Actualités de l'immobilier et marché

                                                           Quoi de neuf dans l'immobilier? Le retour des vieux!

Les ventes de logements neufs s’envolent, tandis que les transactions sont en plein boom dans l’ancien. Mais tout le monde ne se précipite pas sur le marché…
Les promoteurs ont fait sauter les bouchons de champagne à Noël : l’immobilier neuf va bien. Les mises en chantier font toujours grise mine. Mais elles concrétisent des ventes faites il y a plus d’un an. En revanche, depuis des mois, les programmes en commercialisation, et qui ne seront mis en chantier qu’au milieu de l’année prochaine, eux, s’arrachent comme des petits pains. Les ventes des promoteurs ont en effet bondi de 15 à 20% l’an dernier pour atteindre 100.000 logements, et ne devraient pas faiblir en 2016. Elles sont en effet portées par trois facteurs qui seront aussi à l’œuvre en 2016. D’abord, des taux de crédit bas : 2,2 % sur 15 ans, contre 4,15 % il y a trois ans. Ensuite, un dispositif, le Pinel, qui satisfait les investisseurs. Et enfin, un taux du livretA tombé à 0,75%. Tellement bas qu’il pousse les épargnants à investir leurs économies ailleurs et notamment, dans la pierre…
Dans l’immobilier ancien, c’est aussi l’euphorie. Deux tiers des professionnels se disent optimistes sur l’évolution du marché, contre un tiers seulement il y a un an, constate un sondage Crédit foncier/CSA. Les réseaux d’agences immobilières, qui viennent de publier leurs dernières tendances, affichent tous le plus grand optimisme pour 2016. Il faut dire qu’ils terminent l’année sur les chapeaux de roues. Les trois premiers groupes à avoir publié leurs chiffres (Century 21, 950 agences, Laforêt, 700 agences et Guy Hoquet, 480 agences) ont vu leurs ventes progresser de 11 à 16% l’an dernier.
Ils comptent rééditer cette croissance cette année. Les acheteurs de l’ancien (environ 500.000 par an) profiteront cette année des mêmes conditions de crédit favorables que les acheteurs du neuf, mais bénéficient en plus de prix en net recul. Les prix, en France, sont en effet revenus à leur niveau de 2010, alors que les conditions économiques, notamment les taux de crédit et les revenus, se sont améliorées : « cela représente un gain important de
pouvoir d’achat » reconnaît Laurent Vimont, président de Century 21. Rien que l’an dernier, les prix ont baissé, selon les réseaux de -0,5 (Guy Hoquet) à -1,7% (Laforêt) sur l’ensemble du territoire. Et de bien davantage dans certaines régions. En Aquitaine ils reculent de 6,5%, en Champagne Ardenne de 5,8%, en Haute Normandie de 5,7% et dans les Yvelines de 5,3%.
Une « parenthèse enchantée » ?
Mais cette « parenthèse enchantée », comme la qualifient certains professionnels, pourrait n’être que provisoire. A cause de la pression des acheteurs. « Elle se ressent surtout sur les petites surfaces, explique le président de Laforêt, Elix Rizkallah, et pour un studio mis en vente par notre réseau, il y a en moyenne neuf acheteurs intéressés. » De fait, dans le réseau Century 21, le stock de biens à vendre est passé de 49.000 en janvier 2015 à 43.000 fin décembre. Cette raréfaction de l’offre pourrait conduire, prévient Elix Rizkallah, à une tension, puis « à un redressement des prix »…
Mais le phénomène le plus surprenant en ce début d’année, c’est le retour des… vieux!
Ceux qu’on appelle désormais les seniors sont de plus en plus nombreux, en effet, à investir dans la pierre ou à revenir habiter en centre-ville. Ils représentaient 9,6 % des acheteurs immobiliers en 2015, contre … 4 % en 2013, selon Century 21. À Paris, 23,8 % des acquéreurs avaient plus de 60 ans. Ils pèsent désormais bien plus que les moins de 30 ans, qui ne représentent que 15,5 % du marché. Et à Lyon, les plus de 70 ans réalisent autant de transactions que les 50-60 ans! « Pour le moment, nous n’avons pas d’éléments d’explication » avoue, perplexe, Laurent Vimont. Yann Jehanno, le directeur exécutif de Laforêt, tente une explication : « Les seniors veulent revenir dans l’hypercentre, là où il y a des commerces et des équipements » analyse-t-il. Mais en réalité, personne ne sait ce qui les pousse à s’engager sur dix ou quinze ans.

Tu devrais citer la source, à savoir un magazine sponsorisé par le lobby immo …

J’entends déjà : « C’est le moment d’acheter »

oui tu as raison .
Il ne peut s’agir que l’un des trois sites suivants :
Les échos ; challenges ou la tribune
Cordialement

Le semestriel de Primonial
bonne lecture

"Le baromètre du** Crédit Foncier **témoigne d’un spectaculaire regain d’optimisme chez les professionnels de l’immobilier. "
Il vaut mieux qu’ils y croient oui … Pour les clients je ne serais pas aussi catégorique…

eh eh, construisons construisons, ça ne fera que renforcer la baisse des prix

merci zizou pour cet article très intéressant, il faudra pour l’investisseur avisé affiner ces donnés ,en effet tu peux avoir dans la même ville une surabondance sur
les petites surfaces et un manque sur les moyennes et/ ou les grandes ,trop d’appartements et pas assez de maisons individuels (ama souvent le cas),en effet le marché immo étant de plus complexe seul une étude fine du marché peux permettre de réduire le taux de vacance locative et des déconvenues lourdes de conséquences .Malgré ça les programmes immo poussant parfois comme des champignons les risques ne seront jamais nul .

  Le torchon brûle dans les copropriétés                                                                          

http://www.explorimmo.com/edito/actualite-immobiliere/detail/article/les-conflits-dans-les-coproprietes-explosent-en-10-ans.html

Moui je sais pas, j’ai toujours des doutes sur la compréhension qu’on a tous de l’affaire.

Car en gros, par exemple prenons le cas d’une mégalopole du Sid Ouest, au hasard celle du pinard :

Tu mets 100 000 euros dans un studio frais notariés compris. Tu le loues 450 euros cc.

  • Tu payes les charges il te reste 380
  • Tu payes les 15,5 de csg/crds il te reste 323
  • Tu payes les impôts fonciers (700 environ et ça doit augmenter) il te reste 263
  • Tu peux compter environ 40 euros/mois de travaux divers (ravalement, entretien résidence, huisseries, plomberie, etc ) il te reste 223
  • Tu le loues en général à des étudiants et en comptant généreux on ne va te compter qu’un mois de vacance sur l’année ça t’enlève 30/mois il te reste 193
  • Tu as comme tout le monde un tmi à 30 donc une fois déduits les impôts fonciers et les travaux il t’en coûtera environ 75/mois. Bilan de l’affaire il nous reste 118 euros de rendement net, en louant 11 mois par an un studio qui nous a coûté 100000 euros.

Rendement net : 1,4%

-Je n’ai même pas envisagé de donner le studio à une agence et ses quelques %, l’assurance loyers impayés etc, pourtant tout ça est nécessaire dans la plupart des cas.

Alors bon, je compte et je recompte mais je trouve chaque fois la même chose à quelques centimes près.

Avec les aléas de l’immobilier, le risque de baisse, les risques de dégradations et d’impayés, l’imposition sur la pv, dites moi, qui, quand, comment, peut considérer que c’est un placement intéressant, et le complément de retraite dont beaucoup vont avoir besoin ?

La BCE ayant sournoisement détruit le rendement des fonds euro , les arbitrages devraient (re)commencer de l’AV vers l’immo…

Pour 6000€ du m2 à Cannes vous avez du beau studio locatif prêt à être présenté en vitrine d’Airbnb ou aux congressistes pour 50-100€/nuit… avec la fiscalité du meublé c’est pas mal pour patienter en attendant une vraie reprise des prix

exemples : http://urlz.fr/3kG9

Pour moins de 3000€/m2, vous avez aussi de très belles villa à 250€/nuit en Guadeloupe et il fait beau toute l’année…(29 deg à comparer aux 12 deg de Cannes)

Compter 20 à 30% pour les frais d’agence et d’entretien.

Un exemple de villa d’un ami qui vient de vendre…

https://www.abritel.fr/location-vacances/p908780

Avvel,

J’ai la même compréhension que toi sur l’immo en studio !
Le seul argument positif reste la plus value hypothétique lors de la vente…

et pour 8000€ du m2 vous avez quelque chose de standard à Paris…

Alors ça c’est pas sympa du tout

Bientôt une nouvelle taxe sur le foncier bâti

Par Sandra Mathorel | investir.fr | Le 01/07/16 à 17:23 @MathorelS

Matignon a validé le 27 juin en catimini une nouvelle taxe qui devrait augmenter les impôts fonciers des particuliers dès 2017. L’UNPI dénonce une « mesure confiscatoire » pour les propriétaires.

Entre le Brexit, les manifestations contre la loi Travail et l’Euro de football, l’annonce est passée quasi inaperçue… Ce lundi 27 juin, le Premier ministre Manuel Valls et Philippe Richet, président de l’Association des Régions de France ont entériné la création d’une nouvelle taxe, baptisée Taxe spéciale d’équipement régional (TSER), dont les contours seront définis dans le projet de loi de Finances 2017 (PLF 2017). Prélevée sur les entreprises, mais aussi les ménages, elle devrait rapporter 600 millions d’euros aux régions.

Pour les particuliers, cette nouvelle taxe touchera le foncier bâti. Prendra-t-elle la forme d’un troisième impôt foncier, en sus de la taxe foncière et de la taxe d’habitation, ou d’une nouvelle ligne sur la feuille des impôts fonciers ? Comment sera-t-elle calculée ? Augmentera-t-elle sensiblement les impôts ? Pour l’instant, rien n’a été précisé. Il faudra attendre la présentation du PLF 2017 à l’automne pour le savoir.

Les représentants des entreprises et des propriétaires ont, cependant, d’ors et déjà vivement réagi à ce futur dispositif fiscal. « Cette nouvelle taxe est annoncée, comme d’habitude, au dernier moment à la veille de la période estivale, a dénoncé Jean-François Buet, le président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim). Ce n’est pas une bonne nouvelle, tant pour les Français que pour les professionnels de l’immobilier ». L’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) lui a rapidement emboîté le pas vendredi 1er juillet, rappelant que les impôts fonciers ont augmenté de 16,5% en cinq ans selon leur Observatoire des taxes foncières. « Le bilan de cette mesure sera extrêmement négatif pour l’économie locale : report ou annulation des travaux, dégradation du parc de logements, perte d’activité des entreprises du bâtiment qui n’embaucheront plus ». Aux yeux du président de l’UNPI, Jean Perrin, les conséquences seraient pour le moins sombres et alarmantes… « La vache à lait sera bientôt en rupture et le gouvernement aura alors rempli son objectif : une France de locataires appauvris » !

Les notaires de France viennent de publier leurs dernières statistiques, il semblerait que ça frémisse à nouveau :

« Selon l’indice Notaires de France-Insee, au premier trimestre 2016, les prix des logements anciens en France métropolitaine augmentent pour le troisième trimestre consécutif : +0,5 % par rapport au quatrième trimestre 2015 (en données provisoires corrigées des variations sai-sonnières), après +0,2 % les deux trimestres pré-cédents. Pour la première fois depuis début 2012, les prix des logements anciens s’accroissent sur un an : +0,3 % par rapport au premier trimestre 2015. Cette augmentation est due uniquement aux maisons, dont les prix augmentent de 1 % par rapport au même trimestre de l’année précédente. Les prix des appartements continuent de baisser sur un an, mais le recul s’atténue de nouveau ce trimestre (-0,4 %, après -1,1 % et -2,0 %).
En Île-de-France, les prix des logements anciens augmentent légèrement au premier trimestre 2016 (+0,3 %), après avoir été stables. Sur un an, les prix se redressent un peu, après une période de baisse continue depuis mi-2012. Ce léger rebond est dû aux maisons, dont les prix se redressent, alors que les prix des appartements sont restés stables.
En province, les prix des logements anciens sont en hausse pour le troisième trimestre consécutif. Sur un an, ils augmentent également de 0,4 %. Les prix des maisons poursuivent leur hausse, alors que les prix des appartements continuent de baisser. »

La publication totale ici : http://www.notaires.fr/fr/analyse-du-marché-immobilier

merci SPECULOS .

mais c’était pour moi une évidence . le livret A , le PEL , ne rapportant plus rien . les fonds euros de l’AV en baisse permanente pour tendre vers le zéro d’ici 4ans . la bourse étant par nature risquée et boudée par les français ( combien y’a t’il de petits porteurs en France ) , les taux des crédits étant au plus bas …
tout concours à ce que l’immobilier redevienne le placement de long terme efficace qu’il a toujours été .

du coup les prix se sont d’abord stabilisés puis vont remonter …ca me parait logique.

Hello lindes

Suis pas si sûre que ça remonte, je vois à ça les raisons suivantes :

  • Les taux au plus bas, les ménages endettés sur 25 ans, je ne pense pas qu’ils puissent acheter plus cher.
  • On est toujours au coeur de la crise, avec une économie souffreteuse, on a déjà l’immobilier de bureau qui est directement menacé.
  • Les taxes sur terrains non construits et logements vacants ont explosé ces dernières années
  • Les frais des propriétaires bailleurs ont augmenté ( frais d’agence, taxes foncières etc)
  • L’imposition sur les pvs immobilières
  • Et l’essentiel, la remontée des taux. Si elle n’est pas pour 2016 ou 2017, elle arrivera un jour

Pour moi, si on amorce une légère pente ascendante, je pense qu’elle s’équilibrera d’une descente ensuite. J’ai tendance à penser qu’on va vers une horizontalisation de la courbe, globalement, pour les 10 ans à venir.

Mais ça reste une moyenne, entre les endroits dynamiques comme Paris qui lui n’hésitera jamais à monter, rapport offre/demande, et les provinces en difficulté économique qui n’hésiteront pas à baisser en revanche.

j’entends bien tes arguments AVVEL mais ils ne contrebalancent pas le fait que la thésaurisation financière étant à un niveau ridiculement bas , l’immo reste ( mis à part la bourse mais qui est un support spécial et qui ne s’adresse pas à tout un chacun ) le seul support qui permette d’augmenter son patrimoine à crédit avec un espoir de rendements corrects et de possible plus value à long terme…

je me demande ce qui va se passer quand les taux sont très proches de 0.
Les prix ne pourront dès lors plus remonter… ? sauf à ce que les salaires repartent à la hausse, chose à laquelle je ne crois pas une seule seconde.
Comme dit Avvel, je vois bien les prix légèrement remonter (le temps d’absorber la baisse des taux), puis stagner pendant un long moment. En tout cas tant que l’économie ne sera pas en grande forme en France

C’est à dire, au moins jusqu’à ma retraite

moi je n’ai pas de boule de cristal donc j’agis actuellement comme je le fais depuis 30ans : je mets tout en oeuvre pour augmenter mon patrimoine .

la valeur intrinsèque de l’immobilier n’a d’intérêt que si on souhaite vendre . perso je n’achète pas dans le but de revendre mais dans celui de me créer des revenus complémentaires donc peu importe s’il y a un trou d’air sur les prix pendant 5 ou 10ans …je patienterais…j’attendrais le moment opportun comme quand on veut vendre ou acheter des actions …il faut savoir attendre le bon moment ( c’est d’ailleurs le point crucial et commun de ces 2 activités )

Hello bonjour

Eh non, je n’ai rien à dire sur l’immobilier, qui peut soit monter, soit baisser, soit stagner :slight_smile:

Mais on a tendance à oublier ce post qui est à la base destiné à l’actualité immobilière, et respire le printemps ch’me comprends.

Bon dimanche.