Actualités de l'immobilier et marché

perso j’ai 57 ans et mes parents coulent des jours heureux dans leur résidence sénior …de plus je les ai poussé à opter pour un régime de communauté universelle avec clause d’attribution au conjoint survivant , ce qui signifie qu’il n’y aura pas de succession ouverte au 1er décès .

donc pas d’héritage proche ( de toutes façons il ne sera meme pas taxable ) , ni dons reçu …

mes parents m’ont donné bien plus que de l’argent …éducation , détermination et volonté …voilà ce qu’ils m’ont donné .

Ce jour :

à 8min00 :
+24% d’expulsion locatives entre 2014 et 2015…
« En 10 ans le locataire moyen d’un 2 pièces est passé de 2600 euros de revenus à 2200 euros… »

Qu’on fait les prix de l’immo en région parisienne ? Il n’ont baissé qu’à la marge…
L’immobilier est trop cher pour les jeunes actifs, peu importe les garanties apportées par l’Etat.
Garanties qui ne font que fausser le marché en boostant de façon fictive le pouvoir d’achat.

Ok mais nous ne sommes pas du tout de la même génération.
Pour moi il y a un grand changement pour tout ceux qui n’ont pas pris le train de l’explosion à la hausse de l’immo, tout simplement parce qu’ils n’avaient pas l’âge.
C’est à dire la génération post 80 à la louche.
Pour le coup, ce n’est pas tant la succession qui fausse le marché (comme disait Avvel, elle a lieu de plus en plus tard), que les donations sans aucune imposition.
A votre âge, vous avez profité à plein tube de la hausse de l’immo. Tant mieux pour vous, mais ce sont les plus jeunes qui paient désormais la facture, et pour longtemps tant que les prix ne baisseront pas.

Ce perpetuel ressassement devient d’une monotonie terriblement ennuyeuse

Je t’en rajoute une petite couche pour la route, Le Monde en a parlé ce matin

La droite et le logement sur un mode très libéral
Très similaires, les propositions des candidats à la primaire ignorent les politiques pratiquées par des pays comparables comme l’Allemagne, une nation de locataires où il est moins coûteux de se loger.

LE MONDE | 03.11.2016 à 06h42
La lecture du chapitre « Logement » des programmes des candidats à la primaire de la droite est décevante. Les idées, copiées-collées les unes des autres, sont puisées au registre classique libéral : la propriété pour tous ; la remise en question de la loi pour l’Accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) et celle de la régulation des loyers du privé. Quant aux HLM, elles doivent rester cantonnées à loger les plus pauvres sans concurrencer les bailleurs privés.

Le diagnostic est, en amont, bien superficiel et le regard demeure franco-français, ignorant des politiques de pays comparables comme l’Allemagne, nation de locataires où le logement est bon marché, et le Royaume-Uni, qui rencontre des difficultés encore plus aiguës que la France pour loger les jeunes et les pauvres.

La critique la plus acerbe de ces programmes vient du patron de Nexity, Alain Dinin. « Les candidats ont bien quelques solutions techniques, souligne ce promoteur, agent immobilier, syndic de copropriétés et gérant locatif, mais ils font l’impasse sur les sujets de société majeurs : faut-il vraiment encourager la propriété au risque d’empêcher la mobilité dans le travail et d’immobiliser d’importants capitaux ? Faut-il favoriser la copropriété qui, avec son lourd processus de décision, empêche la rénovation énergétique des immeubles ? Quid du logement des familles monoparentales et des divorcés, de plus en plus nombreux ? Comment concevoir des logements pour une population vieillissante, faciliter la cohabitation intergénérationnelle dans un même immeuble, organiser le vivre-ensemble dans les zones urbaines, casser les ghettos, instiller de la mixité sociale, accueillir les réfugiés ?… »

L’Allemagne, palme de la modération

Une autre question, qui taraude les entrepreneurs du bâtiment, est restée sans réponse : comment réduire la fracture territoriale entre métropoles, où se concentre la richesse, et zones rurales qui accumulent vacance des logements, désindustrialisation, fermeture des commerces et disparition des services publics ?

Pourquoi, en outre, encourager la propriété qui, durant les mandats de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, a marqué le pas, la cherté du logement empêchant les jeunes d’y accéder ? M. Sarkozy s’en est même inquiété. « Les enfants des classes moyennes ne peuvent plus acheter et devenir propriétaires. Cela participe d’un sentiment de déclassement », a-t-il affirmé, le 10 octobre, devant les agents immobiliers du réseau Orpi.

Sur ce point, il manque, dans le programme des candidats de droite, un diagnostic sur la situation du logement en France, un des pays développés où il est le plus cher, voire inabordable. Une étude Deloitte de juillet 2016 a calculé qu’il est possible, avec 200 000 euros, d’acheter 97 mètres carrés en Allemagne mais 50 seulement en France et 39 au Royaume-Uni. A Londres même, on ne s’offre, pour ce prix-là, que 11 mètres carrés, 25 à Paris et 42 en Ile-de-France, contre 63 à Berlin.

Plus explicite encore est l’indicateur qui mesure et compare le nombre d’années de salaire à investir pour acquérir, dans divers pays, un logement moyen de 70 mètres carrés. L’Allemagne décroche de nouveau la palme de la modération, avec 3,3 ans, contre 8 ans en France, 8,2 en Russie et presque 11, le record, au Royaume-Uni.

« Construire plus »

Pour plusieurs candidats de droite, la cherté du logement est une conséquence de sa pénurie et c’est pourquoi il faudrait, comme le suggère Alain Juppé, « construire plus et soutenir les maires bâtisseurs », dont il est, à Bordeaux, un exemple.

Mais les comparaisons internationales battent cette idée en brèche. La France est dotée d’un parc de logements abondant, de plus de 500 logements pour mille habitants, et, avec six logements bâtis, par an, pour mille habitants, construit beaucoup plus que le Royaume-Uni (2,4) ou l’Allemagne (3,1).

Il n’y a donc pas de lien entre la production de logements et leur prix, dont l’évolution est plus dépendante du crédit, si généreusement distribué qu’il a un effet inflationniste. Pour mémoire, la libéralisation du crédit en France fut concomitante à la forte appréciation des prix, qui ont plus que doublé entre 1997 et 2015, leur folle course ayant été à peine freinée par la crise financière de 2008.

Au Royaume-Uni, le conservateur David Cameron avait, en 2010, repris l’objectif thatchérien d’une « nation de propriétaires » et créé, en 2013, le « help to buy » dont M. Sarkozy s’inspire aujourd’hui, un prêt à taux zéro garanti par le Trésor et destiné aux primo-accédants. Son succès avait été immédiat, puisqu’il a relancé les transactions outre-Manche mais, malheureusement, il a dopé les prix, tandis que la construction restait anémique, à moins de 100 000 logements construits en 2014.

Rééquilibrer les rapports entre bailleurs et locataires

Aujourd’hui même, l’Allemagne, dont les prix immobiliers sont restés sages, commence à subir une inflation inquiétante, de 6 % en 2015, et envisage non pas de subventionner les accédants mais de restreindre le crédit, en exigeant un apport personnel minimal et en fixant une durée maximale d’emprunt, histoire de dégonfler la bulle immobilière naissante.

Tous les candidats de droite veulent développer le parc locatif privé en soutenant les investisseurs et en abolissant l’encadrement des loyers, en vigueur à Paris et bientôt dans sa petite couronne qui, selon François Fillon, aurait fait fuir 130 000 investisseurs de ce marché.

Ils entendent rééquilibrer les rapports entre bailleurs et locataires, qu’ils jugent bien trop favorables à ce dernier. Là encore, l’exemple de l’Allemagne les contredit : les locataires, d’ailleurs majoritaires, y sont, dans un marché fluide, très protégés, avec des loyers dûment plafonnés selon le système dont s’est, précisément, inspiré Cécile Duflot, alors ministre du logement.

Isabelle Rey-Lefebvre
Journaliste au Monde

[quote=FabioBis]

La droite et le logement sur un mode très libéral
Très similaires, les propositions des candidats à la primaire ignorent les politiques pratiquées par des pays comparables comme l’Allemagne, une nation de locataires où il est moins coûteux de se loger.

LE MONDE | 03.11.2016 à 06h42
La lecture du chapitre « Logement » des programmes des candidats à la primaire de la droite est décevante. Les idées, copiées-collées les unes des autres, sont puisées au registre classique libéral : la propriété pour tous ; la remise en question de la loi pour l’Accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) et celle de la régulation des loyers du privé. Quant aux HLM, elles doivent rester cantonnées à loger les plus pauvres sans concurrencer les bailleurs privés.

Le diagnostic est, en amont, bien superficiel et le regard demeure franco-français, ignorant des politiques de pays comparables comme l’Allemagne, nation de locataires où le logement est bon marché, et le Royaume-Uni, qui rencontre des difficultés encore plus aiguës que la France pour loger les jeunes et les pauvres.

La critique la plus acerbe de ces programmes vient du patron de Nexity, Alain Dinin. « Les candidats ont bien quelques solutions techniques, souligne ce promoteur, agent immobilier, syndic de copropriétés et gérant locatif, mais ils font l’impasse sur les sujets de société majeurs : faut-il vraiment encourager la propriété au risque d’empêcher la mobilité dans le travail et d’immobiliser d’importants capitaux ? Faut-il favoriser la copropriété qui, avec son lourd processus de décision, empêche la rénovation énergétique des immeubles ? Quid du logement des familles monoparentales et des divorcés, de plus en plus nombreux ? Comment concevoir des logements pour une population vieillissante, faciliter la cohabitation intergénérationnelle dans un même immeuble, organiser le vivre-ensemble dans les zones urbaines, casser les ghettos, instiller de la mixité sociale, accueillir les réfugiés ?… »

L’Allemagne, palme de la modération

Une autre question, qui taraude les entrepreneurs du bâtiment, est restée sans réponse : comment réduire la fracture territoriale entre métropoles, où se concentre la richesse, et zones rurales qui accumulent vacance des logements, désindustrialisation, fermeture des commerces et disparition des services publics ?

Pourquoi, en outre, encourager la propriété qui, durant les mandats de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, a marqué le pas, la cherté du logement empêchant les jeunes d’y accéder ? M. Sarkozy s’en est même inquiété. « Les enfants des classes moyennes ne peuvent plus acheter et devenir propriétaires. Cela participe d’un sentiment de déclassement », a-t-il affirmé, le 10 octobre, devant les agents immobiliers du réseau Orpi.

Sur ce point, il manque, dans le programme des candidats de droite, un diagnostic sur la situation du logement en France, un des pays développés où il est le plus cher, voire inabordable. Une étude Deloitte de juillet 2016 a calculé qu’il est possible, avec 200 000 euros, d’acheter 97 mètres carrés en Allemagne mais 50 seulement en France et 39 au Royaume-Uni. A Londres même, on ne s’offre, pour ce prix-là, que 11 mètres carrés, 25 à Paris et 42 en Ile-de-France, contre 63 à Berlin.

Plus explicite encore est l’indicateur qui mesure et compare le nombre d’années de salaire à investir pour acquérir, dans divers pays, un logement moyen de 70 mètres carrés. L’Allemagne décroche de nouveau la palme de la modération, avec 3,3 ans, contre 8 ans en France, 8,2 en Russie et presque 11, le record, au Royaume-Uni.

« Construire plus »

Pour plusieurs candidats de droite, la cherté du logement est une conséquence de sa pénurie et c’est pourquoi il faudrait, comme le suggère Alain Juppé, « construire plus et soutenir les maires bâtisseurs », dont il est, à Bordeaux, un exemple.

Mais les comparaisons internationales battent cette idée en brèche. La France est dotée d’un parc de logements abondant, de plus de 500 logements pour mille habitants, et, avec six logements bâtis, par an, pour mille habitants, construit beaucoup plus que le Royaume-Uni (2,4) ou l’Allemagne (3,1).

Il n’y a donc pas de lien entre la production de logements et leur prix, dont l’évolution est plus dépendante du crédit, si généreusement distribué qu’il a un effet inflationniste. Pour mémoire, la libéralisation du crédit en France fut concomitante à la forte appréciation des prix, qui ont plus que doublé entre 1997 et 2015, leur folle course ayant été à peine freinée par la crise financière de 2008.

Au Royaume-Uni, le conservateur David Cameron avait, en 2010, repris l’objectif thatchérien d’une « nation de propriétaires » et créé, en 2013, le « help to buy » dont M. Sarkozy s’inspire aujourd’hui, un prêt à taux zéro garanti par le Trésor et destiné aux primo-accédants. Son succès avait été immédiat, puisqu’il a relancé les transactions outre-Manche mais, malheureusement, il a dopé les prix, tandis que la construction restait anémique, à moins de 100 000 logements construits en 2014.

Rééquilibrer les rapports entre bailleurs et locataires

Aujourd’hui même, l’Allemagne, dont les prix immobiliers sont restés sages, commence à subir une inflation inquiétante, de 6 % en 2015, et envisage non pas de subventionner les accédants mais de restreindre le crédit, en exigeant un apport personnel minimal et en fixant une durée maximale d’emprunt, histoire de dégonfler la bulle immobilière naissante.

Tous les candidats de droite veulent développer le parc locatif privé en soutenant les investisseurs et en abolissant l’encadrement des loyers, en vigueur à Paris et bientôt dans sa petite couronne qui, selon François Fillon, aurait fait fuir 130 000 investisseurs de ce marché.

Ils entendent rééquilibrer les rapports entre bailleurs et locataires, qu’ils jugent bien trop favorables à ce dernier. Là encore, l’exemple de l’Allemagne les contredit : les locataires, d’ailleurs majoritaires, y sont, dans un marché fluide, très protégés, avec des loyers dûment plafonnés selon le système dont s’est, précisément, inspiré Cécile Duflot, alors ministre du logement.

Isabelle Rey-Lefebvre
Journaliste au Monde
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Ah … c’est déjà plus interessant !!! …, et on peut creuser un peu plus les causes possibles (et plurielles) de ces différences, en particulier par rapport l’Allemagne:

http://base.d-p-h.info/fr/fiches/dph/fiche-dph-7682.html
http://www.latribune.fr/vos-finances/immobilier/pourquoi-l-immobilier-en-l-allemagne-est-moins-cher-486584.html

jusqu’à cette conclusion l’article pouvait sembler crédible…

le dispositif Duflot ( que j’ai rebaptisé du flop ) eut tellement peu d’attrait qu’ils ont du le remplacer en catastrophe par le Pinel …

donc citer Cécile D comme exemple de " réussite " décrédibilise complément ce qui a été écrit avant …

bonsoir
Le Conseil Européen du risque systémique envoie un avertissement sur 8 pays à savoir l’Autriche, la Belgique, la Danemark, la Finlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Suède et le Royaume-Uni. Elle concerne l’immobilier résidentiel. « L’endettement des ménages et la surévaluation de l’immobilier résidentiel se développent sur plusieurs années », ont souligné le président du CERS et celui de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, lors de la présentation du rapport à une commission du Parlement européen. « Mais, en cas de choc, les vulnérabilités connexes peuvent se matérialiser rapidement, par exemple, sous la forme d’une réduction de la consommation des ménages, de défauts de paiement sur des prêts ou de baisses des prix », ajoute le rapport. « En ce qui concerne le système bancaire des pays avertis, le CERS n’a pas identifié de risques directs à court terme liés à l’exposition au marché de l’immobilier résidentiel, bien que des effets du second tour ne soient pas exclus à moyen terme », a affirmé M. Draghi.

comme on n’est pas listé, tout va bien

Ils auraient largement pu rajouter la France dans les pays à risque !!!
On est limite partout !

je l’avais déjà lu par ailleurs …
2choses :

1°) si on veut faire des économies dans nos fiances publiques , il serait urgent de supprimer toutes ces commissions d’experts auto-proclamés et grassement surpayés qui pondent des rapports que nos dirigeants s’empressent d’enterrer .

2°) la taxation des revenus fictifs est un serpent de mer qui rejaillit régulièrement . je ne vois pas quelle majorité pourrait voter un texte de loi dans ce sens sauf à vouloir se tirer une balle dans le pied . mais ca permet aux journalistes de remplir du papier .
de plus si plus personne ne veut acheter sa RP à qui les banquiers vont ils placer leurs juteux crédits immo?

Il est question tout simplement d’exonérer de cette taxe les propriétaires ayant un crédit en cours ce qui inciterait ceux qui ont remboursé leur emprunt à vendre et à prendre un autre crédit: juteux pour les banques, l’état et peut-être le marché immobilier… Asservissement de plus, en revanche, pour le propriétaire. On n’arrête pas le progrès…

Il est question tout simplement d’exonérer de cette taxe les propriétaires ayant un crédit en cours ce qui inciterait ceux qui ont remboursé leur emprunt à vendre et à prendre un autre crédit: juteux pour les banques, l’état et peut-être le marché immobilier… Asservissement de plus, en revanche, pour le propriétaire. On n’arrête pas le progrès…

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J’ai lu moi aussi ça quelque part ! une façon aussi indirecte de taxer uniquement une certaine catégorie de la population (ceux qui n’ont plus accès au crédit :les séniors
retraités principalement ou les quinquas qui viennent de finir leur crédit et qui sont remerciés par l’entreprise et qui ne pourront pas retrouver d’emploi ).
Mais nul doute que certains ici trouveront cette mesure juste et équitable , du moins tant qu’ils ne sont pas dans les catégories visées !

C’est bien pourquoi cette idée assortie d’une exonération ciblée - qui me semble « philosophiquement » absurde- pourrait bien voir le jour: amélioration de la fluidité du marché, encaissement de la taxe et de nouveaux droits de mutation pour l’état, arguments démagogiques sur une meilleure justice sociale pour convaincre le bon peuple de son bien fondé… Il suffirait de proclamer qu’une partie du revenu de la taxe financera le logement social pour qu’il y ait applaudissement de la moitié du pays. Patrick Artus est d’ailleurs un des meilleurs thuriféraires de cette taxe. C’est tout dire…

De quoi inciter encore davantage les gros patrimoines à quitter la France. …

Et on leur pèlera le jonc
Comme au bailli du Limousin
Qu’on a fendu un beau matin
Qu’on a pendu… avec ses tripes!

L’effondrement de la grande distribution

ceci prouve bien qu’il faut se diversifier …ceci dit il faudra bien que ces drives stockent leurs marchandisent dans des entrepôts …

On a toujours dit « quand le BTP va tout va »…Or, rien n’est fait pour relancer cette activité. Bien au contraire les Taxes locales sont aujourd’hui au cœur du scandale …Quant à l’immobilier de bureaux et de boutiques, les achats sur le net auront un impact si ce n’est pas déjà le cas. Ca semble logique, pas utile de lire des notes de 4 pages.

**Un premier raté à 3 millions d’euros pour le crowdfunding immobilier **

Les immeubles de ce promoteur devaient rapporter un rendement de 10%. Finalement, les particuliers qui ont misé sur ses projets via un financement participatif pourraient juste perdre leur mise.

C’est le premier gros raté du crowdfunding immobilier. Un promoteur qui s’est servi du financement participatif pour six projets de construction, risque la liquidation judiciaire. Deux plateformes de crowdfunding sont engagées: Anaxago et Wiseed.

À elles deux, elles avaient levé pour ce promoteur près de 2,8 millions d’euros auprès d’investisseurs qui pourraient perdre pour la première fois tout ou partie de leur capital. Ils sont plusieurs centaines.

Un chèque qui n’est jamais arrivé

Le responsable: le groupe Terlat, un promoteur du sud de la France qui n’a pas eu les moyens de ses ambitions. Spécialisée en partie dans les constructions en bois, la société a multiplié les projets et les chantiers. Car le bois permet d’aller très vite. Mais il coûte cher. Terlat misait donc sur le financement d’un investisseur privé. Un virement de 50 millions d’euros qui n’est finalement jamais arrivé.

Le promoteur espère encore son placement en redressement judiciaire. Mais les deux plateformes de crowdfunding engagées dans ces projets, elles, n’excluent pas une liquidation pure et simple. On promettait au départ 9 à 10% de rendement aux investisseurs. Ils vont comprendre que de telles promesses ne viennent jamais sans risque.

Source: Un premier raté à 3 millions d'euros pour le crowdfunding immobilier