[i]Madame, Monsieur,
Nous avons le plaisir de vous adresser notre note mensuelle sur les perspectives économiques et financières (en anglais) dont les principaux points marquants sont :
Perspectives économiques et financières (achevé de rédiger le 26 novembre 2012) [/i]
**Mise à jour des prévisions économiques mondiales : ‘Un jour sans fin’ **
• 2013 devrait être une nouvelle année délicate pour la croissance mondiale compte tenu de l’impact des plans d’austérité budgétaire dans les économies développées. Selon nous, les Etats-Unis devraient échapper à ‹ la falaise budgétaire › mais le resserrement du PIB de 1,5% devrait se confirmer outre-Atlantique. Dans le même temps, l’austérité devrait se poursuivre en Europe.
• Dans ce contexte, les politiques monétaires devraient rester accommodantes en 2013, les trois grandes banques centrales mondiales (la Fed, la Banque du Japon et la Banque d’Angleterre) continuant de faire fonctionner la planche à billets à des rythmes divers. La nouveauté s’agissant de nos prévisions vient de la Grèce. Nous avions précédemment anticipé un ‘Grexit’ pour 2013. Nous n’envisageons désormais plus la sortie de la Grèce de l’euro. Il s’en est fallu de peu. Un engagement politique plus fort plaide en faveur du maintien d’une union monétaire en Europe.
La zone euro vers une récession en ‘double dip’ mais le risque d’un ‘Grexit’ s’éloigne
• La récession en zone euro est désormais confirmée, l’Allemagne et la France n’étant pas parvenus à faire éviter une récession en ‘double creux’ en zone euro.
• Bien que les signes d’une amélioration sur le plan cyclique soient faibles, les risques extrêmes de baisse semblent s’être éloignés. Nous avons éliminé l’éventualité d’un ‘Grexit’ de notre scénario central, l’Europe ayant prouvé qu’elle mettait tout en œuvre pour gérer le problème de la Grèce. Ceci nous a conduits à revoir à la hausse nos prévisions de croissance pour 2013 et en l’absence de sortie d’un pays de l’euro, la zone euro devrait, selon nous, renouer avec la croissance courant 2014.
Les BRICs en marche vers la reprise
• La dynamique du rebond de l’activité qui s’est récemment opérée dans les pays émergents, notamment en Chine, nous paraît suffisante pour entamer l’année 2013 sereinement. Pour autant, nous restons prudents car celui-ci est lié au cycle des stocks et non à la vigueur de la demande finale qui reste insuffisante. 2013 s’annonce plus clémente que 2012 dans les économies émergentes mais la croissance devrait rester inférieure à son potentiel.
Rétrospective 2012 : risque politique et liquidité (page 2)
Les marchés financiers ont été largement dissociés des fondamentaux macro-économiques en 2012. Deux facteurs clés ont animé les marchés cette année : le risque politique et la liquidité. Ceci est particulièrement visible non pas tant au niveau de la croissance des bénéfices mais des performances positives observées sur l’ensemble des principales classes d’actifs et de la revalorisation qui s’est opérée sur les marchés d’actions. La crise en zone euro, l’instabilité au Moyen-Orient, les craintes d’un atterrissage brutal en Chine et, plus récemment, l’imminence d’une ‹ falaise fiscale › aux Etats-Unis ont toutes représenté des « vents contraires ». Pour autant, l’afflux de liquidité et les mesures politiques ont contribué à dissiper ces risques extrêmes.
Perspectives 2013 : une liquidité sans limite (page 7)
Liquidité et intervention des banques centrales seront les thèmes majeurs de 2013, s’agissant, en premier lieu, de leur impact potentiel sur les marchés et, plus particulièrement, de leur capacité à générer de la croissance. Pour l’heure, le thème de la liquidité gagne en importance, avec le regain d’appétit pour le risque et le rallye observé sur les marchés financiers, une tendance qui devrait perdurer sauf à voir les effets indésirables de la ‹ falaise fiscale › aux Etats-Unis dépasser les attentes.
En milieu d’année, les investisseurs seront à la recherche de signes positifs sur la croissance. Si l’activité devait rester atone, on peut s’attendre à un regain d’activité de la ‹ planche à billets ›. Pour autant, les marchés pourraient alors commencer à remettre en cause l’efficacité des mesures d’assouplissement quantitatif, et se demander si ces politiques n’apportent pas davantage de problèmes que de solutions.
Le découplage : un réel défi (page 13)
Sujet largement débattu avant la crise, le découplage entre les économies émergentes et leurs homologues développés n’a finalement pas eu lieu au cours des cinq dernières années. Bien que les facteurs en faveur du processus de découplage à moyen-terme continuent d’opérer, à savoir l’internationalisation du renminbi et la hausse des investissements financiers intra-émergents, les perspectives d’un découplage à court terme demeurent limitées.
ALLAN CONWAY en exclusivité pour LinXea
[i]" Un nouvel épisode de « Sell in May » ? (page 2)
• Les premiers signes d’un ralentissement de la croissance mondiale apparaissent, rappelant un phénomène observé ces dernières années où les très bonnes performances en début d’année s’estompent progressivement à l’arrivée du printemps. Nous attribuons cette dégradation actuelle au cycle des stocks, à une politique budgétaire américaine plus restrictive et au désendettement des banques européennes sur fond d’austérité.
• Les marchés actions ont réagi négativement au ralentissement économique de ces dernières années et il y a de fortes chances que cela se répète à nouveau. Cependant, une grande partie de la reprise économique a été entraînée par les titres défensifs plutôt que par les valeurs cycliques sensibles à la croissance. Les émissions de monnaie des banques centrales dont celle récemment de la Banque du Japon qui a eu l’effet d’accélérer la tendance, ont convaincu les investisseurs de se tourner vers les actions ayant des rendements semblables à ceux des obligations. Si un ralentissement de la croissance laisse présager plus d’action des banques centrales, cela permettrait au marché d’éviter un nouvel épisode de « Sell in May ».
L’Europe a besoin que la BCE agisse (page 6)
• Les données économiques du premier trimestre présentent une stabilisation de la production industrielle. Toutefois, les principaux indicateurs suggèrent que le rythme de contraction de l’économie pourrait être sur le point de s’aggraver. Pendant ce temps, l’inflation est en chute libre, et si l’on exclut les augmentations d’impôts, certains pays semblent dangereusement proches de la déflation.
• Nous pensons que la BCE va réagir en diminuant les taux d’intérêt au cours du mois de mai même si nous estimons qu’il en faudra plus pour relancer l’économie. Malheureusement, l’idée d’une politique d’assouplissement quantitatif en Europe nous semble encore assez loin.
La Chine retrouve-t-elle son équilibre économique ? (page 10)
• La récente baisse de la croissance économique chinoise a été engendrée par une baisse des investissements, conforme au scénario d’un rééquilibre, à savoir une hausse de la croissance par la consommation et une réduction de la croissance par les investissements. Cependant, le rééquilibrage risque de prendre du temps, la Chine faisant toujours face à d’importantes exigences d’investissements. "[/i]
NOUVEAU , EN FRANCAIS , RAPIDE ET COMPLET !!
Exclusivité LinXea . ENCORE
Merci Loupi pour cette excellente synthèse de Schroders, facile et rapide à lire.
Cordialement
- 1
Note mensuelle sur les perspectives économiques et financières
par Keith Wade, économiste en chef de Schroders
(achevée de rédiger le 28 janvier 2014)
1- La Reprise aux EU pourraient s’avérer trop excessives
La dynamique très favorable de l'économie américaine a permis de mettre un terme à la fermeture temporaire de certaines administrations du gouvernement fédéral. En outre, les indicateurs avancés suggèrent la poursuite d'une croissance soutenue au premier trimestre 2014. La tendance continue d'être favorable, avec un potentiel de révision en hausse par rapport à nos prévisions de croissance du PIB de 3%. De même, des signaux positifs apparaîssent du côté des dépenses d'investissement, les actionnaires étant désormais plus favorables à l'égard des entreprises qui investissent.
Une croissance plus forte signifiera également une baisse du chômage. Selon nous, la Réserve fédérale risque d'être surprise par l'amélioration du marché du travail. Les tendances démographiques suggèrent que le taux d'activité va en effet continuer à diminuer - et non le contraire - même si l'économie s'améliore, une perspective en contradiction avec les prévisions de la Fed. Chaque décision de politique monétaire sera étroitement liée à l'évaluation du niveau des ressources inemployées sur le marché du travail et cette dimension nous rappelle que le facteur démographie qui soutenait autrefois la croissance américaine, voit peu à peu son impact positif s'amoindrir.
2- Royaume Unis : les résolutions 2014
Cette année, le Royaume-Uni devrait voir son PIB dépasser enfin son niveau d'avant-crise mais au prix d'une dépendance accrue à l'immobilier et à la consommation. La Banque d'Angleterre se doit de revenir à l'essentiel car sa politique de "forward guidance" n'a rien apporté d'autre que de la confusion. Il nous tarde de voir la banque centrale abandonner le taux de chômage comme un des objectifs de sa politique monétaire.
Enfin, le gouvernement gagnerait à plus de transparence et d'honnêté quant à la situation réelle des finances publiques. Sa proposition d'augmenter le salaire minimum constitue selon nous un réel risque et un nouveau cycle d'austérité budgétaire nous semble se profiler à l'horizon.
3- Les Marchés : vont ils voter pour la croissance? Emergents
Le calendrier électoral dans les pays émergents est particulièrement chargé cette année. Des élections se tiendront dans l’ensemble des pays composant les « Fragile Five », source d’un surcroît de volatilité sur des marchés déjà fragilisés. Les élections pourraient constituer le catalyseur d’un changement dans certains pays, notamment en Inde et en Indonésie, mais nous voyons peu de facteurs d’optimisme au sein des autres pays.
Bonsoir à tous
Allocation d’actifs un peu déroutante à fin juin 2014 on va dire contrariant
Bonsoir les obligations convertibles…
UN CADEAU POUR LES NOVICES
" Collector " pour tous
Bonsoir à tous et à Loupi
Nous sommes sur le même site…et en plus
Note mensuelle sur les perspectives économiques et financières Piece jointe en Anglais
par Keith Wade, économiste en chef de Schroders
(achevée de rédiger le 24 mars 2014)
1- La croissance mondiale semble sur la bonne voie, mais les risques de baisse se sont accrus (page 2)
Selon les récentes statistiques, l'économie américaine devrait gagner en dynamisme dans les mois à venir, notamment après la publication des données sur l'emploi, les ventes au détail et la production industrielle. Les indicateurs de croissance au Royaume-Uni, dans la zone euro et au Japon restent fermes, mais les marchés émergents sont toujours en proie à des difficultés. Notre scénario central est en voie de se concrétiser, mais notre principale préoccupation concerne les risques extrêmes qui se sont intensifiés.
Parmi nos scénarios de risque figure la déflation dans la zone euro. Or, la probabilité qu'un tel scénario se réalise tend à s'accroître, à en juger par l'indicateur de vulnérabilité à la déflation (voir graphique). Nous craignons que la BCE ne répète les erreurs commises par la Banque du Japon dans les années 1990, et ayant contre toute attente plongé l'économie japonaise dans la déflation. La crise en Ukraine - où la menace d'une hausse des prix de l'énergie est réelle - pourrait constituer un facteur aggravant. Selon nous, la situation en Ukraine devrait rester dans une impasse de manière prolongée, avec des effets néfastes sur la confiance des entreprises et des ménages européens et le tarissement des investissements étrangers vers la Russie.
2-Le risque de déflation s’est accru en Europe
Le faible niveau d'inflation dans la zone euro devient un risque majeur pouvant conduire à la déflation. Nous avons recomposé l'indice de vulnérabilité à la déflation du FMI : celui-ci indique désormais un risque "élevé" de déflation pour la zone euro dans son ensemble (voir graphique).
Selon notre scénario central, l'Europe ne fera pas l'expérience d'une situation à la japonaise, la reprise étant bien amorcée. Pour autant, nous ne pouvons ignorer les signes avant-coureurs d'un risque accru de déflation. La déflation voire une situation prolongée de faible inflation pourraient rendre insoutenables la situation financière de nombreux Etats. Le risque extrême s'intensifie. La BCE en a-t-elle conscience ?
3-La Chine : une année qui ne sera ni bonne ni heureuse (page 13)
Le Nouvel An chinois n'a pas apporté son lot de réjouissances. Les statistiques indiquent un ralentissement de l'économie à bien des égards, une situation qui pourrait se révéler difficile à rétablir pour le gouvernement. Nous ne nous attendons pas à une relance du crédit. La Chine semble davantage encline à accélérer ses dépenses budgétaires.
4-Nos perspectives, en bref (p. 17)
Nous présentons dans cette section un résumé de nos principales perspectives macro-économiques et là où nous identifions des risques pour l'économie mondiale.
Merci beaucoup Donzi75 , cet opus mensuel reste l’ un des meilleurs bulletins existants …
Hélas sans traduction , mais à voir par Toulemonde au moins pour les images propriétaires
… dont les finales tout en bas du document !
Made in England , c’ est incontestablement l’ un des " musts " du Forum . Bonne journée .
Bonsoir à tous
1- BCE et déflation
2- les émergents : Inde et Indonésie tout bon
Stratégie d’ Investissement