Energies renouvelables et environnement

[b]Classement sur 1 an :

Fonds Ecologie[/b]

Nordea 1 - Global Climate and Environment Fund BP EUR LU0348926287 + 29,41%

UBS (Lux) Equity Fund - Global Sustainable Innovators (EUR) P-acc LU0130799603 + 27,47%

Parvest Global Environment Classic-Capitalisation LU0347711466 + 19,71%

Parvest Climate Impact Classic-Capitalisation LU0406802339 + 17,96%

Schroder International Selection Fund Global Climate Change Equity A EUR Acc LU0302446645 + 17,00 %

Ecofi Enjeux Futurs C FR0010592022 + 16,05 %

**Fonds Energies alternatives **

Lyxor PEA New Energy UCITS ETF C-EUR FR0011869379 + 21,67%

Pictet-Clean Energy P EUR LU0280435388 + 21,06 %

Multipartner SICAV - RobecoSAM Smart Energy Fund EUR B LU0175571735 + 20,66%

Pictet-Clean Energy R EUR LU0280435461 + 20,22 %

Energies Renouvelables A FR0010244160 + 15,79%

BlackRock Global Funds - New Energy Fund A2 EUR LU0171289902 + 14,52%

Tous ces fonds sont bons (Merci Linxea !) L’idĂ©al est d’en avoir plus d’un puisque les rĂ©sultats de chacun d’eux peut varier d’une annĂ©e Ă  l’autre. Leur valorisation est en phase avec ce marchĂ© (autour de 18 en moyenne ce qui pour ce secteur n’est pas trĂšs Ă©levĂ©) et conservent des perspectives favorables.

Pour le démontrer rapidement, par exemple et entre multiples autres aspects :

  • L’Irena (Agence internationale des Ă©nergies renouvelables) et l’Iea (Agence internationale de l’énergie) viennent de rĂ©aliser une Ă©tude commune en vue d’atteindre les objectifs climatiques fixĂ©s par l’Accord de Paris (195 pays signataires) et maintenir la hausse de tempĂ©rature globale Ă  moins de 2°C. Pour cela l’intensitĂ© des Ă©missions de dioxyde de carbone (CO2) de l’économie mondiale devrait ĂȘtre rĂ©duite de 85% en 35 ans. Cela implique de rĂ©duire les Ă©missions de CO2 de 2,6% par an en moyenne, soit 0,6 gigatonnes (Gt) par an.

Les Ă©nergies renouvelables reprĂ©sentent actuellement prĂšs de 1/5eme de l’approvisionnement global en Ă©nergie et reprĂ©sentent plus 50% de toutes les augmentations de capacitĂ©s mondiales pour la production d’électricitĂ© en 2012-2016.

Ce sont les plus rapides à installer et les moins émettrices de C02, y compris par rapport au nucléaire sur leurs cycles complets respectifs comparés (Table 3 total)

ou Table 8 sur cette autre Ă©tude parmi d’autres ayant comme la prĂ©cĂ©dente compilĂ© de nombreuses Ă©tudes sur ce sujet

  • Bilan :** le taux de croissance des Ă©nergies renouvelables doit doubler !** Et les subventions qui soutiennent le vieillissement des industries de l’énergie conventionnelle devraient ĂȘtre abandonnĂ©es afin d’égaliser les rĂšgles du jeu. Pour mĂ©moire elles sont de 5300 milliards de dollars par an dans le monde !

http://www.novethic.fr/lapres-petrole/energies-fossiles/isr-rse/10-millions-de-dollar-par-minute-le-montant-des-subventions-aux-energies-fossiles-dans-le-monde-143683.html

  • Le Japon parmi d’autres investit fortement dans les renouvelables au plan international, et ce n’est pas le seul !
  • Parmi les "marchĂ©s « Ă©mergents Â» des renouvelables, l’énergie des ocĂ©ans

Sa contribution Ă  l’énergie en Europe devrait ĂȘtre consĂ©quente. L’Europe est actuellement leader mondial dans ces technologies, accueillant la plupart des dĂ©veloppeurs mondiaux (52% pour ce qui concerne les flux de marĂ©es et 60% pour l’énergie des vagues). Du point de vue technologique il n’y a pas de manque de projets dans le secteur. Le pipeline des projets europĂ©ens annoncĂ©s pourrait atteindre 600MW de courant de marĂ©e et 65MW de capacitĂ© d’énergie des vagues d’ici 2020 et s’accĂ©lĂ©rer ensuite.

  • Un parmi les nombreux marchĂ©s porteurs : l’Afrique
  • un facteur clĂ© : le stockage d’énergie dont la croissance s’accĂ©lĂšre et dont les prix baissent

https://www.energystorageexchange.org/projects/data_visualization

Les projets de stockage se multiplient dans le monde :

https://www.energystorageexchange.org/projects

  • Autre marchĂ© : l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique. Par exemple une vision « europĂ©enne Â» et non « nationale Â» de l’énergie via un rĂ©seau optimisĂ© c’est plus de 500 TWh d’énergie Ă©conomisĂ©e par an dans la seule Union europĂ©enne (pour mĂ©moire la France Ă  elle seule consomme environ 425 TWh par an)

D6.3_Modular plan over 2030-2050 for the European transmission system a complete analysis of costs and benefits

http://www.e-highway2050.eu/results/

etc

Bref la croissance de ces secteurs n’est pas finie, il y a en effet encore plus Ă  faire qu’il n’a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© effectuĂ© !

20.05.17 Vers un « Airbus de l’énergie Â» :

Une alliance est envisagĂ©e entre les gĂ©ants français et allemand de l’énergie** Engie** et RWE : on ne parle pas fusion, mais Ă©change de filiale (Innogy) contre participations (dans Engie).

L’ensemble donnerait naissance à un poids lourd pesant prùs de** 50 milliards d’euros **en Bourse.

Alors que l’énergĂ©ticien français est engagĂ© dans un vaste plan de transformation 2016-2018, censĂ© le rĂ©orienter vers des activitĂ©s peu Ă©mettrices de CO2, Engie fait l’objet actuellement de nĂ©gociations avec le gĂ©ant allemand RWE en vue de crĂ©er une alliance entre les deux groupes. L’État français est tenu informĂ© de ce scĂ©nario visant Ă  crĂ©er un « Airbus de l’énergie Â».

L’un des schĂ©mas envisagĂ©s : Engie prendrait une participation dans Innogy, filiale cotĂ©e de RWE active dans la gestion de rĂ©seaux et les Ă©nergies renouvelables, en Ă©change de quoi le groupe allemand acquerrait une participation directe dans Engie. La formule permettrait Ă  la fois Ă  Engie de rester dans le cadre de son plan de transformation, compte tenu des activitĂ©s d’Innogy, et Ă  l’État français de rĂ©duire sa part dans le groupe constituĂ© au dĂ©part de la fusion entre Gaz de France et Suez.

Le prĂ©sident Emmanuel Macron avait annoncĂ© dans son programme son intention de cĂ©der des participations publiques afin de financer un nouveau fonds de 10 milliards d’euros pour l’innovation et l’industrie. Paris pourrait saisir l’occasion afin de cĂ©der une partie de ses actions dans Engie, avec cette importante rĂ©serve toutefois qu’il faudrait en pareil cas modifier la loi française interdisant Ă  l’État de descendre de façon permanente sous le tiers du capital de l’énergĂ©ticien. Il en dĂ©tient actuellement, par dĂ©rogation « provisoire Â» Ă  cette loi, quelque 28,65%. Si RWE apportait 100% d’Innogy Ă  Engie, aux cours actuels cela permettrait aux Allemands de prendre 28% d’Engie et cela diluerait automatiquement la part de l’État français Ă  18%. Mais ce dernier pourrait saisir l’occasion pour cĂ©der en outre un bloc de titres, moyennant bien sĂ»r la modification de la loi.

Au plan politique, la constitution d’un axe franco-allemand dans l’énergie s’inscrirait parfaitement dans les souhaits Ă©mis rĂ©cemment par Emmanuel Macron et la ChanceliĂšre Angela Merkel de renforcer leur coopĂ©ration bilatĂ©rale.

L’acquisition d’Innogy transformerait Engie en acteur majeur notamment sur les importants marchĂ©s allemand et britannique.

Capitalisations boursiĂšres respectives :

  • Engie : 33 milliards d’euros
  • Innogy : 18,6 milliards
  • RWE 9,65 milliards

RWE 58.652 emplois

Engie 241.500 emplois.

Au plan opĂ©rationnel un analyste de chez Bryan Garnier fait observer quelques aspects nĂ©gatifs que cela soulĂšverait toutefois : il cite Ă  la fois l’intĂ©gration des deux entreprises, les perspectives financiĂšres d’Innogy, la rĂ©duction du flottant d’Engie en Bourse et les marges de manƓuvre financiĂšres limitĂ©es du nouvel ensemble qui ressortirait de ces opĂ©rations.

http://www.reuters.com/article/us-engie-rwe-innogy-idUSKCN18F0VT

@ Arrot,

Bonjour,

Afin d’avoir une approche plus globale de l’énergie il ne faut pas oublier que la consommation d’énergie primaire en France c’est environ 48 % de combustibles fossiles (30 % de produits pĂ©troliers, 14 % de gaz naturel, 3,4 % de charbon) + 42 % d’électricitĂ© primaire non renouvelable (nuclĂ©aire 44 % + production pompage - solde exportateur Ă©lectricitĂ© 2 %)

Cà crée une sacrée dépendance avec surtout en plus des aspects et conséquences économiques, stratégiques, politiques, financiÚres, militaires etc sans parler des pollutions et autres impacts trÚs négatifs et risques.

Il n’y a pas si longtemps par exemple on importait pour environ 70 milliards d’euros d’énergies fossiles par an et la facture reste encore trĂšs salĂ©e annuellement malgrĂ© leur baisse rĂ©cente.

Il ne faut pas oublier non plus qu’en termes d’émissions de GES gĂ©nĂ©rĂ©es par la consommation de produits et services (empreinte carbone), importations incluses, nous ne sommes pas non plus excellents avec actuellement entre 10 et 12 tonnes de CO2 par habitant / an selon les annĂ©es.

Ainsi que pour tous les pays au monde on a donc tout intĂ©rĂȘt Ă  passer Ă ** plus d’énergie Ă©lectrique et technologies associĂ©es (mobilitĂ© etc)** comme toutes les Ă©tudes le dĂ©montrent. Elle permet une bien meilleure efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique entre beaucoup d’autres avantages de durabilitĂ©, d’autonomie, de meilleurs coĂ»ts etc (voir la diffĂ©rence du nombre de piĂšces dans un vĂ©hicule thermique et Ă©lectrique par exemple et le multiplier par le plus d’un milliard de vĂ©hicules dans le monde en intĂ©grant le paramĂštre rendement, c’est Ă©difiant et mieux vaut donc des navettes Ă©lectriques, l’autonomie, l’auto-partage, l’Hyperloop, les trams avec rails virtuels et autres multiples formes de mobilitĂ© actuellement dĂ©veloppĂ©es dans le monde)

Entre autres listes des technologies concernées par exemple :

Concernant l’éolien nous sommes en position centrale entre le Nord et le Sud de l’Europe, y disposons du 2e gisement venteux et tous les pays autour de nous font des renouvelables, il y a donc nĂ©cessitĂ© de cohĂ©rence au plan technologique pour en tirer tous les avantages ainsi que nos voisins.

Il existe des donnĂ©es trĂšs dĂ©taillĂ©es depuis plus de 30 ans sur l’éolien (base EMHIRES etc) et des Ă©tudes de l’opĂ©rateur de rĂ©seau Ensto-e lui mĂȘme, sans doute le mieux placĂ© pour en juger puisqu’il est responsable de sa gestion technique et qu’il est particuliĂšrement Ă©tendu, qui confirment une trĂšs bonne stabilitĂ© de la production Ă©olienne sur cette durĂ©e quelles que soient les conditions climatiques, encore faut-il toutefois qu’il n’y ait pas de rupture dans l’organisation du rĂ©seau.

Par exemple les britanniques ou les allemands ont voulu au dĂ©part faire cavaliers seuls avec une vision trop nationale, ils ont vite compris le problĂšme et ont commencĂ© Ă  modifier leur rĂ©seau en consĂ©quence avec des liaisons mieux appropriĂ©es. Un peu comme nous avec l’Espagne et le Portugal.

Le maillage europĂ©en a l’avantage d’ĂȘtre dĂ©veloppĂ© mais le mĂȘme opĂ©rateur Entso-e estime qu’un maillage optimisĂ© c’est plus de 500 TWh d’économies d’énergie par an, soit plus que la consommation d’électricitĂ© en France d’environ 420 TWh par an (donc aussi du stockage en moins)

Et on peut faire beaucoup mieux à terme avec l’autonomie d’immeubles, de quartiers, de communes etc

Je ne porte pas d’avis sur le dossier du TrĂ©port, acceptĂ© dans d’autres endroits dont FĂ©camp, hormis le fait que ce sont Ă  priori principalement des pĂȘcheurs concernĂ©s et des aspects de retombĂ©es et partages Ă©conomiques en jeu qui sont principalement dans ce dossier et non l’aspect technologique fondamental. L’écart entre 2 Ă©oliennes de 1 Ă  2 km selon ou la distance de 16 km Ă  la cĂŽte, n’a rien Ă  voir avec le cas par exemple du Danemark prĂšs de Copenhague oĂč les danois sont fiers de montrer leurs parcs malgrĂ© la densitĂ© d’éoliennes beaucoup plus Ă©levĂ©e et nettement plus proches des cĂŽtes !

Les Ă©tudes existantes sur la faune marine et donc la ressource en pĂȘche sont positives Ă  moyen et long terme.

Concernant les oiseaux (principalement migrateurs puisque les autres s’adaptent ou les parcs ne sont pas accordĂ©s dans les importantes zones de migrations), les chats, lignes Ă  haute tension, buildings et vĂ©hicules et autres sont largement bien plus redoutables !

Concernant le prix global il est certes encore cher en France en offshore (mais Ă  qui la faute alors que nous Ă©tions bien placĂ©s dans les technologies renouvelables dans les annĂ©es 80) et il est dĂ©jĂ  Ă  49 euros le MWh au Danemark en offshore (encore plus bas en terrestre en Europe) et dispose d’un potentiel important de baisse comme encore d’amĂ©liorations technologiques et de meilleures modes d’implantation donc performances. En terrestre et sous le rĂ©gime d’appel d’offres depuis janvier 17 le prix du MWh terrestre en France est dĂ©jĂ  Ă  71 euros. Il faut donc faire une moyenne d’ensemble du secteur pour juger les prix sur telle ou telle zone rĂ©gionale ou projet et la vĂ©ritable part sur la CSPE comme la tendance sur suffisamment d’annĂ©es. Pour mĂ©moire le MWh EPR est actuellement Ă  plus de 134 euros, non inclus tous les autres aspects, dĂ©mantĂšlements, stockage de dĂ©chets d’ultra longue durĂ©e au delĂ  des 100.000 ans, durĂ©e en pratique Ă©videmment ingĂ©rable, risques etc.

https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t31.0-8/18077053_1468679013204064_1860989484466728844_o.jpg?oh=2b94f90a381e0c961e9f72f4c86b2c42&oe=598E185A

Parmi les autres intĂ©rĂȘts de l’éolien notamment offshore c’est son taux Ă©levĂ© de recyclage qui approche de plus en plus les 100%, la complĂ©mentaritĂ© avec le solaire Ă  raison d’environ 2/3 + 1/3 en France

C’est aussi bien moins d’émissions de CO2 notamment que le nuclĂ©aire (qui pour mĂ©moire aussi Ă©vapore quelques 20 milliards de litres d’eau par an en France, pas terrible pour les fleuves en cas de sĂ©cheresses de plus en plus frĂ©quentes, sans parler alors des risques comme en 2003 entre autres !) et bien sĂ»r trĂšs largement moins d’émissions radioactives sur tout le cycle d’exploitation.

En plus dans le secteur du TrĂ©port mieux vaut plus d’éolien et moins de nuclĂ©aire Ă  en juger par la carte des risques !

Le repowering Ă  la suite du renouvellement des Ă©oliennes ne coĂ»te qu’environ 15 Ă  20% du prix initial de l’éolienne actuellement en onshore puisque l’on n’a plus Ă  refaire l’implantation et on ne remplace pas tout.

Et si çà peut apporter une note d’espoir notamment au plan visuel au cas oĂč la grisaille assez frĂ©quente au TrĂ©port ne cache pas la plupart du temps les Ă©oliennes au large, il y a d’autres technologies qui consomment 90% de ressource en moins et sont nettement moins coĂ»teuses pour autant ou plus de productivitĂ© !

Par exemple :

https://www.ampyxpower.com/technology

Mais bon encore une fois je ne porte pas de jugement sur le dossier du TrĂ©port spĂ©cifiquement mais il faut tenir comptes des impĂ©ratifs et rĂ©alitĂ©s Ă©nergĂ©tiques, des meilleurs mix possibles comme de l’avenir et l’éolien offshore en particulier a beaucoup d’atouts quand on fait son bilan complet comme beaucoup d’universitĂ©s et d’organisations indĂ©pendantes ont pu dĂ©sormais le faire dans le monde en comparant chaque Ă©nergie sur tout leur cycle respectif etc

Le premier lien sur la compilation des meilleures technologies Ă©lectriques actuelles ne s’ouvrant pas, c’était bien sĂ»r celui ci-dessous !

.

Comme le confirme une nouvelle étude scientifique récente, 1/3 du monde est confronté à des vagues de chaleur mortelles à cause du changement climatique.

Les risques ont progressivement augmenté depuis 1980. **Environ 30% de la population mondiale est actuellement exposée à des conditions climatiques dépassant le seuil mortel pendant au moins 20 jours par an. **

**D’ici 2100, ce pourcentage devrait augmenter d’environ 48% dans un scĂ©nario mĂȘme avec des rĂ©ductions drastiques des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre et ~ 74% dans un scĂ©nario d’émissions croissantes. **

Une menace en augmentation pour la vie humaine due Ă  l’excĂšs de chaleur semble presque inĂ©vitable, mais sera grandement aggravĂ©e si les gaz Ă  effet de serre ne sont pas considĂ©rablement rĂ©duits.

.

Compte tenu des avancées et connaissances technologiques, plus de 70% des experts en énergies renouvelables estiment les scénarios 100% renouvelables dans la transition énergétique des pays de plus en plus plausibles à horizon 2050.

Hors aléas économiques globaux ponctuels, cela confirme également la poursuite des perspectives favorables pour les fonds Ecologie et Energies renouvelables notamment !

Rapport complet en anglais ci-dessous

REN21 launches “Renewables Global Futures Report: Great debates towards 100% renewable energy”

114 renewable energy experts from around the world share their views on achieving 100% renewable energy by 2050.

More than 90% of the experts interviewed agree that renewable energy technologies serve to lower the barrier for communities to gain access to energy services. An estimated 100 million people now receive electricity via distributed renewable energy systems, and markets for such systems are growing rapidly.

**More than 70% of the experts interviewed consider a global transition to 100% renewable energy to be both feasible and realistic, with European and Australian experts most strongly supporting this view. There is an overwhelming consensus that renewable power will dominate in the future, with many noting that even large international corporations are increasingly choosing renewable energy products either from utilities or through direct investment in their own generating capacity. Numerous companies, regions, islands and cities have set 100% renewable energy targets. **

Nearly 70% of those interviewed expect the cost of renewables to continue to fall, beating all fossil fuels within 10 years’ time.** Wind and solar photovoltaic are in fact already cost-competitive with new conventional generation in most OECD countries.** Countries as diverse as China and Denmark are demonstrating that GDP growth can be decoupled from increasing energy consumption. The report also identified a number of challenges, however: In some regions, most notably Africa, the US and Japan, experts were skeptical about reaching 100% renewable energy supply in their own countries or regions by 2050, largely due to the vested interests of the conventional energy industry. Drop-in solutions will not be sufficient to transform the transport sector such as the replacement of combustion engines with electric drives. A modal shift will be required, for example from road to rail. The lack of long-term policy certainty and the absence of a stable climate for investment in energy efficiency and renewables hinder development in most countries.

This report presents a wide range of expert opinion, and is meant to spur discussion and debate about both the opportunities and challenges of achieving a 100% renewable energy future by mid-century. Wishful thinking won’t get us there; only by fully understanding the challenges and engaging in informed debate about how to overcome them, can governments adopt the right policies and financial incentives to accelerate the pace of deployment.

http://www.ren21.net/future-of-renewables/global-futures-report/

.

Le « power to gas Â» (P2G ou** PtG**) (1) compĂ©titif avant 2030 selon une enquĂȘte auprĂšs des spĂ©cialistes du secteur, ouvrant la voie aux** trĂšs importantes capacitĂ©s de stockage des rĂ©seaux gaz actuels, entre autres**, et Ă  un **dĂ©veloppement encore plus important des Ă©nergies renouvelables **dont les prix continuent de battre des records Ă  la baisse dans le monde (0,03 $ le KWh pour le solaire !) :

https://www.euwid-energie.de/experten-power-to-gas-wird-bis-etwa-2030-wettbewerbsfaehig/

(1) P2G : transformation de l’électricitĂ© en hydrogĂšne par Ă©lectrolyse de l’eau afin de la stocker Ă  un moment oĂč elle est excĂ©dentaire sur le rĂ©seau. L’hydrogĂšne peut alors ĂȘtre valorisĂ© de diffĂ©rentes maniĂšres :

  • ĂȘtre injectĂ© dans les rĂ©seaux de gaz naturel en l’état (dans une limite d’environ 20%) ou aprĂšs avoir Ă©tĂ© associĂ© Ă  du CO2 pour le convertir en mĂ©thane de synthĂšse (mĂ©thanation)
  • alimenter des vĂ©hicules (de prĂ©fĂ©rence les plus lourds !)
  • ĂȘtre utilisĂ© Ă  des fins industrielles
  • voire ĂȘtre reconverti en Ă©lectricitĂ© via une pile Ă  combustible aux moments de plus forte demande
    etc.

****Bonjour Cdam,

Je pense que c’était plutĂŽt Ă  propos de l’ensemble du cycle de la « mĂ©thanation Â» que l’on Ă©voquait un rendement global faible il y a pas mal d’annĂ©es dĂ©jĂ  (l’électrolyse seule Ă©tant exploitĂ©e depuis trĂšs longtemps dans le monde et connue depuis 1800). Puis il y a eu une succession d’amĂ©liorations, d’abord au stade laboratoire, puis pilote etc.

Actuellement dans les meilleurs cas on obtient plus de 90% de rendement pour l’électrolyse et plus de 80% pour la mĂ©thanation. Les plus hauts rendements Ă©tant
obtenus avec la synergie de l’électrolyse SOEC (Solid Oxide Electrolyzer Cells) couplĂ©e Ă  un rĂ©acteur de mĂ©thanation catalytique dont la production de chaleur haute tempĂ©rature (gĂ©nĂ©ralement autour de 350°C) alimente l’électrolyseur.

On valorise bien sûr la chaleur à haute et basse température dégagée par chacune des réactions. On optimise tous les paramÚtres, pressions, source de C02, modes de valorisation de la chaleur (un réseau de chaleur voisin est une bonne option par exemple) etc.

Ce n’est donc plus le rendement qui pose problĂšme mais selon les mĂ©thodes Ă©ventuellement et parfois la durabilitĂ© du processus comme dans le cas de l’électrolyse par Ă©change de protons PEM choisie par certains : la production massive d’hydrogĂšne par voie protonique ayant aussi des atouts comme des tempĂ©ratures plus faibles que la conduction par ions O2- , l’emploi de matĂ©riaux peu onĂ©reux et fiables et sous des pressions entre 50 et 100 bars.

Il y a plusieurs mĂ©thodes et modes d’exploitation donc dans tous les cas encore un potentiel d’amĂ©liorations. Mais c’était surtout l’écart de prix avec le gaz naturel excessivement bas actuellement en raison notamment du gaz de schiste amĂ©ricain mais surtout la moindre demande chinoise qui posait problĂšme.

Cela fait dire aux allemands par exemple qu’il faut fixer un prix du gaz naturel plus Ă©levĂ© pour raccourcir les dĂ©lais de compĂ©titivitĂ© Ă  moins de 5 ans.

En fait une hausse du prix du C02 comme c’est prĂ©vu rĂšgle le problĂšme.

Les choses changent et il y a une accĂ©lĂ©ration sensible vers l’hydrogĂšne pour le stockage via notamment la mĂ©thanation et entre autres plusieurs formes de transports : camions, flottes captives, maritime, fluvial, trains - car beaucoup sont encore au diesel en Europe, Etats-Unis etc - et d’ici 2030 aviation car l’H2 est notamment plus lĂ©ger que l’air donc c’est lĂ  un des avantages !

Les anglais ne sont pas en reste ! Par exemple mode d’utilisation et de stockage de l’H2 et secteurs concernĂ©s :

Dans les transports 100 stations sont prévues en France en 2020 et 600 en 2030. Il y a déjà les taxis Hype (Step) à Paris, des camions etc

Dans l’habitat, les quartiers et immeubles il y a des solutions comme Sunfire en Allemagne et en particulier Sylfen en France (encore un peu cher mais trĂšs bonne solution Ă  l’échelon d’un quartier ou d’un immeuble)

http://sylfen.com/fr/accueil/

Et dans le stockage en France via mĂ©thanation et injection dans le rĂ©seau gaz il y a beaucoup de projets en cours qui seront ouverts entre 2018 et 2022 (il faut du temps car ce sont des sites de production aux normes post Seveso ! donc dĂ©lais d’autorisations). On tente de rattraper l’Allemagne. Par exemple coopĂ©ration avec le norvĂ©gien Nel Hydrogen (Ă©lectrolyseurs) :

  • H2V Product crĂ©e en 2016 et Air Liquide = au moins 7 unitĂ©s importantes sous peu :

Au plan européen on peut suivre les nouvelles, la carte des sites et les développements :

http://www.h2euro.org/

idem en France avec notamment l’Afhypac :

http://www.afhypac.org/actualites/articles/

Lucien Mallet le prĂ©sident d’H2V Product estime que ses unitĂ©s vont ĂȘtre compĂ©titives compte tenu de l’importante production mĂȘme si prudent il prĂ©voit 20 ans d’amortissement.

Engie dĂ©veloppe 2 projets de stockage en France dont Jupiter 1000 (via sa filiale GRTgaz) et Grhyd et d’autres ailleurs. Thierry Lepercq son DG confirmait Ă©galement Ă  partir d’une Ă©tude trĂšs approfondie qu’ils ont rĂ©alisĂ© pour 100% d’énergies renouvelables et l’autonomie de la RĂ©gion Paca de 5 millions d’habitants avant 2030 concluant Ă  un tarif de l’électricitĂ© infĂ©rieur de 20% au prix actuel du nuclĂ©aire (pourtant largement amorti), la rentabilitĂ© rapide de la mĂ©thanation et donc de cette forme de stockage.

CĂ  dĂ©pend donc comme toujours de tous les paramĂštres dont ceux rĂ©gionaux mais si l’on veut donner un ordre d’idĂ©e pour pas mal de pays ont peut dire environ 5 ans pour que la compĂ©titivitĂ© soit atteinte car avec les modules qui vont ĂȘtre produits au plan international et la compĂ©tition les choses vont vite.

D’autant qu’il y a du monde sur le sujet : en France des grands groupes comme Alstom, Air Liquide, Engie, EDF, Total etc

De nombreux plus petits comme McPhy Energy, Powidian, SymbioFCell, Areva H2Gen, Atawey, Pragma, PaxiTech, Ergosup, Sylfen


Au plan mondial Messer Group GmbH, Airgas Inc, Taiyo Nippon Sanso Corporation, Iwatani Corporation, Hydrogenics Corporation, Air Products and Chemicals Inc, Showa Denko K.K, Air Liquide S.A, Praxair Inc. etc

L’Union europĂ©enne est en pointe dans le monde Ă©galement dans ce domaine grĂące Ă  ses plans de longue date et dispose du plus grand nombre d’unitĂ©s de stockage d’H2 et mĂ©thanation mais les autres pays tentent de rattraper leur retard, notamment les Etats-Unis car çà correspond Ă  un marchĂ© mondial trĂšs important que beaucoup visent.

Donc çà confirme Ă©galement que le changement s’opĂšre dĂšs maintenant, mĂȘme si la compĂ©titivitĂ© de cette forme de stockage demande en moyenne quelques annĂ©es, mais sans doute Ă  prĂ©sent autour de 5 ans environ et çà change Ă©videmment beaucoup de choses pour l’essor plus important des renouvelables, et Ă  contrario des dĂ©sagrĂ©ments pour les secteurs et pays producteurs d’énergies fossiles.

Trump, ses acolytes dont les frĂšres Koch etc et Poutine notamment se sont « trumpĂ©s Â» sur ce plan ! avec entre autres le dit « charbon propre Â»

https://imgur.com/uUJHaGg

.

Croissance du marché éolien offshore: + 23,5% par an de 2017 à 2026

(celui du seul stockage par air liquide : + 178% !)

  • A noter au plan international le marchĂ© Ă©olien « flottant Â» / + 12% par an actuellement / sera Ă  terme plus important en Europe compte tenu de son potentiel. La ressource sur des sites de plus de 60 m de profondeur est en effet de 4000 GW en Europe, 2450 GW aux Etats-Unis, 500 GW au Japon. Leaders actuels du secteur: MAN Diesel & Turbo SE (Allemagne), Mitsubishi (Japon), Wartsila (Finlande), General Electric (E-U), Siemens AG (Allemagne), Caterpillar (E-U), Ciel & Terre International (France), Floating Power Plant A/S (Danemark), Ideol (France), Kyocera Corp (Japon), Principle Power (E-U), Upsolar (Hong-Kong), Vikram Solar Pvt. Ltd. (Inde), Yingli Solar (Chine), SeaTwirl AB (SuĂšde) - Il existe** plus de 30 technologies d’éolien offshore flottant disponibles** et on peut dĂ©jĂ  porter la puissance Ă  15 MW (plus de 15.000 foyers alimentĂ©s par Ă©olienne), baisser les coĂ»ts de 40%, le poids, le nombre de pales etc ! Exemple parmi d’autres:

http://www.scd-technology.com/scd-technology-scd-nezzy/

Nombre d’éoliennes offshore dans le monde: 4.580 en 2017, environ 14.270 en 2026

Principaux marchés: Royaume-Uni, Allemagne, Chine (45% du marché mondial actuel à eux 3)

MarchĂ©s en voie d’émerger en 2020: Etats-Unis, France, SuĂšde, Danemark, Pays-Bas, Pologne, CorĂ©e du Sud.

Capacité à venir: plus de 10 MW par éolienne contre 9 MW actuellement (entraßnement direct donc pas de boßte de vitesse, moins de piÚces, peu de maintenance, coûts réduits)

Alimentation environ 11.000 foyers par éolienne

Plus de 12 MW pour les Ă©oliennes hybrides (exploitant Ă  la fois l’énergie du vent et des vagues): plus de 13.000 foyers alimentĂ©s par Ă©olienne

Plus de 35% de gain de puissance pour les pales souples

Durée de garantie actuelle: au delà de 30 ans

Recyclage entre 97% et 100%

Pas de Néodyme (Nd) pour plusieurs marques (Enercom etc)

Plus bas prix de vente d’électricitĂ© offshore actuel en Europe: 49 euros le MWh (moins encore pour l’éolien onshore - Ă  comparer Ă  environ 130 euros le MWh pour un EPR oĂč sont non inclus d’autres frais, dĂ©mantĂšlements, stockages, risques)

Le prix devraient continuer à baisser. Pour le solaire il est attendu dans les pays développés entre** 17 et 25 euros le MWh avant 2030** et sensiblement moins encore dans les régions plus ensoleillées.

Les prix du stockage sont au plus bas autour de 33 euros le MWh pour des systÚmes actuels (exemple: batterie de flux VIZn Energy) et devraient également pouvoir baisser encore sensiblement.

Leaders actuels du marché éolien offshore: ADWEN, MHI Vestas Offshore Wind, Senvion, Siemens Wind Power, suivis de AREVA WIND, Clipper Windpower, Doosan, Gamesa, GENERAL ELECTRIC, Samsung Heavy Industries, Sinovel Wind Group.

.

Nouvelle Ă©tude (vĂ©rifiĂ©e au plan scientifique et technique) parmi des centaines d’autres dans le monde:

Les Etats-Unis (et 139 autres pays) peuvent produire 100% de leur Ă©lectricitĂ© et plus dĂšs 2030 Ă  partir des seules Ă©nergies renouvelables et en exporter Ă  un coĂ»t infĂ©rieur (42-63 € / MWh) aux autres Ă©nergies.

http://www.scilit.net/article/10.3390/en10081171

Les principaux obstacles seraient politiques et sociaux: « L’énergie nuclĂ©aire et les combustibles fossiles sont rentables pour de nombreux investisseurs Ă©nergĂ©tiques Ă  travers le monde et ces investisseurs expriment une forte opposition Ă  une transition vers un systĂšme d’alimentation entiĂšrement basĂ© sur les Ă©nergies renouvelables pourtant moins Ă©missives, moins risquĂ©es, recyclables et moins coĂ»teuses. En outre, la plupart des gens ne connaissent pas complĂštement le potentiel des ressources renouvelables dans leur pays et comment ils en bĂ©nĂ©ficieront Â»

100% d’énergies renouvelables, option Ă©galement la moins coĂ»teuse en AmĂ©rique latine:

100% d’énergies renouvelables par pays:

http://thesolutionsproject.org/why-clean-energy/

http://www.neocarbonenergy.fi/

De plus en plus d’études sur 100% d’énergies renouvelables:

Comment passer aux 100% d’énergies renouvelables dans le monde:

48 pays autour des 100% renouvelables d’ici 2050:

100% d’énergies renouvelables possible dĂšs 2030 pour toute la rĂ©gion Paca de 5 millions d’habitants selon Engie et celĂ  coĂ»tera 20% moins cher:

100% d’énergies renouvelables en Allemagne:

http://www.kombikraftwerk.de/kombikraftwerk-2/100-ee-szenario.html

100% d’énergies renouvelables en Autriche dĂšs 2030:

etc

Les fonds « Ecologie Â» et « Energies renouvelables Â» ont donc encore de beaux jours, annĂ©es et dĂ©cennies devant eux !

**Au lendemain de la guerre froide, les renseignements russes et amĂ©ricains, ennemis d’hier, ont uni grĂące notamment Ă  Al Gore leurs forces et leurs donnĂ©es au service de la planĂšte, menacĂ©e par le rĂ©chauffement climatique. **

Connu sous le nom de** Medea**, un programme rĂ©unit alors militaires, politiques et Ă©minents chercheurs des deux superpuissances. Une aubaine pour** les scientifiques qui ont subitement accĂšs Ă  des secrets ultraconfidentiels et Ă  une foule d’informations collectĂ©es depuis les annĂ©es 1920. Avec, au cƓur de ces Ă©tudes climatiques, la fonte des glaces de l’Arctique (+ 9 m de hausse des ocĂ©ans en cas de fonte totale des glaces du Groenland et + 100 m supplĂ©mentaires en cas de fonte des glaces de l’Antarctique) **

Un pas de gĂ©ant dans l’étude du rĂ©chauffement climatique, bientĂŽt interrompu par l’accession au pouvoir de Vladimir Poutine et de George W. Bush. À l’heure oĂč le camp des climato-sceptiques, Trump en tĂȘte, gagne du terrain, une lumiĂšre inĂ©dite sur un enjeu planĂ©taire majeur :

https://www.arte.tv/fr/videos/063630-000-A/espions-pour-la-planete/

.

Bonjour Lindes4, Zizou et tous,

On ne peut qu’apprĂ©cier ce type « d’incrustations Â» !

Les nouvelles devraient tomber sur le graphĂšne Ă  la suite du 3e « Graphene Flagship’s international workshop Â» entre l’Europe et les Etats-Unis qui s’est achevĂ© hier !

http://graphene-flagship.eu/new-frontiers-for-graphene

Le graphÚne arrive mais par ailleurs le graphite de qualité va commencer à poser problÚme

Comme le dit Elon Musk pdg de Tesla qui a les batteries Li-on parmi les plus performantes (malgrĂ© quelques incendies liĂ©s aux dendrites du lithium !) : « Nos cellules devraient s’appeler Nickel-Graphite, parce que la cathode est principalement composĂ©e de nickel et l’anode de graphite et d’oxyde de silicium
Il y a peu de lithium, c’est comme le sel sur la salade Â» !

Dans plusieurs types de batteries dont le lithium-ion c’est en effet plus le graphite de qualitĂ© (dont le nom dĂ©rivĂ© de l’allemand provient de son usage pour l’écriture) qui peut Ă  terme poser problĂšme mĂȘme s’il peut ĂȘtre remplacĂ©

Le cristal de graphĂšne (qui peut lui ĂȘtre produit Ă  partir d’oxyde de graphite naturel mais aussi et entre autres de diffĂ©rentes formes organiques dont huile de soja y compris huiles usagĂ©e etc Par exemple technologie GraphAir - sous air ambiant - du Csiro Australie)

a sans le moindre doute fait Ă©voluer trĂšs favorablement depuis sa dĂ©couverte en 2004 si attendue depuis des dĂ©cennies (grĂące Ă  un simple morceau de scotch qui a permis 2 prix Nobel pour une monocouche de graphĂšne tirĂ©e d’une simple mine de crayon !) les perspectives du stockage d’énergie en raison de ses propriĂ©tĂ©s Ă©lectrochimiques exceptionnelles, de la combinaison unique d’une grande superficie, d’une conductivitĂ© Ă©lectronique Ă©levĂ©e (structure nid d’abeilles 2D) et d’excellentes propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques. Il est trĂšs intĂ©ressant dans plusieurs formes et plein d’applications dont Ă©videmment diffĂ©rentes batteries pour accroĂźtre l’autonomie, secondairement le poids, l’utilisation de graphite et rĂ©duire le temps de charge. Il a des applications trĂšs importantes dans le solaire PV le rendant plus performant que le silicium, plus rĂ©sistant Ă  la chaleur donc ayant trĂšs nettement moins de baisse de rendement avec des hausses de tempĂ©rature, plus flexible, mince, lĂ©ger et moins coĂ»teux (le Perovskite est super Ă©galement !). Dans des applications des semi-conducteurs il y a cependant des substituts qui s’avĂšrent plus intĂ©ressants (problĂšme dit de « bande interdite Â» du graphĂšne)

Toshiba double dĂ©ja pour autant les capacitĂ©s des batteries avec des anodes d’oxyde de titane-niobium (le titane est le 9e Ă©lement terrestre le plus abondant, le niobium est Ă  95% produit au BrĂ©sil dans des conditions malheureusement jusqu’à prĂ©sent polluantes)

Le prix trĂšs Ă©levĂ© du graphĂšne commence Ă  ĂȘtre en voie d’ĂȘtre rĂ©solu (il n’est pas encore compĂ©titif en haute qualitĂ© avec d’autres composĂ©s donc son marchĂ© est encore relativement petit pour encore quelques annĂ©es, proche de 100 millions $ sous peu), de mĂȘme que sa production en tailles et quantitĂ©s suffisamment importantes avec des procĂ©dĂ©s comme par exemple ceux de sociĂ©tĂ©s comme Bego Technologies Ltd (Bio Electro Chemical Graphene Oxide, Hong-Kong) : utilisation de microorganismes naturels pour produire de l’oxyde de graphite (prĂ©curseur de la production de graphĂšne) Ă  partir de graphite avec pour avantages d’utiliser bien moins d’énergie pour sa production et pas les acides et gaz polluants habituels qui ont en plus le dĂ©savantage de produire un oxyde de grapĄÚne aux structures trop souvent imparfaites (il faut des microstructures contrĂŽlĂ©es avec une ingĂ©nierie structurale prĂ©cise Ă  faible teneur en oxygĂšne rĂ©siduel pour des performances de stockage optimales)

https://www.nature.com/articles/srep16242

Le lien suivant donne des tableaux de diffĂ©rentes formes et applications du graphĂšne au stockage d’énergie :

Les nombreuses applications du graphĂšne

La plupart des sociétés du secteur :

Les rĂ©serves de graphite dont le graphĂšne naturel est actuellement encore le plus souvent Ă  l’origine sont assez Ă©levĂ©es mais la demande l’est Ă©galement pour divers usages dont nuclĂ©aire, militaire etc donc assez souvent stratĂ©giques :

par contre elles le sont beaucoup moins pour des graphites de **qualitĂ© technique **et on en consomme dans beaucoup d’applications dont batteries Li-on et çà va s’accroĂźtre (l’Inde Ă  elle seule reprĂ©sente 25% de la demande de graphite en Asie). Des rĂ©glementations gouvernementales sur l’extraction du graphite naturel pourraient entraver la croissance du marchĂ©. On envisage des pĂ©nuries de cobalt, Ă  terme de lithium, la majeure partie du graphite mondial provenait de Chine, mais aujourd’hui mĂȘme la Chine en importe.

Les prix au comptant des Ă©lectrodes en graphite ont grimpĂ© de plus de 300 % depuis janvier (jusqu’ Ă  35 000 $ la tonne), alors que les fournitures de graphite s’assĂšchent pour un composant d’une importance cruciale pour les batteries au lithium et le boom des voitures Ă©lectriques.

La demande de graphite de qualitĂ© technique devrait augmenter de 200 % en moins de trois ans et de 300 % d’ici 2025. Les États-Unis, le plus gros consommateur de graphite n’en exploitent mĂȘme pas.

MarchĂ© du graphite d’ici 2022 et quelques importantes sociĂ©tĂ©s concernĂ©es

http://www.marketwatch.com/story/graphite-market-expected-to-reach-18769-million-globally-by-2022---allied-market-research-2017-04-20-102033110

Le cobalt des batteries Li-on notamment pose beaucoup plus de problĂšmes encore (raretĂ©, coĂ»t, mode d’exploitation principalement au Congo etc) mais il a des substituts.

MalgrĂ© ses rĂ©serves trĂšs importantes, il y a une **course vers le graphite et hausse des prix **dont il faut tenir compte dans certaines batteries. Certains minerais (le graphite n’en est pas un malgrĂ© ses propriĂ©tĂ©s proches) voient aussi leur demande augmenter, nickel, zinc etc. Avec les batteries de flux, le vanadium en est un exemple et ses limites peuvent ĂȘtre quant Ă  lui rapidement atteintes.

Il y a des solutions mais il faut tenir compte des ressources et géopolitique, de la demande, des possibilités plus ou moins grandes de recyclage, de substituts de plus en plus synthétiques plus performants etc.

Hormis encore quelques aspects techniques en voie d’ĂȘtre rĂ©solus, on n’a pas trop de soucis de rĂ©serves avec l’aluminium, le soufre, le fer, le sodium, voire le titane etc (batteries Na-ion comme parmi d’autres celles d’Aquion repris par un groupe chinois, batteries aluminium-ion qui peuvent fournir 3 Ă©lectrons Ă  la fois contre 1 seul pour le lithium-ion etc)

Les batteries aluminium-ion (rĂ©serves terrestres d’aluminium importantes) surpassent les batteries Li-ion

https://www.nationalgrapheneassociation.com/news/battery-power-aluminum-clemson-nanomaterials/

CĂ  souligne malgrĂ© diverses solutions qu’il faut impĂ©rativement rĂ©duire la taille des batteries, donc baisser le poids des vĂ©hicules, amĂ©liorer encore tous leurs paramĂštres dont aĂ©rodynamisme etc intĂ©grer le solaire aux vĂ©hicules, accroĂźtre les navettes autonomes, diminuer le nombre de vĂ©hicules individuels, augmenter l’auto-partage, le recyclage etc. et diversifier les mĂ©thodes de stockage pour d’autres applications dont stockage thermique, silicium fondu etc mais les mĂ©thodes ne manquent pas il y en a plus d’une centaine retenues Ă  rendement Ă©levĂ© comme dĂ©jĂ  rentables ou rapidement rentables et plus de 300 rĂ©pertoriĂ©es !

Les batteries de flux n’ont pas ou quasiment pas de pertes, sont sans risques, les Ă©lectrolytes sont recyclables et ont donc pas mal d’avantages en terme de bilan. Elles sont trĂšs petites mais leur rĂ©servoirs plus grands donc plutĂŽt adaptĂ©es aux applications fixes bien que Nanoflowcell les utilise pour ses vĂ©hicules mais semble rendre les clients dĂ©pendants. Il est donc essentiel qu’elles soient rechargeables par tout particulier notamment chez lui comme certains le proposent

http://emagazine.nanoflowcell.com/viewpoint/100000-kilometres-in-the-quantino-48volt-100-electric-flow-cell-power-without-compromise/

Leur absence de pertes ont un impact favorable hyper important (pour l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique globale, les coĂ»ts, les Ă©missions de Ges etc) comme pour les autres procĂ©dĂ©s de stockage longue durĂ©e sans perte ou quasiment pas (hydrogĂšne, mĂ©thanation etc)

En bref les matĂ©riaux et techniques d’avenir sont ceux qui font le plus avec le moins, sont durablement recyclables et dont les rĂ©serves sont importantes et le graphĂšne a sans aucun doute un rĂŽle trĂšs important Ă  jouer dans de nombreux domaines.

Pour infos quelques liens de nouvelles sur le graphĂšne :

http://graphene-flagship.eu/news

https://twitter.com/GrapheneCA

https://twitter.com/grapheneinfo

https://twitter.com/NGAgraphene

https://twitter.com/NanographeneORG

Si l’on veut suivre directement l’actualitĂ© de la recherche scientifique le Pnas (AcadĂ©mie des sciences amĂ©ricaine) entre plusieurs autres est bien informĂ© :

http://www.pnas.org/search?fulltext=graphene&submit=yes&x=0&y=0

.

Une des options pour rendre une ville autonome en Ă©nergie et neutre en Ă©missions de C02 par l’Ecole Polytechnique FĂ©dĂ©rale de Lausanne (EPFL) qui, parmi d’autres, a pas mal planchĂ© sur le sujet depuis quelques annĂ©es

De nos jours les villes sont responsables de plus de 40% des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. La thermodynamique montre que chauffer ou refroidir les bĂątiments ne devrait demander que 10% de ce qu’elles consomment aujourd’hui.

Le bilan énergétique, émissif et économique est favorable.

http://www.researcherid.com/rid/B-5685-2009

.

Performances des 5 premiers fonds « Ecologie Â» Linxea sur 5 ans (colonne la plus Ă  droite en gras) et 3 ans

  1. Ecofi Enjeux Futurs C FR0010592022 +40,20% +118,97%

  2. Nordea 1 - Global Climate and Environment Fund BP EUR LU0348926287 + 55,95% + 115,20%

  3. Vontobel Fund - Clean Technology B EUR LU0384405600 + 46,94% + 106,38%

  4. KBC Eco Fund - World Cap BE0133741752 + 34,44% + 93,64%

  5. Parvest Global Environment Classic-Capitalisation LU0347711466 + 37,29% + 92,56%

**Fonds Ressources naturelles (secteur bois) **

Pictet-Timber P EUR LU0340559557 + 33,29% ** + 63,13% **

Depuis plusieurs annĂ©es ce fonds est trĂšs largement en tĂȘte du secteur Ressources naturelles

https://www.am.pictet/fr/france/intermediary/funds/pictet-timber?isin=LU0340559557#_fundsummary

A noter que Performance Environnement s’amĂ©liore depuis le dĂ©but 2017 (+ 27,94%) pĂ©riode prĂ©cise de l’intĂ©gration au groupe Ecofi Invest. (sans changement de gĂ©rant : Olivier Ken). L’explication semble simple : le choix de valeurs est effectuĂ© via la gestion notamment d’Ecofi Enjeux Futurs sur une sĂ©lection plus ciblĂ©e mais qui en cas de retournement de marchĂ© peut aboutir Ă  des contre performances comme ce fonds en a dĂ©jĂ  eu dans le passĂ©. Une des diffĂ©rences notables Ă©galement est que les frais du fonds Ecofi Enjeux Futurs sont de 0,8% seulement, contre 2,9% pour Performance Environnement ! Donc Ă  juger sur la durĂ©e.

**Performances des 5 premiers fonds « Energies Alternatives Â» Linxea sur 5 ans (ligne la plus Ă  droire en gras) et 3 ans **

  1. BlackRock Global Funds - New Energy Fund A2 LU0124384867 + 30,37% + 72,12%

  2. Pictet-Clean Energy P EUR LU0280435388 + 20,22% + 71,55%

  3. Multipartner SICAV - RobecoSAM Smart Energy Fund B EUR LU0175571735 + 42,52% + 66,52%

  4. Pictet-Clean Energy R EUR LU0280435461 + 17,73% + 65,68%

  5. Energies Renouvelables A FR0010244160 + 31,27% + 50,58%

Compte tenu de la variation des performances sur plusieurs annĂ©es et de la diversitĂ© des thĂšmes couverts (qui vont du recyclage aux forĂȘts/agriculture en passant par les Ă©nergies renouvelables, l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, le stockage, l’eau, les transports, l’intelligence artificielle, etc !), types d’entreprises (petites, moyennes, grandes alors que beaucoup d’entreprises petites et moyennes sont rĂ©guliĂšrement concernĂ©es vues les innovations en cours) et pays (plus ou moins actifs dans ces secteurs selon les pĂ©riodes : exemple Trump !), il est prĂ©fĂ©rable d’avoir au moins 2 fonds sur ces thĂšmes pour une meilleure diversitĂ©, stabilitĂ©, performance constante, pouvoir capter le plus d’innovations etc

La plupart du temps le niveau de risque est de 5/7, la volatilité autour de 10/12%, le nombre de lignes autour de 50/60, les frais annuels autour de 2%

**Les valorisations sont encore acceptables compte tenu des perspectives mais comme sur beaucoup de marchés les risques de repli commencent à devenir un peu plus élevés à présent **

Informations sur ces fonds

Nordea

http://www.nordea.lu/Funds/Download%2Bcentre/1544853.html?permenant=1

Vontobel

https://www.vontobel.com/fr-int/asset-management/products/fund-detail-page/Vontobel-Fund-Clean-Technology-B-LU0384405600

Schroder

http://schrodersdm.moneymate.com/FundFactsheet/france/524?localeid=33

Pictet

https://www.am.pictet/fr/france/individual/funds/pictet-global%20environmental%20opportunities/?isin=LU0503631714#_performance

Ecofi (Performance Environnement)

https://www.ecofi.fr/fr/fonds/performance-environnement

Ecofi (Enjeux Futurs)

https://www.ecofi.fr/fr/fonds/ecofi-enjeux-futurs

Robeco

https://www.robeco.com/fr/fonds/information-produits.html?audience=PROF&country=FR&language=FR&locale=fr&format=11&isin=LU0175571735&name=RobecoSAM-Smart-Energy-Fund

Blackrock

https://www.blackrock.com/fr/resources/bibliotheque?materialType=fact+sheet

Banque Palatine (Energies Renouvelables)

https://www.palatine-am.com/produits/clientele-privee/energies-renouvelables-a.html

Parvest (Global Environment Classic : grandes valeurs)

Parvest (Climate impact : ex Parvest Environmental Opportunities)

KBC (Eco Fund)

UBS (Global Sustainable Innovators)

.

Je pense qu’il va mieux

Jean-François Descaves Président
Nom de l’entreprise Aubrac Investissements
Dates d’emploi 2013 – Aujourd’hui DurĂ©e d’emploi 4 ans Lieu Laguiole (12)
Aubrac Investissements est une sociĂ©tĂ© d’investissements exclusivement focalisĂ©e sur les projets de production d’électricitĂ© d’origine renouvelable.

FinanciÚre de Champlain Président
Nom de l’entreprise Financiùre de Champlain
Dates d’emploi 2005 – 2012 DurĂ©e d’emploi 7 ans Lieu paris 08

http://www.aubrac-investissements.com/faq/

https://www.pauljorion.com/blog/2017/05/08/prise-en-main-de-la-necessaire-revolution-environnementale-par-jean-francois-descaves/#comment-615706

.

**Quelle est l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique des diffĂ©rents types de voitures par rapport aux autres moyens de transport ? **

**Ce graphique montre la quantitĂ© d’énergie (en kWh) nĂ©cessaire pour dĂ©placer un passager sur une distance de 100 km. Les voitures solaires sont les plus efficaces, en grande partie parce qu’elles pĂšsent peu, sont trĂšs aĂ©rodynamiques, ont trĂšs peu de batteries, utilisent l’énergie en grande partie directement etc. **

Les voitures Ă©lectriques que l’on charge avec le solaire de sa maison, d’un chargeur solaire etc arrivent ensuite.

Les voitures Ă©lectriques classiques arrivent Ă  mi-chemin sur l’échelle, bien que certaines s’en sortent mieux que d’autres. Elles sont malgrĂ© tout considĂ©rablement plus efficaces que les voitures Ă  essence parce que les moteurs Ă©lectriques sont nettement plus efficaces que les moteurs Ă  combustion interne qui perdent une grande partie du carburant en chaleur plutĂŽt qu’en dĂ©placement (pertes moteurs et transmissions)

Ces derniĂšres sont de loin les pires et **les voitures Ă  pile Ă  combustible ne sont pas tellement mieux du fait notamment des pertes de conversion **(Ă©lectrolyse, stockage, rendement pile Ă  combustible et rendement Ă©lectrique), toutefois on doit ĂȘtre dĂ©sormais dans les meilleurs cas pas loin de 35 Ă  40% dans l’efficacitĂ© jusqu’à la roue ce qui est nettement mieux que les quelques 15% d’un vĂ©hicule thermique

Les vĂ©hicules pile Ă  combustible (HFCV) ont l’inconvĂ©ient de consommer beaucoup d’eau. Carey W. King et Michael E. Weber, Pr Ă  l’UniversitĂ© du Texas, ont effectuĂ© une analyse du « puit Ă  la roue Â» concluant qu’un vĂ©hicule HFCV prĂ©levait quelques 13 gallons d’eau par mile parcouru (comparativement une voiture Ă  essence prĂšlĂšve 0,63 gal H2O/mile et une diesel 0,46 gal H2O/mile. Autrement dit, le transport Ă  base d’essence et de pĂ©trole est de 20 Ă  28 fois plus Ă©conome en eau que l’hydrogĂšne donc un modĂšle gĂ©nĂ©ralisĂ© pour les transport est contestĂ© malgrĂ© qu’il soit promu par le secteur pĂ©trolier pour permettre Ă  leur modĂšle Ă©conomique de survivre comme par ailleurs celui du gaz naturel ou de schiste.

Toyota reconnaĂźt que Tesla Ă  raison en prĂ©fĂ©rant les vĂ©hicules Ă©lectriques Ă  batterie plutĂŽt qu’à hydrogĂšne dont l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique est de seulement de l’ordre du tiers de celle d’un vĂ©hicules Ă©lectrique Ă  batterie. En 2000, on ne savait pas trĂšs bien si les vĂ©hicules Ă©lectriques Ă  hydrogĂšne ou Ă  batterie seraient les plus efficaces, mais en 2017, il est trĂšs clair que les vĂ©hicules Ă©lectriques Ă  batterie vont dominer Ă  l’échelle des automobiles et du dĂ©but de gamme.

Les bus électriques à charge ultra rapide et super condensateurs sont trÚs efficaces et plus efficients que les bus électriques à lourdes batteries (et en plus moins coûteux)

Les trains et autobus conventionnels sont Ă©galement efficaces du fait qu’ils transportent un grand nombre de personnes et, comme les tubes minces qui se dĂ©placent dans l’air, sont relativement aĂ©rodynamiques.

N’ont pas encore Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es les vĂ©hicules Ă  batteries de flux mais ceux rechargeables directement devraient ĂȘtre bien classĂ©es derriĂšre les vĂ©hicules Ă©lectro-solaires (un vĂ©hicule Ă©lectro-solaire Ă  batterie de flux rechargeable serait encore mieux car pas de perte de charge et le solaire se marie bien avec les batteries de flux qui ont sinon un besoin de volume un peu supĂ©rieur aux batteries)

[b]Les moteurs Ă©lectriques peuvent produire un couple Ă©levĂ© mĂȘme Ă  basse vitesse, les vĂ©hicules Ă©lectriques peuvent donc accĂ©lĂ©rer plus rapidement que les vĂ©hicules Ă  essence qui ne produisent pas leur couple optimal avant d’atteindre des rĂ©gimes relativement Ă©levĂ©s, en Ă©tant Ă©galement plus silencieux.

De mĂȘme les vĂ©hicules Ă©lectriques coĂ»tent environ un tiers moins cher Ă  entretenir que les vĂ©hicules Ă  essence ou diesel Ă©quivalents (beaucoup moins de piĂšces mobiles, pas de transmission ou boĂźte de vitesses, freins qui durent plus longtemps avec la rĂ©cupĂ©ration d’énergie et moins de particules liĂ©es aux plaquettes Ă©galement)[/b]

L’hydrogĂšne ou secondairement le biomĂ©thane issu par exemple de la mĂ©thanation ont un bien meilleur rapport Ă©nergie/poids ce qui le rend intĂ©ressant notamment dans les avions malgrĂ© ses contraintes.

.

S’il s’agit du ERoEI et autres paramĂštres complĂ©mentaires toujours en cours d’évolution et d’harmonisation Ă  l’heure actuelle, il existe Ă  ma connaissance plus de 250 Ă©tudes scientifiques dans le monde sur le sujet concernant le seul photovoltaĂŻque (232 entre seulement 2000 et 2013 !) qui sont toutes nettement plus positives, sauf 1 seule nĂ©gative dans certains cas (Ferroni/Hopkirk 2016) qui a Ă©tĂ© largement contestĂ©e et dĂ©mentie depuis, et notamment dĂšs 2016 par Koppelaar - R.h.e.m (Imperial College Londres)

Comme les technologies Ă©voluent dans chaque secteur, que les modes de calcul sont de plus en plus complets au fil du temps et les donnĂ©es dont on peut disposer avec ce temps plus fiables, permettant des comparaisons plus exactes et, compte tenu enfin que l’on intĂšgre le plus souvent ces paramĂštres dans l’élaboration d’un produit par nature gĂ©nĂ©ralement complexe, je ne pense pas que l’on puisse tirer des conclusions « globales Â» et condamner le photovoltaĂŻque (bien que je lui prĂ©fĂšre toutes ses formes hybrides donc la majoritĂ© de l’énergie solaire captĂ©e, sans oublier le thermique comme rappelĂ© plus haut ! et accessoirement le solaire bi-facial, entre autres) sur la base d’une seule Ă©tude, qui plus est contestĂ©e et dans des zones spĂ©cifiques (Suisse etc).

Par exemple, installation rĂ©cente Ă  la Rochelle dont la technologie comme d’autres me paraĂźt permettre des rĂ©sultats encore bien supĂ©rieurs aux Ă©tudes prĂ©citĂ©es qui sont des « moyennes Â» sur des produits et modes de production et d’installation en majoritĂ© souvent dĂ©jĂ  assez anciens :

.

Les prix de l’électricitĂ© ont Ă©tĂ© 103 fois nĂ©gatifs en Allemagne pour la seule annĂ©e 2017, non en raison d’une production excĂ©dentaire d’énergies renouvelables mais par le manque de flexibilitĂ© des centrales nuclĂ©aires, des centrales au lignite et des centrales de cogĂ©nĂ©ration.

**C’est trĂšs profitable aux unitĂ©s de stockage dont les bĂ©nĂ©fices augmentent en raison inverse de ces prix, rendant le stockage encore plus rapidement Ă©conomiquement viable en particulier le stockage hydrogĂšne et la mĂ©thanation **

**C’est une Ă©volution Ă©galement positive pour les utilisateurs d’énergie **

Parmi diffĂ©rentes techniques de plus en plus nombreuses pour la production d’hydrogĂšne « renouvelable Â» Ă  faible coĂ»t, celle directement sur plateforme en mer dispose de plusieurs avantages (ressource eau directe sans concurrence, pertes de pompage insignifiantes, pas d’espace pris sur les zones habitĂ©es, pas de zone Seveso, pas de membranes etc) et les premiers essais positifs :

Un des opérateurs importants à suivre sur ces thÚmes :

« Engie prĂ©voit de faire passer l’ensemble de ses activitĂ©s gaziĂšres au biogaz et Ă  l’hydrogĂšne renouvelable d’ici 2050, ce qui la rendra 100 % Ă©cologique Â» indique son directeur gĂ©nĂ©ral.

Le groupe dispose de quelques 70 projets de biogaz dans le monde, dont 40 en France, et affirme que si tous ses projets sont approuvĂ©s, son investissement annuel dans le biogaz pourrait dĂ©cupler pour atteindre des centaines de millions d’euros par an.

Engie, qui a vendu ses activitĂ©s de gaz fossile dans le cadre d’une restructuration plus large, cherche Ă©galement Ă  investir dans la production industrielle d’hydrogĂšne par Ă©lectrolyse de l’eau dans des lieux oĂč l’énergie solaire est bon marchĂ©.

« Nous rendrons progressivement notre gaz plus Ă©cologique afin qu’il puisse ĂȘtre 100 % vert d’ici 2050 », a dĂ©clarĂ© Isabelle Kocher aux journalistes.

En mai, Engie a acceptĂ© de vendre ses activitĂ©s d’exploration pĂ©troliĂšre et gaziĂšre pour 3,9 milliards de dollars et le mois dernier, elle a vendu ses activitĂ©s de liquĂ©faction, d’expĂ©dition et de nĂ©goce de gaz Ă  Total pour 1,5 milliard de dollars.

La vente comprenait un accord pour faire d’Engie le fournisseur privilĂ©giĂ© de biogaz et d’hydrogĂšne renouvelable.

I. Kocher a dĂ©clarĂ© que le monde se concentrait sur la dĂ©carbonisation de l’électricitĂ© par le biais des Ă©nergies renouvelables, mais que l’électricitĂ© ne reprĂ©sente qu’une part mineure de la demande Ă©nergĂ©tique totale.

« La majeure partie de l’énergie consommĂ©e sert au chauffage, Ă  la climatisation et au transport ». « En dĂ©ployant massivement du gaz vert, on pourrait dĂ©carboniser l’ensemble »

Engie estime que le biogaz issu des dĂ©chets agricoles et autres – mais n’utilisant pas de cultures vivriĂšres – pourrait passer d’environ 1 % de la consommation de gaz en France Ă  10 % d’ici 2025,30 % d’ici 2030 et 100 % d’ici 2050.

« La France compte environ 400 projets de biogaz, mais il faut trop de temps pour les faire approuver, en gĂ©nĂ©ral jusqu’à deux ans, contre six mois dans les pays voisins Â», selon Didier Holleaux, responsable des rĂ©seaux d’Engie.

Engie veut produire de l’hydrogĂšne gazeux avec l’énergie solaire par Ă©lectrolyse de l’eau Ă  un prix qui la rendrait plus compĂ©titive avec le reformage Ă  la vapeur d’eau des hydrocarbures, qui reprĂ©sente 95% de l’hydrogĂšne produit aujourd’hui et coĂ»te environ 2 euros/kg, contre 6 euros/kg pour l’électrolyse.

La sociĂ©tĂ© FEIH - dĂ©tenue Ă  50% par Engie et 50% par CrĂ©dit Agricole Assurances - dĂ©tiendra plus de 1,3 GW de parcs Ă©oliens et solaires en France d’ici fin 2018 et aura donc triplĂ© la taille de son portefeuille en cinq ans.

La sociĂ©tĂ© recherche Ă  l’étranger des gigawatts de capacitĂ© solaire pour produire de l’hydrogĂšne, investissements qui nĂ©cessiteraient probablement des milliards d’euros, a indiquĂ© M. Holleaux.

« Dans des endroits comme le dĂ©sert d’Atacama au Chili, nous pourrions produire de l’hydrogĂšne Ă  l’échelle industrielle et, espĂ©rons-le, l’expĂ©dier Ă  l’étranger Ă  un prix compĂ©titif, transport compris », a dĂ©clarĂ© I. Kocher. Elle a Ă©galement indiquĂ© que la sociĂ©tĂ© envisageait d’acquĂ©rir de nouvelles entreprises dans le domaine de la technologie de l’hydrogĂšne, en particulier l’électrolyse.

Engie est dĂ©jĂ  trĂšs prĂ©sente au Chili, oĂč elle exploite des rĂ©seaux Ă©lectriques, des installations GNL et des actifs d’énergie

http://uk.businessinsider.com/r-engie-plans-to-go-green-via-biogas-and-renewable-hydrogen-2017-12

Parcours boursier d’Engie

.

Les coûts des véhicules électriques sont moins élevés que ceux des véhicules thermiques

Une nouvelle Ă©tude menĂ©e par des chercheurs de l’universitĂ© de Leeds vient encore confirmer que les voitures Ă©lectriques sont plus rentables que celles Ă  moteurs thermiques :

  • notamment au niveau du TCO (Total Cost of Ownership ou coĂ»ts de possession), dont les coĂ»ts d’usage.

Cette observation n’est pas tellement Ă©tonnante sachant que l’électricitĂ© coĂ»te moins cher que l’essence.

D’autre part, les voitures Ă©lectriques se dĂ©marquent par leurs coĂ»ts d’entretien plus faibles. Ces vĂ©hicules sont en effet exempts de nombreux Ă©lĂ©ments nĂ©cessitant des entretiens rĂ©currents et coĂ»teux. C’est notamment le cas de la courroie de distribution, l’embrayage, le pot d’échappement, ou encore la boĂźte de vitesses. De plus, un modĂšle Ă©lectrique comprend moins de piĂšces mobiles susceptibles de devoir ĂȘtre remplacĂ©es suite Ă  l’usure. Par ailleurs le puissant frein moteur des voitures Ă©lectriques contribue Ă  rĂ©duire l’usure des plaquettes de frein.

En conclusion, les voitures Ă©lectriques occasionnent donc bien moins de frais d’entretien que les thermiques.

https://antsway.com/etude-couts-vehicule-electrique-eleves-rapport-thermique/

.

« Le fait central qui animera l’industrie Ă©nergĂ©tique mondiale en 2018 et qui affectera profondĂ©ment les entreprises, les consommateurs et les dĂ©cideurs politiques, est que les Ă©nergies renouvelables sont dĂ©sormais bon marchĂ© Â».

L’extraction des combustibles fossiles coĂ»te cher. Elle cĂšde la place Ă  des technologies moins coĂ»teuses et plus flexibles, principalement des Ă©nergies renouvelables comme l’éolien, le solaire et les vĂ©hicules Ă©lectriques. Ces changements modifieront les dĂ©cisions d’investissement, les modĂšles Ă©conomiques, l’utilisation des mĂ©nages, les modes d’emploi et la politique.

De gros investissements signifient que les vĂ©hicules Ă©lectriques sont susceptibles d’exploser rapidement

Les prix de l’énergie Ă©olienne et solaire continueront de baisser

L’énergie renouvelable est maintenant le moteur des marchĂ©s de l’électricitĂ© dans de nombreuses rĂ©gions du monde. L’annĂ©e 2017 a Ă©tĂ© marquĂ©e par une baisse remarquable des prix du solaire et l’industrie des Ă©nergies renouvelables a gagnĂ© des parts de marchĂ© en Inde, au Mexique, en Chine et aux États-Unis. Au Moyen-Orient, en AmĂ©rique du Sud, en AmĂ©rique centrale et dans les pays africains, l’énergie renouvelable, fiable, sĂ»re et abordable, prolifĂšre. Pendant cette pĂ©riode de croissance, les Ă©nergies renouvelables connaĂźtront quelques revers politiques et financiers, mais l’industrie surmontera ces obstacles, car elle deviendra une partie permanente et croissante du paysage Ă©nergĂ©tique.

[b]La demande de charbon pour la production d’électricitĂ© poursuivra son dĂ©clin prolongĂ©

L’industrie pĂ©troliĂšre est en dĂ©clin[/b]

Le rythme des changements dans chaque secteur ne fera qu’augmenter Ă  mesure que les prix de l’énergie propre diminueront. Les tentatives visant Ă  freiner la transition Ă©choueront inĂ©vitablement.

« Il est devenu clair que les Ă©nergies renouvelables sont la technologie Ă©nergĂ©tique dominante des dĂ©cennies Ă  venir. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) confirme que les Ă©nergies renouvelables recevront la majoritĂ© des investissements Ă©nergĂ©tiques Ă  venir. »

« La Chine s’impose comme un chef de file technologique mondial. L’Inde suit maintenant son exemple en ajoutant son poids Ă©conomique pour accĂ©lĂ©rer encore plus les dĂ©ploiements mondiaux d’énergies renouvelables dans des Ă©conomies d’échelle de plus en plus grandes, entraĂźnant une accĂ©lĂ©ration de la baisse des prix. »

L’Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA) voit les Ă©nergies renouvelables dominer les ajouts de capacitĂ©s Ă©nergĂ©tiques mondiales pour au moins les deux prochaines dĂ©cennies et la Chine se prĂ©pare Ă  diriger ce nouveau monde de l’énergie.

Bien qu’elle n’ait pas nĂ©cessairement l’intention de combler le vide climatique laissĂ© par le retrait des Etats-Unis des accords de Paris, elle sera certainement trĂšs Ă  l’aise pour fournir un leadership technologique et une capacitĂ© financiĂšre pour dominer des secteurs Ă  forte croissance comme l’énergie solaire, les vĂ©hicules Ă©lectriques et les batteries.

Sa domination croissante est menĂ©e par l’initiative Belt and Road Initiative (BRI) qui stimule les investissements dans les infrastructures le long des anciennes routes commerciales et 2017 a vu l’IRB gagner du terrain. Elle est un Ă©lĂ©ment central de la politique Ă©trangĂšre et Ă©conomique chinoise.

Le total des grands projets (Ă©valuĂ©s chacun Ă  1 milliard de dollars amĂ©ricains ou plus) en 2017 dĂ©passe 44 milliards de dollars. Cela se compare aux 32 milliards de dollars identifiĂ©s en 2016, annĂ©e record pour les investissements chinois dans le secteur Ă  faibles Ă©missions Ă  l’étranger.

L’activitĂ© chinoise de fusions et acquisitions dans les pays qui font partie de l’initiative Belt and Road Initiative (BRI) a explosĂ© en 2017. Durant toute l’annĂ©e 2016, les acquisitions liĂ©es au Belt and Road ont totalisĂ© 31 milliards de dollars US.

Les fabricants chinois de cellules solaires représentent environ 60 % de la production mondiale de cellules et le leadership chinois dans la fabrication de ces cellules a été renforcé en 2017.

Les grandes sociĂ©tĂ©s chinoises d’énergie Ă©olienne, y compris le plus grand promoteur mondial d’énergie Ă©olienne, ont continuĂ© de croĂźtre outre-mer.

Trois groupes chinois (China Energy Investment Corporation, Xinjiang Goldwind et China Three Gorges) figurent dans le top 10 des développeurs éoliens, et dans le solaire les industriels chinois rÚgnent en maßtres depuis plusieurs années.

D’ici 2022, la part de la Chine sur le marchĂ© mondial en termes de capacitĂ© installĂ©e atteindra 42% dans le solaire, 35% dans l’hydroĂ©lectricitĂ© et 40% dans l’éolien terrestre

Les grandes sociĂ©tĂ©s hydroĂ©lectriques chinoises ont continuĂ© d’acquĂ©rir ou de dĂ©crocher des contrats pour la construction d’importants projets hydroĂ©lectriques.

L’AmĂ©rique latine, l’Afrique et l’Asie continuent d’ĂȘtre des zones de concentration pour les sociĂ©tĂ©s hydroĂ©lectriques chinoises.

State Grid Corporation, la plus grande compagnie d’électricitĂ© au monde, est le chef de file des investissements internationaux de la Chine dans les rĂ©seaux Ă©lectriques.

La Chine fait mieux que d’autres Ă©conomies pour assurer l’approvisionnement en nouveaux produits Ă©nergĂ©tiques.

Les entreprises du pays se sont mises en position de dominer le marchĂ© du cobalt, la majeure partie de l’offre revenant en Chine. On s’attend Ă  ce que les mineurs chinois soient responsables de 62 % de l’offre mondiale en 2017.

L’obtention de nouveaux produits Ă©nergĂ©tiques permettra Ă  la Chine de dominer la fabrication des batteries et des VE.

Les constructeurs chinois de vĂ©hicules Ă©lectriques (EV) dĂ©veloppent rapidement leurs capacitĂ©s nationales. Gagner une telle avance dans le secteur des VE au niveau national est un prĂ©lude Ă  une poussĂ©e vers les marchĂ©s internationaux. Les fabricants chinois comme BYD ont l’ambition de vendre plus de VE Ă  l’étranger qu’au niveau national dans le futur.

.