©rosĂšne utilisant le CO2 des technologies de Direct Air Capture (DAC) aux États-Unis et en Europe de 2030 Ă  2050 dans un scĂ©nario net-zĂ©ro en 2050.

C’est l’ouvrage le plus complet de Dena sur le sujet de l’e-kĂ©rosĂšne Ă  ce jour.

L’e-kĂ©rosĂšne neutre en CO2 fabriquĂ© avec ce dernier capturĂ© Ă  90% dans l’air peut rendre le trafic aĂ©rien sans Ă©nergie fossile tout en bĂ©nĂ©ficiant des infrastructures et technologies existantes.

La technologie Direct Air Capture (DAC) sera trÚs majoritairement utilisée pour cela.

L’aviation se tourne dĂ©jĂ  vers le “biokĂ©rosĂšne” (plus prĂ©cisĂ©ment qualifiĂ© d’agrocarburant) et le e-kĂ©rosĂšne car d’autres solutions potentielles, comme les batteries ou les piles Ă  combustible hydrogĂšne ne rĂ©pondent pas autant Ă  tous les problĂšmes Ă  traiter. Mais les agrocarburants (“biokĂ©rosĂšne”) ne sont pas du tout pertinents comme le rappelle l’étude compte tenu des surfaces requises, des limites de ressources, des plus importants besoins en eau, des rendement trĂšs infĂ©rieurs etc

L’alternative serait “des solutions non technologiques”, telles que le plafonnement de la demande. Cela nĂ©cessite de trouver le bon Ă©quilibre entre ce qui est Ă©conomiquement faisable et ce qui est socialement acceptable.** L’étude a rĂ©vĂ©lĂ© que d’ici 2050 prĂšs de 60% des besoins en carburant doivent ĂȘtre couverts par de l’e-kĂ©rosĂšne neutre en C02 en raison de la disponibilitĂ© limitĂ©e d’autres sources de carburant alternatives. En outre, plus de 90 % des besoins en CO2 pour la production d’e-kĂ©rosĂšne en 2050 doivent ĂȘtre couverts par la DAC.**

Le secteur de l’aviation commerciale produit prĂšs de 3% du total mondial des Ă©missions de CO2 anthropique. La demande sectorielle pour l’aviation commerciale devrait au moins doubler d’ici 2050, entraĂźnant – en l’absence d’ajustements du mix Ă©nergĂ©tique – une augmentation des Ă©missions de CO2.

Des quantitĂ©s importantes de DAC-kĂ©rosĂšne sont nĂ©cessaires aux États-Unis, dans l’UE-27 et le monde dĂšs Ă  prĂ©sent et elles devraient augmenter considĂ©rablement jusqu’à reprĂ©senter 44 Ă  55 % de la demande de l’aviation totale en 2050.

Avec le dĂ©veloppement et le dĂ©ploiement accrus de la technologie, le coĂ»t de production du DAC-kĂ©rosĂšne devrait passer de 112–133 €/MWhth PCI en 2030 Ă  64–75 €/MWhth PCI en 2050.

[b]La demande Ă©nergĂ©tique finale en 2050 est couverte Ă  9 % par l’électricitĂ© (batteries etc), 34 % par l’hydrogĂšne et Ă  57 % par l’e-kĂ©rosĂšne.

Les agrocarburants sont une fois encore Ă  exclure car “la plupart des matiĂšres premiĂšres, sous-produits et rĂ©sidus biologiques durables sont Ă  Ă©chelle limitĂ©e, de moins en moins disponibles et nĂ©cessiteraient des surfaces considĂ©rables” souligne l’étude.
[/b]
“La production de cultures et de sous-produits Ă  des fins Ă©nergĂ©tiques dans le seul secteur des transports nĂ©cessite dĂ©jĂ  10 % et 5 % de terres arables et 4 % et 3 % des terres agricoles aux États-Unis et dans l’UE-27 respectivement”

De plus “les rendements Ă©nergĂ©tiques bruts et nets du DAC-kĂ©rosĂšne dĂ©passent largement ceux des agrocarburants”

La part du potentiel technique de production d’électricitĂ© renouvelable nĂ©cessaire pour satisfaire la demande en e-kĂ©rosĂšne en 2050 aux États-Unis et dans l’UE-27 avec des sources domestiques, s’élĂšve Ă  environ 1 % (1 253 TWh/an sur 105 000 TWh/an) aux États-Unis et environ 7 % (1 996 TWh/an contre 27 000 TWh/an conservateurs) en Europe.

Le potentiel de production d’électricitĂ© renouvelable par habitant est supĂ©rieur Ă  celui de l’UE-27 et des États-Unis dans de nombreuses rĂ©gions du monde, ce qui suggĂšre que la demande de DAC-kĂ©rosĂšne pourrait se dĂ©placer vers les importations. Cependant, une part Ă©levĂ©e d’importations soulĂšve des problĂšmes de sĂ©curitĂ© liĂ©s aux risques d’approvisionnement, combinĂ©s aux avantages de la production nationale dans le renforcement de l’économie locale, gĂ©nĂ©rant de la valeur locale et augmentant la rĂ©silience du systĂšme Ă©nergĂ©tique.

Une capacitĂ© C02-DAC de 161 Mt Ă  281 Mt par an sera nĂ©cessaire en Europe en 2050 pour capturer du CO2 comme matiĂšre premiĂšre pour la production d’e-kĂ©rosĂšne et 102 Mt Ă  176 Mt CO2 par an aux Etats-Unis.

Le coĂ»t de production du DAC-kĂ©rosĂšne diminuera de plus de 50 % entre 2030 et 2050 et est fortement dĂ©pendant du lieu de production. Il sera un peu moins cher aux Etats-Unis qu’en Europe : 75 €/MWhFTL,PCI (0,88 €/kg) dans l’UE-27 et 69 €/MWhFTL,PCI (0,82 €/kg) aux Etats-Unis d’ici 2050.

Plus tĂŽt cette annĂ©e, le gouvernement allemand a lancĂ© une nouvelle initiative pour faire du pays un leader de l’aviation durable, promettant “un effort conjoint de l’industrie, de la science, de la politique et de la sociĂ©tĂ©â€. La part des Ă©missions de l’aviation est en augmentation alors que le secteur se remet des effets de la pandĂ©mie de coronavirus et que les progrĂšs en matiĂšre de vols Ă  faibles Ă©missions ont Ă©tĂ© lents. L’annĂ©e derniĂšre, le Centre aĂ©rospatial allemand (DLR) a prĂ©sentĂ© une stratĂ©gie pour une future aviation sans Ă©missions, tandis que l’industrie aĂ©ronautique du pays a dĂ©posĂ© un plan directeur conjoint pour aligner davantage le transport aĂ©rien sur la protection du climat.

https://www.dena.de/newsroom/publikationsdetailansicht/pub/studie-e-kerosene-for-commercial-aviation/

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[b]Etudes Rystad Energy :

  • La gĂ©othermie accĂ©lĂšre (enfin) en Europe et dĂ©but de la fin pour le gaz fossile confirmĂ© perdant face aux Ă©nergies renouvelables

  • Le nuclĂ©aire - plus assez compĂ©titif malgrĂ© depuis des annĂ©es les nombreuses alertes de scientifiques, Ă©nergĂ©ticiens, Ă©conomistes, objectifs sur ce secteur, confirmĂ©es par de multiples modĂ©lisations approfondies et Ă©tudes scientifiques et Ă©conomiques de tous pays, universitĂ©s et organismes sur le sujet, dont encore une rĂ©cente Ă©tude de l’UniversitĂ© d’Oxford (A) - passe d’une part de 21% Ă  7% de 2020 Ă  2050

(A) Constat des modĂ©lisations comparĂ©es des chercheurs d’Oxford : « Les coĂ»ts du nuclĂ©aire ont constamment augmentĂ© au cours des cinq derniĂšres dĂ©cennies, ce qui le rend trĂšs peu susceptible d’ĂȘtre compĂ©titif en raison de la chute des coĂ»ts des Ă©nergies renouvelables et du stockage Â»

Etude et modélisations complÚtes publiées dans la revue scientifique Joule [/b]

[b]1) Géothermie

Bien plus intelligente et pertinente que le gaz de schiste[/b] (dont le lobby re-active visiblement ses relais politiques habituels « idiots utiles Â» en France aussi) **car quasi perpĂ©tuelle, avec trĂšs peu d’effets de serre, disponible dĂ©sormais pratiquement partout, dont le marchĂ© mondial est considĂ©rable, les applications trĂšs variĂ©es, tout comme les couplages avec entre autres l’exploitation bien moins sale de diffĂ©rents minerais essentiels, tout comme le cas Ă©chĂ©ant de l’eau et la production notamment de chaleur/froid et d’électricitĂ© tout en permettant souvent le stockage de C02 donc dans certains sites un vĂ©ritable « couteau suisse Â», en plus de pouvoir rĂ©gler Ă  elle seule plus qu’amplement tous les aspects d’intermittence / variabilitĂ© du solaire et de l’éolien en Europe : la gĂ©othermie en particulier les systĂšmes EGS (Enhanced geothermal systems) **

La gĂ©othermie (cette fois de faible profondeur) permet en outre de refroidir (ou dĂ©neiger le cas Ă©chĂ©ant) avantageusement les centrales solaires en amĂ©liorant leur rendement net d’environ 14%

[b]L’Union europĂ©enne commence Ă  accĂ©lĂ©rer et investira 7,4 milliards de $ en chauffage gĂ©othermique, la capacitĂ© atteindra 6,2 GWt d’ici 2030, soit une augmentation de 58 % par rapport au total actuel de 3,9 GWt

Perspectives par pays europĂ©ens d’ici 2030 [/b]

Le marchĂ© europĂ©en du chauffage gĂ©othermique, Ă  une Ă©poque dominĂ© par seulement une poignĂ©e de pays, devrait connaĂźtre une accĂ©lĂ©ration bienvenue dans les annĂ©es Ă  venir alors que les gouvernements s’orientent enfin vers des alternatives au chauffage au gaz fossile coĂ»teux et polluant, selon la sociĂ©tĂ© de recherches norvĂ©gienne Rystad Energy.

Source de chauffage (et climatisation) renouvelable et fiable, la technologie gĂ©othermique existe depuis des dĂ©cennies, mais son apogĂ©e est sans doute imminente. En raison de ses coĂ»ts de dĂ©veloppement encore assez souvent Ă©levĂ©s par rapport Ă  d’autres sources d’énergie et parfois de risques pas toujours prĂ©alablement bien Ă©valuĂ©s par des entreprises pas toujours assez spĂ©cialisĂ©es et liĂ©s aux conditions souterraines et aux taux de rĂ©ussite des forages, l’adoption gĂ©nĂ©ralisĂ©e a Ă©tĂ© relativement limitĂ©e Ă  ce jour.

Un afflux rĂ©cent de nouveaux acteurs sur le marchĂ© gĂ©othermique (dont beaucoup proviennent en outre de l’industrie pĂ©troliĂšre et gaziĂšre) et d’évolutions technologiques, permettent de prĂ©voir des perspectives importantes.

La gĂ©othermie est une source pratiquement illimitĂ©e d’énergie constante qui pourrait jouer un rĂŽle crucial dans la sĂ©curitĂ© et un coĂ»t Ă©nergĂ©tiques dans les dĂ©cennies Ă  venir rappelle Rystad. Alors que les pays europĂ©ens s’efforcent de dĂ©carboner leur mix Ă©nergĂ©tique et de rechercher des sources de chauffage sĂ»res pour les mois d’hiver Ă  la lumiĂšre des tensions gĂ©opolitiques,** les investissements dans les projets gĂ©othermiques « vont monter en flĂšche Â»**

Le chauffage gĂ©othermique a une longue histoire en Europe, l’industrie Ă©tant historiquement dirigĂ©e par l’Islande, la France et la Hongrie. Depuis 2010, cependant, davantage de pays se sont joints Ă  l’action, l’Allemagne et les Pays-Bas montrant des plans de croissance vers 2030 qui les placeraient en tĂȘte du classement en termes de capacitĂ© installĂ©e.

AgitĂ©e par l’insĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique Ă  la lumiĂšre de la chute soudaine des flux de gaz russe, l’Allemagne verse de l’argent dans des projets gĂ©othermiques et devrait dĂ©penser plus de 1,5 milliard de dollars d’ici 2030. Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, la capacitĂ© installĂ©e dans le pays a doublĂ©, passant de 200 MW thermique (MWt) en 2012 Ă  400 MWt aujourd’hui. D’ici 2030, la capacitĂ© devrait encore doubler et approcher les 850 MWt.

Le seul pays Ă  installer plus de capacitĂ© entre 2022 et 2030 sera les Pays-Bas, qui disposeront de plus de 1 GWt de capacitĂ© d’ici la fin de la dĂ©cennie, dĂ©pensant 1,1 milliard de dollars dans le processus.

Les pays qui ont Ă©tĂ© les premiers Ă  adopter le chauffage gĂ©othermique, comme l’Islande, la France et la Hongrie, devraient Ă©galement augmenter leurs installations de capacitĂ©, mais Ă  un rythme plus lent.

Le Royaume-Uni est un peu en retard, avec plus d’accent mis sur les projets d’énergie gĂ©othermique et seulement 20 MWt de capacitĂ© de chauffage gĂ©othermique aujourd’hui, mais ce total devrait dĂ©passer 100 MWt en 2030. Le gouvernement britannique devrait dĂ©penser plus de 470 millions de dollars pour chauffage gĂ©othermique d’ici la fin de la dĂ©cennie.

Les facteurs influençant le plus les coûts de la géothermie

Le rĂ©seau de chauffage est gĂ©nĂ©ralement l’élĂ©ment de coĂ»t le plus important pour les projets de chauffage urbain gĂ©othermique. Les rĂ©seaux de chaleur Ă©tant installĂ©s au niveau local, ces rĂ©seaux sont gĂ©nĂ©ralement financĂ©s par les collectivitĂ©s locales ou dĂ©jĂ  construits.

Si l’on exclut les dĂ©penses sur ces rĂ©seaux, le coĂ»t de forage devient le facteur principal.

Selon les tempĂ©ratures du sous-sol Ă  l’emplacement du projet, la profondeur des puits varie de quelques centaines de mĂštres Ă  quelques milliers de mĂštres. La longueur moyenne de forage pour les projets europĂ©ens de chauffage urbain gĂ©othermique est d’environ 2 000 mĂštres, mais certains projets rĂ©cents ultra-profonds, notamment ceux du Royaume-Uni et de la Finlande, ont dĂ©passĂ© les 5 000 mĂštres.

La contribution des coĂ»ts de forage aux coĂ»ts totaux du projet a tendance Ă  diminuer Ă  mesure que les projets s’agrandissent, mais la profondeur du puits et les taux de rĂ©ussite du forage sont deux autres facteurs importants.

Le succĂšs du forage est variable et dĂ©pend en grande partie de l’emplacement spĂ©cifique du puits et de la maturitĂ© de l’industrie dans un pays particulier. Par exemple, les taux de rĂ©ussite en Allemagne et en Hongrie dĂ©passent souvent 90 %, mais des taux similaires aux Pays-Bas descendent jusqu’à 70 %. Cela peut ĂȘtre largement attribuĂ© au fait que l’industrie gĂ©othermique nĂ©erlandaise en est Ă  ses balbutiements par rapport Ă  ses voisins.

L’analyse du coĂ»t actualisĂ© du chauffage (LCOH) pour les projets gĂ©othermiques par rapport Ă  d’autres sources est une rĂ©fĂ©rence utile pour Ă©valuer sa validitĂ© Ă  long terme. Le LCOH est le coĂ»t de production de 1 MWh d’énergie thermique. Le chiffre est calculĂ© en actualisant les dĂ©penses et la production en MWh pour chaque annĂ©e de la durĂ©e de vie de la centrale Ă  une valeur actuelle et en divisant le coĂ»t total actualisĂ© par la production totale actualisĂ©e.

Le LCOH des projets gĂ©othermiques peut varier considĂ©rablement, impactĂ© par la taille du projet, la profondeur des puits et la tempĂ©rature au niveau du sol. Le LCOH moyen pondĂ©rĂ© en fonction de la capacitĂ© pour l’Europe (hors Islande) est de 39 $. Cependant, le coĂ»t actualisĂ© varie considĂ©rablement d’un pays Ă  l’autre.

[b]La France a l’un des coĂ»ts moyens les plus bas pondĂ©rĂ©s par la capacitĂ© par projet Ă  environ 26 $ par MWh, tandis que le LCOH suisse se situe Ă  64 $ par MWh.

Coûts actualisés LCOH du chauffage/froid géothermique par pays[/b]

Cette analyse inclut le chauffage urbain (total ou partiel), l’aquaculture, l’horticulture et l’agriculture. Les autres cas d’utilisation gĂ©othermiques et les projets utilisant des puits peu profonds ou des pompes Ă  chaleur ne sont pas inclus.

Etude géothermie Rystad Energy

[b]2) Le gaz 10 fois plus cher que le solaire PV en Europe

Pour les services publics europĂ©ens et les États membres, Ă  des prix supĂ©rieurs Ă  100 € par MWh, il n’est pas durable de continuer Ă  produire de l’électricitĂ© Ă  partir de gaz, en particulier lorsque le solaire photovoltaĂŻque et l’éolien terrestre (et de plus en plus offshore) offrent des alternatives beaucoup moins chĂšres.[/b]

[b]Une des consĂ©quences essentielles que les investisseurs non Ă©nergĂ©ticiens devraient rapidement comprendre et prendre en compte : si les fonds et financements gaziers Ă©taient plutĂŽt investis dans les Ă©nergies renouvelables, l’Europe pourrait remplacer le gaz par la production d’énergie solaire et Ă©olienne terrestre d’ici 2028, la capacitĂ© totale atteindrait 333 GW.

L’exploitation de centrales Ă©lectriques au gaz coĂ»tera en effet 10 fois plus cher Ă  long terme que la construction de nouvelles capacitĂ©s solaires en Europe[/b], selon Rystad Energy

Parts des Ă©nergies renouvelables, fossiles et nuclĂ©aire en Europe Ă  horizon 2050 : solaire et Ă©olien s’envolent, fossiles et nuclĂ©aire (plus assez compĂ©titif) s’effondrent

[b]Plus de 100 GW de nouvelles capacitĂ©s d’énergie renouvelable pourraient ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es en 2025 si les fonds nĂ©cessaires Ă  la production d’électricitĂ© au gaz Ă©taient orientĂ©s vers les Ă©nergies renouvelables qui sont assurĂ©ment les moins chĂšres.

Le total des 333 GW serait suffisant pour produire 663 TWh d’électricitĂ©. La production d’énergie renouvelable pourrait ainsi remplacer la production au gaz prĂ©vue d’ici 2028. [/b]

D’ici 2050, les nouvelles capacitĂ©s d’énergies renouvelables gĂ©nĂ©reraient plus de 2 000 TWh. Cette croissance de la production ne tient compte que de la production de nouvelles capacitĂ©s dĂ©veloppĂ©es Ă  l’aide de fonds provenant du gaz et s’ajoute aux prĂ©visions de base qui prĂ©voient que 2 385 GW de capacitĂ© solaire photovoltaĂŻque et Ă©olienne et 520 GW de stockage Ă  grande Ă©chelle seront installĂ©es d’ici 2050.

L’Europe a vu les prix du gaz monter en flĂšche depuis la chute des exportations de gaz par la Russie, les prix au comptant de la centrale de transfert de titre (TTF) basĂ©e aux Pays-Bas atteignant en moyenne 134 €/MWh jusqu’à prĂ©sent cette annĂ©e.

[b]MalgrĂ© la hausse des prix, la production au gaz a augmentĂ© de 4 % au cours des sept premiers mois de 2022, principalement en raison d’une baisse de 100 TWh de la production hydroĂ©lectrique et nuclĂ©aire.

Pour 2023 davantage de capacitĂ© d’énergie renouvelable devrait progressivement rĂ©duire le besoin en gaz. Plus de 50 GW de nouvelles capacitĂ©s solaires et Ă©oliennes devraient ĂȘtre mises en service l’annĂ©e prochaine
[/b]
Rystad prĂ©voit que les prix se stabiliseront autour de 31 € par MWh d’ici 2030, ce qui rapproche le LCOE des centrales Ă  gaz existantes de 150 € par MWh.

Mais c’est encore 3 fois plus que le LCOE des nouvelles installations solaires photovoltaïques.

**Pour que les centrales au gaz continuent d’ĂȘtre compĂ©titives, les prix du gaz devraient se rapprocher de 17 € par MWh et les prix du carbone devraient tomber Ă  10 € par tonne, ce qui est impensable estime Rystad **

[b]Compte tenu des prix du gaz les Ă©lectriciens repensent leurs stratĂ©gies et accĂ©lĂšrent le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables et des capacitĂ©s de stockage. Alors que la Commission europĂ©enne ouvre la voie pour y parvenir avec de nouvelles politiques de sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique, le volet Ă©conomique pourrait contribuer Ă  accĂ©lĂ©rer les choses. En ce qui concerne les Ă©nergies renouvelables, le moment est venu d’explorer les moyens d’éviter les goulots d’étranglement de la chaĂźne d’approvisionnement et d’obtenir le soutien des institutions financiĂšres.

Perspectives du développement des énergies renouvelables comparées aux centrales à gaz fossile en Europe [/b]

Le gaz continuera certes à jouer un rÎle important dans le mix énergétique européen pendant un certain temps encore, mais à moins que quelque chose ne change radicalement, alors les simples considérations économiques, ainsi que les préoccupations climatiques feront assurément pencher la balance en faveur des énergies renouvelables conclue Rystad.

[b]Les pays européens doivent donc choisir entre continuer à utiliser du gaz cher et moins sûr ou investir dans des énergies renouvelables et des options de stockage moins chÚres

Etude comparée énergies renouvelables et gaz fossile Rystad Energy[/b]

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[b]01.11.22

Cac40 surachetĂ©, proche du retournement Ă  la baisse court terme mais certains secteurs Ă  l’inverse survendus [/b]

Comme je l’avais plusieurs fois indiquĂ© plus haut dans cette file depuis dĂ©but fĂ©vrier 2022 dĂšs avant l’invasion de l’Ukraine dont la probabilitĂ© Ă©tait manifestement trĂšs Ă©levĂ©e, il y avait lieu entre autres de couvrir ses portefeuilles Ă  la baisse dans une optique moyen terme, en plus de se positionner sur les actifs qui allaient ĂȘtre impactĂ©s (favorisĂ©s en bourse) par l’invasion de l’Ukraine : Ă©nergie, matiĂšres agricoles, certains mĂ©taux produits par la Russie etc

Les perspectives du marchĂ© français (CAC 40) pour l’an prochain ont fait l’objet de plusieurs analyses dont je rappelle qu’elles anticipent un Cac moyen autour de 5700 dans le courant de l’étĂ© 2023, c’est juste une indication mais c’est utile car elles sont Ă©tayĂ©es de pas mal de paramĂštres qui Ă©vitent de s’écarter des rĂ©alitĂ©s des marchĂ©s qui, lorsque c’est le cas, sont gĂ©nĂ©ralement tĂŽt ou tard corrigĂ©es.

On peut dire que c’est actuellement le cas de plusieurs secteurs qui ont rĂ©cemment enfoncĂ© leur niveau de valorisation comparĂ© Ă  ce qu’il devraient ĂȘtre pricĂ©s. Je vous avais indiquĂ© par exemple que sont concernĂ©s, outre certaines obligations :

1) l’immobilier cotĂ© en bourse : il gĂ©nĂšre des rendements qui mĂ©caniquement sont en hausse (la moyenne rĂ©cente Ă©tait de 6,2%) alors que les cours des sicav concernĂ©es ont dĂ©gringolĂ©, çà commence donc Ă  ĂȘtre un excĂšs Ă  la baisse et une anomalie de marchĂ©

[b]Je rappelle que j’investis trĂšs majoritairement en France et par ailleurs dans des start-up et entreprises française qui notamment ont le plus d’impacts entre autres pour la transition Ă©nergĂ©tique et l’environnement

A ce titre les sicav qui ont le plus de valeurs françaises en immobilier chez Linxea sont Lazard Actifs Réels[/b] (C ou D, mais mieux vaut opter pour la part C capitalisation et non D distribution)

https://bourse.boursorama.com/bourse/opcvm/cours/composition/MP-806205/

Axa Aedificandi, entre une poignĂ©e d’autres comportant une part acceptable de valeurs françaises et sinon de l’Union europĂ©enne

https://bourse.boursorama.com/bourse/opcvm/cours/composition/MP-805596/

Vous pouvez jouer ce secteur sans frais (juste 0,4% de frais de gestion) via par exemple l’ETF disponible entre autres chez Boursorama et autres :

https://bourse.boursorama.com/bourse/trackers/cours/1rAIPRP/

2) Des small-caps (lĂ  le choix de fonds ne manque pas)

**3) du secteur Ecologie et Ă©nergies renouvelables **mais qui a des facteurs de soutiens trĂšs importants du fait entre autres des prix Ă©levĂ©s de l’énergie et qui est donc un **secteur qui dĂ©sormais finance les Etats avec des recettes de plus en plus Ă©normes, d’autant que c’est devenu l’énergie la moins chĂšre y compris avec stockage (comme de nombreuses Ă©tudes et modĂ©lisations mises plus haut dans cette file le confirment rĂ©guliĂšrement) et la plus rapide Ă  implanter, donc Ă  avoir le plus rapidement des impacts favorables sur le climat. Auquel se sont ajoutĂ©s les facteurs d’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique, une meilleure efficacitĂ© de l’usage de l’énergie, des possibilitĂ©s plus importantes de fourniture d’énergie locale, de sĂ©curitĂ© etc **

Du fait de ces aspects qui leurs sont favorables leurs cours ne sont donc pas au plus bas mais leurs perspectives toujours Ă©levĂ©es et comme il y a beaucoup de PME c’est un secteur qui redevient Ă  renforcer ou achetable et qui ne manque pas de dĂ©veloppement technologiques pas encore pris en compte alors qu’il le faudrait mais l’information en pointe ne suit pas par manque de connaissances et de ce qui est en train de se passer (effet rĂ©troviseur face aux changements et dĂ©luges d’infos superficielles qui n’apportent pas la clartĂ© pourtant nĂ©cessaire pour avancer le plus rapidement dans les bonnes directions)

[b]La encore les sicav qui ont le plus de valeurs françaises sont (dans l’ordre) :

Palatine PlanĂšte[/b]

https://bourse.boursorama.com/bourse/opcvm/cours/composition/MP-807435/

**Sycomore Europe Eco Solutions **(parmi une poignĂ©e d’autres)

https://bourse.boursorama.com/bourse/opcvm/cours/composition/0P00016RHQ/

[b]Une autre sicav qui contient beaucoup de ces valeurs et notamment en France et qui fait d’assez bons choix est

DNCA Invest Euro Smart Cities [/b](assez axĂ©e infrastructures europĂ©ennes et qui profitera elle aussi en outre de la reconstruction inĂ©luctable de l’Ukraine et de son systĂšme Ă©nergĂ©tique dĂ©molit par le gouvernement russe actuel)

- Outils de couverture ou pour jouer la baisse

Vous avez chez Linxea notamment avec un effet de levier 1 ou 2

**1) Elan France Indice bear **(effet de levier 1 donc peu performant)

https://bourse.boursorama.com/bourse/opcvm/cours/MP-801291/

et Lyxor CAC 40 Daily (-1x) Inverse UCITS ETF Acc (effet de levier 1 aussi)

https://www.lyxoretf.fr/fr/retail/produits/etf-actions/lyxor-cac-40-daily-1x-inverse-ucits-etf-acc/fr0010591362/eur

**2) Lyxor CAC 40 Daily (-2x) Inverse UCITS ETF Acc BX4 **(effet de levier 2)

https://bourse.boursorama.com/bourse/trackers/cours/1rTBX4/

https://www.lyxoretf.fr/fr/retail/produits/etf-actions/lyxor-cac-40-daily-2x-inverse-ucits-etf-acc/fr0010411884/eur

Je prĂ©cise qu’il faut bien cibler la fourchette d’intervention : actuellement le Cac40 se rapproche des 6500 et est surachetĂ© donc il est pertinent de jouer la baisse avec objectif court/moyen terme 5800 voire 5400

A prĂ©sent c’est sĂ»r je vais me faire mordre les fesses par Loupi, qui pourtant aime comme moi les trucs qui peuvent faire peur ! si j’évoque des produits a effet de levier jusqu’à 50 et + !

Boursorama en propose plusieurs Ă  frais 0% Ă  la baisse comme Ă  la hausse sur divers type de sous-jacents (indices, valeurs, secteurs etc). Il est plus sĂ»r et simple de jouer sur des indices (voire secteurs) que sur une action dont l’information peut varier d’un jour Ă  l’autre, donc sauf Ă  trĂšs bien connaĂźtre l’entreprise, mieux vaut Ă©viter car çà prend plus de temps Ă  suivre et c’est gĂ©nĂ©ralement moins fiable.

Il faut Ă©videmment bien analyser le marchĂ© et son point de retournement Ă  la baisse comme Ă  la hausse selon la direction du marchĂ© que l’on anticipe, suivre de prĂšs (donc çà prend du temps), bien comprendre le fonctionnement des instruments, dĂ©marrer avec peu, s’y exercer au dĂ©part, et toujours avoir une quantitĂ© d’argent disponible dans les cas oĂč l’on se fait surprendre par une nouvelle imprĂ©visible du marchĂ©. On ne perd pas plus que la mise mais la volatilitĂ© est faible Ă  trĂšs forte selon l’effet de levier choisi

De plus il faut bien lire et comprendre le fonctionnement des produits/instruments car s’il n’y a pas vraiment de perte de valeur liĂ©e au temps sur les ETF (sinon liĂ©e au frais rĂ©duits), il y en a souvent sur des certificats et turbos.

Je ne peux donc qu’insister (lourdement) sur la nĂ©cessitĂ© de bien connaĂźtre ces instruments et par exemple Boursorama entre autres a pas mal de documents sur le sujet et vous alerte Ă  vos dĂ©buts en vous posant un questionnaire de connaissances quand vous passez vos ordres.

https://bourse.boursorama.com/bourse/produits-de-bourse/actualites-pedagogie/

https://bourse.boursorama.com/bourse/produits-de-bourse/

Par contre çà peut ĂȘtre utile en ne perdant pas de vue que certains certificats et turbos s’utilisent sur une pĂ©riode de temps assez courte donc c’est assez spĂ©culatif si l’effet de levier est trĂšs Ă©levĂ© (mais on gagne plus si on joue bien et c’est le but !)

Personnellement j’investis sur le long terme dans des entreprises principalement françaises qui dĂ©veloppent des technologies de rupture et ce pour les soutenir donc çà demande du temps et des financements, parfois ce sont des gouffres financiers au dĂ©part avant qu’elles ne se dĂ©veloppent favorablement, donc je trouve assez complĂ©mentaire d’utiliser ce type de produits de trĂšs court terme pour les financements long terme. Il ne faut pas non plus intervenir trop souvent car çà peut ĂȘtre alors requalifiĂ© par le fisc d’activitĂ© professionnelle. En plus parfois çà m’amusait un peu quand j’ai dĂ©butĂ© mais maintenant çà ne m’amuse pas mais c’est nĂ©cessaire sinon on n’investit pas assez dans les bonnes entreprises et technologies et les choses n’avancent pas. Beaucoup de gens en France font en effet des dĂ©bats Ă  longueur de temps, se battent et tournent en rond (voire cassent tout) mais pendant ce temps sont souvent incapables d’ĂȘtre en pointe sur des sujets scientifiques/techniques et de faire avancer les choses dans le bons sens donc je prĂ©fĂšre les approches utiles et efficaces.

[b]A titre uniquement d’exemple et non de conseil (ces instruments sont cotĂ©s de 8h Ă  22h car ouverts aux investissements Ă©trangers) :

  • un turbo illimitĂ© Ă  frais 0% Ă  la baisse (short ou put) sur l’indice Cac 40, pour visualiser sa volatilitĂ© (effet de levier 72) [/b]

Il y a peu j’ai fait quelques 900% de hausse en quelques sur des titres dont je vous avais fait une liste plus haut, donc on prend certes des risques mais si on gĂšre bien en intĂ©grant plusieurs paramĂštres pour Ă©viter les excĂšs que certains font, c’est trĂšs limitĂ© et on peut gagner quasiment chaque fois.

https://bourse.boursorama.com/bourse/produits-de-bourse/cours/turbos-illimites-infinis/3rPDE000SN8PEC1

- et un certificat Ă  la baisse (idem) sur le mĂȘme indice Cac mais avec un effet de levier de seulement 15 :

https://bourse.boursorama.com/bourse/produits-de-bourse/cours/leverage-et-short/3rPDE000SH8W3N4

[b]Le Cac est actuellement surachetĂ© donc ces instruments vont monter quand le Cac va rebaisser et Ă  l’inverse on peut jouer la remontĂ©e quand le Cac sera proche de plus bas (5800 voire 5400 Ă  court/moyen terme).

On peut faire de mĂȘme sur Linxea avec les Lyxor leverage Ă  la hausse avec des effet de levier 1 ou 2 sur le Cac comme sur l’Euro Stoxx. [/b]

**2 nouveaux fonds Ecologie et transition Ă©nergĂ©tique et rĂ©cente Ă©tude BNY Mellon IM : 100 000 milliards de dollars d’investissements verts pour la neutralitĂ© carbone Ă  l’horizon 2050, l’un des plus importants redĂ©ploiements de capital de l’histoire **

De quoi ĂȘtre occupĂ©s encore quelques dĂ©cennies avec cette « thĂ©matique de niche Â» comme on pouvait le lire il n’y a pas si longtemps !

Bigre, si Loupi apprend qu’il y a des « niches Â» Ă  100 000 milliards de $, il ne va pas manquer d’écrire au PĂšre NoĂ«l pour remplacer la sienne qui n’est plus trop hermĂ©tique !

Egalement pour mĂ©moire Ă©tude/sondage Schroders auprĂšs de plus de 23 000 investisseurs rĂ©partis sur 33 sites dans le monde (Global Investor Study 2022) sur leurs motivations et thĂšmes d’investissements durables :

**1) CNP Assurances : lancement d’un fonds initiĂ© par La Banque Postale Asset Management avec Tocqueville Finance engagĂ© dans la prĂ©servation du vivant et de la biodiversitĂ©, Tocqueville Biodiversity ISR **(Part I : FR001400BQJ4) créé le 15 novembre 2022

Ce nouveau fonds global, sans contrainte gĂ©ographique, sectorielle ou de capitalisation, ciblera les sociĂ©tĂ©s contribuant Ă  amĂ©liorer la protection des Ă©cosystĂšmes ou Ă  rĂ©duire l’empreinte de leurs activitĂ©s sur la diversitĂ© biologique.

Son objectif est de protéger le vivant et de contribuer à préserver les espÚces végétales et animales, au travers de ses quatre thématiques principales :

  • l’agriculture et l’alimentation soutenables (agriculture rĂ©gĂ©nĂ©ratrice, production alimentaire durable, reforestation et gestion forestiĂšre durable),
  • l’économie circulaire (systĂšmes de collecte et de recyclage, packaging recyclable ou compostable),
  • les bĂątiments verts (nouveaux matĂ©riaux de construction)
  • les services et solutions environnementaux (traitement de l’eau, de l’air et des sols, technologies de dĂ©pollution).

L’empreinte biodiversitĂ© est calculĂ©e avec l’outil de mesure " Global Biodiversity Score (GBS) " de CDC BiodiversitĂ© et Carbon4 Finance, qui est l’un des outils d’aide Ă  la dĂ©cision. Le fonds est classĂ© " article 9 " sous SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation).

Exclusion des entreprises impliquĂ©es dans des activitĂ©s qui exercent des pressions structurellement nĂ©gatives sur la biodiversitĂ©, comme la dĂ©forestation, les Ă©nergies fossiles et l’extraction miniĂšre.

L’enjeu est crucial : 55% du PIB mondial reposerait sur les services rendus par la nature et plus d’1 million d’espĂšces seraient dĂ©jĂ  menacĂ©es d’extinction. En France, la prise de conscience de cet enjeu gagne du terrain, notamment avec la loi Energie Climat qui impose aux investisseurs institutionnels et aux sociĂ©tĂ©s de gestion la publication des risques liĂ©s Ă  l’érosion de la biodiversitĂ© pour les produits financiers.

A titre exclusivement indicatif, le FCP pourra ĂȘtre comparĂ© avec l’indice composite 50 % MSCI All Country World Index
(dividendes nets réinvestis) + 50 % et MSCI World Small Cap (dividendes nets réinvestis).

Avec 3 milliards d’encours investis Ă  fin aoĂ»t 2022 sur les thĂšmes de la transition Ă©nergĂ©tique et de la biodiversitĂ©, LBP AM et Tocqueville Finance se sont rĂ©solument engagĂ©s pour un monde plus durable et soutenable

Présentation

Prospectus (encore trop tît pour connaütre les valeurs qu’ils choisissent)

https://www.labanquepostale-am.fr/Lbpam/transversal/pdf/BIO.Par.PC.File.pdf

2) Quaero Capital (GenÚve, Zurich, Paris, Londres, Luxembourg) lance Quaero Capital Funds (Lux) - Net Zero Emission, un nouveau fonds investi dans des sociétés dont les services, produits ou technologies permettent de contribuer à la transition vers une économie décarbonée.

La stratĂ©gie sĂ©lectionne, dans le monde entier et Ă  travers diffĂ©rents secteurs, les leaders d’aujourd’hui ou de demain sur le thĂšme de la transition Ă©nergĂ©tique et Ă©cologique, ainsi que de l’économie circulaire. Ainsi, outre le domaine de l’énergie, les gĂ©rants s’intĂ©ressent Ă©galement Ă  l’alimentation, au textile, Ă  l’industrie lourde, au transport, Ă  l’urbanisme et Ă  toute la chaĂźne d’approvisionnement.

Le processus d’investissement se fonde sur une analyse approfondie des causes des Ă©missions de CO2 des diffĂ©rents secteurs, pour ensuite identifier les technologies de rĂ©duction les plus prometteuses avant de sĂ©lectionner les titres dans lesquels investir. Chaque investissement est Ă©galement analysĂ© dans une perspective ESG, le fonds privilĂ©giant les entreprises gĂ©rĂ©es de façon durable. Il en rĂ©sulte un portefeuille concentrĂ© de 30 Ă  35 positions, composĂ© principalement de grandes capitalisations. Le fonds est classĂ© dans la catĂ©gorie article 9 du rĂšglement SFDR.

Quaero Capital

1er reporting page 23/64

https://quaerocapital.com/documents/download/432520/

3) BNY Mellon IM, en collaboration avec Fathom Consulting, a publiĂ© une nouvelle Ă©tude intitulĂ©e « An investor’s guide to net zero by 2050 », qui montre que l’économie mondiale accuse un retard important dans la rĂ©alisation des objectifs de neutralitĂ© carbone Ă  l’horizon 2050, retard qui pourrait cependant ĂȘtre comblĂ© en rĂ©alisant 100 000 milliards de dollars d’investissements « verts ».

MĂȘme si des progrĂšs notables ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par les gouvernements, les spĂ©cialistes de l’allocation d’actifs et les entreprises doivent redoubler d’efforts pour assurer la transition vers la neutralitĂ© carbone. Les 100 000 milliards de dollars nĂ©cessaires reprĂ©sentent environ 15 % du total des investissements attendus Ă  l’échelle mondiale au cours des trente prochaines annĂ©es, ou prĂšs de 3 % du produit intĂ©rieur brut (PIB) mondial sur la mĂȘme pĂ©riode. Les entreprises du S&P 500 vont devoir Ă  elles seules dĂ©ployer quelque 12 000 milliards de dollars d’investissements verts d’ici 2050 pour rester sur la bonne voie.

Selon l’étude, les secteurs de l’énergie et des services aux collectivitĂ©s sont ceux qui ont le plus besoin de capitaux pour se dĂ©carboner. Pour pouvoir atteindre les objectifs fixĂ©s Ă  l’horizon 2050, les entreprises devront impĂ©rativement leur consacrer plus de la moitiĂ© de leurs investissements verts.

Les investissements verts nĂ©cessaires laissent entrevoir d’importantes opportunitĂ©s pour les investisseurs dans un grand nombre de secteurs et de rĂ©gions. Les entreprises offrant aux secteurs de l’énergie et des services aux collectivitĂ©s les moyens de se dĂ©carboner – en particulier celles qui fournissent des solutions de stockage d’énergie, des infrastructures rĂ©seau et des systĂšmes de capture du carbone ainsi que pour l’hydrogĂšne et le biomĂ©thane – sont susceptibles d’en devenir les principales bĂ©nĂ©ficiaires. La majoritĂ© de ces investissements devront ĂȘtre rĂ©alisĂ©s sur les marchĂ©s Ă©mergents.

Présentation du rapport :

https://www.bnymellonim.com/fr/fr/institutional/net-zero/

Lien de l’étude en pdf avec les secteurs les plus touchĂ©s (un peu Ă©tonnant de voir que le secteur du tabac, toxique et polluant, est peu touchĂ©, ce qui n’est pas un bon signal Ă  donner Ă  certains qui continuent d’y investir et notamment certains fonds de rendement oĂč l’on retrouve par exemple British American Tobacco qui vend entre autres la marque Alain Delon alors que le tabac, toxique et cancĂ©rigĂšne lorsque qu’il est fumĂ©, a des applications plus utiles et non toxiques dans de nombreuses autres applications)

https://www.bnymellonim.com/uploads/2022/10/199282df7040ecf5ac02b1e950e7ffa0/bny-mellon-investment-management-fathom-consulting-net-zero-report-oct-2022.pdf

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