Société Générale

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Flux Etf pour Avril 2020

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Flux sur les marchés

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Flux moi juin 2020

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Tendances mensuelles sur le marché des ETF européens

MAI 2014

Le marché des ETF européens a conservé son dynamisme en mai 2014. Les NET NEW ASSETS (NNA) ont atteint 4,5 milliards d’euros sur le mois, soit près d’un quart des NNA depuis le début de l’année 18,8 milliards d’euros. L’encours total sous gestion est en hausse de 11% par rapport à la fin de l’année 2013, et se monte à 320 milliards d’euros, avec un impact significatif sur le marché (+4,3%*). Les ETF actions sont ceux qui ont le mieux représenté cet environnement favorable, en s’adjugeant trois quarts des flux entrants au cours du mois, et la moitié de ceux-ci depuis le début de l’année.

 Les NNA des fonds indiciels sur actions ont atteint 3,35 milliards d’euros en mai, se rapprochant du record sur douze mois de 3,7 milliards franchi en avril 2014. Les investisseurs ont confirmé leur appétit de plus en plus marqué pour les fonds indiciels d’actions européens, qui ont enregistré quelque 1,3 milliard de capitaux entrants, se rapprochant également de leur record sur un an. Les fonds indiciels les plus prisés ont été ceux qui versent des dividendes (198 Mio EUR NNA) et les fonds allemands (498 Mio EUR, record sur douze mois). Les mouvements de capitaux au niveau des actions de la périphérie ont diminué par rapport aux mois précédents, à l’inverse des marchés émergents.

 Les entrées de capitaux dans les fonds indiciels obligataires n’ont jamais connu un montant mensuel aussi bas depuis le début de l’année, à 1,3 milliard EUR. Pour autant, elles restent de 14% supérieures aux NNA totaux de 2013 pour cette classe d’actifs, et se montent à 9,1 milliards EUR depuis le début de l’année. Il est intéressant de noter que l’attention des investisseurs s’est portée sur les fonds indiciels sur obligations émergentes, qui ont atteint un record sur douze mois à 710 millions EUR, reflétant la confiance de plus en plus marquée des investisseurs à l’égard des marchés émergents et leur soif de rendement. Les obligations d’entreprises ont continué à collecter de solides entrées de capitaux (288 Mio EUR), portant leur total depuis le début de l’année à 2,3 milliards EUR, contre 248 millions seulement pour l’ensemble de l’année 2013. Les fonds indiciels à haut rendement ont connu leurs premières sorties de capitaux depuis juillet 2013.

 Les matières premières ont également été délaissées en mai (182 Mio EUR), essentiellement au niveau des ETF investis dans l’or (115 Mio EUR), dès lors que les risques politiques sont apparus modérés sur le plan international. On notera enfin que, de manière générale, les flux de capitaux des fonds indiciels sont positifs depuis le début de l’année (270 Mio EUR), alors que ces derniers accusaient 820 millions de sorties en 2013.

  • +4,3% pour le MSCI ACWI entre le 31/12/13 et le 31/05/14 en EUR

Bonjour à tous, le document joint est en anglais par contre les graphes sont riches en enseignement. Bonne lecture c’est du ****

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Allocation PEA

Tendances mensuelles sur le marché des ETF européens

AOUT 2014 en bref

Les flux de capitaux ont continué d’inonder le marché européen des ETF en août 2014. Les flux nets se sont élevés à 6 milliards EUR, soit 64% de plus que la moyenne sur un an. L’encours total sous gestion a augmenté de 20,2% par rapport à la fin de l’année 2013, pour atteindre 346 milliards EUR, avec un impact significatif sur le marché (+12,9%*). Les ETF sur les actions américaines et allemandes, ainsi que sur les emprunts d’Etat américains et européens ont enregistré un afflux de capitaux record. Les craintes déflationnistes semblent avoir soutenu les marchés financiers dans le monde tandis que la perspective d’une détente monétaire du côté de la BCE explique probablement le redressement du marché obligataire (les rendements du 10 ans allemand et américain ont baissé de 21 pb et 24 pb respectivement).

Les ETF actions représentent 63% des flux nets (3,8 milliards EUR). Les indexations américaines ont atteint un nouveau plus haut sur un an, à 1,7 milliard EUR, sur fond de données économiques positives. Les ETF actions émergentes continuent d’attirer des flux abondants (724 millions EUR), principalement via des fonds globaux, preuve que les investisseurs restent prudents vis-à-vis du monde émergent. En Europe, le marché a privilégié les valeurs refuges, tels que les ETF sur les actions allemandes, qui ont enregistré un montant record de 812 millions EUR. Les indexations sur les actions de petites et moyennes capitalisations et sur les actions périphériques ont en revanche subi des sorties de capitaux de 135 millions EUR et 163 millions EUR respectivement (une première en un an pour ces derniers).

Les ETF obligataires représentent 37% des flux nets (2,2 milliards EUR). Les emprunts d’Etat ont été les principaux bénéficiaires de la tendance (toujours à l’œuvre) au recul des taux d’intérêt, attirant des flux de capitaux records sur un an notamment sur les indexations européennes (934 millions EUR) et américaines (300 millions EUR). Les ETF sur obligations d’entreprises mondiales ont conservé les faveurs des investisseurs (450 millions EUR d’entrées de capitaux, soit 32% de plus que la moyenne sur un an), car le crédit demeure attrayant même par rapport aux taux d’état les moins risqués, avec un risque de défaut encore gérable. A l’inverse, les indexations sur le marché des obligations à haut rendement ont enregistré des sorties de capitaux records, à 345 millions EUR, le marché s’inquiétant du niveau déjà très élévé des valorisations.

  • +12,9% pour le MSCI ACWI NTR entre le 31/12/13 et le 29/08/14 en EUR

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Bilan 2019

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Scénario de Mars bonne lecture

POINT VOLATILITE

La nervosité des investisseurs remonte d’un cran
Jouant au yo-yo depuis le début de l’année, les indices de volatilité sont repartis de plus belle sur fond de correction des valeurs technologiques américaines et de réduction de l’aversion au risque des investisseurs, et notamment des hedge funds.

Aux Etats-Unis, le VIX, qui suit les options sur les constituants de l’indice S&P 500 a rebondi de 22% à 17,03, tandis qu’en Europe, l’indice VSTOXX, qui suit les options échangées sur les titres composant l’Euro Stoxx 50, s’est envolé de 27% à 20,16. Le VIX retrouve ainsi ses niveaux de mi-mars mais est encore loin des plus hauts atteints début février.

A la Bourse de Paris, les investisseurs ont également adopté une attitude particulièrement prudente, puisque les volumes échangés sur les options d’achat (call) ont chuté de 25%, tandis que les volumes sur les options de vente (put) sont restés stables.

Dans l’ensemble, l’écart des transactions sur ces deux stratégies s’est sensiblement réduit, même si les investisseurs jouent davantage une stratégie haussière, à travers des calls, que baissière, via des puts.
Lafarge, qui a officialisé en début de semaine son mariage avec le suisse Holcim, a continué d’animer les marchés avec plus de 17.000 contrats échangés.

LVMH a également été très entouré en Bourse après la publication d’un chiffre d’affaires du premier trimestre qui a visiblement rassuré les investisseurs, en particulier grâce aux bons chiffres de croissance de son pôle Mode & Maroquinerie et notamment de sa marque vedette Louis Vuitton.

Mais les titres les plus échangés sur le marché des produits dérivés sont de loin les valeurs de technologie - Alcatel-Lucent (plus de 38.000 titres échangés) ou Vivendi (24.050 options traités), ce dernier ayant confirmé son souhait de céder sa filiale de téléphonie mobile SFR à Numericable.

Airbus a été le deuxième titre le plus traité sur le Liffe. Le secteur financier a également été animé, les titres les plus échangés étant AXA, loin devant les valeurs bancaires - BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale.
Source: Fargo le 14/04/14

MARCHES

Nouvelle semaine favorable aux actifs risqués

Les investisseurs ont continué de privilégier les actifs risqués, confortés par des statistiques économiques jugées rassurantes aux Etats-Unis et dans l’espoir d’une action favorable de la banque centrale européenne.

Mario Draghi a estimé que la BCE devrait agir pour stopper le mouvement de décrue de l’inflation et pour stimuler l’activité économique, tout en s’inquiétant ouvertement du niveau élevé de l’euro face au dollar – situation qui amplifie la déflation importée du reste du monde. Aux Etats-Unis, les indicateurs avancés d’activité (ISM) ont largement dépassé les attentes, tandis qu’un indicateur de confiance des consommateurs a reculé en mai.

Progression des indices boursiers, reflux des matières premières

Sur les cinq dernières séances, l’indice MSCI World a progressé de 1%, portant son gain annuel à 3%. Le S&P 500 a gagné 1,2% et a atteint un nouveau plus haut historique de 1.924 points. En Europe, l’indice Stoxx Europe 600 a gagné 0,7%, portant son avance annuelle à 4,9%.

Seul l’indice MSCI Emerging Markets a reperdu 1,2% sur la semaine, les actions émergentes étant pénalisées par le recul des cours de nombreuses matières premières et par la chute de la Bourse brésilienne (l’indice Ibovespa a chuté de 1,9% sur la semaine).

Les cours des matières premières ont perdu 1,1%, avec une glissade marquée pour les matières premières agricoles (-8% sur le mois de mai). L’or a également perdu 3,6% sur la semaine à 1.245,60 dollars l’once.

Les marchés obligataires ont continué d’évoluer à contre-courant des marchés actions dans les pays développés, en particulier sur la partie longue de la courbe. Le rendement du 10 ans américain a reculé de 6 points de base à 2,48% (il perd 50 points de base depuis le 1er janvier). La chute atteint 60 points de base pour le Bund à 10 ans (1,36%) et 62 points de base pour l’OAT 10 ans (1,76%).

Les voyants sont au vert à la Bourse de Paris

Les marchés semblent anticiper que l’action de la BCE – qui pourrait à la fois baisser son taux directeur et annoncer des mesures d’injection de liquidités (LTRO ou rachats d’ABS) pour tenter de soutenir les PME en zone euro – conduira les banques à poursuivre leurs achats de papier obligataire.

A la Bourse de Paris, les actions se portent toujours bien : le CAC 40 dividendes réinvestis progresse de 7,4% depuis le début de l’année après un gain hebdomadaire de 0,6%. L’indice SBF 120 a gagné 0,8% sur la semaine.

En tête des hausses, on retrouve des valeurs de technologie comme Soitec (+25%), Solocal (+16%) ou Iliad (+11%). L’opérateur alternatif a vu son cours de Bourse atteindre un plus haut historique en séance vendredi (près de 240 euros), soutenu par des commentaires très positifs de courtiers. Le fabricant de tranches de silicium sur isolant continue de capitaliser sur l’annonce de partenariats pouvant avoir recours à sa technologie.

Atos, qui a annoncé en début de semaine un projet de rachat du français Bull pour 620 millions d’euros, enregistre une hausse de 9% de son cours de Bourse.

Du côté des baisses, BNP Paribas a limité ses pertes à 1,6% sur la semaine, malgré de nouveaux rapports de presse évoquant un montant de 10 milliards de dollars dans le cadre des sanctions imposées au groupe bancaire par les autorités américaines, pour non-respect de l’embargo sur différents pays (Iran, Cuba, Soudan).

                                                                             Source : Fargo le 02/06/2014

Le secteur des boissons et de l’alimentation de nouveau plébiscité

Malgré une sous-performance par rapport au reste du marché européen sur un an, le secteur des boissons et de l’alimentation connaît depuis quelques mois un regain d’intérêt de la part des investisseurs, qui a entraîné une revalorisation du secteur en Bourse.

L’indice Stoxx Europe 600 Food & Beverages affiche ainsi une hausse de 6,5% sur trois mois, contre 1,8% pour l’indice élargi Stoxx Europe 600. Il connaît même l’une des meilleures performances du marché avec l’énergie et les utilities. Les principales valeurs du secteur en Europe (Nestlé, Unilever, Danone, Tate & Lyle, Lindt, Barry Callebaut, Ebro Foods) se traitent avec un P/E moyen de 18,4x contre un multiple de 13,7x pour l’indice élargi.

Le regain d’intérêt des investisseurs pour les valeurs du secteur s’inscrit plus dans un mouvement de rotation sectorielle que d’amélioration notable des fondamentaux. Ces valeurs, considérées comme plus défensives et disposant d’une moindre sensibilité au cycle économique que d’autre pans de la cote, ont profité du mouvement de recul des taux longs (-60 points de base pour le rendement à 10 ans du Bund depuis le 1er janvier).

Evolution du périmètre d’activité des acteurs de l’alimentation

Pourtant, leurs fondamentaux sont plutôt mal orientés. La rentabilité attendue des fonds propres du secteur est passée de 16% il y’a moins de deux ans à 14% actuellement, en deçà de sa moyenne historique des dix dernières années (16%). Les grands leaders de l’industrie en Europe sont fortement exposés aux marchés émergents, qui ralentissent, et ont du mal à retrouver des rythmes de croissance plus soutenus d’avant la crise – même s’ils restent largement positifs. D’où une intense réflexion stratégique qui peut amener des évolutions dans leur périmètre d’activité.

Nestlé, leader mondial de l’industrie agro-alimentaire, vient d’opérer en quelques mois deux acquisitions importantes dans le secteur de la dermatologie, en reprenant pour 1,4 milliard de dollars les droits de commercialisation en Amérique du Nord des produits d’esthétique dermatologique de Valeant Pharmaceuticals, après le rachat des intérêts de L’Oréal dans leur coentreprise Galderma. Cette stratégie va de pair avec la volonté du groupe de disposer de franchises solides dans le domaine de la santé et du bien-être.

Unilever s’inscrit dans une démarche similaire, cette fois-ci en cédant des actifs considérés comme non-stratégiques (cas des marques de sauces Ragu et Bertolli vendues au japonais Mizkan Group), pour concentrer ses ressources sur des activités à plus forte rentabilité (Knorr, Dove, Persil, Lipton…). Le groupe tire également parti des efforts pour rendre ses opérations plus efficaces (en termes de ressources informatiques, marketing ou d’approvisionnement), avec une marge opérationnelle qui est passée de 12,6% en 2009 à 15,1% l’an dernier.

Danone est dans un processus similaire d’évolution de son portefeuille. Si le groupe dispose de points forts dans les produits laitiers frais ou les boissons, se pose la question des choix stratégiques vis-à-vis de la nutrition médicale (cession possible) et infantile (acquisition ?). En outre, le groupe doit faire des efforts pour préserver sa rentabilité, à un moment où la croissance organique ralentit sous le double effet des marchés émergents – qui représentent 50% de l’activité – et de l’Europe du Sud.

                                                                                                            Source : Fargo le 02/06/2014

Sélection de Warrants
Sous-jacent Cours Type Delta Strike Effet de levier Echéance Mnémo Isin
DANONE 0,49 € Call 34,1 % 60 € 7,65x 20 Mars 15 H556S FR0011913508
DANONE 0,52 € Put -30% 50 € 6,2x 20 Mars 15 H558S FR0011913524
NESTLE 1,00 € Call 34,1 % 75 CHF 9,87x 20 Mars 15 0085S FR0011911312
NESTLE 0,98 € Put -28 % 65 CHF 8,25x 20 Mars 15 0086S FR0011911320

 Source : Société Générale, cours au 02/06/2014 à 14h00

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Flux sur le mois de décembre 2016

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MARCHES : Les actifs risqués continuent de progresser

Une semaine de nouveau favorable aux actifs risqués vient de se terminer, permettant aux marchés actions de la plupart des pays développés de revenir en terrain légèrement positif depuis le début de l’année. Les investisseurs ont été visiblement rassurés par de nouvelles statistiques encourageantes aux Etats-Unis, où le PIB a progressé de 2,6% au quatrième trimestre (pour sa troisième révision). L’indice S&P 500 a pris 0,5% après une semaine boursière plutôt agitée. En Europe, l’amélioration des résultats des enquêtes sur le sentiment des agents économiques a soutenu la Bourse. Le Stoxx Europe 600 a progressé de 1,8% sur la semaine et porte son gain annuel à 1,7%.

La rotation sectorielle pénalise les valeurs technologiques asiatiques et américaines

En Asie, les Bourses ont enregistré leur meilleure semaine depuis près d’un an, portées notamment par les valeurs bancaires. A l’opposé, les valeurs Internet ont poursuivi leur correction sur de nombreux marchés (en Asie et aux Etats-Unis), victime d’un mouvement de rotation sectorielle provoqué par les propos de la présidente de la Fed et d’interrogations croissantes sur leur niveau de valorisation. Le moindre attrait des valeurs technologiques s’est notamment illustré par l’échec de la mise en Bourse de la société Digital Entertainment Plc, éditeur du jeu Candy Crush, dont la valeur boursière a chuté de 20% après trois jours de cotation. La plupart des poids lourds de la cote américaine - Facebook, Google, Tesla Motors ou Oracle - ont perdu du terrain, tandis que le Nasdaq 100 a cédé 2,2% sur la semaine.

Moins d’aversion liée au risque géopolitique ukrainien ou à la santé économique chinoise
Sur les marchés obligataires, le rendement du 10 ans américain a progressé de 4 points de base à 2,72%, la hausse des dépenses de consommation ayant relancé l’idée que la Fed poursuivra son rythme de réduction des achats d’actifs (« tapering »). Les incertitudes sur la situation géopolitique en Ukraine ou sur l’état du système financier chinois, touché par la faillite de trusts, n’ont dans l’ensemble pas trop pesé sur les marchés en dehors de quelques titres spécifiques - cas de Tarkett en France, qui a signé la plus forte baisse du SBF 120 sur la semaine. L’or a également atteint un plus bas depuis le mois de février pendant la semaine, pour les mêmes raisons que celles qui ont fait remonter le rendement du 10 ans américain.

Une hausse plutôt homogène au sein de la cote française

En France, le CAC 40 enregistre un gain de 3,2% sur la semaine, tandis que l’indice SBF 120 rebondit de 2,9%. Le rebond a été relativement indifférencié d’un point de vue sectoriel, même si de nombreuses valeurs un peu abandonnées par manque de perspectives pour 2014 ou oubliées depuis quelques semaines, ont commencé à regagner du terrain. C’est le cas de valeurs comme Seb (+6,8%), bioMérieux (+6,2%), Vallourec (+6,1%), Danone (+5,5%), Kering (+5,3%) ou Pernod Ricard (+5%).

Du côté des quelques baisses, on retrouve des sociétés pour lesquelles des interrogations se sont manifestées sur leur exposition à des risques pays - cas de Tarkett, dont l’essentiel des profits est réalisé en Russie - réglementaires - Alstom a ainsi pâti des craintes d’une sanction du régulateur américain dans le cadre d’une enquête pour corruption en Asie - ou financiers - cas de Neopost qui a continué de perdre du terrain en Bourse, après la publication de prévisions jugées décevantes concernant les marges bénéficiaires pour 2014.

Source : Fargo le 31/03/2014

Banques : vers une revalorisation plus lente

Depuis le début de l’année, le secteur bancaire européen affiche une progression de 2% (contre +1,7% pour l’indice Stoxx Europe 600). Cette performance modeste recouvre des situations très contrastées au sein de la cote européenne, les plus fortes hausses revenant aux banques de la périphérie de la zone euro (+56% pour Banca Popolare di Milano, +44% pour Banca Monte dei Paschi, +35% pour UBI ou +34% pour Intesa Sanpaolo). A l’opposé, les plus fortes sous-performances sont le fait de banques anglaises (-15% pour Barclays, -9% pour RBS, -7,8% pour HSBC et -7,4% pour Standard Chartered).

D’un côté, les banques italiennes ont profité de la compression des spreads sur la dette souveraine de l’Italie. De l’autre, les banques anglaises (Barclays, Lloyds Banking Group) ont lancé des avertissements sur résultats.

Les résultats du quatrième trimestre 2013 ont fait apparaître des performances décevantes dans les métiers de banque de financement et d’investissement et une poursuite de la baisse des marges d’intérêt.

Un assainissement des bilans, mais un niveau de rentabilité pas encore rétabli

Pourtant, la plupart des banques ont poursuivi leurs efforts de réduction des coûts et de reconstitution de leurs fonds propres dans la perspective de la revue de la qualité de leurs actifs par la Banque centrale européenne cette année.

Ces efforts sur les coûts, mais également la politique accommodante de la BCE pour assurer la liquidité du système financier européen et la réduction de la prime de risque sur les marchés actions depuis 2012 ont largement contribué à la revalorisation du secteur en Bourse.

Le ratio cours sur actif net moyen des principales banques cotées en Europe a ainsi doublé, passant de 0,5x fin 2011 à 1x environ aujourd’hui, alors que la rentabilité des fonds propres des banques ne s’est que partiellement redressée, tout comme leurs profits. Ces derniers sont en moyenne 55% en-deçà de leur niveau d’août 2007.

Et il n’est pas certain que le secteur soit en mesure d’afficher les niveaux de rentabilité d’avant la crise financière de sitôt. Tout d’abord, la chute du financement bancaire a poussé les entreprises à chercher des sources de financement directement auprès des investisseurs (même si ce sont des banques qui arrangent ces opérations financières).

Croissance des résultats et accélération de la distribution des dividendes ?

Ensuite, de nombreuses banques ont dû revoir leur modèle de développement, notamment au plan géographique, en se recentrant sur leur cœur de métier (souvent la banque de détail) dont la rentabilité est pénalisée par des taux d’intérêt comprimés par l’action des banques centrales, voire en devant céder des actifs. Difficile donc pour les banques de disposer des bons relais de croissance et d’entrevoir un rebond rapide de leurs profits.

Toutefois, la reprise progressive de l’économie devrait se traduire par une diminution des provisions pour créances douteuses, ce qui pourrait « booster » l’évolution des profits, et permettre dans certains cas une accélération de la distribution de dividendes. La reprise du cycle du crédit serait aussi un moteur favorable d’évolution des résultats. Une accélération des croissances bénéficiaires serait du coup le principal moteur de revalorisation du secteur sur le moyen terme.

                                                                                                            Source : Fargo le 31/03/2014

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Marchés : la vision très pessimiste d’Albert Edwards

Par Romain Dion

Publié le 22/12/2015 à 09:13 - Mis à jour le 22/12/2015 à 09:12
Le stratège de la Société Générale critique la politique des banques centrales et souligne leur inefficacité, qui devrait bientôt conduire à un nouveau krach financier.

Selon Albert Edwards à la Société Générale, la Réserve fédérale reconduit les erreurs de politique monétaire de ses prédécesseurs, Alan Greenspan et Ben Bernanke, qui ont entrainé une bulle financière massive finissant toujours par éclater.

Le stratège s’est rendu célèbre en anticipant la crise asiatique en 1996 et la catastrophe des subprimes à partir de 2005 (avec deux ans d’avance). Albert Edwards est un Cassandre qui prévoit (à tort) l’effondrement des actions depuis de très nombreux mois. Mais ses arguments semblent à nouveau porter et sa conférence annuelle, organisée à Londres le 12 janvier prochain avec Andrew Lapthorne (directeur de la recherche quantitative à la Société Générale) et Russell Napier (stratège indépendant spécialiste des pays émergents), devant plus de 800 professionnels, devrait rencontrer un très vif succès.
L’excès putride

À la différence du précédent cycle de resserrement du crédit aux Etats-Unis survenu en 2004, le marché de la dette privée est déjà bien stressé et il suffirait, selon le stratège, d’une minuscule aiguille pour laisser échapper «l’excès putride».

Selon Albert Edwards, la hausse du taux directeur annoncée par la Fed le 16 décembre est trop tardive pour éviter une nouvelle crise du système financier mondial. L’autorité monétaire aurait dû commencer à remonter son taux directeur l’année dernière, au vu de la progression des crédits accordés par les banques. L’année 2016 devrait donc être particulièrement turbulente.

L’extraordinaire stimulation monétaire n’a pas eu les effets positifs escomptés sur l’économie américaine, mais elle a contribué à accentuer les écarts de richesse entre les Américains. La croissance a été parmi les plus faibles de l’après-guerre. Mais ce n’est pas une surprise pour le stratège qui rappelle que la bulle de crédit précédant la récession de 2008 était parmi les plus grosses de l’histoire, nécessitant d’aussi longues années de réduction du levier financier.
Une explosion de la dette des entreprises

L’échec de la politique de la Fed s’est traduit par le maintien d’un taux d’épargne élevé chez les Américains, à plus de 5%, malgré le gonflement de la richesse des ménages à un sommet historique qui aurait dû les inciter à emprunter et consommer davantage.

A l’inverse, les largesses de la Fed ont provoqué une explosion de la dette des entreprises, qui progresse à un rythme plus élevé que lors de la bulle internet, selon Albert Edwards. Ainsi, la dette nette des sociétés du SP 1500 (hors financières) atteignait fin septembre un montant estimé à 2.600 milliards de dollars, alors que l’excédent brut d’exploitation (ebitda) de ces entreprises déclinait depuis un an vers 1.800 milliards. Fin 2009, ces deux grandeurs fortement corrélées avoisinaient l’une et l’autre 1.200 milliards !

Albert Edwards montre que ce surcroit d’endettement n’a servi aux entreprises américaines qu’à racheter leurs propres actions, sans qu’elles investissent davantage pour augmenter leurs capacités de production ou améliorer leur productivité.

Et alors que le PER médian (cours rapporté aux bénéfices estimés pour les douze prochains mois) évolue proche de son niveau historique de 19, le ratio de la valeur d’entreprise (dette nette plus capitalisation) rapportée à l’Ebitda (excédent brut d’exploitation) se rapproche de 12, au plus haut depuis la bulle Internet. Il est devenu bien difficile de trouver des sociétés bon marché !
Les marges de profits devraient décliner

Les difficultés rencontrées sur le marché de la dette privée ne concernent pas seulement le secteur énergétique, mais elles reflètent la plus grande prudence des investisseurs spécialisés qui réduisent massivement leurs positions. Selon Albert Edwards, «les investisseurs en actions sont tellement intoxiqués qu’ils n’ont pas réalisé que la musique s’était arrêtée».

Alors que le coût unitaire du travail augmente et que les prix de vente sont sous pression, les marges de profits des entreprises devraient décliner. La fragile reprise de l’économie américaine est menacée par une prochaine liquidation des stocks, conclut le stratège. La récession est au coin de la rue avec «une bombe de la dette prête à exploser».

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flux sur les ETf en juin notamment Us actions+oblig

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Flux sur Novemb2020

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ETF Money Monitor - May 2018

18 May 2018ETF & INDEXING

Les flux du marché des ETF européens ont connu un nouveau ralentissement en avril. Les nouveaux actifs nets (NAN) ont reculé à 660 millions d’euros, après avoir atteint un niveau exceptionnel de 1,3 milliard d’euros en mars. A l’inverse de la tendance observée le mois précédent, les ETF obligataires ont attiré l’essentiel des capitaux en avril (1,4 milliard d’euros), alors que les ETF actions enregistraient leur premier mois négatif depuis mai 2016 (-1,5 milliard d’euros). Les matières premières ont connu un mois favorable (677 millions d’euros) grâce à la bonne tenue de la reflation. Les fonds de type Smart Beta ont quant à eux été délaissés, tombant à -587 millions d’euros.

Si les ETF actions ont souffert des sorties de capitaux en avril, les ETF actions américaines ont tout de même bénéficié d’une collecte positive, quoique ralentie. Les segments des actions Japonaises et des actions monde ont eux aussi souffert des sorties de capitaux, même si les ETF actions de la zone euro ont été les plus touchés par les sorties, à -2,9 milliards d’euros. Trois facteurs-clés sont à l’origine de cette évolution : l’appréciation de l’euro par rapport au dollar, l’incertitude politique et des indicateurs d’activité économique à la peine.

Sous l’impulsion des obligations souveraines des marchés développés (l’Europe en tête), les ETF obligataires ont connu un mois bien plus réjouissant. Les marchés émergents ont pour leur part aussi souffert des sorties de capitaux. Les flux sur obligations indexées sur l’inflation se sont ressaisis, ce qui souligne à nouveau l’attention suscitée par l’inflation et le vieillissement du cycle.