Energies renouvelables et environnement

Ils ont tort !

Une poignĂ©e d’exemples trĂšs rapidement (entre multiples autres intĂ©grations du marchĂ©) :

Maisons avec toitures solaires Tesla/Solarcity

https://www.tesla.com/fr_FR/solarroof

Ardoises/tuiles solaires thermiques Thermoslate (patrimoine/monuments historiques)

http://www.archiexpo.fr/prod/thermoslate/product-65741-314711.html

Tour solaire GT Tower East (Séoul, Corée du Sud)

http://architectism.com/the-gt-tower-east-in-seoul-south-korea/

Voiture Lightyear One Ă©lectro-solaire (plus de 800 km d’autonomie) sortie en 2019. RĂ©alisation hollandaise (design Zagato, Italie)

https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t31.0-8/21765778_525561541123875_5382618569893738346_o.jpg?oh=1bd87cd5115dea6ff1fbf445a3f4395f&oe=5AF50EF7

Concept Peugeot électro-solaire

Concept Renault Zoe ZE électro-solaire

Sunswift Violet (Australie)

www.fau.uchile.cl/u/ImageServlet?idDocumento=106515&indice=0&nocch=20141029181748.0

Vélomobile solaire (Chili)

http://www.fau.uchile.cl/u/ImageServlet?idDocumento=106515&indice=0&nocch=20141029181748.0

Transport en commun solaire urbain/pĂ©ri-urbain et plus : Transit’X (entiĂšrement financĂ© par le transport sur plusieurs annĂ©es donc gratuit pour une ville) permettant de reverdir des avenues entiĂšres et par ses successions rapides permettre plus de passagers transportĂ©s que par un train ou des bus :

Bus/navettes électro-solaires (Pays-Bas)

etc.

**Greenrail : premiĂšres traverses de chemin de fer composĂ©es de caoutchouc et plastiques recyclĂ©s qui rĂ©solvent les problĂšmes des traverses en bĂ©ton et peuvent produire de l’électricitĂ© solaire et piĂ©zoĂ©lectrique et premier contrat de 75 millions d’euros aux Etats-Unis **

Chaque jour la population municipale mondiale produit jusqu’à 4,8 millions de tonnes de dĂ©chets solides, soit 479 tours Eiffel. Une bonne partie de ces dĂ©chets sont des plastiques et du caoutchouc. La sociĂ©tĂ© italienne Greenrail a reçu une subvention de 2,29 millions d’euros du SME Instrument (European Innovation Council - EIC) en soutien Ă  ses travaux, et produit des traverses de chemin de fer utilisant des matiĂšres premiĂšres secondaires, telles que le caoutchouc des pneus en fin de vie et les plastiques des dĂ©chets urbains. Elle intĂšgre par ailleurs des panneaux solaires dans les traverses.

Chaque kilomĂštre de ligne produit ainsi de 150 kWh Ă  600 kWh d’électricitĂ© photovoltaĂŻque et plus encore grĂące Ă  des systĂšmes piĂ©zoĂ©lectriques et dynamomĂštres capables d’alimenter des systĂšmes intĂ©grĂ©s pour l’analyse et le diagnostic des lignes ferroviaires.

Les traverses permettent Ă©galement des amĂ©liorations techniques et Ă©conomiques importantes. Les produits sont moins chers que les traverses standard. La coque extĂ©rieure fonctionne comme une couche Ă©lastique rĂ©duisant le tassement de la voie et la pulvĂ©risation du ballast. Il en rĂ©sulte une diminution significative des coĂ»ts d’entretien. La rĂ©duction de la frĂ©quence des travaux de rĂ©novation, l’allongement de la durĂ©e de vie, la rĂ©duction des besoins en matiĂšres premiĂšres pour le remplacement des inserts de ballast, rendent Ă©galement ces traverses Ă©conomiquement plus durables, avec une amĂ©lioration de la qualitĂ© de l’air, une rĂ©duction de l’impact acoustique au passage des trains. Elles peuvent ĂȘtre employĂ©es sur des voies ferrĂ©es neuves ou en remplacement d’anciennes traverses usagĂ©es.

Greenrail a suscitĂ© un vif intĂ©rĂȘt de la part des États-Unis, de l’Asie centrale et orientale et du Moyen-Orient. Elle a signĂ© son premier contrat avec une sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine pour l’homologation de ses traverses de chemin de fer.

Obtenir le premier client est un point de repĂšre pour toute entreprise, mais signer un contrat de 75 millions d’euros dĂšs le premier client est un vĂ©ritable record pour une start-up ! Vu que Greenrail est le premier sur ce marchĂ© et qu’il y a des millions de km de voies dans le monde, ils ont visiblement de quoi faire !

https://twitter.com/Greenrail_IT

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Sciences et Avenir 01.04.18 -** La premiĂšre preuve d’une rencontre entre l’humanitĂ© et une forme de vie nĂ©e hors du sol terrestre** : un moucheron Ă©crasĂ© contre le pare-brise de la Tesla dans l’espace

https://www.sciencesetavenir.fr/espace/vie-extraterrestre/un-moucheron-ecrase-contre-le-pare-brise-de-la-tesla-pose-la-question-de-la-vie-dans-l-espace_122506

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Global Energy Interconnection Development and Cooperation Organization (GEIDCO) : pour une Ă©nergie dĂ©carbonĂ©e interconnectĂ©e Ă  l’échelle mondiale

Le monde dispose de suffisamment de sources d’énergie sans carbone pour alimenter l’ensemble de l’économie mondiale. Une Ă©tape clĂ© est d’apporter de l’énergie sans carbone aux centres de population qui en ont besoin.

L’interconnexion des rĂ©seaux ouvre une opportunitĂ© sans prĂ©cĂ©dent de partager globalement les ressources de la planĂšte entiĂšre, apportant de l’énergie dĂ©carbonĂ©e Ă  tous, partout dans le monde. Des percĂ©es ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es dans le domaine de la technologie et des Ă©quipements d’interconnexion Ă©nergĂ©tique mondiale (GEI). La Global Energy Interconnection Development and Cooperation Organization** (GEIDCO) a menĂ© des Ă©tudes approfondies sur le dĂ©veloppement Ă©conomique et social, les ressources Ă©nergĂ©tiques, l’offre et la demande d’électricitĂ© de plus de 100 pays et a proposĂ© un plan pour le rĂ©seau GEI Backbone. **

Soutenu par la transmission EHV/UHV, la transmission flexible DC, les cĂąbles sous-marins et d’autres technologies avancĂ©es, le rĂ©seau GEI Backbone est un cluster de canaux stratĂ©giques qui relie les principales bases d’énergie dĂ©carbonĂ©e Ă  grande Ă©chelle avec les centres de charge dans le monde entier.** GEIDCO a rĂ©uni des dĂ©lĂ©guĂ©s de pays aussi Ă©loignĂ©s que l’Argentine et l’Égypte pour travailler ensemble Ă  la rĂ©alisation de la vision d’une Ă©nergie dĂ©carbonĂ©e interconnectĂ©e Ă  l’échelle mondiale.** Elle mobilise la R&D sur plusieurs dĂ©fis technologiques clĂ©s, tels que le stockage d’énergie Ă  grande Ă©chelle, la supraconductivitĂ© dans la transmission d’énergie et l’intelligence artificielle. GEIDCO propose Ă©galement de nouvelles normes techniques internationales afin que les rĂ©seaux Ă©lectriques des pays puissent s’intĂ©grer dans un systĂšme mondial homogĂšne.

La construction du rĂ©seau GEI Backbone se fera en trois Ă©tapes, crĂ©ant une « artĂšre Ă©nergĂ©tique Â» qui relie les cinq continents avec 9 grilles « horizontales et 9 verticales Â». De 2018 Ă  2050, l’investissement total dans le GEI est estimĂ© Ă  environ 38 millards $, dont 27 milliards $ pour la production d’électricitĂ© et 11 milliards $ pour les rĂ©seaux Ă©lectriques. Des Ă©tudes ont montrĂ© que d’ici 2050, environ 177.000 kilomĂštres de nouvelles lignes de transport d’électricitĂ© seront ajoutĂ©es aux rĂ©seaux de base.

Parmi les Ă©conomies rĂ©alisĂ©es et pour exemple le projet de 1100 kV UHV DC entre le Kazakhstan et l’Allemagne : la longueur totale du rĂ©seau est de 4 200 kilomĂštres, qui transporte l’énergie solaire du Kazakhstan vers l’Allemagne, crĂ©ant une diffĂ©rence de prix de 1 Ă  2 cents US par kWh par rapport Ă  l’électricitĂ© produite par le North Sea Wind Power Hub.

Les Ă©tudes estiment que d’ici 2050, l’énergie dĂ©carbonĂ©e produira plus de 81 % de la quantitĂ© totale d’électricitĂ© dans le monde, ajoutera 0,2 % de croissance annuelle Ă  l’économie mondiale, rĂ©duira le coĂ»t de l’électricitĂ© de 2,8 cents US par kWh par rapport au prix actuel et crĂ©era un total de plus de 100 millions d’emplois.

http://www.geidco.org/html/qqnycoen/col2015100724/column_2015100724_1.html

White Paper Global energy interconnection :

http://www.iec.ch/whitepaper/globalenergy/?ref=extfooter

Membres du GEIDCO :

http://www.geidco.org/html/qqnycoen/col2015100778/column_2015100778_1.html

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Solaire + eau + C02 = carburant illimité pour aviation, transports et plus, neutre en carbone

[b]La feuille de route Ă©nergĂ©tique de l’Union EuropĂ©enne pour 2050 vise une part de 75% d’énergies renouvelables dans la consommation brute d’énergie. Pour atteindre cet objectif il faut une part importante de carburants de remplacement, y compris une part cible de 40 % de carburants Ă  faible teneur en carbone dans l’aviation.

Ce défi est relevé par le projet de quatre ans SUN-to-LIQUID[/b], lancé en janvier 2016.

http://www.sun-to-liquid.eu/

Les scientifiques du projet** SOLAR-JET** ont dĂ©montrĂ© le tout premier procĂ©dĂ© de fabrication du kĂ©rosĂšne en utilisant un rĂ©acteur solaire thermique Ă  haute tempĂ©rature pour crĂ©er du gaz de synthĂšse : Le carburĂ©acteur solaire est neutre en carbone, le CO2 Ă©tant captĂ© dans l’air atmosphĂ©rique (ou provient de la biomasse). Le CO2 utilisĂ© dans la production du carburant est Ă©quivalent au CO2 libĂ©rĂ© lors de la combustion.

La fabrication thermochimique du combustible solaire aurait une durĂ©e de vie industrielle de plusieurs siĂšcles plutĂŽt que de plusieurs dĂ©cennies. La matiĂšre premiĂšre de la lumiĂšre du soleil, du dioxyde de carbone et de l’eau est illimitĂ©e.

Les chercheurs du DĂ©partement de gĂ©nie mĂ©canique et des procĂ©dĂ©s de l’ETH Zurich, en Suisse, ont concentrĂ© 3000 « soleil Â» d’énergie solaire thermique dans un rĂ©acteur solaire Ă  1500°C pour la sĂ©paration thermochimique de H2O et CO2 en hydrogĂšne et monoxyde de carbone (gaz de synthĂšse), prĂ©curseur du kĂ©rosĂšne et d’autres combustibles liquides.

L’équipe SOLAR-JET est la premiĂšre Ă  avoir dĂ©montrĂ© l’ensemble du processus en utilisant la chaleur solaire, Ă  diviser le H2O et le CO2 et Ă  stocker, comprimer, puis Ă  transformer le gaz obtenu par la mĂ©thode Fischer-Tropsch en carburĂ©acteur. H2O et CO2 peuvent fournir la matiĂšre premiĂšre de tous les combustibles liquides actuellement utilisĂ©s pour le transport, qui ne sont que diverses recombinaisons molĂ©culaires d’hydrogĂšne et de carbone.

La production industrielle de carburĂ©acteur Ă  partir de la sĂ©paration thermochimique solaire va perturber l’industrie des combustibles fossiles. Le pĂ©trole et le gaz naturel ne seraient plus nĂ©cessaires comme matiĂšre premiĂšre pour la production de carburant de transport. Les voyages aĂ©riens neutres en carbone sont l’un des plus grands chaĂźnons manquants dans un avenir oĂč les Ă©missions de carbone sont limitĂ©es. Le procĂ©dĂ© thermochimique solaire concentrĂ© fournit la technologie la plus prometteuse pour sĂ©parer les molĂ©cules d’eau et de dioxyde de carbone. Un rĂ©acteur solaire thermochimique pour la sĂ©paration de H2O et de CO2 nĂ©cessite des tempĂ©ratures allant jusqu’à 1500°C et donc un flux solaire beaucoup plus important que le CSP actuel pour la production d’électricitĂ© qui ne fonctionne qu’à 560°C. Les rĂ©acteurs solaires pour la thermochimie utilisent donc des milliers plutĂŽt que des centaines de soleils pour atteindre ces tempĂ©ratures.

L’application la plus importante de cette recherche Ă  court terme sera l’aviation car il est encore trĂšs difficile de remplacer le kĂ©rosĂšne.

Le carburĂ©acteur solaire pourrait devenir une opportunitĂ© de croissance industrielle majeure dans des rĂ©gions disposant d’une bonne ressource solaire comme l’Australie, la Chine, le Chili, le sud-ouest des États-Unis, l’Espagne, le Portugal et la rĂ©gion du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).

http://www.solarpaces.org/how-desert-solar-can-fuel-centuries-of-air-travel/

http://www.solar-jet.aero/page/about-solar-jet/scientific-approach.php

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L’importance de l’éolien offshore en Europe qui est le principal gisement venteux mondial et sa rĂ©ussite notamment en Allemagne oĂč il est en mesure d’assurer en permanence la charge de base comme toute Ă©nergie non intermittente

L’éolien offshore se propage comme une traĂźnĂ©e de poudre dans le monde grĂące aux efforts pionniers de l’Europe pour rendre la technologie compĂ©titive en termes de coĂ»ts.** Les prix des projets qui seront achevĂ©s au cours des cinq prochaines annĂ©es seront Ă  moitiĂ© prix de ceux qu’ils Ă©taient au cours des cinq derniĂšres annĂ©es, et il est probable que cette tendance se maintiendra.**

Avec le Royaume-Uni, l’Allemagne a menĂ© la charge en rĂ©duisant les coĂ»ts de l’éolien offshore, ajoutant d’importantes capacitĂ© depuis 2009. Les deux pays combinĂ©s reprĂ©sentent 64 % de la capacitĂ© offshore installĂ©e dans le monde et l’Allemagne Ă  elle seule reprĂ©sente 40 % de la capacitĂ© ajoutĂ©e en 2017.

Au total** 90 % des turbines offshore dans le monde étaient situées en Europe en 2018. La premiÚre vente aux enchÚres sans subventions est prévue en 2025.**

Alors que les turbines les plus puissantes actuellement dans les eaux allemandes atteignent environ 8 GW et bientĂŽt 12 GW avec General Electric Haliade-X, **des capacitĂ©s de turbines jusqu’à 18 MW sont possibles dans un avenir proche. **Mais mĂȘme sans ces nouveaux modĂšles, la turbine offshore moyenne produit dĂ©jĂ  jusqu’à deux fois plus d’énergie que sa contrepartie Ă  terre.

L’institut de recherche sur l’énergie Ă©olienne Fraunhofer IWES a constatĂ© que les parcs offshore alimentent le rĂ©seau encore plus rĂ©guliĂšrement qu’on ne le pensait auparavant et fournissent de l’électricitĂ© pratiquement toute l’annĂ©e. Leur Ă©tude dĂ©montre que les turbines offshore pourraient gĂ©nĂ©rer environ un tiers de toute l’énergie renouvelable produite dans le pays d’ici 2050.

Les parcs Ă©oliens en mer sont maintenant presque capables de fournir la charge de base du rĂ©seau. Leur production est suffisamment fiable pour fournir en permanence la charge de base nĂ©cessaire pour Ă©quilibrer l’offre et demande et maintenir la stabilitĂ© du rĂ©seau. Alors que les Ă©oliennes terrestres modernes situĂ©es loin de la cĂŽte atteignent en moyenne des facteurs de charge de 30 %, les Ă©oliennes offshore atteignent souvent 50 %.

L’Allemagne a dĂ©cidĂ© de faire passer la part des Ă©nergies renouvelables dans la consommation d’électricitĂ© de 33 % en 2017 Ă  65 % d’ici 2030, les centrales nuclĂ©aires du pays devant ĂȘtre complĂštement fermĂ©es d’ici 2022 et l’électricitĂ© produite Ă  partir du charbon devra ĂȘtre progressivement supprimĂ©e pour rĂ©duire les Ă©missions.

Entre-temps, les efforts dans le domaine du couplage sectoriel, de l’intĂ©gration des secteurs des transports et du chauffage, devraient s’intensifier au cours de la dĂ©cennie Ă  venir et faire grimper la consommation d’électricitĂ©. Cela signifie que l’expansion de l’énergie Ă©olienne en mer devrait s’accĂ©lĂ©rer pour atteindre 2,5 GW par an, soit environ la moitiĂ© de la capacitĂ© totale en 2018. L’énergie Ă©olienne offshore n’est plus un projet de prestige ou un passe-temps coĂ»teux - c’est maintenant une politique industrielle.

Les coĂ»ts des parcs Ă©oliens en mer se sont avĂ©rĂ©s mieux calculĂ©s que ceux d’autres projets Ă©nergĂ©tiques de grande envergure. Dans une Ă©tude menĂ©e par la Hertie School of Governance les coĂ»ts rĂ©els des centrales nuclĂ©aires Ă©taient en moyenne plus de 100 % plus Ă©levĂ©s que prĂ©vu initialement, tandis que le dĂ©passement moyen des coĂ»ts pour les Ă©oliennes en mer et sur terre s’élevait Ă  environ 35 % en moyenne.

L’entreprise de service public EnBW, l’un des premiers soumissionnaires de la premiĂšre vente aux enchĂšres, Ă©tait autrefois fortement investie dans l’énergie nuclĂ©aire et compte aujourd’hui parmi les principaux opĂ©rateurs d’énergie Ă©olienne en mer. Elle envisage des investissements aux Etats-Unis et en Asie de l’Est, et a rĂ©cemment effectuĂ© son premier investissement offshore en dehors de l’Europe avec trois projets Ă  TaĂŻwan.

https://www.cleanenergywire.org/dossiers/offshore-wind-power-germany

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[b]Notre ministre de l’écologie se rĂ©veille dans une trĂšs bonne direction vus les aspect transversaux de l’hydrogĂšne pour le stockage, la mĂ©thanation, l’industrie, les transports lourds etc et la rĂ©duction des importations fossiles, de la pollution et Ă©missions ! Et plusieurs autres pays sont dĂ©jĂ  sur la mĂȘme ligne (Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Pays-Bas etc)

N. Hulot veut faire de la France un «leader mondial» de l’hydrogĂšne (des titres comme Air Liquide et des fonds comme « Energies renouvelables Â» vont sans doute en profiter !

Il présentera vendredi (demain) un plan visant à faire de la France « un leader mondial » de la technologie hydrogÚne.[/b]

"L’hydrogĂšne peut devenir une solution majeure dans notre mix Ă©nergĂ©tique demain », a dĂ©clarĂ© le ministre. Il propose de « fixer Ă  10 % la part d’hydrogĂšne produit Ă  base de sources renouvelables Ă  l’horizon 2023.

« Aujourd’hui avec la baisse des prix spectaculaire des Ă©nergies renouvelables, il devient enfin possible de produire des quantitĂ©s importantes d’hydrogĂšne Ă  bas coĂ»t et Ă©videmment sans Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. L’hydrogĂšne rend possible le stockage Ă  grande Ă©chelle des Ă©nergies renouvelables, permettant ainsi de rendre crĂ©dible un monde oĂč l’hydrogĂšne vient se substituer aux Ă©nergies fossiles, au nuclĂ©aire, pour combler les intermittences du solaire et de l’éolien. Â»

Le ministre a aussi soulignĂ© le rĂŽle de l’hydrogĂšne, s’il est produit Ă  base de renouvelables, dans la mobilitĂ© sans Ă©missions (trains, flottes de camions, flottes municipales, bus).

Il a indiquĂ© que des prototypes de trains fonctionnant Ă  l’hydrogĂšne, fabriquĂ©s en France, Ă©taient Ă  l’essai en Allemagne et aux Pays-Bas. Selon lui, ces trains trouveraient aussi « leur vocation dans les petites lignes françaises ».

« Toute la filiÚre hydrogÚne existe en France, a lancé Nicolas Hulot. Ne loupons pas cette transition énergétique. Soyons les premiers sur cette filiÚre. »

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**Etude du Crigen (Engie Lab : centre de recherche et d’expertise d’Engie dĂ©diĂ© aux mĂ©tiers du gaz, aux Ă©nergies nouvelles et aux technologies Ă©mergentes) sur le solaire thermique **:

[b]L’étude du Crigen est formelle, le solaire thermique est le systĂšme de production d’énergie le plus performant du marchĂ© !

Sur les 5 postes rĂ©glementaires, c’est la solution qui assure la consommation globale la plus faible, partout en France, quelle que soit la taille du bĂątiment collectif considĂ©rĂ©. [/b]

[b]L’étude du Crigen :

‱ compare 10 solutions de production d’énergie EnR ou conventionnelles

– gaz individuel et collectif, ECS solaire, ECS thermodynamique, solution effet joule, solution bois, rĂ©seau de chaleur, PAC


‱ travaille sur des cas concrets, rĂ©els et reprĂ©sentatifs[/b]

L’étude considĂšre en effet 2 immeubles de logements collectifs


  • un R+2 de 18 logements et d’une surface habitable de 838 mÂČ
  • un R+4 de 34 logements et d’une surface habitable de 2415 mÂČ

Situés dans 3 zones géographiques différentes, définies par la carte RT des températures

  • H1a: Hauts-de-France, Île-de-France et est-Normandie = nord dans le livret

  • H2b : Bretagne-sud, Pays-de-Loire et Poitou-Charentes = centre dans le livret

  • H3 : Pourtour mĂ©diterranĂ©en et Corse = sud dans le livret

‱ et obtient des** rĂ©sultats prĂ©cis pour chaque solution dont leur niveau de CEP (consommation en Ă©nergie primaire par mÂČ et par an) et leur coĂ»t global actualisĂ© sur 20 ans en €**

https://www.solaire-collectif.fr/ftp/article/615/LIVRET-SOCOL-12pages.PDF

Autre étude qui confirme les avantages du solaire thermique, réalisée par I Care & Consult et ses partenaires (In Numeri et E-Cube) :

L’étude, qui porte Ă  la fois sur les technologies photovoltaĂŻque et solaire thermique, a permis d’évaluer les coĂ»ts et bĂ©nĂ©fices actuels de la filiĂšre solaire française et de rĂ©aliser une projection rĂ©aliste des retombĂ©es socio-Ă©conomiques (emplois, fiscalitĂ©, Ă©missions Ă©vitĂ©es) jusqu’à l’horizon retenu par la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (2023). Une analyse prĂ©cise de la compĂ©titivitĂ© des solutions solaires dans le contexte de la transition Ă©nergĂ©tique et de l’émergence des modĂšles d’affaires en autoconsommation a Ă©galement Ă©tĂ© conduite.

http://www.i-care-consult.com/2017/02/27/echos-publie-resultats-de-letude-realisee-i-care-consult-filiere-solaire-francaise/

**DĂ©tail de l’étude sur le solaire thermique page 56/122 et suivantes **:

Le solaire hybride (recto PV + verso thermique) est disponible en France et Ă  ma connaissance, du fait de son assez rĂ©cent dĂ©marrage dans le pays, il n’existe pas encore d’étude « globale Â» sur son bilan qui couple solaire PV + thermique mais il devrait ĂȘtre encore bien meilleur car les coĂ»ts d’installation (qui sont la partie la plus Ă©levĂ©e) sont identiques mais le rendement global bien meilleur (plus de 80%) et l’entretien tout aussi rĂ©duit, et je ne parle pas des solutions de couplage avec les pompes Ă  chaleur de Cop de plus de 5 comme par exemple Dualsun ou Nelskamp/Daikin entre autres !

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Le power to gas (P2G) compĂ©titif arrive plus vite que prĂ©vu : entre autres exemples, la sociĂ©tĂ© Electrochaea (Allemagne) a rĂ©ussi Ă  convertir l’électricitĂ© en mĂ©thane grĂące Ă  un procĂ©dĂ© de biocatalyse biologique « en une seule Ă©tape Â» qui rĂ©duit donc les coĂ»ts et recycle le CO2 de maniĂšre rentable pour les services publics, le stockage d’énergie Ă  grande Ă©chelle, l’équilibrage du rĂ©seau et la rĂ©utilisation du carbone.

Le cƓur du systĂšme power to gas est un micro-organisme sĂ©lectivement Ă©voluĂ© - une archaea mĂ©thanogĂšne - qui excelle par sa capacitĂ© catalytique sans prĂ©cĂ©dent et sa robustesse industrielle. Le procĂ©dĂ© brevetĂ© convertit l’électricitĂ© et le dioxyde de carbone en gaz renouvelable de qualitĂ© gazoduc pour injection directe dans le rĂ©seau de gaz naturel existant et le stockage.

Il est stable et délivre du méthane avec une plus grande flexibilité que les procédés thermochimiques et une qualité de réseau constamment élevée.

L’entreprise dĂ©veloppe le procĂ©dĂ© dans le cadre du rĂ©seau de coopĂ©ration « Use CO2 Â». La premiĂšre installation pilote utilisĂ©e Ă  l’échelle industrielle fonctionne avec succĂšs au Danemark. Des installations d’une capacitĂ© de plus d’un gigawatt sont prĂ©vues pour 2025.

https://useco2.net/en/news/news/datum/2018/07/19/power-to-methane-wird-noch-effizienter-electrochaea-entwickelt-mikrobielle-zelle-zur-einstufigen-el/

http://www.electrochaea.com/technology/

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Aucun impact identifié sur la santé humaine des éoliennes

MARIELLE COURT

RISQUES sanitaires, impacts sur la faune
 Les Ă©oliennes font l’objet de nombreuses accusations. Qu’en est-il ? CĂŽtĂ© santĂ©, l’Anses (Agence de sĂ©curitĂ© sanitaire) s’est penchĂ©e en 2017 sur les Ă©tudes analysant les effets que pourraient avoir les basses frĂ©quences sonores et les infrasons dus aux Ă©oliennes. « Les mĂ©canismes d’effet sur la santĂ© regroupĂ©s sous le terme “vibroacoustic disease” rapportĂ©s par certaines publications, ne reposent sur aucune base scientifique sĂ©rieuse », prĂ©cise le rapport, qui ajoute : « Les connaissances actuelles en matiĂšre d’effets potentiels sur la santĂ© liĂ©s Ă  l’exposition aux infrasons et basses frĂ©quences so nores ne justifient ni de modifier les valeurs limites existantes, ni d’étendre le spectre sonore actuellement consi dĂ©rĂ©. »

Oiseaux et chauves-souris

Pourtant, l’Agence reconnaĂźt que, parmi les riverains, « des situations de rĂ©el mal-ĂȘtre sont rencontrĂ©es, et des effets sur la santĂ© parfois constatĂ©s mĂ©dicalement ». Le problĂšme est que « la causalitĂ© avec l’exposition aux infrasons et basses frĂ©quences sonores ne peut pas ĂȘtre Ă©tablie de maniĂšre Ă©vidente ». Elle plaide donc pour plus d’informations et la poursuite des Ă©tudes. Des Ă©tudes, il y en a aussi eu pour Ă©valuer l’impact des grands moulins sur la faune, oiseaux et chauves-souris notamment. Ces ma chines tuentelles en masse les oiseaux ? La rĂ©ponse la plus rĂ©cente vient de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), qui a compilĂ© 197 rapports sur le 08/08/2018 2/2 sujet. « Le nombre de cas de collisions constatĂ©s est globalement faible au regard de l’effort de prospection mis en Ɠuvre (35 903), soit 803 cadavres d’oiseaux », dont 102 appartenant Ă  des espĂšces protĂ©gĂ©es, souvent des rapaces, souligne le rapport. Toutefois, la LPO alerte sur le fait que 60 % des cadavres ont Ă©tĂ© trouvĂ©s Ă  proximitĂ© de zones dĂ©diĂ©es Ă  la conservation des oiseaux sauvages et demande donc que l’on Ă©vite d’implanter des Ă©oliennes dans ces secteurs. L’impact est en revanche plus Ă©levĂ© pour les chauves-souris. AttirĂ©es par les machines, elles se heurtent aux pales. La variation de pression provoquĂ©e par la vitesse des pĂąles les blessent Ă©galement. Il y aurait de 33 Ă  79 chauves-souris tuĂ©es par Ă©olienne et par an. L’évitement des sites prĂ©sentant les plus forts enjeux de biodiversitĂ© est donc prĂ©sentĂ© comme la principale solution permettant de limiter les consĂ©quences sur les espĂšces patrimoniales, qu’il s’agisse d’oiseaux, de chauves-souris ou de mammifĂšres marins.

L’hydrogĂšne pour le stockage longue durĂ©e, de mĂȘme que la mĂ©thanation (Power to gas - P2G), vont ĂȘtre compĂ©titifs avec le gaz avant 2025 selon le Csiro en Australie, dont le sujet est l’une des spĂ©cialitĂ©s

Plusieurs organismes de recherche et mĂȘme des opĂ©rateurs de gaz, pourtant en concurrence avec les acteurs des renouvelables, aboutissent aux mĂȘmes conclusions. C’était entre autres le cas de Southern California Gaz (SCG) et de PG&E suite Ă  une Ă©tude approfondie du sujet en mars dernier qui concluait que le P2G est dĂ©jĂ  compĂ©titif avec les batteries, elles-mĂȘmes de plus en plus compĂ©titives avec le gaz, pourtant local et subventionnĂ©, donc Ă  trĂšs bas prix aux Etats-Unis :

Dans le mĂȘme temps l’éolien terrestre est dĂ©jĂ  Ă  17 euros le MWh aux Etats-Unis et l’allemand Siemens-Gamesa, numĂ©ro 1 mondial, estime pouvoir proposer sous peu des prix Ă  moins de 30 euros le MWh en Europe, non seulement grĂące Ă  des amĂ©liorations technologiques mais aussi de production, d’organisation et de financement. Et le solaire est sur la mĂȘme tendance encore Ă  la baisse.

Donald Trump a voulu remercier ses soutiens financiers Ă©lectoraux (les industries fossiles) en prenant de nombreuses mesures en faveur des Ă©nergies fossiles et du charbon, mais ce dernier va malgrĂ© tout reculer malgrĂ© ses soutiens et c’est le DĂ©partement de l’énergie amĂ©ricain (dont Trump a pourtant changĂ© les dirigeants !) qui le confirme !

https://www.triplepundit.com/2018/08/us-energy-dept-promotes-wind-energy-coal/

Les choses vont s’accĂ©lĂ©rer puisque le prix des quotas de carbone europĂ©ens (EUA) a augmentĂ© de 310 % depuis mai 2017 et de 120 % depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. Il va plus que doubler d’ici 2030.

En consĂ©quence si l’industrie dispose d’assez de quotas qui la protĂšgent pour le moment, les particuliers vont voir leur facture d’énergie augmenter dans les annĂ©es qui viennent et pas seulement en raison de la hausse des prix du C02 mais aussi :

  • du vieillissement du parc nuclĂ©aire dont les coĂ»ts augmentent donc rĂ©guliĂšrement

  • de la non compĂ©titivitĂ© des nouveaux EPR malgrĂ© des rapports de la Sfen (SociĂ©tĂ© française d’énergie nuclĂ©aire) qui rĂ©clame de nouveaux et importants soutiens publics pour une hypothĂ©tique baisse de prix de 30% qui ne suffirait mĂȘme pas (le russe Rosatom dĂ©tient plus de 60% du marchĂ© mondial mais prend des risques de plus en plus Ă©levĂ©s car outre le fait qu’il est de plus en plus concurrencĂ© par la Chine, il assure le financement intĂ©gral Ă  des pays de plus en plus risquĂ©s sur des durĂ©es souvent de 60 ans. En plus de cela il subirait d’autant plus les impacts du moindre accident nuclĂ©aire)

-** par le retard qu’a pris la France dans les renouvelables **en raison au dĂ©part des intĂ©rĂȘts du secteur nuclĂ©aire, ensuite d’anti-Ă©oliens peu nombreux mais qui ont fait des procĂ©dures systĂ©matiques et souvent injustifiĂ©es Ă  l’égard de l’éolien en rĂ©alisant la prouesse de faire doubler les prix de cette Ă©nergie en France comme le signalait la Commission de rĂ©gulation de l’énergie (CRE), mais aussi de nuire au secteur nuclĂ©aire qu’ils Ă©taient pourtant censĂ©s dĂ©fendre, c’est Ă  dire notamment Ă  Alstom impliquĂ© aussi dans l’éolien et qui, en difficultĂ© accrue, est passĂ© chez l’amĂ©ricain General Electric avec les turbines Arabelle (pour le nuclĂ©aire, les portes-avions, les centrales hydrauliques etc), ce qui nous rend dĂ©pendants du CongrĂšs amĂ©ricain en cas de rĂ©alisation et ventes dans ces domaines. Enfin notamment de politiques excessives comme des subventions trop Ă©levĂ©es au dĂ©part du Grenelle de l’Environnement puis un revirement soudain qui a mis de nombreuses pme par terre. Sans parler d’écodĂ©linquants etc.

Ca va avoir des **consĂ©quences entre 2021 et 2025 puisqu’un certain nombre de rĂ©acteurs seront alors en arrĂȘt prolongĂ©s. **

Le secteur du charbon n’ayant plus de perspectives, celui du gaz fait Ă©normĂ©ment de lobbying (plus de 400 interventions auprĂšs de la Commission europĂ©enne rien qu’en 2017 !), et cela provient tant des entreprises de gaz que des Etats producteurs (Russie, Arabie Saoudite, Etats-Unis etc).

C’est Ă©videmment absurde puisque par exemple les Etats-Unis n’ont que pour environ 15 ans de gaz de schiste, donc en plus de la pollution pas le temps d’amortir des infrastructures. Et pour la Russie ce n’est plus justifiĂ© d’importer Ă  des prix pareils lorsque l’hydrogĂšne et mĂ©thanation sont sur le point d’ĂȘtre compĂ©titifs et ce de plus en plus et avec des rendements de l’ordre de 95% et proche de 85% respectivement. Et ce ne sont pas les sites de stockage qui manquent en plus de l’excĂ©dent du rĂ©seau.

Surtout pour voir la Russie financer grĂące Ă  nos 56 milliards d’euros annuels (facture moyenne globale de nos Ă©nergies fossiles) des exercices militaires de plus en plus massifs aux frontiĂšres de l’Europe et s’implanter durablement et pas par hasard sur tous les territoires de passage et dĂ©pendance aux Ă©nergies fossiles et nuclĂ©aire (Syrie, Liban, Libye, Centrafrique etc)

**Conclusion : comme depuis le dĂ©but de cette file il y a prĂšs de 10 ans mais cette fois avec des donnĂ©es confirmĂ©es et prĂ©cises, les meilleurs choix restent dans l’ordre l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, les renouvelables et le stockage. **

L’intĂ©gration et les technologies qui vont avec (et ne sont pas encore toutes chinoises, allemandes ou indiennes !) Ă©tant de plus en plus importantes dans les bĂątiments, les quartiers, communes etc mais Ă©galement transports : par exemple la Chine vend dĂ©jĂ  des milliers de bus et camions Ă  hydrogĂšne par an, prĂ©voit 30 millions de vĂ©hicules/navettes autonomes d’ici 2030 et Mobike (Chine) est numĂ©ro 1 mondial des vĂ©los et vĂ©los Ă©lectrique de mĂȘme que les piĂšces de tous les autres vĂ©los dans le monde sont en majoritĂ© chinoises !

A l’inverse nos transporteurs qui sont encore aux moteurs thermique sont au bord du dĂ©pĂŽt de bilan et menacent de bloquer les routes Ă  chaque hausse du pĂ©trole, donc de s’enfoncer encore plus !

Bref** la ou le futur ministre de l’écologie devrait avoir idĂ©alement une trĂšs bonne connaissance de tous ces secteurs et un caractĂšre assez trempĂ© pour tenir tĂȘte Ă  tous les lobbies qui ont souvent fait que ne gagner du temps sur ces sujets depuis longtemps, et ne pas dĂ©missionner tout le temps vue l’importance globale du sujet au plan planĂ©taire et de la tĂąche, en rĂ©sumĂ© quelqu’un d’aussi compĂ©tent que coriace et ch*iant **

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Le sel va voir sa demande s’accroütre car de nombreux pays souhaitent commercialiser des batteries sodium-ion dont la ressource est 1000 fois plus importante que le lithium et bien moins contraignante

**C’est le cas de la France avec entre autres Tiamat (Picardie) qui dĂ©veloppe des batteries Sodium-Ion (Na-ion) qui permettent de s’affranchir des ressources rares et coĂ»teuses comme le Lithium et le Cobalt et d’ĂȘtre facilement recyclables. **

Cette technologie Sodium (dĂ©veloppĂ©e dans les annĂ©es 80 mais nettement amĂ©liorĂ©e rĂ©cemment) est dĂ©jĂ  en production et prĂ©sente des performances remarquables avec une densitĂ© Ă©nergĂ©tique trĂšs proche du lithium (voire supĂ©rieure selon les composants utilisĂ©s, exemple le phosphore) et des charges et dĂ©charges 10 fois plus rapides, un nombre de cycle 10 fois plus important donc une durĂ©e de vie plus importante que le lithium pour un coĂ»t infĂ©rieur. De plus on peut dĂ©charger une batterie sodium-ion profondĂ©ment sans altĂ©rer sa capacitĂ© et contrairement au lithium le risque d’incendie est inexistant avec le procĂ©dĂ© mis au point. Le recyclage est Ă©galement beaucoup plus simple.

« Qu’il s’agisse de bus, voitures, vĂ©los Ă©lectriques, taxis autonomes, robots industriels, stockage d’énergies renouvelables en rĂ©seau ou pour les entreprises et habitations ou autres applications, la batterie Na-ion va permettre d’optimiser l’utilisation des batteries grĂące **une recharge qui ne prendra que quelques minutes, contre plusieurs heures pour les batteries actuelles Â» explique Laurent Hubard prĂ©sident de Tiamat. **

La sociĂ©tĂ© sera prĂȘte Ă  vendre ses batteries au sodium de maniĂšre industrielle partout en Europe et au delĂ  dĂšs 2020. Plus globalement le marchĂ© mondial des batteries devrait atteindre 80 milliards de dollars en 2020.

Bien que garantissant plus d’énergie et de lĂ©gĂšretĂ©, le lithium est prĂ©sent dans Ă  peine 0,06% de la croĂ»te terrestre et ses rĂ©serves sont principalement situĂ©es en AmĂ©rique du Sud (Argentine, Chili et Bolivie) ainsi qu’en Chine. De plus, face Ă  l’explosion de la demande de batteries dans les annĂ©es qui viennent, le prix du lithium risque de fortement grimper. Dans le mĂȘme temps,** le sodium est prĂ©sent Ă  hauteur de 2,6% dans la croĂ»te terrestre et se trouve Ă©galement dans l’eau de mer sous la forme de chlorure de sodium.**

Le Royaume-Uni parmi d’autres dĂ©veloppe Ă©galement des batteries sodium-ion mais les associe Ă  du phosphore pour une capacitĂ© 7 fois supĂ©rieure. Le problĂšme est toutefois que le phosphore est vital pour la plupart des organismes vivants et va manquer Ă  l’avenir. Il est indispensable Ă  la vie et sa consommation mondiale devrait dĂ©passer les ressources disponibles avant une centaine d’annĂ©es, l’ONU et divers scientifiques le classent en consĂ©quence comme « matiĂšre premiĂšre minĂ©rale critique Â», qu’il faudrait apprendre Ă  Ă©conomiser et mieux recycler. Je ne suis donc pas partisan de l’approche utilisant le phosphore.

Les chinois ont rachetĂ© l’amĂ©ricain Aquion Energy parti trop tĂŽt sur cet Ă©norme marchĂ© :

On peut donc anticiper que dĂšs 2020 les choses vont changer pour les vĂ©hicules Ă©lectriques, le stockage rĂ©seau tout comme celui d’électricitĂ© solaire Ă  domicile etc Ă©tant donnĂ© qu’une batterie sodium produite en masse peut voir son prix ĂȘtre infĂ©rieur d’au moins 30% par rapport au Lithium-ion.

http://www.envirolex.fr/de-grandes-reserves-dhydrogene-naturel-confirmees-au-mali/

Autre nouvelle pas sans consĂ©quences favorables : L’hydrogĂšne naturel (sans Ă©missions) se renouvelle bien plus vite que le pĂ©trole !

DĂšs 2010, des chercheurs de l’Institut Français du PĂ©trole et des Energies Nouvelles (IFPEN) ont confirmĂ© l’existence d’importantes Ă©manations terrestres d’hydrogĂšne en Russie et plusieurs autres pays. Une trĂšs vaste rĂ©gion, courant de Moscou au Kazakhstan s’avĂšre riche en structures gĂ©ologiques circulaires d’oĂč s’échappent d’importants flux d’hydrogĂšne naturel. Ces Ă©tudes ont Ă©valuĂ© Ă  plusieurs dizaines de milliers de mĂštres-cube le dĂ©bit quotidien d’une seule de ces dĂ©pressions.

Sur tous les continents, semblables structures ont Ă©tĂ© trouvĂ©es et sont associĂ©es Ă  des Ă©manations d’hydrogĂšne.

Au Mali, au milieu de la dĂ©cennie 1980, des prospecteurs d’eau ont dĂ©couvert par hasard un important champ contenant 98% d’hydrogĂšne (les 2% restant Ă©tant du mĂ©thane). InaugurĂ©e en 2011, une installation pilote fournit au village voisin de l’électricitĂ© grĂące Ă  cet hydrogĂšne. 18 puits rĂ©cemment forĂ©s par la compagnie Petroma ont permis d’établir une cartographie prĂ©cise du sous-sol. Cinq rĂ©servoirs superposĂ©s et peu profonds (de 100 Ă  1.700m) s’étendent sur 20 kilomĂštres de large.

Selon les chercheurs, le bassin malien possĂšde les caractĂ©ristiques gĂ©ologiques et gĂ©ochimiques uniques d’un systĂšme d’hydrogĂšne actif, ce qui sous-entend que l’hydrogĂšne est toujours en cours de formation et que son exploitation serait durable. Cela ouvre des perspectives nouvelles pour une future exploitation industrielle de l’hydrogĂšne.

**Le Mali est ainsi le premier pays au monde Ă  produire de l’électricitĂ© Ă  partir d’hydrogĂšne naturel sans Ă©missions (avec en plus stockage durable gratuit inclus et Ă  proximitĂ© de la capitale Bamako et une production renouvelable, un vrai jackpot) ! **

http://www.petroma-ca.com/fr/

http://ecolobizz.fr/2018/02/21/hydrogene-revolution-energetique-daliou-boubacar-diallo/

En fait on connaĂźt certaines des bactĂ©ries responsables de la production d’hydrogĂšne et on les utilise en Ă©lectromĂ©thanogĂ©nĂšse avec un rendement de 96% tant pour la conversion d’hydrogĂšne que de CO2 en mĂ©thane et lĂ  aussi le potentiel est Ă©norme puisqu’il y a environ 40% de C02 restant convertible en biomĂ©thane pour chaque unitĂ© de biogaz et ces derniĂšres se multiplient de mois en mois dans le monde (pas loin de 10.000 unitĂ©s rien qu’en Allemagne qui a quelque peu forcĂ© au plan des cultures ! et sans compter les unitĂ©s de traitement de l’eau, des dĂ©chets etc)

http://www.envirolex.fr/de-grandes-reserves-dhydrogene-naturel-confirmees-au-mali/

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[b]La derniĂšre analyse annuelle de Lazard sur le coĂ»t nivelĂ© de l’énergie (LCOE 12.0) montre une baisse continue du coĂ»t de production de l’électricitĂ© Ă  partir des technologies renouvelables, en particulier le solaire et l’éolien Ă  Ă©chelle utilitaire.

L’électricitĂ© la moins chĂšre provient dĂ©sormais des technologies renouvelables. Sur la base du coĂ»t par mĂ©gawattheure pour les systĂšmes photovoltaĂŻques solaires, il varie de 36 $ Ă  44 $ et pour l’énergie Ă©olienne terrestre, de 29 $ Ă  56 $, alors qu’il varie de 41 $ Ă  74 $ pour le charbon, de 60 $ Ă  143 $ et de 112 $ Ă  189$ pour le nuclĂ©aire. L’énergie Ă©olienne et les systĂšmes photovoltaĂŻques solaires peuvent se faire concurrence presque de front et tous deux sont toujours susceptibles de battre Ă  la fois le charbon et le nuclĂ©aire.[/b]

Le coĂ»t moyen nivelĂ© de l’énergie des technologies PV Ă  l’échelle des services publics a diminuĂ© d’environ 13 % par rapport Ă  l’an dernier et le coĂ»t moyen nivelĂ© de l’énergie Ă©olienne terrestre a diminuĂ© de prĂšs de 7 %.

Les coĂ»ts non subventionnĂ©s de l’énergie photovoltaĂŻque et Ă©olienne, de 36 $ Ă  44 $ et de 29 $ Ă  56 $ respectivement, sont souvent infĂ©rieurs au coĂ»t marginal de l’électricitĂ© produite Ă  partir du charbon, et le coĂ»t de l’énergie Ă©olienne est tombĂ© dans la fourchette du coĂ»t marginal du nuclĂ©aire.

Cela signifie que les coĂ»ts des systĂšmes photovoltaĂŻques et de l’énergie Ă©olienne sont si bas qu’il est souvent moins coĂ»teux de produire de l’électricitĂ© Ă  partir de nouvelles Ă©nergies renouvelables qu’à partir d’une ancienne centrale au charbon ou d’une centrale nuclĂ©aire, mĂȘme si celle-ci est entiĂšrement amortie. Il est souvent moins coĂ»teux de fermer l’ancienne centrale au charbon, ou mĂȘme parfois une centrale nuclĂ©aire, que de financer, construire et exploiter la nouvelle centrale renouvelable qui la remplacera.

Il s’ensuit que les valeurs des centrales alimentĂ©es par des combustibles fossiles et des centrales nuclĂ©aires sont elles-mĂȘmes en train de s’éroder. Lorsque le coĂ»t marginal de l’électricitĂ© produite par une centrale est supĂ©rieur au coĂ»t de sa nouvelle concurrence, il n’y a aucune raison Ă©conomique de maintenir la centrale en activitĂ©, et la centrale perd toute sa valeur. La baisse de valeur des centrales thermiques doit ĂȘtre comprise, et c’est quelque chose que tous les services publics, toutes les banques, tous les investisseurs et tous les souscripteurs d’assurance prennent en considĂ©ration.

Aujourd’hui, il apparaĂźt clairement que les centrales alimentĂ©es par des combustibles nuclĂ©aires et fossiles sont en train de devenir rapidement des actifs Ă©chouĂ©s.

Stockage :

La derniĂšre analyse annuelle des coĂ»ts de stockage nivelĂ©s (LCOS 4.0) montre une baisse significative des coĂ»ts dans la plupart des cas d’utilisation et des technologies.

Groupe Lazard - Levelized Cost of Energy and Levelized Cost of Storage 2018 :

https://www.lazard.com/perspective/levelized-cost-of-energy-and-levelized-cost-of-storage-2018/




[b]DĂ©jĂ  prĂšs de 25 pays importants Ă  opter pour les 100% d’énergies renouvelables entre 2025 et 2050 (en plus de villes et de grandes entreprises)

Un de plus vient de l’annoncer : l’Espagne[/b]

La loi sur le changement climatique et la transition Ă©nergĂ©tique Ă©laborĂ©e par le gouvernement Ă©tablit que le systĂšme Ă©lectrique espagnol doit reposer exclusivement sur des sources renouvelables d’ici 2050 et sur une rĂ©duction des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre d’au moins 90% par rapport aux niveaux de 1990.

[b]Entre 2020 et 2030 l’installation d’un minimum de 3 GW d’électricitĂ© renouvelable par an sont prĂ©vus.

Interdiction de la vente de voitures diesel et d’essence en 2040.[/b]

Le gouvernement veut mettre un terme dĂ©finitif Ă  l’utilisation des combustibles fossiles qui gĂ©nĂšrent des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre (comme le charbon) et a prĂ©vu qu’à l’entrĂ©e en vigueur de la loi, aucune nouvelle autorisation ne sera accordĂ©e pour mener des activitĂ©s d’exploration, de recherche ou de concession pour l’exploitation des hydrocarbures.

En outre, les activitĂ©s de “fracturation” aux fins de l’exploitation des hydrocarbures ne peuvent pas ĂȘtre exercĂ©es.

Le rĂšglement prĂ©parĂ© par le gouvernement interdira l’établissement de nouvelles subventions ou incitations Ă©conomiques favorisant la consommation de combustibles fossiles et prĂ©voit que l’Administration gĂ©nĂ©rale de l’État n’investira pas dans des actions ou des instruments financiers dont l’activitĂ© comprend l’exploitation, l’extraction ou la transformation des combustibles fossiles.

Le gouvernement prĂ©voit une “feuille de route” pour que le secteur public de l’Etat se dessaisisse de ses participations dans des sociĂ©tĂ©s engagĂ©es dans des activitĂ©s liĂ©es aux combustibles fossiles.

Il compte promouvoir le biomĂ©thane et les combustibles synthĂ©tiques d’origine renouvelable.

La loi s’accompagnera d’une ” StratĂ©gie de transition juste ” avec des mesures visant Ă  assurer un traitement ” Ă©quitable et solidaire ” aux territoires et aux travailleurs des secteurs les plus touchĂ©s par la transition vers une Ă©conomie faible en carbone.

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[b]En confirmation de toutes les autres Ă©tudes : “World Energy Outlook 2018” de BNEF sur le coĂ»t nivelĂ© de l’électricitĂ© (LCOE) dans le monde entier pour diffĂ©rentes technologies de production et de stockage d’énergie

“L’énergie solaire et/ou l’énergie Ă©olienne terrestre sont maintenant, grĂące Ă  la baisse des coĂ»ts technologiques, la source de production d’énergie sans subventions la moins chĂšre de toutes les grandes Ă©conomies, mĂȘme en Chine et en Inde “oĂč le charbon Ă©tait roi il n’y a pas si longtemps. En Inde, les meilleures centrales solaires et Ă©oliennes sont deux fois moins chĂšres que les nouvelles centrales au charbon.”[/b]

Le coĂ»t de rĂ©fĂ©rence mondial des nouveaux systĂšmes PV s’est Ă©tabli en moyenne Ă  60 $/MWh au second semestre 2018 – une baisse de 13% par rapport au premier semestre.

Le coĂ»t de rĂ©fĂ©rence mondial nivelĂ© pour l’énergie Ă©olienne terrestre s’établit Ă  52 $/MWh, en baisse de 6 % par rapport au coĂ»t LCOE du premier semestre de cette annĂ©e.

“L’énergie Ă©olienne terrestre est maintenant aussi bon marchĂ© que 27 $/MWh en Inde et au Texas, sans subvention.”

Dans la plupart des États-Unis aujourd’hui l’éolien fait concurrence aux centrales Ă  gaz Ă  cycle combinĂ© alimentĂ©es par du gaz de schiste bon marchĂ© comme source de nouvelle production. Si le prix du gaz s’élĂšve au-dessus de 3 $/MBTU, l’analyse BNEF suggĂšre que les nouvelles TGCC et celles qui existent dĂ©jĂ  risquent d’ĂȘtre rapidement sous-cotĂ©es par de nouvelles centrales solaires et Ă©oliennes. Cela signifie moins d’heures de fonctionnement et des arguments plus solides en faveur de technologies flexibles de stockage batteries, P2G etc.

Dans la rĂ©gion Asie-Pacifique, des importations de gaz plus coĂ»teuses signifient que les nouvelles centrales Ă  cycle combinĂ© gaz ayant un coĂ»t nivelĂ© de 70 Ă  117 $/MWh continuent d’ĂȘtre moins concurrentielles que les nouvelles centrales au charbon Ă  59 Ă  81 $/MWh. “Cela reste un obstacle majeur Ă  la rĂ©duction de l’intensitĂ© carbone de la production d’électricitĂ© dans cette partie du monde “.

En termes de stockage d’énergie, la BNEF affirme que les batteries sont aujourd’hui la source la moins chĂšre de nouvelles capacitĂ©s de rĂ©ponse rapide et de pointe dans toutes les grandes Ă©conomies, sauf aux États-Unis, “oĂč le gaz bon marchĂ© donne pour le moment un lĂ©ger avantage aux usines de gaz de pointe”.

Toutefois selon BNEF, le coĂ»t des batteries devrait encore baisser de 66 % d’ici Ă  2030, Ă  mesure que la fabrication de vĂ©hicules Ă©lectriques augmentera. Cela se traduit par un stockage sur batterie moins coĂ»teux pour le secteur de l’énergie, ce qui rĂ©duit le coĂ»t de l’énergie de pointe et de la capacitĂ© flexible Ă  des niveaux jamais atteints auparavant par les centrales Ă  combustibles fossiles conventionnelles de pointe.

Les batteries co-localisĂ©es avec le PV ou l’éolien sont de plus en plus courantes et l’analyse suggĂšre que les nouvelles constructions solaires et Ă©oliennes jumelĂ©es Ă  des systĂšmes de stockage de batteries peuvent dĂ©jĂ  ĂȘtre compĂ©titives en termes de coĂ»ts, sans subvention, comme source de production exportable par rapport aux nouvelles centrales au charbon et au gaz en Australie et en Inde “.

Conclusions BNEF :

–** La moitiĂ© de l’électricitĂ© mondiale d’ici 2050 devrait ĂȘtre produite Ă  partir de l’énergie Ă©olienne et solaire.**

–** Le coĂ»t d’une installation photovoltaĂŻque moyenne devrait diminuer de 71 % d’ici 2050. L’énergie Ă©olienne est Ă©galement de moins en moins chĂšre et BNEF prĂ©voit qu’elle diminuera de 58 % d’ici 2050. **Le photovoltaĂŻque et l’éolien sont dĂ©jĂ  moins chers que la construction de nouvelles grandes centrales au charbon et au gaz. Le coĂ»t des batteries et le stockage diminue Ă©galement de façon spectaculaire.

– Le charbon est le plus grand perdant dans cette perspective. D’ici 2050, le charbon ne reprĂ©sentera plus que 11% de la production mondiale d’électricitĂ©, contre 38 % actuellement.

–** La consommation de gaz pour la production d’électricitĂ© n’augmentera que modestement jusqu’en 2050 **malgrĂ© l’augmentation de la capacitĂ©, car de plus en plus d’installations alimentĂ©es au gaz sont des installations de pointe dĂ©diĂ©es ou fonctionnent Ă  des facteurs de capacitĂ© plus faibles, ce qui aide Ă  Ă©quilibrer les Ă©nergies renouvelables variables, plutĂŽt que de fonctionner 24 heures sur 24 sans interruption. La consommation de gaz diminue considĂ©rablement en Europe, augmente en Chine et augmente sensiblement en Inde au-delĂ  de 2040.

–** Les vĂ©hicules Ă©lectriques ajouteront environ 3 461 TWh de nouvelle demande mondiale d’électricitĂ© d’ici 2050, soit 9% de la demande totale. Les tarifs en fonction de la pĂ©riode d’utilisation et la tarification dynamique favorisent davantage l’intĂ©gration des Ă©nergies renouvelables : ils permettent aux propriĂ©taires de vĂ©hicules de choisir de facturer pendant les pĂ©riodes de forte offre et de faible coĂ»t, et contribuent ainsi Ă  dĂ©placer la demande vers les pĂ©riodes oĂč les Ă©nergies renouvelables bon marchĂ© sont utilisĂ©es.**

New Energy Outlook 2018 :

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Comme lors d’autres transitions technologiques, l’impact Ă©conomique de la transition Ă©nergĂ©tique sur le charbon va lui ĂȘtre fatal plus rapidement que prĂ©vu : le pic de la demande de combustibles fossiles aura un impact dramatique sur les marchĂ©s financiers dans les annĂ©es 2020.

Le systĂšme Ă©nergĂ©tique mondial est en train de passer d’un systĂšme basĂ© principalement sur les combustibles fossiles Ă  un systĂšme basĂ© principalement sur les sources d’énergie renouvelables. Ce changement impliquera un pic Ă  court terme de la demande de combustibles fossiles, une courbe en S de croissance des Ă©nergies renouvelables et la fin de la demande de combustibles fossiles.

[b]Trois technologies majeures, solaire photovoltaĂŻque, Ă©olien et batteries lithium-ion connaissent Ă  la fois une croissance rapide et des courbes d’apprentissage similaires Ă  celles des innovations technologiques.

Pour chaque doublement de capacitĂ©, leurs coĂ»ts ont diminuĂ© d’environ 20%, phĂ©nomĂšne qui va se poursuivre.

Le moteur du changement se trouve aujourd’hui dans les marchĂ©s Ă©mergents, oĂč rĂ©side toute la croissance de la demande d’énergie[/b]. Ils ont une densitĂ© de population plus Ă©levĂ©e, plus de pollution et une demande Ă©nergĂ©tique croissante. Par ailleurs ils disposent de moins d’infrastructures hĂ©ritĂ©es des combustibles fossiles, sont de plus en plus dĂ©pendants de l’énergie et sont impatients de saisir les opportunitĂ©s offertes par l’ùre des Ă©nergies renouvelables.** Les marchĂ©s Ă©mergents tireront donc de plus en plus leur croissance de la demande d’énergie de sources renouvelables et non de combustibles fossiles.**

La chute spectaculaire des prix et l’augmentation de la flexibilitĂ© offerte par la numĂ©risation ont entraĂźnĂ© une croissance trĂšs rapide (courbes S) de la demande de services de numĂ©risation, des industries solaire photovoltaĂŻque, Ă©olienne, des batteries et des vĂ©hicules Ă©lectriques.

**La thĂ©orie de la diffusion de l’innovation s’applique tout autant Ă  la transition Ă©nergĂ©tique. **

Lorsqu’un nouveau produit Ă  succĂšs conquiert un marchĂ©, il s’adresse Ă  de nouveaux groupes de personnes, depuis les innovateurs jusqu’aux premiers adeptes, Ă  la majoritĂ© prĂ©coce, Ă  la majoritĂ© tardive et aux retardataires. Dans chaque pays et dans chaque secteur, les Ă©nergies renouvelables suivent ce type de trajectoire.

**Il y a donc quatre phases principales dans chaque partie de la transition : **

  • l’innovation (jusqu’à environ 2 % de pĂ©nĂ©tration pour les nouvelles technologies)
  • le pic (de 5 Ă  10 % de pĂ©nĂ©tration)
  • le changement rapide (de 10 Ă  50 % de pĂ©nĂ©tration)
  • et la phase finale (aprĂšs 50 % de pĂ©nĂ©tration).

La phase la plus importante pour les marchĂ©s financiers est la phase du pic, c’est-Ă -dire le moment oĂč la demande de l’ancienne source d’énergie atteint son maximum.

La demande pour les nouveaux entrants atteint un sommet plus tît et les investisseurs dans les anciens secteurs perdent de l’argent plus tît.

La demande de combustibles fossiles culminera dans les années 2020

On a pu dĂ©finir une mĂ©thode de calcul de la pĂ©riode de pic de demande de combustibles fossiles basĂ©e sur la croissance rapide de l’énergie solaire photovoltaĂŻque et Ă©olienne dans le secteur de l’électricitĂ©. Elle repose sur deux hypothĂšses : le taux de croissance de la demande totale d’énergie et le taux de croissance de l’énergie solaire photovoltaĂŻque et de l’énergie Ă©olienne. La conclusion est que les annĂ©es 2020 constitueront la dĂ©cennie du pic.

Au point de basculement oĂč la demande totale de combustibles fossiles culminera dans les annĂ©es 2020, les technologies solaires photovoltaĂŻques et Ă©oliennes reprĂ©senteront environ 6% de l’approvisionnement total en Ă©nergie et 14% de l’approvisionnement en Ă©lectricitĂ©.

En 2017, l’énergie nĂ©cessaire Ă  la production d’électricitĂ© reprĂ©sentait 43 % de l’approvisionnement Ă©nergĂ©tique total. Comme d’autres secteurs ont Ă©tĂ© Ă©lectrifiĂ©s, la part de l’électricitĂ© augmente d’environ 3,6 points de pourcentage par dĂ©cennie. Le rĂ©sultat net est que l’énergie requise pour l’électricitĂ© a reprĂ©sentĂ© 71 % de la croissance de la demande mondiale d’énergie au cours des cinq derniĂšres annĂ©es.

[b]Les montants Ă  risque sont colossaux

Les investisseurs sont confrontĂ©s Ă  trois types de risques liĂ©s Ă  la transition Ă©nergĂ©tique : systĂ©mique, par pays et par action. Le risque systĂ©mique pour les investisseurs provient du fait que le secteur des combustibles fossiles dispose de 25 milliards de dollars d’immobilisations qui sont de plus en plus vulnĂ©rables Ă  l’échouement Ă  mesure que la transition Ă©nergĂ©tique progresse.[/b]

Les pays qui dĂ©pendent des exportations de combustibles fossiles sont vulnĂ©rables Ă  la fin des revenus Ă©levĂ©s du secteur. [b]On relĂšve 12 pays oĂč les revenus des combustibles fossiles reprĂ©sentent plus de 10 % du PIB (Russie, Arabie saoudite etc), d’ailleurs actuellement les plus rebelles Ă  la transition lors des diffĂ©rentes Cop.

Carte des pays qui dépassent les objectifs de + 1,5°C de réchauffement climatique :
[/b]

**Les secteurs touchĂ©s par la transition Ă©nergĂ©tique sont vastes et ne se limitent pas aux actions et titres des combustibles fossiles. En dehors des domaines Ă©vidents du charbon, du pĂ©trole et du gaz, ils comprennent les biens d’équipement (comme les turbines Ă  gaz), le transport (comme les ports charbonniers) et l’automobile. **

Le rĂ©action rĂ©cente du secteur automobile allemand face aux mesures prises en Europe en est un exemple parmi d’autres qui vont s’accroĂźtre avec l’agonie des anciens secteurs.

[b]Les secteurs directement touchĂ©s concernent jusqu’à 25% des indices boursiers. Sur les marchĂ©s de dette, les combustibles fossiles et les secteurs connexes reprĂ©sentent prĂšs de 25% du total des obligations d’entreprises, suivis par Fitch et un peu plus des obligations couvertes par Bloomberg.

L’aspect financier et les transferts de fonds vers les Ă©nergies renouvelables plus compĂ©titives va donc fortement impacter le secteur fossile et lui ĂȘtre fatal. [/b]

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Les Ă©nergies renouvelables seront la principale source d’énergie dans le monde d’ici deux dĂ©cennies et s’implantent dans le systĂšme Ă©nergĂ©tique mondial plus rapidement que tout autre combustible dans l’histoire, selon le dernier Energy Outlook de BP

L’énergie Ă©olienne, solaire et d’autres Ă©nergies renouvelables reprĂ©senteront environ 30 % de l’approvisionnement mondial en Ă©lectricitĂ© d’ici 2040, contre environ 10 % aujourd’hui.

Dans des rĂ©gions comme l’Europe, ce chiffre atteindra 50 % en 2040.

[b]Le rythme de la croissance a Ă©tĂ© sans prĂ©cĂ©dent. Alors que le pĂ©trole a mis prĂšs de 45 ans Ă  passer de 1 % Ă  10 % de l’énergie mondiale et que le gaz a pris plus de 50 ans, les Ă©nergies renouvelables devraient le faire d’ici 25 ans.

Dans l’éventualitĂ© d’un passage plus rapide Ă  une Ă©conomie Ă  faible intensitĂ© carbonique, cette pĂ©riode se rĂ©sume Ă  seulement 15 ans, ce qui, selon BP, serait ” littĂ©ralement hors normes ” par rapport aux changements historiques.
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https://www.bp.com/content/dam/bp/business-sites/en/global/corporate/images-jpg-png/energy-economics/energy-outlook/fuel-shares-in-power-eo19-p52-r.png.img.1024.medium.png

Le rythme auquel l’Inde – et la Chine en particulier – ont dĂ©veloppĂ© l’énergie solaire a surpris les analystes.

La compagnie prĂ©voit que la demande de pĂ©trole ne culminera pas avant les annĂ©es 2030, bien que dans le cadre de son scĂ©nario plus vert, ce jalon pourrait ĂȘtre atteint d’ici le dĂ©but des annĂ©es 2020.

Elle s’attend Ă  ce que la demande mondiale de pĂ©trole et de gaz soit alors de 80 Ă  130 millions de barils par jour, contre environ 100 millions aujourd’hui.

Le rapport est sombre quant aux perspectives d’éviter des niveaux dangereux de rĂ©chauffement planĂ©taire. Selon le scĂ©nario central, les Ă©missions de carbone devraient augmenter de 10 % d’ici 2040, la demande mondiale d’énergie augmentant d’un tiers et les combustibles fossiles continuant Ă  jouer un rĂŽle clĂ©.

On s’attend Ă  ce que les Ă©nergies renouvelables augmentent de 7,1 % par annĂ©e au cours des deux prochaines dĂ©cennies, remplaçant Ă©ventuellement le charbon comme principale source d’énergie au monde d’ici 2040.

Les Ă©nergies renouvelables s’attaquent Ă  l’énergie du charbon, selon les statistiques

La nouvelle production d’énergie Ă©olienne, solaire et Ă  partir de biomasse a remplacĂ© la houille l’an dernier – en particulier en Allemagne, en France et au Royaume-Uni – d’aprĂšs un examen des statistiques europĂ©ennes sur l’électricitĂ© effectuĂ© en 2018 par deux grands groupes de rĂ©flexion sur la politique Ă©nergĂ©tique.

Le groupe estime que la croissance de la demande d’énergie en Chine ralentira Ă  mesure que l’économie du pays passera d’industries polluantes Ă  une Ă©conomie davantage axĂ©e sur les services. Cela devrait amener l’Inde Ă  dĂ©passer la Chine pour la croissance de l’énergie d’ici le milieu des annĂ©es 20. Les prĂ©visions de BP pour la demande d’énergie chinoise sont en baisse de 7% par rapport Ă  ses perspectives de l’annĂ©e derniĂšre.

L’impact des diffĂ©rends commerciaux, comme celui en cours entre les États-Unis et la Chine, a Ă©galement Ă©tĂ© examinĂ©. La compagnie pĂ©troliĂšre estime que la demande d’énergie diminuera de 4 % au cours des deux prochaines dĂ©cennies si de tels diffĂ©rends persistent, en raison de la baisse du PIB mondial et des flux commerciaux.

Les gĂ©ants des combustibles fossiles ne parviennent toujours pas Ă  inciter leur main-d’Ɠuvre Ă  se dĂ©tourner des hydrocarbures.

Un rapport de CarbonTracker a révélé que 92 % des 40 sociétés pétroliÚres et gaziÚres récompensaient une plus grande production de combustibles fossiles par une meilleure rémunération. BP réfléchit à un lien entre la réduction des émissions de carbone et la rémunération des dirigeants.

Rapport BP février 2019 :

https://www.bp.com/en/global/corporate/energy-economics/energy-outlook/demand-by-sector/power.html

Plus optimiste encore le rapport McKinsey :

Evolution de la part de chaque énergie au cours des décennies à venir selon McKinsey :

https://dqbasmyouzti2.cloudfront.net/assets/content/cache/made/content/images/articles/Mckinsey_Renewables_Outlook_662_568_80.jpg

**On peut citer aussi les rapports Bnef, IEA, DNV GL etc qui vont tous dans le mĂȘme sens positif **

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Merci de ta remarque Toc Toc. Je la trouve intéressante car :

  • je n’ai jamais trouvĂ© 2 personnes qui aiment intĂ©gralement les mĂȘmes musiques
  • çà Ă©volue de plus dans le temps
  • c’est souvent diffĂ©rent d’un pays, zone gĂ©ographique Ă  l’autre (cultures, contexte etc)
  • des Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© des corrĂ©lations avec des phases historiques et Ă©conomiques d’un pays (on Ă©coute plutĂŽt tel type de musique Ă  telle pĂ©riode etc). On pourrait donc Ă  priori faire des prĂ©visions (cycles etc)
  • on s’en sert en mĂ©decine avec succĂšs et pas mal d’autres secteurs etc

A l’inverse il y a des musiques qui marquent et traversent les pays comme le temps, en bref quasi universelles.

Si tu publies un sujet sur les renouvelables, n’hĂ©site pas Ă  mettre des musiques qui te plaisent vraiment. Sinon pour ne pas sortir ici du sujet « renouvelables Â» il y a une file « musique Â» pour çà sur ce forum.

Ca m’intĂ©resse vivement de connaĂźtre les musiques qui te plaisent le plus et que tu ne trouves pas daubasses du tout ! Mais il est possible que je les trouve Ă©ventuellement daubasses, mĂȘme si j’écoute pas mal de diffĂ©rents styles de musiques car comme je l’ai indiquĂ© c’est vraiment difficile de trouver 2 personnes qui partagent largement les mĂȘmes goĂ»ts musicaux.

Je veux dire des morceaux que tu peux réecouter plein de fois.

Et j’avoue qu’ayant cĂŽtoyĂ© des musiciens et musiciennes et parfois non des moindres et avoir Ă©voquĂ© le sujet avec eux, je n’ai toujours pas compris, ni eux non plus, vraiment comment ont est spĂ©cifiquement marquĂ© par telle ou telle musique et sons (en dehors des aspects superficiels classiques de style musique que l’on Ă©coutait Ă  telle pĂ©riode etc), et pourquoi parfois certaines sont quasi universelles dans le temps et l’espace.

J’aime bien Soundcloud car il y a des morceaux que je n’aimais pas forcĂ©ment Ă  l’origine mais qui sont repris par d’autres musiciens, çà peut concerner des musiques de toute Ă©poque et origine. On peut trouver parfois plusieurs centaines de reprises du mĂȘme morceau et soudain tu trouves une interprĂ©tation que tu trouves super.

De plus en croisant diffĂ©rents mots, le moteur de recherche permet d’approcher Ă  peu prĂšs tel ou tel type de musique spĂ©cifique que tu recherches et il sort en page de droite la liste des morceaux Ă©galement approchants.

Donc si toi (et d’autres) as des morceaux que tu adores vraiment, n’hĂ©site pas çà m’intĂ©resse !

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Amundi, BNP Paribas AM et Natixis IM s’engagent face au dĂ©fi du changement climatique


Publié le 18 Juillet 2019

Huit des plus grands gestionnaires d’actifs mondiaux – dont trois gestionnaires français – rĂ©unis Ă  l’ElysĂ©e Ă  l’invitation du PrĂ©sident Macron : Amundi, BlackRock, BNP Paribas Asset Management, Natixis Investment Managers, Goldman Sachs Asset Management, HSBC Global Asset Management, Northern Trust Asset Management, et State Street Global Advisors.

Ils ont fondé le One Planet Asset Managers Initiative et se sont engagés à coopérer et intégrer le critÚre climat dans leurs investissements.

Ils s’associent ainsi Ă  la dĂ©marche initiĂ©e l’an dernier par six fonds souverains engagĂ©s dans la lutte contre le changement climatique.

L’AFG - Association Française de la Gestion financiĂšre est heureuse que trois sociĂ©tĂ©s de gestion d’actifs françaises de dimension internationale figurent parmi les fondateurs de cette coalition, tĂ©moignant de la place majeure qu’occupent les enjeux climatiques dans les orientations stratĂ©giques des gestionnaires français.

Cette dĂ©marche s’inscrit Ă  la suite de la DĂ©claration de la Place financiĂšre de Paris le 2 juillet 2019 annonçant « une nouvelle Ă©tape pour une finance verte et durable », cosignĂ©e par l’AFG et les autres principales organisations et fĂ©dĂ©rations professionnelles de la Place financiĂšre de Paris et prĂ©sentĂ©e lors d’une rĂ©union de Place prĂ©sidĂ©e par Monsieur Bruno Le Maire.

Source : Extrait du communiquĂ© de l’AFG (l’Association Française de la Gestion financiĂšre) prĂ©sidĂ©e par Eric Pinon.

Ouverture au financement participatif d’un projet de gĂ©othermie alimentant Ă  82% un rĂ©seau de chaleur en rĂ©gion parisienne

Je me permets de souligner ce projet car on en a vraiment besoin en France oĂč seuls 5% des bĂątiments sont connectĂ©s aux rĂ©seaux de chaleur et oĂč la gĂ©othermie est aussi en retard avec en plus une thermosensibilitĂ© Ă©lectrique record (appels de plus de 2,4 GWh par °C en dessous de la moyenne l’hiver et dĂ©jĂ  plus de 600 MWh par °C en plus l’étĂ©, en hausse rĂ©guliĂšre), en plus d’un taux de prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique assez Ă©levĂ©. Il est plus que doublement efficace au plan Ă©nergĂ©tique et Ă©conomique puisqu’il concerne d’une part la gĂ©othermie (ici dans le bassin parisien trĂšs favorable Ă  cette forme d’énergie) et d’autre part un rĂ©seau de chaleur qui est une maniĂšre rapide d’alimenter de maniĂšre efficiente (coefficient de performance Ă©levĂ©) les bĂątiments quel que soit leur Ă©tat d’isolation actuel Ă  un coĂ»t modĂ©rĂ© et de maniĂšre trĂšs durable (Ă  titre d’exemple Parisienne de Chauffage Urbain est une vieille dame de plus de 90 ans toujours « verte Â» !), en utilisant le cas Ă©chĂ©ant plusieurs sources de chaleur ou froid souvent perdus ou pas (chaleur et froid industriels, solaire thermique, incinĂ©ration ou gazĂ©ification/pyrolyse de dĂ©chets, bientĂŽt gazĂ©ification hydrothermale des centres de traitements des eaux usĂ©es avec rendement Ă©levĂ© et rĂ©cupĂ©ration du phosphore, phosphate etc) donc de lutter outre la pollution contre notre dĂ©pendance Ă©nergĂ©tique encore trĂšs Ă©levĂ©e et coĂ»teuse et qui ne se rĂ©duit que lentement.

Potentiel de la gazéification hydrothermale en France (138 TWh par an):

http://www.enea-consulting.com/en/the-potential-of-hydrothermal-gasification-in-france/

Exemple Trea-Tech:

http://trea-tech.com/

**Les rĂ©seaux de chaleur de 5e gĂ©nĂ©ration (5GDHC) basse tempĂ©rature Ă©tant les plus pertinents mais dĂ©marrent Ă  peine en France **(Saclay etc), Ă  l’inverse de l’Allemagne et de la Suisse entre autres. Etude scientifique rĂ©cente sur le sujet « 5th Generation DHC networks Â»:

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1364032118308608

**Il s’agit du premier projet gĂ©othermique ouvert Ă  l’investissement participatif pour alimenter en chaud et froid Ă  82 % un rĂ©seau de chaleur de 10.000 Ă©quivalents logements **(communes de Champs-sur-Marne et Noisiel). La chaleur prĂ©sente dans les nappes d’eau en sous-sol (oĂč la tempĂ©rature de l’eau se situe entre 50 et 95°C), est rĂ©cupĂ©rĂ©e pour ĂȘtre transformĂ©e en Ă©nergie dans la centrale. Elle est transfĂ©rĂ©e au rĂ©seau urbain pour alimenter en chauffage ou en eau chaude sanitaire les bĂątiments d’un quartier. L’eau est ensuite rĂ©incorporĂ©e sans ĂȘtre dĂ©naturĂ©e dans la nappe souterraine.

En France les rĂ©seaux de chaleur ont progressĂ© de 400 km l’annĂ©e derniĂšre, pour un linĂ©aire qui atteint dĂ©sormais 5 781 km parcourus par 781 rĂ©seaux. Le secteur est donc actif, malgrĂ© la baisse du prix du gaz depuis 2014. Mais il pourrait l’ĂȘtre beaucoup plus. Les 25 TWh fournis, d’origine renouvelable Ă  57%, ne couvrent que 5% de l’énergie (chaleur et encore trĂšs limitĂ© froid) consommĂ©e dans les bĂątiments français. Multiplier par 10 cette production (50% des bĂątiments et 250 TWh) serait souhaitable puisque l’on atteint pour la 5e gĂ©nĂ©ration des coefficients de performance de 4 Ă  7 en moyenne et plus que 7 avec le solaire thermique qui en CSP peut monter Ă  lui seul Ă  80 (1 unitĂ© d’énergie dĂ©pensĂ©e pour 80 rĂ©cupĂ©rĂ©e). Il y a quasiment pas de perte de chaleur au km (d’autant moins en basse tempĂ©rature) et on adapte facilement les immeubles avec les tuyauteries durables, Ă©conomiques en PER faciles Ă  utiliser.

[b]La France se situe au 20e rang europĂ©en. Ce sont les pays nordiques et orientaux de l’Europe qui sont en tĂȘte de ce classement, l’Islande prenant la premiĂšre place avec 92%, devant la BiĂ©lorussie (70%), le Danemark (64%), la SuĂšde 51%. L’Allemagne, avec quelque 14%, est en 15e position.

Un apport de 50% de solaire thermique inter-saisonnier avec stockage est faisable sans prise d’espace avec l’utilisation des bĂątiments sur le parcours de ces rĂ©seaux et le stockage souterrain.

Le prix moyen du MWh est souvent Ă©gal voire infĂ©rieur Ă  30 euros au Nord de l’Europe et s’avĂšre plus compĂ©titif au gaz ou Ă  toute forme d’énergie sur la durĂ©e. Le prix moyen du MWh est encore supĂ©rieur en France mais les rĂ©seaux de chaleur permettent de lutter contre la prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique souvent liĂ©e aux encore trop nombreux logements Ă©quipĂ©s de chauffage de type « grilles-pain Â», consĂ©quence nĂ©faste de notre parc nuclĂ©aire trĂšs peu efficient des annĂ©es 70.

Ce projet relevĂ© par GĂ©oMarne, filiale locale d’Engie Solutions pour crĂ©er 19 kilomĂštres de rĂ©seau, permet d’investir entre 50 et 10.000 euros par personne, avec un retour sur investissement estimĂ© entre 4,5 Ă  7 % sur une durĂ©e de 3 Ă  5 ans.[/b]

[b]Du 1er décembre au 1er janvier 2019, seuls les habitants de Champs-sur-Marne et de Noisiel peuvent participer.

En janvier 2020, le financement s’ouvrira aux rĂ©sidents de la CommunautĂ© d’agglomĂ©ration Paris-VallĂ©e de la Marne.

Enfin, tous les habitants de la région Ile-de-France pourront investir du 1er au 29 février 2020.[/b]

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Baisse des prix de l’hydrogùne de 50% d’ici 2030 pour plus de 20 de ses applications, dont, entre autres :

  • transports longue distance et transports lourds (camions, trains, bus, engins de travaux etc)
  • chauffage des bĂątiments (comparĂ© notamment au gaz) et industriel
  • secteurs des matiĂšres premiĂšres (chimie etc) et industries lourdes
  • stockage d’énergie et Ă©quilibrage du rĂ©seau Ă©lectrique
    etc

qui reprĂ©sentent ensemble environ 15 % de la consommation mondiale d’énergie - ce qui est Ă©norme comme potentiel en si peu de temps !

Avec l’augmentation de la production, de la distribution et de la fabrication d’équipements, les coĂ»ts devraient diminuer de 50 % d’ici 2030, ce qui rendra l’hydrogĂšne financiĂšrement compĂ©titif par rapport Ă  d’autres solutions Ă  faible teneur en carbone et, dans certains cas, mĂȘme par rapport aux options conventionnelles, selon le dernier rapport du Conseil de l’hydrogĂšne intitulĂ© « Path to Hydrogen Competitiveness Â» : A Cost Perspective.

Ce rapport attribue cette trajectoire Ă  une mise Ă  l’échelle qui a un impact positif sur les trois principaux facteurs de coĂ»t :

  • Forte baisse du coĂ»t de production d’hydrogĂšne Ă  faible teneur en carbone et renouvelable
  • RĂ©duction des coĂ»ts de distribution et de ravitaillement grĂące Ă  une meilleure utilisation de la charge et Ă  l’effet d’échelle sur l’utilisation des infrastructures
  • Baisse du coĂ»t des composants des Ă©quipements d’utilisation finale en raison de l’augmentation de la production.

En matiĂšre de production, l’obtention d’un hydrogĂšne renouvelable compĂ©titif Ă  partir de l’électrolyse nĂ©cessite le dĂ©ploiement d’une capacitĂ© agrĂ©gĂ©e d’électrolyseurs de 70 GW. Au-delĂ  de 2030, aprĂšs avoir atteint la compĂ©titivitĂ© Ă©conomique, le coĂ»t de l’hydrogĂšne renouvelable diminuera encore.

Pour saisir cette opportunitĂ©, des politiques de soutien seront nĂ©cessaires dans des zones gĂ©ographiques clĂ©s, ainsi qu’un soutien Ă  l’investissement d’environ 70 milliards de dollars d’ici 2030 (63 milliards d’euros) afin de passer Ă  l’échelle et d’atteindre la compĂ©titivitĂ© de l’hydrogĂšne. Bien que ce chiffre soit considĂ©rable, il reprĂ©sente moins de 5 % des dĂ©penses mondiales annuelles en matiĂšre d’énergie. A titre de comparaison, les importations d’énergies fossiles en France sont en moyenne d’environ 50 milliards d’euros par an.

CommanditĂ© par le Conseil de l’hydrogĂšne et rĂ©alisĂ© par McKinsey & Company en partenariat avec E4tech, le rapport a recueilli et analysĂ© 25 000 points de donnĂ©es provenant de 30 entreprises reprĂ©sentant l’ensemble de la chaĂźne de valeur de l’hydrogĂšne dans quatre zones gĂ©ographiques clĂ©s (États-Unis, Europe, Japon/CorĂ©e et Chine). Un groupe consultatif indĂ©pendant composĂ© d’experts de l’industrie a Ă©galement examinĂ© les donnĂ©es.

Je me rĂ©pĂšte depuis les annĂ©es 2000 en rappelant que le secteur des renouvelables dispose toujours d’opportunitĂ©s vus leur essor, diversitĂ©s des technologies et d’approches, baisse de coĂ»ts, d’autres transitions vers par exemple, approches centralisĂ©e et dĂ©centralisĂ©e Ă  la fois, les rĂ©seaux de chaleur et froid 5G DHC basse tempĂ©rature, le solaire thermique Ă  base d’aĂ©rogel avec des tempĂ©rature de plus de 200°C notamment pour l’habitat et bien moins de pertes thermiques que les capteurs conventionnels, le solaire PV notamment organique Ă  coĂ»t bas compĂ©titif dont le rendement est dĂ©jĂ  de 18% mais devrait passer au delĂ  des 25% sans ĂȘtre sensible aux ombrages ou hausses de tempĂ©ratures l’étĂ©, mieux encore que pour le silicium multi-jonctions, de multiples formes de stockage dont celui molĂ©culaire qui parmi d’autres permet le stockage inter-saisonnier, la gazĂ©ification hydrothermale qui traite notamment les rejets d’égouts et canalisations avec un rendement jusqu’à plus de 70% en permettant l’économie de plus d’1/3 de notre gaz importĂ© (potentiel 140 TWh par an) en plus de la rĂ©cupĂ©ration de plus de 90% du phosphore, phosphates et plus, le secteur des bĂątiments Ă  Ă©nergie positive qui va bĂ©nĂ©ficier d’évolutions technologiques importantes etc

Une transition c’est long et en cache plusieurs Ă  la suite, il y a donc de nombreuses technologies et entreprises Ă  suivre. Par exemple puisqu’il est question ici d’hydrogĂšne le norvĂ©gien Nel + 195% en 3 ans confirme l’essor des entreprises qui vont bĂ©nĂ©ficier les premiĂšres de l’essor de ce thĂšme, mĂȘme s’il faut comme toujours faire attention aux pĂ©riodes de crises, valorisations parfois trop Ă©levĂ©es et replis toujours possible :

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