AMIRAL GESTION

En 3 ans, cette boutique française a multipliĂ© ses encours par 5


Publié le 2 Mai 2019

La crise financiĂšre post 2008 a rĂ©vĂ©lĂ© plusieurs talents de gestion français dont certains se sont nettement dĂ©tachĂ©s. Amiral Gestion est une sociĂ©tĂ© de gestion indĂ©pendante créée en 2003 avec aujourd’hui 45 collaborateurs dont 24 dĂ©diĂ©s Ă  la gestion. Le capital est entiĂšrement dĂ©tenu par ses dirigeants et salariĂ©s.

Nicolas Komilikis (Directeur GĂ©nĂ©ral), Benjamin Biard (Directeur du DĂ©veloppement), Ă©taient accompagnĂ©s de RaphaĂ«l Moreau (GĂ©rant coordinateur de Sextant PME) et Bastien Goumare (GĂ©rant), pour faire le point sur Sextant PME et sur l’évolution de la sociĂ©tĂ©.

Encours gérés x5 en 3 ans

Les capitaux qui atteignaient 600 M€ en Janvier 2016 sont aujourd’hui de 3 milliards € !

Sextant Grand Large est « l’élĂ©phant » de la gamme avec 2,3 Milliards €, aux cĂŽtĂ©s de Sextant PEA (327 M€), Sextant Europe (25M€), Sextant autour du Monde (128 M€), Sextant Bond Picking lancĂ© en 2017 (195 M€) et Sextant PME (116 M€).

Pour en arriver lĂ , beaucoup de travail Ă©videmment et de bons recrutements. Plus encore, une organisation de la gestion et un mode d’alignements d’intĂ©rĂȘts distinctifs et finement pensĂ©s.

Des grands institutionnels reconnaissent aussi la marque de fabrique d’Amiral Gestion dans les petites & moyennes capitalisations

MĂȘme si une hirondelle ne fait pas le printemps, il est de bon augure que 500 M€ aient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© confiĂ©s en mandats dĂ©diĂ©s par la Caisse des DĂ©pĂŽts, l’ERAFP, Sogecap et l’IRP Auto.

Amiral Gestion s’est alliĂ©e Ă  Capzanine pour former dans le non cotĂ© la joint-venture Artemid et lever 750 M€ aux fins de financer les PME/ETI en dette senior. Artemid a attirĂ© des sponsors de haut vol avec le CrĂ©dit Mutuel, Aviva, BPI France ou encore le FEI.

Cette spĂ©cialisation du financement autour des PME et ETI via des instruments cotĂ©s et non cotĂ©s, mĂȘlant expertises internes et externes, est une marque d’intelligence stratĂ©gique indĂ©niable.

La croissance forte semble bien tenue

Alors que ses effectifs ont doublĂ© depuis 2016, la sociĂ©tĂ© s’est renforcĂ©e Ă  l’international, vers l’Asie en crĂ©ant une filiale de gestion Ă  Singapour, et en Italie, Suisse et Luxembourg pour y enregistrer ses fonds Ă  la commercialisation.

Elle a finalisé son projet de numérisation de la société pour y intégrer les services classiques (reporting, internet), de nouvelles fonctionnalités pour traiter les réponses aux clients et pour donner une nouvelle dimension au screening et à la gestion des méta bases de données. Pour coordonner ces efforts, un CDO (Chief Data Officer) a été recruté.

La preuve par les performances : attrait indiscutable des petites et moyennes capitalisations européennes

Se passer de l’Europe en small et mid caps, c’est comme se passer des Etats-Unis en gestion internationale, c’est faire un choix largement sous performant.

Sur 10 ans, le MSCI Europe Small Cap (350%) bat sans discussion le CAC 40 (151%), le MSCI Europe (179%) et le CAC Small (223%), et sur 15 ans également (respectivement 248%, 109%, 118% et 152%).

Le stock picking est plus rémunérateur dans les petites et moyennes capitalisations que dans les grandes capitalisations

La dispersion des performances, qui mesure l’écart de performance entre le 1er et le 4Ăšme quartile, est deux Ă  trois fois plus forte dans les petites et moyennes capitalisations que dans les grandes capitalisations. Quand on fait un bon travail, rigoureux, dans les petites et moyennes capitalisations, on extrait plus de valeur que dans les grandes capitalisations.
L’univers EuropĂ©en est assez profond : 2 135 petites et moyennes capitalisations cotent en Europe dont 229 en France, 261 en Allemagne et 400 en Scandinavie ! La Grande Bretagne est un formidable vivier de 478 entreprises dont Amiral se tient pour l’instant Ă  l’écart, faute de ressources dans ce marchĂ© spĂ©cifique qui ne raisonne pas comme le marchĂ© français ni comme d’autres bourses continentales. Les investisseurs britanniques jouent beaucoup plus le momentum, tant et si bien que les bonnes et mauvaises nouvelles sont amplifiĂ©es bien souvent au-delĂ  de ce que les modĂšles d’analyses des investisseurs continentaux anticipent. Mieux vaut Ă©viter ce marchĂ© si c’est pour se tromper.

Processus de gestion en quatre étapes avec deux différences notable


Ces différences méritent le détour :

Chaque fonds est gĂ©rĂ© en sous-portefeuilles, chacun sous la responsabilitĂ© d’un gĂ©rant. L’un d’eux est le « gĂ©rant coordinateur », dĂ©cide des arbitrages et assure la cohĂ©rence de l’ensemble du portefeuille.

Cette mĂ©thode, qu’on retrouve chez certains gĂ©rants amĂ©ricains, Ă©vite l’écueil des dispositifs les plus frĂ©quemment observĂ©s : la gestion consensuelle, qui freine les choix marquĂ©s, et la concentration des dĂ©cisions autour d’un seul gĂ©rant qui peut mener Ă  l’arbitraire et aux dĂ©cisions biaisĂ©es.

L’organisation d’Amiral Gestion favorise la prise de responsabilitĂ© et l’autonomie. Plus un gĂ©rant performe - dans la durĂ©e, pas sur quelques mois-, plus il attirera Ă  lui des encours en croissance.

C’est aussi une façon astucieuse de mettre dans le bain des gĂ©rants encore jeunes en leur confiant quelques pourcents seulement d’un OPC. Pas de gĂ©rant star, prioritĂ© Ă  l’analyse financiĂšre, et place aux convictions individuelles et aux idĂ©es contrariantes.

Une mĂ©thode quantitative commune : chaque valeur soumise Ă  l’investissement est revue au tamis de 28 critĂšres financiers et extra financiers, Ă©quipondĂ©rĂ©s et regroupĂ©s en trois familles : l’activitĂ©, les dirigeants et la culture d’entreprise et la qualitĂ© des comptes.

Chaque gĂ©rant investit dans tous les fonds d’Amiral Gestion au travers d’un FPCE. La cohĂ©sion des Ă©quipes et de la recherche en sort renforcĂ©e : toute mauvaise idĂ©e serait pĂ©nalisante pour tout le monde.

Sextant PME – 115 M€, capitalisation moyenne 350 M€, l’indice Cac Small NR nettement battu

Le fonds PEA-PME de ces « entrepreneurs investis » a bien traversĂ© les mers souvent agitĂ©es depuis sa mise Ă  l’eau en 2014


Sur 1/3/5 ans, Sextant PME :

Bat son indice de respectivement de 3,9%, 6,3% et 18,2%,
Affiche un ratio de Sharpe de 1 depuis l’origine contre 0,6 pour le Cac Small,
RĂ©duit la volatilitĂ© Ă  11% contre 15% pour l’indice, et
Se différencie en investissant 50% du portefeuille hors de France, un chiffre qui devrait encore progresser.

Et la valorisation des petites capitalisations ?

Le millésime 2018 a effacé les surperformances engrangées les deux années précédentes. Le ratio Price/ Book du MASCI Europe Small est ainsi revenu à la moyenne observée depuis 2002. Le P/E de Shiller de ce segment en Zone Euro est environ 180 bps au-dessus des 17 qui font la moyenne constatée depuis 2006.

Des niveaux d’entrĂ©e plus raisonnables qui incitent Ă  constituer une position quand on est absent du secteur. Mais pour cela, il faudra demander l’avis de votre conseiller financier habituel


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Reportings Avril 2019

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Reportings 4/2017

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Reportings pour Mai 2017

Un fonds dans le viseur: Sextant Grand Large

03/07/2017 PARLONS FINANCE
Le fonds Sextant Grand Large est un fonds diversifiĂ© dont l’objectif de gestion est de gĂ©nĂ©rer une croissance de capital Ă  long terme. Par sa gestion concentrĂ©e et opportuniste, le fonds sĂ©lectionne des valeurs internationales (majoritairement françaises) sous-valorisĂ©es par rapport Ă  leur moyenne historique (10 ans). L’exposition aux actions peut aller de 0% Ă  100% (en fonction des opportunitĂ©s existantes). Le fonds peut Ă©galement comprendre des obligations (de 0% Ă  100 % de l’actif), des instruments monĂ©taires et obligataires, et enfin, se composer de maximum 10% d’OPCVM françaises ou europĂ©ennes. Sextant Grand Large est un fonds « carte blanche » sans contrainte d’indice.

Sextant Grand Large rĂ©alise une performance 2017 de 3,64%, malgrĂ© une exposition action rĂ©duite (30,3% nette). En effet, l’identification de valeurs de qualitĂ© dĂ©cotĂ©es par rapport Ă  leur moyenne de long terme est plus difficile pour l’équipe de gestion, en raison de marchĂ©s bien valorisĂ©s en Europe et chers aux USA. Les gĂ©rants utilisent ainsi au maximum les couvertures sur indices pour rĂ©duire l’exposition (-15% sur S&P 500), plutĂŽt que de rĂ©duire l’exposition brute (45%). Le portefeuille actions n’a pas connu de changements majeurs ces derniers mois. La stratĂ©gie de renforcement, fin 2016, de l’exposition aux actions japonaises se poursuit (15% vs 6%), grĂące Ă  une amĂ©lioration de la gouvernance, de la qualitĂ© des sociĂ©tĂ©s, et des perspectives de croissance des bĂ©nĂ©fices par action. Nous retrouvons Ă  titre indicatif des valeurs comme le groupe de cosmĂ©tique Shiseido ou Toyota Industries, qui produit des chariots Ă©lĂ©vateurs et dĂ©tient une part significative de Toyota Motors. SystĂ©matiquement exposĂ© Ă  l’or via l’OPCVM Tocqueville Gold, l’absence de dĂ©corrĂ©lation entre le prix de l’or et la valorisation des miniĂšres ne justifie pas pour les gĂ©rants un renforcement au-delĂ  de son exposition marginale de 1%. Enfin cotĂ© taux (17%), la stratĂ©gie consiste toujours Ă  optimiser un rendement obligataire tout en maintenant une sensibilitĂ© taux faible (2,3 ans). Etant donnĂ© la compression des spreads, et l’absence de rendement, le portefeuille est moins concentrĂ© que l’an passĂ© et plus diversifiĂ© (38 lignes vs 15 fin 2016). DĂ©tenteur Ă  hauteur de 0,3% d’une obligation Banco Popular, la cession hĂątive de la sixiĂšme banque espagnole Ă  Banco Santander a entrainĂ© une baisse de la VL Ă©quivalente, ainsi qu’une mesure du risque plus fine : absentes du portefeuille actions, les valeurs bancaires seront dĂ©sormais Ă©galement Ă©cartĂ©es de l’univers d’investissement du fonds. Fort d’un encours sous gestion de 1,7 milliards d’euros, ce fonds flexible dynamique doit son succĂšs Ă  l’efficacitĂ© de la gestion collĂ©giale (qui sĂ©lectionne ses valeurs parmi les meilleures idĂ©es de la sociĂ©tĂ© de gestion), ainsi qu’à ses rĂ©sultats attractifs : performance annualisĂ©e trois ans de 10,3% vs 3,74%, avec une volatilitĂ© limitĂ©e (4,3% vs 7%). S’il est encore tĂŽt pour commenter les contributions 2017 de l’exposition (rĂ©duite) aux actions, gardons Ă  l’esprit les rĂ©els atouts du fonds, Ă  savoir une diversitĂ© de moteurs de performance et une mĂ©thodologie de gestion qui repose sur l’étude de valorisation de long terme des actifs.

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Reportings janv2019 et point T4 2018

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Reportings pour février 2019

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Reportings pour mars 2019

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Reportings pour Mars

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Reportings pdf 2017 T1 pour Amiral Gestion

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Reportings Janv2017

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Reportings trimestriels 2016 T4 pour
G.Large : ils ont des idĂ©es pour 2017 mais bon, le ton est positif mais pas emballĂ©, pourvu que ce fond ne devienne pas le prochain CPR RĂ©active la peur d’ĂȘtre trop gros
A.Monde : discours trĂšs positif, tout va bien et beaucoup d’opportunitĂ©s

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Reportings Amiral pour Février 2017

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Reporting Décemb 2014

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Reporting juillet 2015

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Reportings Amiral Gestion Mai 2016
Intégration Sextant PEA

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Reporting Avril 2015

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Reportings mai 2015

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Reportings juin Amiral Gestion

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