Energies renouvelables et environnement

[b]J’ai connu Accenta Ă  ses dĂ©buts et je suis content qu’il croule Ă  prĂ©sent sous les demandes car son approche est trĂšs positive. J’espĂšre qu’il choisira d’ĂȘtre cotĂ© en bourse et qu’il va pouvoir accĂ©lĂ©rer son dĂ©veloppement en France comme Ă  l’international.

Il coupler solaire, gĂ©othermie et stockage inter-saisonnier pour rĂ©duire drastiquement la consommation d’énergie des bĂątiments et maisons, neufs ou en rĂ©novation, les dĂ©carboner Ă  coĂ»t rĂ©duit sans avancer les fonds et en utilisant le stockage inter-saisonnier

RĂ©sultats : jusqu’à 85% de rĂ©duction des consommations et 95% de dĂ©carbonation, pour un coĂ»t jusqu’à 20 fois infĂ©rieur aux alternatives du marchĂ©

Rendement de 98% entre chaleur stockĂ©e l’étĂ© et rĂ©cupĂ©rĂ©e l’hiver. Exemple chiffrĂ© pour preuve parmi d’autres les bĂątiments d’Airbus

Son approche couple solaire et gĂ©othermie tout en visant Ă  rĂ©duire le nombre de sondes, donc les coĂ»ts, tout en veillant Ă  recharger les sols en calories l’étĂ© et non Ă  les Ă©puiser comme pour les approches encore courantes [/b]

Cette approche cherche l’équilibre Ă  l’échelle du bĂątiment, de façon Ă  prĂ©lever autant de calories en hiver que ce qui a Ă©tĂ© injectĂ© l’étĂ©

Une solution qui permet aussi d’implanter moins de sondes. On peut diviser par deux le champ de sondes en couplant une production solaire thermique Ă  l’installation. CĂŽtĂ© nature du sous-sol, toutes les roches prĂ©sentent des conductivitĂ©s thermiques similaires Ă  10 % prĂšs. Les sondes peuvent donc ĂȘtre implantĂ©es aussi bien dans un sol granitique, qu’argileux, calcaire ou autre, le phĂ©nomĂšne physique sera le mĂȘme.

L’autre originalitĂ© du systĂšme rĂ©side dans l’usage de l’intelligence artificielle pour piloter l’installation.

Comme pour tous les dispositifs gĂ©othermiques, la solution d’Accenta nĂ©cessite un branchement Ă  des pompes Ă  chaleur. Ici, le systĂšme est reliĂ© Ă  deux dispositifs diffĂ©rents : une PAC gĂ©othermique et une autre aĂ©rothermique car de multiples paramĂštres entrent en ligne de compte : la zone gĂ©ographique, mais aussi la nature et l’état du bĂątiment Ă  chauffer et refroidir, les conditions mĂ©tĂ©o, etc.

Un algorithme traite l’ensemble de ces donnĂ©es pour optimiser le fonctionnement de l’installation au plus prĂšs des besoins des utilisateurs.

**C’est l’ensemble de ces solutions : optimisation du champ de sondes, son usage pour prĂ©lever mais aussi pour stocker des calories et l’hybridation des dispositifs de la chaufferie et leur pilotage par une intelligence artificielle qui permet de rĂ©duire les coĂ»ts et de porter le retour sur investissement Ă  quelques annĂ©es **

L’ensemble du dispositif a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© grĂące Ă  l’association du laboratoire des Mines, du Bureau de recherche gĂ©ologiques et miniĂšres (BRGM) et de l’école Polytechnique.

Si la technologie a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© mise en Ɠuvre sur plusieurs ouvrages neufs, la sociĂ©tĂ© a pensĂ© sa solution pour les ouvrages existants et vise les bĂątiments classĂ©s, E, F, ou G en Ă©tiquette Ă©nergĂ©tique. Ceux pour lesquels l’isolation thermique sera trĂšs complexe ou coĂ»teuse, d’oĂč l’idĂ©e de les doter de systĂšmes gĂ©othermiques optimisĂ©s pour rĂ©duire leurs consommations malgrĂ© leurs handicaps initiaux.

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[b]La forme d’énergie renouvelable infinie Ă  l’échelle de l’humanitĂ© qui coche bien plus de cases positives que toutes les autres Ă©nergies peu carbonĂ©es mais qui n’est pas assez connue et encore moins ses avancĂ©es technologiques :

L’énergie gĂ©othermique de type EGS (Enhanced Geothermal Systems), dont l’énergie SRE (Superhot Rock Energy) est un sous ensemble, est disponible techniquement dĂ©sormais quasiment partout et elle pourrait devenir dĂšs 2030 l’un des moyens les plus rentables de produire de l’énergie propre pour de nombreux pays, Ă  condition d’ĂȘtre mieux connue et de politiques appropriĂ©es [/b]

C’est l’un des constats, entre autres Ă©tudes et organismes de R&D sur le sujet, du rĂ©cent rapport « Superhot Rock Energy: A Vision for Firm, Global Zero-Carbon Energy Â» du Clean Air Task Force (CATF) rĂ©alisĂ© avec la Hot Rock Energy Research Organization, spĂ©cialisĂ©e dans l’énergie gĂ©othermique et le cabinet de conseil en Ă©nergie LucidCatalyst.

Les trois organismes de recherche estiment que cette forme de production d’énergie coĂ»terait environ 20 Ă  35 $ (19 Ă  32 euros) / MWh, ce qui la rendrait trĂšs compĂ©titive

À l’échelle de l’humanitĂ©, la ressource est infinie et renouvelable par excellence. Les scientifiques prĂ©voient que la Terre continuera Ă  produire de la chaleur gĂ©othermique pendant des milliards d’annĂ©es et la quantitĂ© d’énergie nĂ©cessaire aux humains est minuscule par rapport Ă  l’énergie produite. L’utilisation gĂ©othermique humaine n’affectera pas la chaleur de la Terre de maniĂšre significative.

La dĂ©sintĂ©gration progressive des particules radioactives dans le noyau terrestre produit de l’énergie gĂ©othermique. Le noyau terrestre a une tempĂ©rature d’environ 5 200 °C, tandis que la roche et l’eau de la croĂ»te terrestre peuvent atteindre des tempĂ©ratures d’environ 370 °C. L’énergie thermique est accessible dans les roches et l’eau Ă  quelques kilomĂštres sous terre.

[b]La gĂ©othermie EGS pourrait permettre aux pays du monde entier d’accĂ©der Ă  cette source d’énergie renouvelable Ă  faible coĂ»t

Parmi ses avantages : [/b]

  • son potentiel en capacitĂ©s est en TĂ©rawatts,
  • Ă  coĂ»t compĂ©titif,
  • sa ressource est inĂ©puisable,
  • la chaleur de la Terre est partout, disponible 24h/24 et 7j/7,
  • avec un minimum d’empreinte de surface (infĂ©rieure au nuclĂ©aire),
  • Ă  zĂ©ro gaz Ă  effet de serre Ă  la production, sans dĂ©gradation des Ă©missions Ă  l’exploitation (comme dans le cas des filiĂšres nuclĂ©aire uranium et thorium au fil de l’exploitation accrue de la ressource qui est en outre bien moins durable dans le temps, consomme beaucoup d’eau etc, voir Ă©tudes scientifiques de 2014 Ă  2022 sur le sujet)
  • elle permet la reconversion du secteurs fossile et de centrales thermiques
  • de gĂ©nĂ©rer des carburants sans carbone comme l’hydrogĂšne et l’ammoniac
  • elle est accessible dans le monde entier
  • elle permet le cas Ă©chĂ©ant l’exploitation plus propre d’autres ressources (lithium, cuivre etc)
  • de mĂȘme le stockage durable de C02
  • elle est locale et permet l’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique notamment en chaleur et/ou Ă©lectricitĂ©, tout comme la charge de base sans besoins de stockage

[b]CATF souligne le manque de financement pour les projets gĂ©othermiques par rapport Ă  d’autres programmes d’énergie tels que le nuclĂ©aire - dont le potentiel n’est pas aussi universel et les perspectives de compĂ©titivitĂ© moindres, parmi d’autres inconvĂ©nients substantiels - ou la capture du carbone et l’hydrogĂšne

Bruce Hill, l’auteur du rapport dĂ©plore que : «La gĂ©othermie EGS n’est pas encore assez dans le dĂ©bat sur la dĂ©carbonisation - mais compte tenu d’une dĂ©cennie ou deux d’investissements agressifs, elle pourrait produire de l’énergie de base - locale, dense en Ă©nergie, propre, pour une charge de base trĂšs compĂ©titive »[/b]

La gĂ©othermie EGS dĂ©bloquerait la chaleur inĂ©puisable qui existe partout. Cette chaleur ouvre la voie Ă  des tĂ©rawatts d’énergie propre (chaleur/froid et Ă©lectricitĂ©) localisĂ©e qui pourraient alimenter les rĂ©seaux Ă©lectriques mondiaux, fournir de la chaleur (et froid) rĂ©sidentiels et industriels et produire de l’hydrogĂšne et autres sans carbone pour un avenir Ă©nergĂ©tique sĂ»r et Ă©quitable.

Terra Rogers, directeur du programme, Superhot Rock Energy, précise que la géothermie EGS ne nécessite aucune percée scientifique supplémentaire. Il existe des dizaines de puits à travers le monde qui ont atteint des conditions de surchauffe et, avec les bonnes avancées techniques et commerciales, nous pourrions voir la commercialisation dans des années, pas des décennies.

Quelques projets existent dĂ©jĂ  et plusieurs autres sont prĂ©vus pour le Japon, l’Islande, l’Italie, le Mexique, la Nouvelle-ZĂ©lande et les États-Unis. Aux États-Unis, il existe un potentiel important pour le dĂ©veloppement d’opĂ©rations gĂ©othermiques plus complexes grĂące au soutien du DĂ©partement de l’énergie (DoE), qui a annoncĂ© son objectif de rĂ©duire le coĂ»t des systĂšmes gĂ©othermiques EGS de 90 % d’ici 2035.

La secrĂ©taire Ă  l’Énergie, Jennifer M. Granholm, a soulignĂ© qu’il existe aux États-Unis plus de cinq tĂ©rawatts de ressources thermiques, suffisamment pour rĂ©pondre aux besoins en Ă©lectricitĂ© du monde entier, ce qui pourrait soutenir l’objectif amĂ©ricain de zĂ©ro Ă©mission nette d’ici 2050. Elle estime que l’Enhanced Geothermal Shot du DoE fera passer la technologie gĂ©othermique EGS Ă  une adoption commerciale rentable

Technologies de forages les plus avancées récentes

Le forage profond dans une roche dure entraĂźne une usure rapide des trĂ©pans. Des innovations rĂ©centes ont donnĂ© naissance au trĂ©pan PDC, dont il a Ă©tĂ© prouvĂ© qu’il augmentait le taux de pĂ©nĂ©tration et rĂ©duisait considĂ©rablement les temps de forage dans la roche cristalline. Les innovations Ă©mergentes comme le forage Ă  marteau, le forage hybride PDC/particules et le forage Ă  Ă©nergie sans contact rĂ©solvent ce problĂšme en trouvant d’autres façons de forer.

Le forage au plasma, tel que la foreuse Plasmabit en cours de dĂ©veloppement par GA Drilling, fonctionne en Ă©mettant un flux de plasma - une Ă©nergie thermique extrĂȘme formĂ©e lorsque les Ă©lectrons sont arrachĂ©s aux atomes Ă  l’aide d’un courant Ă©lectrique Ă  haute tension.

Le forage à ondes millimétriques vaporise la roche et est en cours de développement par Quaise à Houston, TX, en collaboration avec Oak Ridge National Laboratory.

Parmi les autres technologies en développement, il y a le forage hybride PDC/particules, le forage par projectile, le forage hybride par laser et le forage par marteau-piqueur.

Etudes et documents sur le sujet

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19.01.23 Point sur les marchés Etats-Unis et Europe notamment

J’avais Ă  plusieurs reprises signalĂ© plus haut dans cette file l’intĂ©rĂȘt de jouer plutĂŽt les mouvement de baisse que de hausse des marchĂ©s avec des produits Ă  effet de levier pour celles et ceux qui ont des comptes-titres et autres pour çà.

Statistiquement en effet, les marchĂ©s Ă©tant Ă  court terme surachetĂ©s et pour certains un peu survalorisĂ©s et montant trop vite en pente quasi droite, la prudence et les Ă©carts de cours favorisent plutĂŽt les certificats Ă  la baisse comme je l’ai dĂ©montrĂ© avec 2 graphiques sur 2 rĂ©centes pĂ©riodes (+ 160% en jouant la baisse contre + 130% en jouant la hausse : je fais les 2 de maniĂšre courante actuellement pour aider l’Ukraine et soutenir des valeurs de transition Ă©nergĂ©tique dont les technologies sont les plus pertinentes pour se passer au plus vite des Ă©nergies fossiles et importĂ©es, donc mon constat est basĂ© sur la pratique et du vĂ©cu !)

Ce Ă  nouveau en insistant sur toutes les rĂ©serves de prudence nĂ©cessaires Ă  l’usage des certificats Ă  effet de levier 15 Ă  25 (bien fixer les fourchettes de cours d’achat et vente et s’exercer avant sur de petits montants avant de viser plus grand)

Puis, dùs lors que l’indice Cac40 allait entrer dans la zone 700/7400 de charger plus fortement l’assurance-vie (rappel : toujours faire plusieurs achats et vente successifs pour se rapprocher au mieux du plus haut ou bas selon), en fonds baissiers (qui sont uniquement à effet de levier 1 ou 2 en assurance-vie : Lyxor, Elan Indice Bear)

Les marchés américains influencent en partie les marchés européens (compte tenu notamment des échanges économiques), entre autres, et sont actuellement plus survalorisés que les marchés européens

Quand on intervient avec des certificats illimités (sans frais ni minima, à effet de levier 15 ou 25, cotations de 8 h à 22 heures) :

  • La fourchette du Cac40 actuellement favorable pour jouer la baisse est autour de 7100/7400 (l’idĂ©al Ă  l’achat Ă©tant Ă©videmment le plus haut de la fourchette quand on joue la baisse avec des certificats « short Â») et 6700/6800 sur le court terme (ou moins encore Ă  moyen terme) pour jouer la hausse avec des certificats « leverage Â».

On peut jouer aussi le Dax allemand qui a plus de valeurs de croissance donc est plus sensible aux marchés américains qui sont un de leurs importants clients

Quand on intervient en assurance-vie (effets de levier 2 ou 1) :

  • Comme les mouvements en assurance-vie sont par nature rĂ©duits on peut se couvrir Ă  la baisse sur un horizon de 3 mois dans la fourchette du Cac40 de 7100/7400 voire plus, idĂ©alement, et revendre quand le Cac se replie vers 6700, bien qu’il puisse baisser au delĂ  lors du 1er semestre pour se ressaisir par la suite s’il n’y a pas trop de mauvaises nouvelles.

Il y a des marchĂ©s et secteurs qui sont en retard sur leurs cours fondamentaux dans le monde, mais comme les marchĂ©s amĂ©ricains et europĂ©ens ont fait preuve d’un excĂšs d’optimisme comparĂ© Ă  leurs fondamentaux - qui compte tenu du ralentissement et sur des rĂ©fĂ©rences historiques de pĂ©riodes similaires situeraient le Cac40 plutĂŽt autour des 5800 dans le courant de cette annĂ©e si le ralentissement/rĂ©cession est pleinement pris en compte - et que la Chine a un vaccin contre le covid qui protĂšge mal et aprĂšs avoir « emprisonnĂ© Â» sa population ouvre plus grand les portes, les risques de mutations du covid sont plus Ă©levĂ©s et il peut s’avĂ©rer plus gentil ou plus mĂ©chant, c’est un risque Ă  surveiller, **on peut donc s’attendre Ă  pouvoir profiter de cours plus bas au cours de ce semestre sur la plupart des marchĂ©s pour acheter Ă  meilleur prix la plupart des fonds. **

Un indicateur comme le cuivre a rĂ©cemment montĂ©. Le marchĂ© a anticipĂ© l’impact de l’ouverture de la Chine qui est son principal consommateur. [b]Toutefois il ne prend pas en compte que si les stocks de cuivre sont effectivement tendus, les capacitĂ©s de production ont Ă©tĂ© fortement amĂ©liorĂ©es donc l’offre rĂ©pondra assez rapidement Ă  la demande.

Il va donc ĂȘtre intĂ©ressant de jouer la hausse du cuivre avec des certificats Ă  effet de levier, mais Ă  plus long terme car ce marchĂ© pend lui aussi actuellement un peu trop d’avance [/b]

[b]Le plus large consensus des analystes sont des marchés occidentaux plutÎt stagnants cette année mais certains prévoient des écarts de résultats plus larges de - 20% ou + 20% des indices concernés.

Pour ma part je ne trouve pas que globalement il y ait beaucoup de marchĂ©s ou secteurs Ă  acheter aux cours actuels mais qu’il est le plus gĂ©nĂ©ralement prĂ©fĂ©rable de jouer la baisse quand le Cac40 monte vers les hauts de fourchette prĂ©citĂ©s et d’attendre dans le courant du premier semestre que les cours se replient nettement pour acheter Ă  meilleurs prix.[/b]

L’évolution de la guerre en Ukraine n’est pas non plus sans impacts si elle devenait favorable Ă  la Russie, ce qui n’est pas du tout souhaitable compte tenu notamment du rĂ©gime actuel en Russie voire mĂȘme de ses remplaçants potentiel et de leur vision du monde.

Je mets plus bas les points de vue rĂ©cents les plus partagĂ©s sur les marchĂ©s et des donnĂ©s Ă©conomiques pour justifier mon point de vue que je pourrais dĂ©montrer plus amplement par d’autres donnĂ©es, et qui est d’attendre d’acheter Ă  meilleur cours, et en attendant de profiter de jouer la baisse quand les cours sont au plus prĂšs de leurs hauts de fourchette

ETAT-UNIS

Note Citigroup : [b]« Le rebond de Wall Street depuis le dĂ©but de l’annĂ©e a portĂ© la valorisation du S&P 500 Ă  un niveau qui rendra difficile une progression supplĂ©mentaire dans l’environnement Ă©conomique actuel. Â»

La banque estime la juste valeur de l’indice entre 3.700 et 4.000 points, alors que le S&P 500 Ă©voluait lĂ©gĂšrement au-dessus des 4.000 points aprĂšs avoir pris 4,2% depuis le dĂ©but du mois.

Wall Street pourrait adopter un « nouveau rĂ©gime de valorisation plus faible Â» par rapport aux niveaux atteintes depuis la crise financiĂšre de 2008.

« Pour le moment, nous soupçonnons que la valorisation risque de fixer un plafond Ă  court terme Ă  la dynamique de hausse Â», indiquent les analystes. Le modĂšle de Citi table sur des cours ne dĂ©passant pas 18,5 fois les bĂ©nĂ©fices sur la base des taux actuels et hors Ă©volution des autres indicateurs conjoncturels. [/b]

La consommation des mĂ©nages amĂ©ricains ralentira au premier semestre en raison des craintes sur l’évolution du marchĂ© du travail, a estimĂ© Sarah Wolfe, Ă©conomiste Ă  Morgan Stanley. « Nous abordons une annĂ©e de croissance plus faible Â» mĂȘme si la consommation rĂ©siste, tablant sur une croissance de 1% des dĂ©penses des mĂ©nages en 2023.

Le DĂ©partement du Commerce a fait Ă©tat d’un repli de 1,4% des mises en chantier de logements le mois dernier, Ă  1.382.000 en rythme annualisĂ©. Les permis de construire de logements -censĂ©s prĂ©figurer les mises en chantier futures-, se sont aussi affaissĂ©s, de 1,6% Ă  1.330.000 en rythme annualisĂ© en dĂ©cembre, manquant ainsi lĂ©gĂšrement le consensus de marchĂ©.
Avec un accĂšs au financement qui a tendance Ă  s’assĂ©cher, les indicateurs du secteur de la construction rĂ©sidentielle, qui ont virĂ© au rouge depuis de longs mois, devraient rester sur une tendance baissiĂšre.

MarchĂ© du travail : la moyenne mobile sur quatre semaines - considĂ©rĂ©e comme meilleur indicateur de la tendance de fond du marchĂ© de l’emploi - laisse apparaĂźtre un recul de 6500 d’une semaine Ă  l’autre pour s’établir Ă  206.000.

EUROPE

AprĂšs 11 journĂ©es de hausse sur les 13 premiĂšres sĂ©ances de l’annĂ©e, la Bourse de Paris corrige assez brutalement alors que des doutes ressurgissent sur la rapiditĂ© d’un assouplissement de la politique monĂ©taire des banques centrales: la BCE (Lagarde) et la FED (plusieurs membres se sont exprimĂ©s) ont envoyĂ© aux marchĂ©s -depuis Davos- un message de fermetĂ© de dĂ©termination dans leur lutte contre l’inflation.

Certains stratĂšges estiment que les marchĂ©s sont allĂ©s trop vite en ce dĂ©but d’annĂ©e, alors que les derniers indicateurs sont venus renforcer le scĂ©nario privilĂ©giĂ© d’un atterrissage en douceur de l’économie.

La valorisation des actions amĂ©ricaines demeure trop Ă©levĂ©e, mais l’avenir semble un peu plus radieux en Europe, ce qui conduit Ă  surpondĂ©rer les actions europĂ©ennes.

A ce stade, si une consolidation venait Ă  se mettre en place sur le niveau de valorisation 7085 ou 7140 points sur le CAC, l’impact resterait limitĂ© sur la tendance actuelle, estime Kiplink Finance.

Un retour de 50 Ă  100 points serait rapidement absorbĂ© pour permettre Ă  l’indice CAC 40 de reprendre son parcours haussier.

Dernier rapport BlombergNEF « Tendances des investissements dans la transition Ă©nergĂ©tique Â»

Jamais le monde n’a autant investi dans la transition Ă©nergĂ©tique qu’en 2022, l’accĂ©lĂ©ration se poursuivra en 2023, mais ce n’est « presque rien Â» comparĂ© Ă  ce qui va suivre !

Les renouvelables sont devenues un enjeu de compĂ©titivitĂ© Ă©conomique et de sĂ©curitĂ© dans le monde, en plus de la lutte la plus rapide contre le rĂ©chauffement climatique et qui l’accĂ©lĂšre.

[b]Les investissements mondiaux dans la transition Ă©nergĂ©tique ont bondi en 2022 de 31% par rapport Ă  l’an dernier, totalisant 1.100 milliards $ (contre 849 milliards en 2021), frĂŽlant dĂ©sormais le montant des investissements dĂ©diĂ©s aux Ă©nergies fossiles, lequel est aussi en hausse.

Graphique de la croissance mondiale des investissements dans la transition énergétique mondiale de 2004 à 2023

A multiplier par plus de 6 pour anticiper les investissements d’ici 2040. La production renouvelable mondiale devrait augmenter d’un facteur 6 d’ici 2040 et d’un facteur 2 en Europe. La loi de Moore confirme une baisse d’environ 23% des prix Ă  chaque doublement de capacitĂ©s [/b]

De plus nous avons assez de matĂ©riaux pour alimenter le monde via les Ă©nergies renouvelables qui sont les plus rapides Ă  dĂ©carboner, les moins coĂ»teuses et les plus sĂ»res (Ă©tude parmi d’autres d’universitĂ©s amĂ©ricaines dont le MIT) :

Alors que les énergies renouvelables sont restées le secteur le plus important avec 495 milliards $ (+17% en glissement annuel), les transports électrifiés connaissent une croissance plus rapide, atteignant 466 milliards $ (+54 %)

Les infrastructures de recharge publiques ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un apport de 24 milliards $, tandis que prĂšs de 23 milliards $ ont Ă©tĂ© consacrĂ©s aux vĂ©hicules Ă©lectriques Ă  deux et trois roues. Les bus Ă©lectriques ont reçu 15 milliards $, et les vĂ©hicules Ă©lectriques commerciaux tels que les camions ont reçu 8 milliards $.

Aussi, il est important de s’intĂ©resser aux deux plus petits secteurs d’investissement. Il s’agit du captage de carbone avec 6,3 milliards $ et de l’hydrogĂšne avec un peu plus d’un milliard $. Ils ont chacun connu une croissance significative ; la somme qui leur a Ă©tĂ© consacrĂ©e en 2022 a largement augmentĂ© par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, ce qui reflĂšte un intĂ©rĂȘt grandissant pour ces technologies

Graphique des investissements par secteurs

« Les investissements dans les technologies d’énergie â€č propre â€ș sont sur le point de dĂ©passer les investissements dans les combustibles fossiles, et ne reviendront pas en arriĂšre Â», commente Albert Cheung, responsable de l’analyse mondiale chez BloombergNEF. « Ces investissements stimuleront la crĂ©ation d’emplois Ă  court terme et contribueront Ă  rĂ©pondre aux objectifs de sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique Ă  moyen terme Â»

Les investissements de transition devront toutefois en moyenne atteindre « plus de 3 fois ce niveau, pour le reste de cette dĂ©cennie » pour ĂȘtre en voie d’atteindre la neutralitĂ© carbone en 2050.

BloombergNEF calcule qu’il faudra dĂ©penser 4.550 milliards de dollars par an dans la transition Ă©nergĂ©tique et les investissements dans les rĂ©seaux d’ici 2030. Mais il en faudra encore bien plus, 7.870 milliards de dollars chaque annĂ©e, dans la dĂ©cennie 2040, presque six fois plus qu’en 2022.

Graphique des investissements par technologies et par pays

[b]La Chine est le premier contributeur, reprĂ©sentant quasi la moitiĂ© des investissements mondiaux dans la transition Ă©nergĂ©tique (546 milliards $), suivie par l’Union europĂ©enne (180 milliards $, dont les trois quarts en Allemagne) et les États-Unis (141 milliards $).

Dans l’Union europĂ©enne, qui vise en moyenne environ 40% (Commission) Ă  45% (Parlement) d’énergies renouvelables d’ici 2030 (contre 22% actuellement), l’Allemagne a dĂ©boursĂ© 55 milliards $, suivie par la France (29 milliards $), qui prend une place au classement au Royaume-Uni (28 milliards).

En 2022 la production nuclĂ©aire et hydroĂ©lectrique a diminuĂ© de 185 TWh, ce qui Ă©quivaut Ă  7 % de la production totale de l’UE.

Une croissance record de l’énergie solaire et Ă©olienne a Ă©tĂ© le grand succĂšs de l’UE. La production d’énergie solaire est celle qui a augmentĂ© le plus rapidement en 2022, avec une croissance de 24 % qui a permis d’éviter 10 milliards d’euros de coĂ»ts de gaz.
[/b]
Les Pays-Bas sont bien en tĂȘte du classement, ayant produit 14 % de leur Ă©lectricitĂ© Ă  partir du soleil. Leur politique est bien conçue puisqu’ils encouragent le solaire rĂ©sidentiel. Ils ont dĂ©passĂ© l’Espagne, naturellement plus ensoleillĂ©e, qui suit dĂ©sormais la GrĂšce, la Hongrie et Chypre dans le classement des cinq premiers pays de l’UE pour la part de l’énergie solaire dans la production d’électricitĂ©.

TĂȘte de file europĂ©enne des Ă©nergies renouvelables, l’Allemagne (avec 46% de consommation d’énergies renouvelables en 2022), entend Ă©galement avoir une influence internationale. Elle a annoncĂ© ĂȘtre prĂȘte Ă  engager un total de 200 millions d’euros dans la prĂ©servation de l’environnement au BrĂ©sil, Amazonie comprise, en marge de la visite Ă  Brasilia du chancelier Olaf Scholz, premier dirigeant occidental reçu par le nouveau prĂ©sident Lula. L’Allemagne veut contribuer avec le BrĂ©sil Ă  la prĂ©servation des forĂȘts « aprĂšs les annĂ©es difficiles de l’ùre Bolsonaro Â».

La France, mauvaise Ă©lĂšve de l’UE, doit monter en puissance

La France devrait continuer Ă  monter en puissance. Pour rĂ©ussir la transition Ă©nergĂ©tique, 60 Ă  70 milliards d’euros supplĂ©mentaires par an sont nĂ©cessaires, a chiffrĂ© le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

Il a appelĂ© les collectivitĂ©s et les acteurs privĂ©s Ă  participer Ă  l’effort financier, estimant que « l’État peut en porter une partie mais pas la totalitĂ© Â» et qu’il devait jouer le rĂŽle de « levier de l’investissement privĂ©. C’est tout l’objet du projet de loi que je prĂ©senterai en mai Â», a indiquĂ© le ministre.

DĂ©but janvier, lors de ses vƓux aux acteurs Ă©conomiques, il avait indiquĂ© vouloir faire de la France « la premiĂšre nation industrielle verte d’Europe Â», par le biais d’un futur projet de loi accĂ©lĂ©rant la crĂ©ation de nouveaux sites industriels et incitant Ă  la dĂ©carbonation.

[b]Cependant la France doit doubler son effort pour réduire ses émissions de carbone si elle veut atteindre ses objectifs en 2030 désormais quasi impossibles à atteindre (33% de renouvelables), ce qui va lui coûter cher en importations de substitution. Son retard correspond notamment à un déficit de 70 TWh / par an dans le seul domaine de la chaleur renouvelable permettant de remplacer entre autres gaz et fuel.

Elle devrait investir de l’ordre de 30 milliards d’euros de plus par an pour atteindre ses objectifs de dĂ©carbonation. L’IDDRI par exemple relĂšve que le coĂ»t de l’inaction s’élĂšverait Ă  6, voire 9 milliards d’euros en importation de gaz chaque annĂ©e (au prix moyen du gaz compris entre 100 et 150 euros le MWh), ce Ă  quoi il faut ajouter entre autres les coĂ»ts croissants du nuclĂ©aire.[/b]

[b]Mauvaise Ă©lĂšve, elle freine de plus Ă  40% les objectifs de 45% d’énergies renouvelables globales votĂ©s par le Parlement europĂ©en et de REPowerEU Ă  horizon 2030 en rĂ©ponse Ă  la guerre en Ukraine, ce qui ne peut ĂȘtre que nuisible en termes industriels, climatique, d’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique et de surcoĂ»ts d’importation d’énergies fossiles, dont une partie provient encore indirectement de Russie et lui permet de financer la guerre en Ukraine tout comme d’enrichir des intermĂ©diaires.

De plus la France a Ă©tĂ© la principale importatrice de GNL russe en Europe en 2022. L’importation de gaz destinĂ© Ă  la production d’électricitĂ© a considĂ©rablement augmentĂ© l’an dernier pour compenser un manque de pluie qui a rĂ©duit la production hydroĂ©lectrique et les pannes dans les centrales nuclĂ©aires.[/b]

MalgrĂ© une forte diminution depuis prĂšs d’un an, plus d’un quart des importations de gazole par l’Europe venait toujours de Russie dĂ©but 2023, selon des donnĂ©es de suivi des pĂ©troliers dans le monde analysĂ©es par le spĂ©cialiste S&P Global.

[b]La France qui importait pour quelques 44 milliards d’euros d’énergies fossiles en 2021, et qui a peu progressĂ© sur ce plan depuis plusieurs dĂ©cennies, devrait voir cette facture Ă©nergĂ©tique dĂ©passer les 100 milliards d’euros pour 2022, un quasi quadruplement en deux ans que confirme Nicolas Goldberg, senior manager Ă©nergie chez Columbus Consulting.

Cette facture reprĂ©senterait donc entre 4 et 4,5% du produit intĂ©rieur brut de la France Ă©valuĂ© Ă  2 352 milliards d’euros pour 2022 selon l’INSEE.

Ce n’est pas rien comme consĂ©quence de mauvais choix de diversification Ă©nergĂ©tique Ă  temps, mĂȘme rapportĂ© aux quelques 3.000 milliards d’euros de dette (113% du PIB) et qui font de la France le pays le plus endettĂ© d’Europe. Une situation d’autant plus prĂ©occupante que, compte tenu de la hausse des taux d’intĂ©rĂȘt, la charge de la dette a bondi, de 35 milliards en 2021 Ă  50 milliards en 2022. À cela s’ajoute un dĂ©ficit commercial de plus de 160 milliards d’euros pour 2022. La France est le seul pays de l’Union europĂ©enne Ă  connaĂźtre un solde commercial nĂ©gatif au sein du marchĂ© unique, et le seul qui ne compense pas ce dĂ©ficit par des excĂ©dents hors UE. Et comme on dĂ©tient aussi le record en matiĂšre de dĂ©pense publique et de taux de prĂ©lĂšvements obligatoires, les marges de manƓuvre sont quasi inexistantes (sauf Ă  se serrer la ceinture)[/b]

[b]Perspectives 2023

BNEF prĂ©voit que les ajouts de capacitĂ© d’énergie propre augmenteront d’au moins 18 % en 2023, faisant fi des problĂšmes de chaĂźne d’approvisionnement et des retards d’interconnexion pour atteindre un nouveau record historique de plus de 450 GW
[/b]
Les Ă©nergies â€č propres â€ș sont plus compĂ©titives que jamais en termes de coĂ»ts, car les prix des combustibles fossiles restent Ă©levĂ©s et les coĂ»ts des Ă©nergies renouvelables reprennent leur dĂ©clin Ă  long terme, avec une baisse de 6,3 % du coĂ»t moyen nivelĂ© mondial de l’éolien terrestre entre le premier et le deuxiĂšme semestre 2022, de 10,2 % pour l’éolien en mer et de 1,7 % pour le photovoltaĂŻque Ă  axe fixe. Les contraintes de la chaĂźne d’approvisionnement s’attĂ©nuent et les prix des principaux intrants sont en baisse. Les ventes de vĂ©hicules Ă©lectriques continuent d’augmenter et devraient atteindre 13 millions en 2023, contre environ 10 millions en 2022 (davantage si l’on inclut les bus et les vĂ©hicules moyens/lourds).

L’hydrogĂšne â€č propre â€ș sera compĂ©titif en termes de coĂ»ts plus tĂŽt que prĂ©vu, grĂące Ă  la hausse des prix des combustibles fossiles.

L’Union europĂ©enne est parvenue Ă  un accord sur le programme Fit for 55, RePowerEU et le mĂ©canisme d’ajustement aux frontiĂšres du carbone, prĂ©parant ainsi le terrain pour une dĂ©carbonisation plus rapide dans l’ensemble du bloc.

Au plan Ă©nergĂ©tique l’annĂ©e 2023 est en passe de devenir encore plus propre que l’annĂ©e derniĂšre. La production fossile pourrait chuter de 20 % dans l’UE. Il est clair que nous y vivons les derniers jours du charbon et le gaz se dirige encore plus vite vers la sortie. L’insĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique a catalysĂ© plutĂŽt que fait dĂ©railler la transition Ă©lectrique de l’Union europĂ©enne.

Ailleurs, le BrĂ©sil a Ă©jectĂ© son prĂ©sident sortant, hostile Ă  l’Amazonie, les Australiens ont continuĂ© Ă  voter pour une action climatique plus rapide, et l’IndonĂ©sie et le ViĂȘt Nam attirent les financements internationaux avec leurs plans de dĂ©carbonisation accĂ©lĂ©rĂ©e.

[b]Ainsi, si 2023 marque le dĂ©but d’une nouvelle Ăšre dans la transition vers une Ă©conomie Ă  faible Ă©mission de carbone, il ne s’agira pas d’une Ăšre caractĂ©risĂ©e par un quelconque ralentissement. Bien au contraire, la transition ne fera que s’accĂ©lĂ©rer et s’étendre. Mais cette accĂ©lĂ©ration se fera dans un contexte profondĂ©ment modifiĂ©, caractĂ©risĂ© par 4 nouvelles dynamiques :

  • des pays en concurrence,
  • une sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique Ă  toute Ă©preuve,
  • une transition plus transactionnelle
  • et l’impĂ©ratif de livraison[/b]

À mesure que l’opportunitĂ© du « zĂ©ro Â» net se prĂ©cise (le New Energy Outlook BNEF Ă©value l’opportunitĂ© d’investissement Ă  194 000 milliards $ d’ici Ă  2050), les pays cherchent Ă  juste titre des moyens de capter la valeur de la transition vers les Ă©nergies â€č propres â€ș, de l’extraction et du raffinage des matiĂšres premiĂšres au dĂ©veloppement, Ă  la fabrication et au dĂ©ploiement des technologies. Les États-Unis, l’Union europĂ©enne et la Chine se livrent dĂ©sormais une concurrence beaucoup plus explicite pour les emplois, la valeur Ă©conomique, le leadership technologique et la domination de la chaĂźne d’approvisionnement dans le domaine des Ă©nergies â€č propres â€ș et d’autres technologies, tant pour des raisons Ă©conomiques que de sĂ©curitĂ©. D’autres pays cherchent Ă©galement Ă  obtenir leur part du gĂąteau de cette Ă©conomie, notamment l’Inde. L’accent mis sur les emplois nationaux entraĂźne des tendances protectionnistes et, de plus en plus, la politique commerciale relative aux technologies et aux produits de base dans le domaine de l’énergie ne sera plus un sujet de discussion.

Les pays ont essayĂ© diffĂ©rentes approches : de la restriction des exportations de matiĂšres premiĂšres Ă  la promotion des investissements nationaux dans le raffinage et la fabrication (IndonĂ©sie), en passant par les barriĂšres Ă  l’importation et les programmes d’appels d’offres pour allouer des subventions Ă  la fabrication de produits solaires (Inde). Mais la loi sur la rĂ©duction de l’inflation est probablement le plus grand exemple. Les subventions proposĂ©es, dont certaines sont explicitement destinĂ©es aux technologies fabriquĂ©es aux États-Unis et dans les pays ayant conclu un « accord de libre-Ă©change Â», fausseront les rĂšgles du jeu, risquant d’attirer les investissements d’autres marchĂ©s et de mĂ©contenter les partenaires commerciaux.

L’Union europĂ©enne a dĂ©jĂ  fait part de son mĂ©contentement, alors mĂȘme qu’elle s’efforce de stimuler les perspectives de son propre secteur manufacturier des Ă©nergies propres ; les États-Unis envisagent d’autoriser les VE importĂ©s Ă  bĂ©nĂ©ficier de crĂ©dits d’impĂŽt aprĂšs que des partenaires commerciaux tels que la CorĂ©e du Sud ont fait part de leurs prĂ©occupations ; la NorvĂšge et l’Australie ont Ă©mis des objections aux crĂ©dits d’impĂŽt sur l’hydrogĂšne de l’IRA, qui pourraient fausser tout futur marchĂ© international de l’hydrogĂšne. Pour sa part, le mĂ©canisme d’ajustement aux frontiĂšres du carbone de l’UE, qui vise Ă  empĂȘcher les fuites de carbone, fait l’objet de critiques similaires et suscitera des politiques copiĂ©es sur d’autres marchĂ©s.

Le BNEF a Ă©crit par le passĂ© sur l’importance du libre-Ă©change pour rĂ©duire les obstacles Ă  l’adoption de technologies â€č propres â€ș, et certaines des politiques mises en Ɠuvre au cours de cette pĂ©riode s’avĂ©reront contre-productives ou augmenteront les coĂ»ts. Par exemple, les analystes BNEF de l’énergie solaire estiment que le coĂ»t de la mise en place d’une chaĂźne d’approvisionnement pour la fabrication de panneaux photovoltaĂŻques en Europe ou aux États-Unis, du polysilicium aux modules, serait d’environ 560 millions $ par gigawatt de capacitĂ© de production annuelle, contre 145 millions $ seulement en Chine.

Mais un monde dans lequel les pays se font concurrence pour tirer profit de la transition Ă©nergĂ©tique pourrait bien ĂȘtre un monde qui se rapproche plus rapidement de l’objectif « zĂ©ro Â», malgrĂ© les inefficacitĂ©s qui en dĂ©coulent.

Le nouveau trilemme : la sécurité, une priorité

La volatilitĂ© des marchĂ©s mondiaux de l’énergie persistera en 2023, et les responsables politiques, en particulier (mais pas seulement) en Europe, passeront une grande partie de l’annĂ©e 2023 Ă  essayer de maintenir les coĂ»ts de l’énergie Ă  un niveau bas, tant pour les citoyens que pour les entreprises.

Dans cette nouvelle Ăšre de la transition Ă©nergĂ©tique, c’est la sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique, et non la durabilitĂ©, qui sera mise en avant. Dans l’ancien « trilemme Ă©nergĂ©tique Â», le caractĂšre abordable et la sĂ©curitĂ© de l’énergie faisaient partie d’un tout - les combustibles fossiles Ă©taient considĂ©rĂ©s comme fiables et abordables - et c’est la durabilitĂ© qui Ă©tait mise en avant.

Aujourd’hui, nous vivons dans un monde oĂč l’énergie propre est l’option abordable, et oĂč la sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique a un prix plus Ă©levĂ©.

La bonne nouvelle, c’est que le dĂ©ploiement de l’énergie â€č propre â€ș favorise Ă©galement la sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique et que la recherche d’une plus grande sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique conduira en fin de compte Ă  une transition plus rapide.

Cependant, pour le secteur privĂ©, le tableau est beaucoup plus complexe. La concurrence accrue entre les pays, reprĂ©sente Ă  la fois un risque politique important et une opportunitĂ© de faire pression pour obtenir un plus grand soutien de la part des gouvernements rĂ©ceptifs. ParallĂšlement, les diffĂ©rences de prix de l’énergie entre les rĂ©gions conduiront Ă©galement Ă  des dĂ©cisions stratĂ©giques dĂ©licates, notamment pour les entreprises des secteurs Ă  forte intensitĂ© Ă©nergĂ©tique. L’exemple de BASF, qui a rĂ©duit ses activitĂ©s en Europe, en partie Ă  cause des coĂ»ts Ă©nergĂ©tiques Ă©levĂ©s, a dĂ©jĂ  attirĂ© l’attention de beaucoup. Northvolt, chouchou de la scĂšne europĂ©enne des batteries, envisage Ă©galement un rééquilibrage vers les États-Unis, Ă  la fois en raison des prix Ă©levĂ©s de l’énergie en Europe et de l’attrait de l’IRA.

Transitions « transactionnelles Â»

L’ùre des gains faciles en matiĂšre d’ambition climatique internationale, lorsque les pays faisaient la queue pour augmenter leurs objectifs climatiques, est peut-ĂȘtre terminĂ©e pour l’instant, puisque la plupart des pays dĂ©veloppĂ©s ont mis en place des objectifs ambitieux de rĂ©duction des Ă©missions. Cependant, il reste encore beaucoup d’ambition Ă  dĂ©bloquer, notamment dans les marchĂ©s Ă©mergents et les Ă©conomies en dĂ©veloppement. La Chine, l’Inde et l’IndonĂ©sie dĂ©passent toutes facilement leurs objectifs climatiques pour 2030, mĂȘme si elles ne suivent que la trajectoire la moins coĂ»teuse (largement basĂ© sur le dĂ©ploiement Ă©conomique des Ă©nergies renouvelables et l’adoption des vĂ©hicules Ă©lectriques par les consommateurs). En d’autres termes, ces pays devraient ĂȘtre en mesure d’accroĂźtre leur ambition climatique sans encourir de coĂ»ts supplĂ©mentaires.

Les Ă©conomies en dĂ©veloppement ont depuis longtemps fait savoir qu’un financement international adĂ©quat permettrait de dĂ©bloquer des actions plus importantes, en mettant l’accent sur la rĂ©alisation de l’objectif de 100 milliards $ par an pour le financement du climat. Cet objectif doit encore ĂȘtre atteint le plus rapidement possible. En parallĂšle, l’émergence des partenariats pour la transition Ă©nergĂ©tique semble ĂȘtre une voie efficace pour crĂ©er une dynamique, avec des accords bienvenus jusqu’à prĂ©sent en Afrique du Sud (8,5 milliards $), en IndonĂ©sie (20 milliards $) et au Vietnam (15,5 milliards $). Chacun de ces partenariats fournira des prĂȘts et des subventions pour accĂ©lĂ©rer la transition vers l’abandon du charbon et la rĂ©alisation des objectifs en matiĂšre d’énergies renouvelables et de rĂ©duction des Ă©missions.

Mais ces partenariats font Ă©galement planer le spectre d’une approche plus transactionnelle de la transition Ă©nergĂ©tique mondiale dans les annĂ©es Ă  venir - un test plus explicite du type « montrez-moi l’argent Â» Ă  passer avant que les Ă©conomies en dĂ©veloppement n’acceptent d’aller plus vite. MĂȘme si nous cĂ©lĂ©brons Ă  juste titre ces nouveaux partenariats, il est important de se rappeler que les accords pays par pays ne nous permettront pas Ă  eux seuls d’atteindre nos objectifs climatiques Ă  temps. Ils doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme un complĂ©ment aux efforts permanents dĂ©ployĂ©s par les secteurs, les entreprises et, bien sĂ»r, les pays, pour réévaluer sans cesse ce qui est possible et revoir leurs objectifs Ă  la hausse.

L’impĂ©ratif de livraison

Avant tout, la nouvelle Ăšre de la transition Ă©nergĂ©tique doit ĂȘtre et sera axĂ©e sur une mise en Ɠuvre rapide. Il y a un an, l’investissement total dans la transition Ă©nergĂ©tique mondiale avait atteint 0,75 trillion de dollars en 2021 et il devait passer Ă  environ 4 trillions de dollars par an au cours de cette dĂ©cennie. Le total de 2022 aura Ă©tĂ© une Ă©norme augmentation par rapport Ă  2021 mais ne sera pas encore proche du niveau requis.

[b]La transition va s’accĂ©lĂ©rer. Le capital est lĂ  (bien qu’il soit plus cher qu’auparavant), et les dĂ©cideurs politiques dĂ©laissent la vision et les objectifs pour se concentrer sur l’exĂ©cution et la livraison. Les signes sont bons pour 2023 et au-delĂ .

La mise en Ɠuvre de l’IRA et de l’Infrastructure Act commence dĂ©jĂ  Ă  stimuler les investissements aux États-Unis. Le Canada introduit ses propres crĂ©dits d’impĂŽt pour les technologies d’énergie propre. Les fonctionnaires indonĂ©siens s’affairent Ă  la mise en Ɠuvre du JETP. Le Conseil europĂ©en a adoptĂ© des rĂšgles pour accĂ©lĂ©rer l’octroi de permis pour les Ă©nergies renouvelables, un goulot d’étranglement critique. [/b]

Les objectifs en matiĂšre de vĂ©hicules Ă  Ă©mission zĂ©ro couvrent dĂ©sormais 40 % du marchĂ© mondial de l’automobile

Ce qu’il faut maintenant, c’est un effort constant pour Ă©liminer les obstacles Ă  la transition, et la mise en Ɠuvre de politiques pragmatiques permettant d’atteindre les objectifs que nous avons fixĂ©s. Une plus grande concurrence entre les pays pourrait en effet y contribuer : c’est le signe que les pays perçoivent plus clairement que jamais les possibilitĂ©s offertes par la transition Ă©nergĂ©tique et qu’ils se prĂ©parent Ă  prendre leur part du gĂąteau.

[b]Il a Ă©tĂ© dit qu’il faudrait quelque chose d’analogue Ă  une mobilisation en temps de guerre pour rĂ©ussir Ă  lutter contre le changement climatique. C’est peut-ĂȘtre ce Ă  quoi nous commençons Ă  assister.

Rapport BNEF complet :[/b]

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La Commission europĂ©enne a publiĂ© en mars 2023 une sĂ©rie de recommandations sur le stockage d’énergie, accompagnĂ©es d’actions concrĂštes que les pays de l’UE peuvent entreprendre pour assurer son plus grand dĂ©ploiement.

Depuis dĂ©jĂ  plusieurs annĂ©es les opĂ©rateurs de stockage LDES (Long duration energy storage) soulignent ĂȘtre prĂȘts techniquement comme Ă©conomiquement (preuve en est d’ailleurs que leur secteur se dĂ©veloppe dans le monde avec un chiffre d’affaires en croissance Ă  2 chiffres chaque annĂ©e et que l’on recense dĂ©jĂ  environ 70 types de technologies de stockage en dĂ©ploiement dans le monde, rĂ©pondant aux besoins de tension, frĂ©quence, rapiditĂ© de rĂ©ponse la plupart en microsecondes des rĂ©seaux, sur plus de 300 types de technologies de stockage rĂ©pertoriĂ©es dans les mĂ©ta-Ă©tudes).

Les prix sont Ă©galement en baisse rapide, sur une tendance similaire Ă  celle record et historique des renouvelables. Les opĂ©rateurs attendaient un cadre lĂ©gislatif en Europe qui n’a plus qu’à ĂȘtre Ă©tabli dans chaque pays europĂ©en.

**Il y aura Ă©videmment des rĂ©sistances en fonction des opĂ©rateurs « rentiers Â» en place depuis longtemps qui n’avaient souvent pas voulu voir venir la concurrence accrue des renouvelables, ne prenant que leur revanche au plan historique, et qui vont se heurter Ă  une nouvelle vague, celle de la flexibilitĂ© qui inclus le stockage. **

Le besoin de flexibilitĂ© augmentera dans tous les États membres atteignant 24 % (288 TWh) de la demande Ă©lectrique totale de l’UE en 2030 et 30 % (2 189 TWh) d’ici 2050 Ă  toutes les Ă©chelles de temps (page 11/36 figure 6 mĂ©ta-Ă©tude europĂ©enne en lien ci-dessous). Les exigences quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles de flexibilitĂ© atteignent des moyennes de 2,52 TWh/jour, 14,6 TWh/semaine et 41,68 TWh/mois d’ici 2050

Il augmentera plus fortement lorsque la part de la production renouvelable variable dans le systÚme électrique sera supérieure à 74 % de la capacité totale installée (page 14/36 figure 8 méta-étude européenne en lien ci-dessous)

[b]Plusieurs technologies peuvent apporter de la flexibilitĂ© au systĂšme Ă©nergĂ©tique : stockage, rĂ©ponse Ă  la demande, flexibilitĂ© de l’offre, interconnexions etc

Cette flexibilitĂ© est nĂ©cessaire dans le systĂšme Ă©lectrique de l’UE, oĂč la part des Ă©nergies renouvelables devrait atteindre environ 69 % d’ici 2030 et 80 % d’ici 2050[/b]

Mais il concerne aussi le nuclĂ©aire dont le temps de rĂ©ponse est d’au moins 30 minutes pour les EPR les plus rĂ©cents, donc pas de maniĂšre assez satisfaisante aux variations offre/demande du rĂ©seau et en plus avec des effets nĂ©gatifs, techniques comme Ă©conomiques sur les rĂ©acteurs, technologie qui ne rĂ©pond pas Ă  ses pics de consommation, faisant alors usage de gaz, charbon et fuel. NuclĂ©aire qui a conduit la France a une thermosensibilitĂ© record du monde, qui va ĂȘtre longue et trĂšs coĂ»teuse Ă  rĂ©gler.

Le financement par emprunt a un rÎle important à jouer dans cet investissement de flexibilité.

Le stockage est essentiel pour dĂ©carboner le systĂšme Ă©nergĂ©tique de l’UE. En permettant d’économiser l’électricitĂ© excĂ©dentaire en grande quantitĂ© et de l’utiliser plus tard en cas de besoin, il augmente la pĂ©nĂ©tration des Ă©nergies renouvelables dans le systĂšme Ă©lectrique et fait baisser les prix, de mĂȘme qu’il permet aux consommateurs, habitants comme entreprises et industries, d’ajuster leur consommation d’énergie au meilleur prix et Ă  leurs besoins.

De plus il facilite l’électrification de diffĂ©rents secteurs Ă©conomiques, notamment le bĂątiment et les transports. Par exemple, au-delĂ  du systĂšme Ă©lectrique, le stockage thermique peut contribuer Ă  la dĂ©carbonisation des secteurs du chauffage et du froid qui correspondent en Europe Ă  prĂšs de 50% de la consommation Ă©nergĂ©tique totale.

Enfin c’est un Ă©lĂ©ment important pour relier l’électricitĂ© Ă  d’autres formes d’énergie, par ex. via le vecteur hydrogĂšne et les technologies power-to-x.

Plus en dĂ©tail le stockage d’énergie :

  1. soutient l’intĂ©gration des Ă©nergies renouvelables (y compris l’énergie thermique) dans le rĂ©seau en : gĂ©rant la production variable d’énergies renouvelables; optimisant la production des Ă©nergies renouvelables en fonction des circonstances du rĂ©seau et du marchĂ© ; rĂ©duisant les rĂ©seaux congestionnĂ©s afin que de nouvelles installations de production d’énergie renouvelable puissent ĂȘtre dĂ©ployĂ©es.

  2. facilite l’électrification de l’économie et la dĂ©carbonisation d’autres secteurs Ă©conomiques

  3. rĂ©duit les fluctuations de prix et fournit une capacitĂ© de pointe en « dĂ©plaçant » l’énergie des pĂ©riodes de prix bas (ou
    surplus) aux périodes de prix élevés (ou déficits énergétiques)

  4. apporte flexibilité et stabilité au systÚme électrique en tant que systÚme à faibles émissions

  5. augmente la rĂ©silience et la fiabilitĂ© du systĂšme Ă©nergĂ©tique en fournissant les capacitĂ©s de restauration en cas de perte de l’alimentation Ă©lectrique primaire dans le systĂšme Ă©lectrique et en servant de solution de secours alternative et dĂ©carbonĂ©e en cas d’interruption de fourniture d’énergie

  6. rĂ©duit la congestion et les coĂ»ts d’investissement dans le rĂ©seau. Ce qui Ă©vite, reporte ou rĂ©duit le besoin de nouveaux rĂ©seaux et rĂ©duit les coĂ»ts globaux

  7. facilite l’intĂ©gration des bornes de recharge pour vĂ©hicules Ă©lectriques en rĂ©duisant les investissements dans la mise Ă  niveau de l’infrastructure du rĂ©seau local et rĂ©duit les coĂ»ts liĂ©s aux pics de consommation d’énergie lors de la charge rapide

  8. responsabilise les consommateurs en maximisant l’« autoconsommation » des Ă©nergies renouvelables locales. Cela rĂ©duit les factures d’énergie des consommateurs

La Commission recommande aux pays de l’UE de tenir compte des caractĂ©ristiques spĂ©cifiques du stockage de l’énergie lors de la conception des charges de rĂ©seau et des schĂ©mas tarifaires et de faciliter l’octroi des autorisations.

La Commission encourage Ă©galement Ă  exploiter davantage le potentiel du stockage de l’énergie dans la conception et l’exploitation des rĂ©seaux. Certaines recommandations abordent Ă©galement les dĂ©fis liĂ©s Ă  un besoin de visibilitĂ© Ă  long terme et de prĂ©visibilitĂ© des revenus pour faciliter l’accĂšs au financement (par exemple, la monĂ©tisation des services fournis).

Parmi les autres actions dĂ©crites figurent le stockage derriĂšre le compteur, le rĂŽle des sources de flexibilitĂ© dans les Ăźles et les zones reculĂ©es, la recherche et le dĂ©veloppement et la publication de donnĂ©es pour faciliter les dĂ©cisions d’investissement.

Le double rĂŽle (consommateur-producteur) du stockage d’énergie (c’est-Ă -dire que le stockage d’énergie « consomme Â» de l’énergie, lorsqu’il absorbe l’électricitĂ© du rĂ©seau, et « produit » de l’énergie, lorsqu’il reconvertit l’énergie stockĂ©e en Ă©lectricitĂ©) nĂ©cessite un traitement particulier lors de la dĂ©finition du cadre rĂ©glementaire et des procĂ©dures.

Un accompagnement personnalisĂ© peut ĂȘtre nĂ©cessaires, en particulier pour les technologies qui ont de meilleures performances carbone, environnementales et matĂ©rielles, des empreintes et des approches qui ont un plus grand potentiel pour contribuer aux objectifs de dĂ©carbonation et Ă  la sĂ©curitĂ© de l’approvisionnement Ă©nergĂ©tique.

[b]Le document de travail de 35 pages Ă©tabli entre autres avec les diffĂ©rents centres de R&D et opĂ©rateurs d’Entso-e propose une analyse plus dĂ©taillĂ©e, fournissant Ă©galement un aperçu du cadre rĂ©glementaire, du marchĂ© et du financement actuel de l’UE pour le stockage et identifie les obstacles, les opportunitĂ©s et les meilleures pratiques pour son dĂ©veloppement et son dĂ©ploiement.

La CorĂ©e, la Chine, les États-Unis et l’Allemagne reprĂ©sentaient plus de 60 % du marchĂ© du stockage et sont Ă©galement en tĂȘte au plan mondial dans la part de nouveaux ajouts en 2020 alors que le marchĂ© mondial est considĂ©rable sur quelques dĂ©cennies.
[/b]
De nombreux marchĂ©s europĂ©ens du stockage de l’énergie sont en forte croissance, avec 2,8 GW (3,3 GWh) de capacitĂ© Ă  grande Ă©chelle nouvellement dĂ©ployĂ©s en 2022

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’attend Ă  ce que la capacitĂ© de stockage mondiale installĂ©e augmente de 56 % au cours des 5 prochaines annĂ©es pour atteindre plus de 270 GW d’ici 2026.

La capacitĂ© doit ĂȘtre multipliĂ©e par 44 entre 2021 et 2030, pour atteindre 680 GW. Cela nĂ©cessitera une installation moyenne de plus de 80 GW par an

En conclusion, les cadres rĂ©glementaires, de marchĂ© et de financement de l’UE fournissent dĂ©jĂ  les conditions
nĂ©cessaires pour exploiter la valeur des diffĂ©rentes technologies de stockage de l’énergie. NĂ©anmoins, il y a un potentiel restant Ă  exploiter pour offrir des avantages aux consommateurs et assurer un bon rapport coĂ»t-efficacitĂ© et une transition positive pour l’environnement vers le futur systĂšme Ă©nergĂ©tique dans l’UE

EN ENEUROPEAN COMMISSION Brussels, 14.3.2023 SWD(2023) 57 final COMMISSION STAFF WORKING DOCUMENT

« Energy Storage - Underpinning a decarbonised and secure EU energy system Â»

[b]Organisations d’opĂ©rateurs de stockage en Europe et entreprises spĂ©cialisĂ©es, pour se mettre Ă  jour


LDES Council (Europe)[/b]

The European Association for Storage of Energy (EASE)

https://ease-storage.eu/

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Bonjour Zizou,

**La phrase d’introduction du rapport (plus haut) de l’Irena par son directeur gĂ©nĂ©ral, Francesco La Camera (je cite ) : « Mais si nous voulons limiter le rĂ©chauffement climatique Ă  1,5°C par rapport Ă  l’ùre prĂ©-industrielle, nous devrons tripler chaque annĂ©e jusqu’en 2030 les nouvelles capacitĂ©s renouvelables Â» s’adresse aux responsables et professionnels du secteur et ne concerne que le rĂŽle jouĂ© et Ă  jouer par l’éolien et le solaire (dont il prĂ©cise d’ailleurs que ce dernier secteur solaire doit augmenter le plus fortement) et se base sur les donnĂ©es du Giec et la part que cet organisme attribue d’ici 2050 Ă  l’éolien et au solaire, qui lui mĂȘme compile les meilleures Ă©tudes et modĂ©lisations scientifiques sur le climat dont celle que tu as citĂ© (« Unextractable fossil fuels in a 1.5 °C world Â» de 09.21), qui a d’ailleurs fait l’objet d’une correction lĂ©gĂšrement Ă  la baisse en 01.22 et d’autres Ă©tudes scientifiques plus rĂ©centes la complĂštent. **

[b]Tu Ă©voques les objectifs « globaux Â» qui ne seront assurĂ©ment pas tenu dans un premier temps (courbe en crosse vers le bas) mais Francesco La Camera souligne lui uniquement que parmi les 97 thĂšmes et 7 scĂ©narios mis en avant par le groupe de travail III (GTIII) du Giec pour contenir le rĂ©chauffement dans la zone 1,5° - 2°C des accords de Paris, l’éolien et en particulier le solaire, qui sont les Ă©nergies actuellement les plus rapides et les moins coĂ»teuse Ă  dĂ©ployer (le plus souvent dĂ©sormais stockage inclus puisque l’on constate que ses prix baissent Ă©galement trĂšs vite) avec les baisses de coĂ»ts qui s’en suivent, doivent tripler d’ici 2050 soit un ajout de capacitĂ©s Ă©olien et solaire de 1000 GW par an jusqu’en 2050

En d’autres termes tout le monde sait qu’elles ne rĂ©gleront pas Ă  elles seules le problĂšme climatique ni que nous sommes globalement sur la bonne tendance, mais que parmi les quelques 97 thĂšmes et scĂ©narios Ă©tablis par le Giec, l’éolien et le solaire en particulier sont dans leur bonne fourchette du 1,5°C - 2°C des accords de Paris si leurs capacitĂ©s triplent. [/b]

Les retards viennent d’autres secteurs, de pays, de trùs mauvaises habitudes à corriger etc

Le Giec est lui mĂȘme en retard car il n’a introduit que rĂ©cemment la sobriĂ©tĂ© alors que son potentiel est Ă©levĂ©. Et l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique n’est pas non plus suffisamment exploitĂ©e.

Ce n’est pas son directeur ou l’Irena qui ont calculĂ© et modĂ©lisĂ© ces nĂ©cessitĂ©s de dĂ©ploiement pour chacun des 97 thĂšmes sĂ©lectionnĂ©s par le GTIII, mais des Ă©quipes scientifiques internationales sur les travaux desquelles se base le [b]Giec.

Ce dernier a en effet Ă©crit : "Dans les trajectoires de 1,5 °C sans dĂ©passement ou avec un dĂ©passement limitĂ©, les Ă©nergies renouvelables devraient fournir 70 Ă  85 % (intervalle interquartile) de l’électricitĂ© en 2050 (confiance Ă©levĂ©e)

Parmi les tableaux concernés du Giec[/b]

[b]L’Agence internationale de l’énergie(AIE) et les Nations unies, parmi d’autres, ont Ă©galement prĂ©cisĂ© l’annĂ©e derniĂšre dans un rapport conjoint que le monde devrait ajouter « quatre fois Â» la quantitĂ© d’énergie renouvelable dĂ©ployĂ©e en 2021 chaque annĂ©e d’ici Ă  « 2030 Â» pour Ă©viter un changement climatique catastrophique. L’AIE a averti qu’aucune nouvelle production de pĂ©trole, de gaz ou de charbon ne devait ĂȘtre ajoutĂ©e pour limiter le rĂ©chauffement de la planĂšte.

Pour mémoire graphiques des projections par énergie dans le monde[/b]

Graphique IEA de l’évolution de la part des Ă©nergies d’ici Ă  2040

https://flo.uri.sh/visualisation/12923402/embed

Graphique des projections de l’Agence amĂ©ricaine de l’environnement EPA aux Etats-Unis

[b]Les modĂ©lisations donnent des tendances et probabilitĂ©s. On dĂ©passe forcĂ©ment Ă  une pĂ©riode donnĂ©e les taux d’émissions mais l’important est qu’elle doit ĂȘtre la plus courte possible. C’est donc la tendance moyen terme qui prime.

Selon les donnĂ©es du Giec l’intervalle de confiance de 66 % pour rester Ă  moins de 2 °C est considĂ©rablement plus large (980–2380 Gt CO2)

Étant donnĂ© que l’Accord de Paris s’engage Ă  rester « bien en dessous Â» de 2 °C, c’est le « budget Â» qui offre la plus grande certitude (83 %) [/b]

La pĂ©riode visĂ©e est 2100 mĂȘme si on sait que l’on dĂ©passe auparavant pendant une certaine pĂ©riode les seuils d’émissions associĂ©s au 1,5° C. Nous sommes actuellement globalement partis et sur la tendance gĂ©nĂ©rale pour dĂ©passer les 3°C mais sur les 97 secteurs efficaces retenus, l’éolien et le solaire sont susceptibles de respecter les objectifs qui leur ont Ă©tĂ© allouĂ©s.

Mais il y bien des approches et technologies qui ne sont pas assez connues ni déployées.

L’IEA avait parmi d’autres dĂšs 2018 rĂ©alisĂ© un rapport sur quelques 800 technologies disponibles ou trĂšs proches de l’ĂȘtre, ciblant celles les plus efficientes et rapides Ă  dĂ©ployer pour rester dans des fourchettes de taux d’émissions encore acceptables et j’espĂšre qu’ils le remettront Ă  jour avec les Ă©volutions technologiques en cours car il y a effectivement des choix plus efficaces donc plus utiles que d’autres et malheureusement pas assez connus par le plus d’acteurs concernĂ©s.

Il est certain que dans tous les cas on va devoir capturer et stocker du C02 et heureusement il y a quelques mĂ©thodes assez efficaces, rentables et durables, mais il faut les dĂ©ployer plus largement et rapidement et çà n’a rien d’évident pour le moment.

[b]L’étude que tu cites indique : « Annuellement, l’utilisation de BECCS est de 5 GtCO2 en 2100 avec 0,9 GtCO2 supplĂ©mentaires capturĂ©s par DAC. Cette Ă©chelle d’éliminations techniques signifie que le scĂ©nario central 1,5°C est Ă  la limite de ce qui est faisable Â»

Si on rĂ©sume sur cet aspect le dernier rapport du Giec il n’y a pas de diffĂ©rences notoires, la situation qui est dĂ©crite est que :[/b]

Les politiques et les lois relatives Ă  l’attĂ©nuation n’ont cessĂ© de se dĂ©velopper depuis le RE 5 du Giec. Les Ă©missions mondiales de GES en 2030 prĂ©vues par les contributions dĂ©terminĂ©es au niveau national (CDN) annoncĂ©es font qu’il est plus que probable que le rĂ©chauffement dĂ©passera 1,5 °C au cours du 21e siĂšcle et qu’il sera plus difficile de limiter le rĂ©chauffement Ă  moins de 2 °C. La tendance « globale Â» actuelle va au delĂ  des 3°C. Il existe des Ă©carts entre les Ă©missions prĂ©vues par les politiques mises en Ɠuvre et celles prĂ©vues par les CDN, et les flux financiers ne sont pas suffisants pour atteindre les objectifs climatiques dans tous les secteurs et toutes les rĂ©gions (degrĂ© de confiance Ă©levĂ©) {2.2, 2.3, figure 2.5, tableau 2.2 du dernier rappport RE 6 du Giec)

Le Giec prĂ©cise : "Des rĂ©ductions profondes, rapides et soutenues des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre conduiraient Ă  un ralentissement perceptible du rĂ©chauffement climatique en l’espace d’environ deux dĂ©cennies, ainsi qu’à des changements perceptibles dans la composition de l’atmosphĂšre en l’espace de quelques annĂ©es (degrĂ© de confiance Ă©levĂ©). (EncadrĂ©s 1 et 2, 3.1, 3.3, tableau 3.1, figure 3.1, 4.3) (Figure SPM.2, encadrĂ© SPM.1)

Les émissions de CO2 projetées par les infrastructures existantes de combustibles fossiles, sans réduction supplémentaire, dépasseraient le budget carbone restant pour 1,5°C (50 %) (confiance élevée). {2.3, 3.1, 3.3, tableau 3.1}

Si le rĂ©chauffement dĂ©passe un niveau spĂ©cifiĂ©, tel que 1,5°C, il pourrait ĂȘtre progressivement rĂ©duit Ă  nouveau en atteignant et en maintenant des Ă©missions nettes nĂ©gatives de CO2 au niveau mondial. Cela nĂ©cessiterait un dĂ©ploiement supplĂ©mentaire pour l’élimination du CO2, par rapport aux voies sans dĂ©passement, ce qui soulĂšve des questions plus importantes en termes de faisabilitĂ© et de durabilitĂ©. Le dĂ©passement entraĂźne des effets nĂ©gatifs, parfois irrĂ©versibles, et des risques supplĂ©mentaires pour les systĂšmes humains et naturels, qui augmentent tous avec l’ampleur et la durĂ©e du dĂ©passement (confiance Ă©levĂ©e) {3.1, 3.3, 3.4, tableau 3.1, figure 3.6}

Le financement, la technologie et la coopĂ©ration internationale sont des outils essentiels pour accĂ©lĂ©rer l’action climatique. Pour atteindre les objectifs climatiques, le financement de l’adaptation et de l’attĂ©nuation devrait ĂȘtre dĂ©multipliĂ©. Les capitaux mondiaux sont suffisants pour combler les dĂ©ficits d’investissement au niveau mondial, mais il existe des obstacles Ă  la rĂ©orientation des capitaux vers l’action climatique. Le renforcement des systĂšmes d’innovation technologique est essentiel pour accĂ©lĂ©rer l’adoption gĂ©nĂ©ralisĂ©e des technologies et des pratiques. Le renforcement de la coopĂ©ration internationale est possible par le biais de multiples canaux. (confiance Ă©levĂ©e) {2.3, 4.8}

Il n’y a pas d’incompatibilitĂ© avec l’étude que tu cites et c’est logique puisque les uns et les autres se rĂ©fĂšrent aux mĂȘmes et plus fiables travaux :

On peut lire en parcourant les prĂšs de 3000 pages du dernier rapport du Giec quand mĂȘme ! que :

« Toutes les trajectoires mondiales modĂ©lisĂ©es qui limitent le rĂ©chauffement Ă  1,5 °C (>50 %) avec un dĂ©passement nul ou limitĂ©, et celles qui limitent le rĂ©chauffement Ă  2 °C (>67 %) impliquent des rĂ©ductions rapides et profondes, et dans la plupart des cas « immĂ©diates Â» des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre dans tous les secteurs Â»

« Les stratĂ©gies d’attĂ©nuation modĂ©lisĂ©es pour parvenir au plus vite Ă  ces rĂ©ductions comprennent la transition des combustibles fossiles sans CSC vers des sources d’énergie Ă  trĂšs faible teneur en carbone ou sans carbone, telles que les Ă©nergies renouvelables (ou les combustibles fossiles avec CSC), des mesures axĂ©es sur la demande et l’amĂ©lioration de l’efficacitĂ©, la rĂ©duction des Ă©missions autres que le CO2 et le dĂ©ploiement de mĂ©thodes d’élimination du dioxyde de carbone (CDR) pour contrebalancer les Ă©missions rĂ©siduelles de GES Â» (page 32)

Des synergies essentielles existent pour le piĂ©geage et le stockage du carbone, la DACCS et la BECCS. Les trois utilisent les mĂȘmes zones de stockage souterrain et il y a suffisamment de stockage souterrain pour les trois.

La capacitĂ© technique de stockage gĂ©ologique du CO2 est estimĂ©e Ă  environ 1 000 gigatonnes de CO2, ce qui est supĂ©rieur aux besoins de stockage du CO2 jusqu’en 2100 pour limiter le rĂ©chauffement de la planĂšte Ă  1,5 °C, bien que la disponibilitĂ© rĂ©gionale du stockage gĂ©ologique puisse ĂȘtre un facteur limitant (page 37)

Comme indiquĂ© au chapitre 6, Ă  court terme, les coĂ»ts du piĂ©geage et du stockage du carbone peuvent varier considĂ©rablement en fonction de l’application et de la rĂ©gion oĂč la technologie est utilisĂ©e. Ces coĂ»ts doivent ĂȘtre rĂ©duits grĂące Ă  l’innovation et au dĂ©ploiement, ce qui permet de rĂ©aliser des Ă©conomies d’échelle et d’apprendre par la pratique.

La figure SPM.7 montre que toutes les technologies du secteur de l’énergie - Ă  l’exception de l’éolien et du solaire - sont coĂ»teuses Ă  court terme.

On peut toutefois mettre un bĂ©mol car il y a des technologies et approches qui s’avĂšrent moins coĂ»teuses que prĂ©vu compte tenu des Ă©volutions technologiques que le Giec prend en compte forcĂ©ment avec un certain retard le temps qu’elle soit assez diffusĂ©es

Le Giec ajoute que « la raretĂ© de l’eau pourrait Ă©galement constituer un dĂ©fi technique pour le dĂ©ploiement du piĂ©geage du carbone dans les centrales Ă©lectriques des rĂ©gions les plus arides, bien que diverses stratĂ©gies et technologies apparaissent pour rĂ©duire l’utilisation de l’eau. Enfin, plusieurs applications importantes du piĂ©geage du carbone doivent encore ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es pour atteindre une pleine maturitĂ© technique et ĂȘtre commercialisĂ©es. Â»

Le rapport du Giec indique clairement que le dĂ©ploiement du piĂ©geage du carbone accuse un retard considĂ©rable par rapport au calendrier nĂ©cessaire pour atteindre les objectifs mondiaux d’attĂ©nuation du changement climatique.

Une meilleure sensibilisation du public et une meilleure acceptation du piégeage du carbone contribueront grandement à soutenir son déploiement (chapitre 11 et page 37).

« Actuellement, les taux mondiaux de dĂ©ploiement du CSC sont bien infĂ©rieurs Ă  ceux des trajectoires modĂ©lisĂ©es limitant le rĂ©chauffement de la planĂšte Ă  1,5°C ou 2°C Â»

Bruno a donc raison de souligner plus haut cet aspect !

[b]En bref ce n’est pas l’éolien et le solaire qui sont, en tous cas pour le moment (le solaire par exemple bat des records de dĂ©ploiement depuis 18 ans d’affilĂ©e !), les plus sortis des objectifs modĂ©lisĂ©s qui leurs ont Ă©tĂ© allouĂ©s et qui sont dĂ©jĂ  trĂšs ambitieux Ă  tenir, mais plusieurs autres secteurs et pays dans les 97 thĂšmes sĂ©lectionnĂ©s par le Giec Ă  partir de travaux et modĂ©lisations scientifiques.

CĂ  vaut donc la peine de temps Ă  autres de se plonger dans ces Ă©tudes et rapports, certes un peu fastidieux Ă  analyser, et de constater les causes rĂ©elles des retards qu’il va falloir combler.

L’important est donc de cibler et soutenir les approches, technologies les plus efficaces et rapides Ă  dĂ©ployer dans ces diffĂ©rents secteurs, mĂȘme si on sait que certains d’entre-eux et pays freinent compte tenu de leurs intĂ©rĂȘts plus anciens mais ils sont de plus en plus bousculĂ©s

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Rapport DNV : l’énergie solaire sur le point de confirmer sa place incontournable d’énergie la moins chĂšre au monde et en consĂ©quence sa prochaine domination d’ici Ă  2050 du mix Ă©lectrique mondial, d’autant plus couplĂ©e au stockage. Bonne nouvelle aussi Ă  noter depuis 1 an la baisse de 22% des coĂ»ts de la gĂ©othermie dont les technologies Ă©voluent favorablement et qui vont lui permettre un dĂ©ploiement plus rapide

Pour mémoire graphique conforme aux résumés du Giec des principales technologies et mesures les plus rapides et efficaces de réduction des émissions, notamment de C02

[b]L’organisme international de rĂ©gulation et gestion des risques DNV estime, comme beaucoup d’autres organismes de mĂȘme que la majoritĂ© des scientifiques du secteur de l’énergie - et comme rĂ©guliĂšrement anticipĂ© dans cette file et avant depuis plus d’une vingtaine d’annĂ©es ! que l’énergie solaire photovoltaĂŻque devient si bon marchĂ© qu’elle va finir par dominer la nouvelle capacitĂ© et la production d’électricitĂ© et devrait ainsi augmenter de 24 fois par rapport au total solaire photovoltaĂŻque de 2020

Graphique IEA des parts et progressions des diffĂ©rentes Ă©nergies dans le mix Ă©lectrique mondial d’ici Ă  2050[/b]

https://cleantechnica.com/files/2023/06/Global-DNV-Energy-Mix-2050-2048x1024.png

**Graphique (figure 17 Ă  droite) des progressions du stockage d’énergie dans le monde d’ici 2050 **(et perspectives du mix Ă©lectrique Nord-amĂ©ricain d’ici lĂ  qui est important Ă  considĂ©rer vue la consommation amĂ©ricaine encore actuelle d’énergie)

https://cleantechnica.com/files/2023/06/Global-energy-storage-growth-DNV-2048x990.png

Baisse du prix des Ă©nergies depuis 2010 (moins 89% pour le solaire PV en tĂȘte et c’est sans compter les amĂ©liorations de rendement rĂ©alisĂ©es et potentielles)

[b]Bonne nouvelle depuis l’an dernier, la gĂ©othermie, dont les technologies Ă©voluent de maniĂšre satisfaisante, affiche des coĂ»ts en forte baisse

Tableau de variation du prix des Ă©nergies renouvelables depuis l’an dernier : celui de la gĂ©othermie (non intermittente et l’une des moins impactantes en terme de surface au sol) baisse de 22% et va lui permettre un essor plus rapide et justifiĂ©. Les Ă©oliennes multi-turbines aussi (NorvĂšge, Japon etc)[/b]

« En 2050, le solaire photovoltaĂŻque sera dans une position inattaquable en tant que source d’électricitĂ© nouvelle la moins chĂšre au monde Â» dĂ©clare DNV dans son rapport annuel sur l’énergie mondiale. Naturellement, certains diront que cela se produira bien avant 2050 et commence dĂ©jĂ  Ă  se produire, mais la partie «inattaquable» est toujours en cours.

DNV s’attend Ă  ce que le charbon corresponde Ă  4 % du marchĂ© d’ici lĂ  et le gaz fossile 8 %.

[b]D’ici 2050, DNV (avec des modĂ©lisations de prĂ©visions un peu plus rĂ©duites que celles des compilations du GIEC), anticipe que 70 % de l’électricitĂ© mondiale (78% pour le GIEC) proviendra d’énergies renouvelables variables (Ă©olienne et solaire) et s’attend Ă  ce que les combustibles fossiles ne reprĂ©sentent que 10 % de la production d’électricitĂ© et le nuclĂ©aire une part encore infĂ©rieure.

C’était Ă©galement attendu par les Ă©tudes et modĂ©lisations compilĂ©es par le GIEC, l’IEA et d’autres organismes et universitĂ©s afin de dĂ©carboner au plus vite et au meilleur prix.[/b]

Les nouvelles installations d’énergie solaire ont atteint 1 GW en 2004, puis 10 GW six ans plus tard en 2010, puis 100 GW neuf ans plus tard en 2019, puis - malgrĂ© toutes les crises rĂ©centes dans le monde - 150 GW en 2021. DNV prĂ©voit que le marchĂ© va atteindre 550 GW par an d’ici 2050.

« À partir de 2030, nous prĂ©voyons des ajouts annuels compris entre 300 et 500 GW. D’ici le milieu du siĂšcle la capacitĂ© totale installĂ©e sera de 9,5 TW pour le solaire PV et de 5 TW pour le solaire + stockage. La capacitĂ© solaire de 14,5 TW qui en rĂ©sulte devrait ainsi ĂȘtre 24 fois supĂ©rieure Ă  celle de 2020 »

La croissance du solaire photovoltaĂŻque sera stimulĂ©e par sa baisse des coĂ»ts. [b]« Nous nous attendons Ă  ce que le LCOE moyen de l’énergie solaire PV baisse d’au moins 40 % d’ici 2050, les projets individuels chutant jusqu’à 60 % par rapport au coĂ»t moyen actuel. Avec ses taux d’apprentissage des coĂ»ts Ă©levĂ©s (26 % au niveau du module par doublement de la capacitĂ©, en baisse Ă  17 % en 2050), le solaire PV sera la source de nouvelle Ă©lectricitĂ© la moins chĂšre au monde avec une marge considĂ©rable, malgrĂ© ses facteurs de capacitĂ© infĂ©rieurs par rapport aux autres sources.

D’ici 2050 23 PWh/an d’électricitĂ© solaire seront produits dans le monde.[/b]

Le solaire PV bĂ©nĂ©ficiera de la baisse des coĂ»ts et de la croissance du stockage d’énergie. DNV s’attend Ă  ce que les prix de stockage de l’énergie chutent de 80 % d’ici 2050, sur la base d’une courbe d’apprentissage des coĂ»ts de 19 %.

Stockage d’énergie : l’hydroĂ©lectricitĂ© pompĂ©e fournit actuellement la majeure partie du stockage du systĂšme Ă©lectrique d’aujourd’hui, mais n’y contribuera que marginalement Ă  l’avenir. [b]Le stockage dont le LDES (Long duration energy storage) fournira la plupart des Ă©normes futurs besoins, soit de maniĂšre autonome, soit dans des configurations solaires + stockage ou vĂ©hicule-rĂ©seau.

De 2020 à 2050 le stockage autonome à grande échelle passera de 2,7 TWh à 8,8 TWh, faisant plus que de doubler de taille. [/b]

Vers la fin de cette dĂ©cennie, les batteries Ă  semi-conducteurs semblent offrir le meilleur potentiel pour une prochaine vague d’amĂ©liorations des performances et des coĂ»ts. Les produits chimiques alternatifs Ă©volueront Ă©galement pour rĂ©pondre Ă  la demande croissante de stockage de plus longue durĂ©e.

Part des énergies dans les 10 principales zones géographiques mondiales

https://www.dnv.com/Images/ETO2022_DNVE0091_Executive_summary_Regions_2500x1476_tcm8-232598.jpg

**Rapport DNV complet **:

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Le producteur indĂ©pendant d’énergies renouvelables Neoen envisage une mise en Bourse d’ici Ă  la fin 2018, qui pourrait valoriser l’entreprise Ă  1,0 milliard d’euros et inaugure la plus importante unitĂ© d’hydrogĂšne au monde en Australie

Créée en 2008, Neoen est actuellement contrĂŽlĂ©e Ă  56% par Impala, holding de l’homme d’affaires français Jacques Veyrat, les autres grands actionnaires Ă©tant le fonds Omnes Capital (24%) et bpiFrance (14%). L’opĂ©ration permettra Ă  Omnes Capital de sortir complĂštement du capital, tandis qu’Impala devrait rester majoritaire.

PrĂ©sente dans le solaire, l’éolien et la biomasse, l’entreprise dispose de 1.525 mĂ©gawatts (MW) de puissance installĂ©e ou en construction. Elle revendique la place de premier producteur indĂ©pendant d’énergies renouvelables en France.

Mais elle est en particulier impliquĂ©e dans la production d’hydrogĂšne dont actuellement la plus importante unitĂ© au monde en Australie, pays qui se veut l’un des principaux exportateurs mondial d’hydrogĂšne, vers l’Asie dont le Japon. Le marchĂ© commence Ă  se dĂ©velopper rapidement : plusieurs dizaines d’unitĂ©s d’hydrogĂšne/mĂ©thanation sont en cours de lancement en Europe avec dĂ©jĂ  injection au rĂ©seau gaz (exemple Dunkerque etc).

La Grande-Bretagne injectera directement de l’hydrogĂšne Ă  hauteur de 20% dans le rĂ©seau gaz dĂšs 2019/2020 (programme MyDeploy). Il sera plus difficile d’atteindre ce niveau en France vu l’état ancien du rĂ©seau gaz qui nĂ©cessitĂ© d’ĂȘtre rĂ©novĂ© mais 10% (voire 15%) pourrait ĂȘtre au mieux envisageables.

Le rĂ©seau français permet de stocker de 25 TWh Ă  75 TWh supplĂ©mentaires de biomĂ©thane par an selon RTGaz. Les stockages dans les anciennes cavitĂ©s de gaz permettent aisĂ©ment d’ajouter au moins 130 Twh Ă  trĂšs bas coĂ»t.

Bref de quoi intĂ©grer largement les Ă©nergies renouvelables et de faire face Ă  toutes les situations d’intermittence, y compris sous les climats les plus extrĂȘmes.

L’Allemagne quant Ă  elle dispose de plus de 500 TWh de stockage annuel, soit la consommation Ă©nergĂ©tique de plus de 6 mois, de quoi trĂšs largement rĂ©ussir son
Energiewende (transition énergétique)

https://www.neoen.com/

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[b]Europe : niveau d’isolation des bñtiments selon les pays

La France parmi les 3 derniers et c’est plutĂŽt inquiĂ©tant si l’on analyse en plus Ă©galement le niveau du systĂšme Ă©nergĂ©tique global français (re)pensĂ© dans l’urgence dans les annĂ©es 70 et ses nombreuses failles dont on n’arrĂȘte plus de payer les consĂ©quences, et çà va durer puisqu’il n’y a guĂšre d’études et modĂ©lisations trĂšs approfondies et suffisamment indĂ©pendantes du systĂšme Ă©nergĂ©tique global français et que l’on hĂ©rite d’un systĂšme historiquement volontairement trop centralisĂ©, alors que les technologies et approches se sont Ă©tendues et ont largement Ă©voluĂ© depuis. Mais les esprits et surtout les rentes mettent plus de temps Ă  s’adapter comme Ă  anticiper ! [/b]

Des recherches récentes montrent que les pertes de température dans les habitations varient considérablement en Europe.

Ces diffĂ©rences sont dues Ă  la qualitĂ© de l’isolation des bĂątiments car les tempĂ©ratures extĂ©rieures ont Ă©tĂ© normalisĂ©es Ă  0 °C pour tous les pays analysĂ©s.

80 000 maisons dans 11 pays européens ont été étudiés entre décembre 2019 et janvier 2020.

[b]Les pertes de température dans les habitations sont les plus élevées au Royaume-Uni, qui possÚde le parc immobilier le plus ancien : 37 % des maisons britanniques ont été construites avant 1946.

Une maison au Royaume-Uni avec une température intérieure de 20 °C et une température extérieure de 0 °C perd 3 °C en moyenne au bout de cinq heures.[/b]

Les foyers britanniques perdent leur chaleur trois fois plus vite que les foyers norvégiens et allemands.

**Le Royaume-Uni est suivi par la Belgique (2,9 °C), la France (2,5 °C), les Pays-Bas (2,4 °C) et l’Espagne (2,2 °C). **

La perte de chaleur est plus élevée dans ces cinq pays que la perte moyenne (1,8 °C) de tous les pays évalués.

Cartographie des pertes thermiques par pays, la France parmi les 3 derniers (de plus les contrĂŽles de qualitĂ© des isolations constatent un niveau Ă©levĂ© de malfaçons, outre l’éco-dĂ©linquance assez Ă©levĂ©e qui sĂ©vit dans l’Hexagone)

[b]Quels pays ont la meilleure isolation :

La NorvĂšge, avec 0,9 °C, et l’Allemagne, avec 1 °C, sont les pays oĂč les pertes de tempĂ©rature des habitations sont les plus faibles.

Les taxes sur l’énergie sont chĂšres notamment en Allemagne et au Danemark mais elles financent cette isolation et l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, d’oĂč - malgrĂ© un tarif TTC assez Ă©levĂ© - des factures au final moins importantes et une meilleure sĂ©curitĂ© du rĂ©seau (bien moins de coupures Ă©lectriques par exemple qu’en France)
[/b]
La SuĂšde, le Danemark et l’Autriche ont tous trois une perte de tempĂ©rature moyenne Ă  domicile de 1,2 °C. En Italie, cette valeur est de 1,5 °C.

Les coûts énergétiques sont plus que doublés pour les vieilles maisons

L’ñge d’une maison a une grande influence sur ses pertes de chaleur, ainsi que sur toute une sĂ©rie d’autres mesures d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique.

Au Royaume-Uni, des recherches menĂ©es par l’Office of National Statistics montrent que les coĂ»ts Ă©nergĂ©tiques des logements anciens sont plus de deux fois supĂ©rieurs Ă  ceux des logements plus rĂ©cents.

Pour mettre cela en perspective : en Angleterre, en 2019, le coĂ»t Ă©nergĂ©tique moyen estimĂ© par an pour un logement ancien Ă©tait de 885 ÂŁ (1 028 €), contre seulement 399 ÂŁ (463 €) pour un logement plus rĂ©cent.

RĂ©cemment, avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les prix ont Ă©videmment explosĂ©

Le groupe de campagne sur le climat Insulate Britain n’est pas le seul Ă  appeler Ă  l’isolation de la Grande-Bretagne. Le Royal Institute of British Architects (RIBA) a plaidĂ© pour une isolation massive des banlieues anglaises de l’entre-deux-guerres.

« Une trĂšs grande partie d’entre elles n’ont pas subi de modifications des murs depuis leur construction, ce qui signifie qu’elles ne sont pas isolĂ©es Â», indique un rapport du RIBA. Il a Ă©tĂ© calculĂ© qu’une bonne isolation, un double ou triple vitrage et le remplacement du chauffage dans 3,3 millions de maisons de l’entre-deux-guerres pourraient rĂ©duire les Ă©missions de carbone du pays de plus de 4 %.

La plupart des logements ont été construits avant les premiÚres réglementations thermiques

Selon l’Observatoire du parc immobilier de l’UE, la plupart des bĂątiments rĂ©sidentiels ont Ă©tĂ© construits avant l’introduction des premiĂšres normes thermiques dans les annĂ©es 1970. Ces mesures d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique ont Ă©tĂ© introduites aprĂšs les crises pĂ©troliĂšres causĂ©es par la guerre et les troubles politiques au Moyen-Orient.

D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, [b]plus la part des nouveaux bĂątiments rĂ©sidentiels est Ă©levĂ©e, plus la performance Ă©nergĂ©tique globale du parc immobilier sera Ă©levĂ©e.

Dans l’UE, 23 % des logements ont Ă©tĂ© construits avant 1945, et 26 % entre 1945 et 1969. Cela signifie que 49 % des logements ont Ă©tĂ© construits avant 1970. Seuls 23 % ont Ă©tĂ© construits aprĂšs 1990.
[/b]
[b]Quels pays européens possÚdent les maisons les plus anciennes :

Si l’on considĂšre la proportion de logements construits avant 1945, le Royaume-Uni est en tĂȘte de liste avec 36,5 %, suivi de la Belgique (33,9 %) et du Danemark (31,9 %).
[/b]
C’est Ă  Chypre que la proportion de logements construits avant 1945 est la plus faible, avec seulement 3 %. En GrĂšce cette proportion est de 7,3 %, suivie de la Roumanie (11,1 %). Dans 13 pays de l’UE, la proportion de logements construits avant 1945 est supĂ©rieure Ă  20 %.

Le Royaume-Uni est Ă©galement en tĂȘte de liste pour les logements construits avant 1970 avec 62 %. La SuĂšde (60,5 %), l’Allemagne (59,4 %) et la Lituanie (59,1 %) suivent de prĂšs le Royaume-Uni. Ce chiffre est Ă©galement Ă©levĂ© au Danemark (58,9 %) et en Belgique (58,5 %).

Il n’y a que six pays dans lesquels moins d’un tiers des logements ont Ă©tĂ© construits avant 1970. Il s’agit de Chypre, de la GrĂšce, de l’Espagne, de l’Irlande, de Malte et de la Finlande.

[b]Quels sont les pays europĂ©ens oĂč les logements sont les plus rĂ©cents :

C’est Ă  Chypre que la proportion de logements construits entre 1990 et 2014 est la plus Ă©levĂ©e. Plus de la moitiĂ© des logements (54,2 %) de cette Ăźle ont Ă©tĂ© construits aprĂšs 1990. Viennent ensuite l’Irlande (45,2 %) et le Luxembourg (41,6 %).
[/b]
La Lituanie, la Slovaquie et la Lettonie ont les parts les plus faibles de logements construits aprĂšs 1990, soit moins de 13 %. Dans l’UE, 22,6 % des logements ont Ă©tĂ© construits aprĂšs 1990.

Le plan REPowerEU : Que propose l’UE

L’amĂ©lioration de l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique du parc immobilier est devenue de plus en plus critique dans de nombreux pays, compte tenu de la flambĂ©e des prix de l’énergie.

La Commission europĂ©enne a prĂ©sentĂ© le plan REPowerEU, qui vise Ă  Ă©conomiser l’énergie, Ă  produire de l’énergie propre et Ă  diversifier les approvisionnements Ă©nergĂ©tiques. Le plan souligne Ă©galement l’importance de l’isolation des bĂątiments.

Les Ă©conomies les plus immĂ©diates peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es en isolant mieux les Ă©quipements Ă  haute tempĂ©rature, parce que ces mesures ont des temps de retour sur investissement extrĂȘmement courts.

[b]La Commission exhorte donc les États membres Ă  utiliser pleinement les mesures de soutien telles que les taux de TVA rĂ©duits pour les systĂšmes de chauffage Ă  haut rendement et l’isolation des bĂątiments.

Panorama de l’isolation en Europe :[/b]

REPowerEU :

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[b]Private equity chez Linxea

Le fonds Eiffel Infrastructures Vertes (FCPR) bĂ©nĂ©ficie de vents favorables provenant Ă  la fois de son secteur infrastructures (rĂ©percussion favorable des hausses de prix), de sa position importante (64%) dans le solaire (qui bĂ©nĂ©ficie de la forte baisse des prix rĂ©cente consĂ©cutive aux impacts de l’IRA des Etats-Unis, de la surproduction chinoise temporaire compte tenu de son ralentissement Ă©conomique, de la hausse des rendements de production solaire et de la forte demande : invasion de l’Ukraine par la Russie, indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique, accroissement de l’électrification pour une meilleure efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, transition pour la rĂ©duction des Ă©missions.

Il permet d’investir directement dans la transition Ă©nergĂ©tique et alors que la demande d’énergie est globalement en hausse dans le monde

FCPR Part C : FR001400BCG0[/b]

Le fonds cible un TRI (taux de rentabilitĂ© interne annualisĂ©) de plus de 4% nets. [b]Sa performance sur 1 an glissant est dĂ©jĂ  de + 6,10% qui est mieux en moyenne que l’immobilier non cotĂ© (5,6% / an sur 10 ans selon France Invest) Ă  savoir SCPI, SCI, SC, OPCI et qui n’a pas encore pleinement purgĂ© totalement sa baisse, pour un niveau de risques similaire (3/7)

Rendement net 5,82% (du 15/09/2022 au 15/09/2023)[/b]

Valeur liquidative (hebdomadaire) au 26/01/2024 107,89 €

[b]Pas de frais d’entrĂ©e ni de sortie (sauf sortie avant 5 ans), frais de gestion 2,75%

Actif net rĂ©cent 103 245 639,20 €. C’est un fonds qui n’a qu’un peu plus d’un an donc encore assez modeste mais çà lui permet d’investir aux bons moments (trĂšs bas prix du solaire etc)
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Il dĂ©tient au maximum 20% d’actifs liquides (obligations, titres de crĂ©ances cotĂ©s, parts d’OPC monĂ©taires ou obligataires)

La demande de financement de la transition énergétique reste trÚs forte pour plusieurs décennies

Il est positionnĂ© pour le moment Ă  36% sur l’éolien et 64% sur le solaire en Europe et commence Ă  investir sur le stockage, les gaz renouvelables (biomĂ©thane, hydrogĂšne etc) et les choix ne manquent pas ni ne vont manquer en terme de technologies dans les annĂ©es qui viennent, je prĂ©cise çà pour avoir l’habitude qu’en Ă©nergie (et pas seulement dans ce secteur) en France les gens raisonnent gĂ©nĂ©ralement avec environ 15 ans de retard mais ils ont tous la solution et pourtant tout est loin d’ĂȘtre rĂ©glĂ© ou en pointe au niveau efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, nous ne sommes globalement pas du tout en avance.

**Parmi ses derniers investissements, outre l’hydrogĂšne et les stations de recharge Ă©lectriques, ce fonds a rĂ©cemment investi dans le français Waga Energy (rĂ©cupĂ©ration des Ă©missions de mĂ©thane des dĂ©charges et torchĂšres, qui aprĂšs la France et des pays europĂ©ens s’implante dĂ©sormais aux Etats Unis du fait que le marchĂ© potentiel est impressionnant avec 27000 dĂ©charges ! qui Ă©mettent notamment du CH4 (mĂ©thane) pendant plusieurs dĂ©cennies **

Et il n’y pas que les amĂ©ricains qui sont des cochons ! il y a encore 230 dĂ©charges en France et certains taux de recyclage sont encore trĂšs insuffisants

[b]Ce jeune et encore modeste fonds permet dĂ©jĂ  d’alimenter prĂšs de 2,3 millions de foyers, a créé 471 emplois permanents et 4 215 emplois temporaires dans les Ă©nergies renouvelables

DurĂ©e de placement recommandĂ©e 5 ans (c’est l’un des fonds de private equity proposĂ© chez Linxea dont la durĂ©e de dĂ©tention est la plus courte car on trouve gĂ©nĂ©ralement 10 ans de dĂ©tention et des fonds de private equity dont les mĂ©thodes de gestion et impacts sont parfois dĂ©plorables comme pour Ardian notamment qui s’est appropriĂ© une majoritĂ© de laboratoires en France et cherche la plus value maximale avant revente alors qu’il s’agit du secteur de la santĂ© qui ne doit pas ĂȘtre abordĂ© uniquement en terme de plus values. [/b]

Eiffel Infrastructures Vertes est commercialisĂ© exclusivement dans le cadre de l’assurance-vie (ou de
capitalisation) et des Plans Epargne Retraite.

Sa liquidité est assurée dans le cadre de la réglementation assurantielle mais il détient sa propre part de liquidités pour çà également

Il est dĂ©sormais rĂ©fĂ©rencĂ© dans les contrats d’assurance-vie, de capitalisation et d’épargne retraite de
plusieurs compagnies d’assurance, telles qu’AG2R La Mondiale, Generali, Spirica, Suravenir et est en cours de rĂ©fĂ©rencement auprĂšs d’autres.

**Eiffel Investment Group **

C’est un gestionnaire d’actifs avec 5.5 milliards d’euros d’encours. Ses clients sont des investisseurs institutionnels (assureurs, mutuelles, fonds de pension, banques, grands family offices, investisseurs publics, etc.), ainsi que des Ă©pargnants par le biais de rĂ©seaux de distribution.

Les clients privĂ©s d’Eiffel Investment Group reprĂ©sentent dĂ©jĂ  plus de 15% du total des encours

AdossĂ© au groupe Impala de Jacques Veyrat (fondateur de SFR), Eiffel Investment Group cultive une expertise industrielle, en particulier dans le domaine de la transition Ă©nergĂ©tique, mais aussi dans la santĂ©, dans l’agroalimentaire, dans le numĂ©rique, etc.

Le groupe finance les entreprises et leurs actifs à travers quatre stratégies : la dette privée, le private equity, les infrastructures de la transition énergétique, et les actions et crédits cotés.

Ses stratĂ©gies visent Ă  gĂ©nĂ©rer une forte performance financiĂšre mais aussi des impacts positifs sur l’environnement et la sociĂ©tĂ©.

Le groupe a investit en 2023 Ă  prĂšs de 500 millions d’euros dans des projets d’infrastructures vertes. A ce jour il a ainsi participĂ© au dĂ©ploiement de 3.000 infrastructures d’énergie renouvelable en Europe, en collaboration avec 100 dĂ©veloppeurs de projets.

L’équipe d’Eiffel Investment Group compte environ 100 collaborateurs, principalement en France (Paris), au BeNeLux (Amsterdam), aux Etats-Unis (New York) et aux Emirats arabes unis (Abou Dabi).

Plus d’infos sur le fonds Eiffel Infrastructures Vertes

Il est disponible notamment sur Linxeavenir

et Linxea Spirit

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