Quel orientation pour les marchés en 2011?

Oui merci Loupi,

En particulier pour la boule de cristal Schroders. Je voudrais juste souligner quelques points importants de cette lettre (je veux dire auquel j’attache de l’importance et qui m’influencent):
*<<En réalité nous pouvons mieux faire…envisager plusieurs scénarios et leurs issues probables. Quand l’un de ces scénarios nous semble de plus en plus crédible, nous devons être prêts à bouger et oser modifier notre allocation de manière bien plus réactive…>>
*<<Dans la plupart des pays développés, les marchés des emprunts souverains présentent un potentiel - de hausse - limité>>
*<<Risque d’avoir sous-estimé l’impact d’autant de mesures d’austérité budgétaire>>
*<<Un moteur majeur de l’économie internationale repose sur les émergents: la politique monétaire des USA risque d’alimenter une bulle financière ou une hausse de l’inflation dans les pays de la zone $>>
Ma conclusion: la plus-value se fera sur les émergents, mais ce sera plus risqué qu’en 2010.

Qu’en pensez-vous?

Cimazur

Merci Loupi pour ces infos,

[quote=« Cimazur »]

Oui merci Loupi,

Ma conclusion: la plus-value se fera sur les émergents, mais ce sera plus risqué qu’en 2010.

Qu’en pensez-vous?

Cimazur[/quote]

Ce qui me parait étonnant, c’est l’'optimisme de la BNP par rapport à l’immobilier émergent (ils disent « mondial sauf Europe et USA » = « Émergents ») en sachant qu’il y a une bulle immobilière en Chine…

Re pj101,

Il faut savoir (c’était dans un document de Loupi, je ne sais plus où (*) - mais cela prouve qu’il faut privilégier les information objectives = statistiques plus que les prévisions des gérants) que la bulle chinoise est sur l’immobilier d’investissement = « luxe » qui représente - de mémoire - 20% des constructions. Sur l’immobilier de logement pour la classe moyenne les besoins sont énormes, car cette classe augmente très rapidement. Et les achats se font cash. Donc là pas de bulle.

D’autres part les fonds « immobilier » comportent beaucoup d’industries liées: travaux publics, cimenteries,etc et les investissements en infrastructures sont colossaux.
Donc - je ne sais pas si cela se vérifiera (!) - mais les prévisions de la BNP ne manquent pas d’arguments.

Bonne soirée.

Cimazur

(*) Peut-être celui de notre ambassade à Pékin.

**Actions : pas d’envolée spectaculaire à attendre en 2011 (Natixis AM) **

(AOF / Funds) - « Un rééquilibrage entre pays émergents et développés aura-t-il lieu ? Les régions développées verront-elles leur niveau de vie stagner voire s’effriter au profit des zones en plein essor ? Ces interrogations ne pourront être tranchées dès 2011 mais resteront au coeur des stratégies d’investissement. Les marchés seront particulièrement attentifs à l’évolution des finances publiques si le scénario suivant se confirme », anticipe Franck Nicolas, directeur allocation globale de Natixis AM.

Au menu, selon le gestionnaire : « croissance mondiale relativement soutenue, croissance occidentale molle (mais sans second choc récessionniste), politiques monétaires accommodantes et inflation extrêmement limitée. Seul un effort sur ce facteur pourrait faire baisser la prime de risque ».

« Une croissance des bénéfices par action (BPA) de 12% en 2011 et 10% en 2012 semble parfaitement atteignable. La croissance des chiffres d’affaires ne sera pas suffisante pour inciter les entreprises à investir fortement. L’amélioration du marché du travail devrait toutefois se poursuivre. Les marchés actions pourraient ainsi tirer parti d’une croissance positive, d’une faible valorisation et d’une profitabilité assez élevée. Pas d’envolée spectaculaire à prévoir cependant en raison de l’aversion au risque qui reste importante. »

Sur les taux, « la recherche de rendement sera encore déterminante et les comparaisons entre typologies d’émetteurs seront privilégiées. Des questions se poseront en particulier autour de la rentabilité ajustée du risque entre dettes souveraines core et périphériques, dettes souveraines et privées, et développées et émergentes. À l’évidence, si une gouvernance économique émerge en zone euro, les spreads périphériques se réduiront un peu. Mais il faudra attendre encore avant de retrouver une situation normale. Cela devrait faire le jeu de la dette privée si le secteur bancaire poursuit sa convalescence. De même, il faudra être vigilant vis-à-vis de la dette d’Etats émergents moins vertueux et moins dynamiques. La question reste par ailleurs entière sur le Royaume-Uni ».

Concernant les devises, « les divergences de politiques économiques favoriseront encore la volatilité du marché. Les devises émergentes resteront au centre des préoccupations car les politiques monétaires accommodantes les favorisent. La reflation des économies développées devrait enrayer la hausse des monnaies (yen et franc suisse…) qui profitent actuellement des craintes déflationnistes ».

« L’or devrait perdre un peu de vigueur si les craintes déflationnistes s’éloignent et si les taux réels atteignent leur point bas. En contrepartie, des goulots d’étranglements pourraient resurgir à horizon 2012 sur certaines matières premières, notamment agricoles et sur les métaux industriels. »

« Les zones émergentes devraient continuer d’afficher une performance encore attractive. En dépit d’une valorisation élevée, leur dynamique de croissance restera un facteur de soutien indéniable. Mais, certains thèmes étant devenus trop consensuels, il faudra être sélectif en recherchant des idées d’investissement orientées vers la consommation interne, les besoins de services (pour accélérer les gains de productivité et encourager la croissance autonome), sans oublier les entreprises occidentales bien positionnées pour exporter du savoir-faire. Cela serait susceptible d’engendrer une rotation sectorielle, y compris auprès des bourses développées, en favorisant moins les cycliques. »

« La reflation pourrait échouer et la croissance, déjà faible, pourrait souffrir de la remontée de la dette dans un environnement où les niveaux d’endettement ramenés au PIB sont en forte hausse. Dans cette configuration, les actifs de couverture resteraient les mêmes : duration longue au sein des dettes les plus sûres et achat de dollar et d’or. À l’inverse, une remontée de l’inflation dans les pays émergents ferait courir le risque d’un resserrement monétaire préjudiciable à la croissance. S’il ne se matérialise pas, cela risquerait d’exporter cette inflation dans les pays industrialisés avec des conséquences néfastes sur les marges des entreprises via la hausse des coûts de production. Les devises émergentes sont à privilégier dans ce cas de figure. »

From London again . Du haut niveau . Pas du Bourso .

Une petite baisse en dessous de 1200 puis on repart vers 1300-1350…pourquoi pas ?

On est dans la zone 61,8% du retracement qui n’interdit pas la suite vers 75 %…

@+

Joël,

Je n’arrive pas charger ton fichier. Chez toi, ça marche?

Merci de vérifier :slight_smile:

Bien à toi.

Cimazur

Bonsoir Cimazur et Joel. Impossible de télécharger le fichier

Joël , tu raccourcis son nom et il passera . Toujours tester une fois après dépose pour éviter ce souci . Bonne nuit .

Fait …
Merci Loupi …
Trés Bon WE a tous…
Joel

salut Joel,

Je vois que nous avons les mêmes sources !
Cl Mathy est un peu l équivalent de Loupi pour moi sur le site objectif eco…

A+

**2011 : Hausse des actions mais pas un long fleuve tranquille (BNPP IP) **

(AOF / Funds) - « En 2010, les marchés d’actions ont connu de fortes fluctuations. Les actions développées ont accusé des replis en début d’année, à la fin du printemps et durant la première partie de l’été, qui ont été interrompus par des rebonds au début du printemps et au second semestre. Depuis le début de l’année, les actions des pays développés sont en hausse de 8,3%, tandis que celles des pays émergents affichent une progression de 13,5%. Les rebonds de fin d’année sont une réalité », note Joost van Leenders de BNPP IP.

« Depuis 1990, les actions développées s’adjugent 2,2% en décembre, tandis que les actions émergentes gagnent 4,2%. Ces évolutions ne prédisent malheureusement pas la tendance de l’an prochain. »

« Le scénario pourrait être différent cette fois. Compte tenu de l’optimisme récent alimenté par des facteurs fondamentaux tels que l’élargissement de la reprise mondiale et la confirmation par la Réserve fédérale américaine (Fed) du lancement d’une seconde vague d’assouplissement quantitatif (QE2), nous anticipons une hausse des actions en 2011. Toutefois, il ne faut pas s’attendre à un long fleuve tranquille. Des facteurs de risque, tels que la crise budgétaire dans la zone euro, le marché immobilier américain et la volatilité des devises, pourraient causer des déconvenues. »

« Les marchés des obligations sont restés agités. Les rendements obligataires américains sont remontés à plus de 3,4%, contre moins de 2,4% début novembre. L’amélioration des perspectives de croissance pourrait expliquer cette progression, mais la persistance d’importants déficits budgétaires pourrait également en être la cause. Le récent compromis sur la fiscalité comprend une reconduction pour deux ans des baisses d’impôts adoptées sous la présidence de George W. Bush, une réduction temporaire des cotisations de sécurité sociale versées par les salariés, une prolongation des allocations de chômage et un amortissement immédiat et intégral des investissements productifs. »

« La baisse des prélèvements sur les salaires et l’allongement des allocations de chômage devraient augmenter la croissance d’un quart à un demi-point de pourcentage en 2011. Toutefois, le compromis devrait également alourdir le déficit budgétaire de plus de 400 milliards de dollars en 2011 et 2012. De quoi effrayer les investisseurs. Selon nous, l’économie américaine n’est pas suffisamment robuste pour faire face à une hausse continue des rendements. Les responsables de la Fed n’ont pas résolu le problème des rendements plus élevés. Jugeant la croissance insuffisante pour réduire le chômage, ils ont décidé de lancer une nouvelle série de mesures d’assouplissement quantitatif (QE2), de maintenir les taux directeurs stables et de poursuivre une politique de taux bas pendant une période prolongée. »

« Les rendements des obligations périphériques se sont de nouveau orientés à la hausse. Les investisseurs ne sont toujours pas convaincus que l’actuel mécanisme de sauvetage temporaire destiné aux pays lourdement endettés de la zone euro, voire un dispositif permanent, puisse contribuer à éviter une restructuration des dettes. L’agence de notation Moody’s a averti qu’elle pourrait abaisser la note de crédit de l’Espagne, ce qui a accru l’agitation sur les marchés. La Banque centrale européenne (BCE) a augmenté ses achats d’obligations, les portant de zéro en octobre à 2,7 milliards d’euros au cours de la première semaine de décembre. Ce montant est nettement plus faible que celui des achats réalisés en mai durant la crise sur le marché obligataire grec. A présent, les marchés sont probablement moins liquides, mais les liquidités que la BCE y a injectées n’ont pas réussi à enrayer la hausse des rendements. »

« Aux Etats-Unis, l’évolution récente des nouvelles demandes hebdomadaires d’allocation de chômage a été encourageante, mais elle ne signale pas encore d’importantes créations d’emplois. Elle corrobore d’autres signes d’amélioration, tels que ceux observés dans les composantes emploi des enquêtes ISM par exemple. Une autre bonne nouvelle est venue du redressement du moral des dirigeants de petites et moyennes entreprises, qui est ressorti à son plus haut niveau depuis décembre 2007. Etant donné que les petites entreprises contribuent souvent à une part importante de la croissance de l’emploi, leur regain de confiance constitue une bonne nouvelle pour le marché du travail américain. »

« En novembre, les ventes de détail aux Etats-Unis ont de nouveau été robustes. Le revenu salarial a connu une accélération, mais le revenu des entrepreneurs détenant leur entreprise à titre individuel ou en association a en particulier enregistré une hausse marquée au cours des trois derniers mois. Les ménages ont également puisé dans leur épargne pour financer leur frénésie d’achats. Le passif a baissé, les ménages ayant remboursé (ou n’ayant pas honoré) leurs prêts hypothécaires. La valeur du patrimoine physique, principalement immobilier, a sensiblement diminué. Nous n’anticipons pas de poursuite de cette dynamique des dépenses, mais les perspectives se sont améliorées. »

« Dans la zone euro, le rythme vigoureux de la croissance de l’économie allemande pourrait commencer à se modérer. Depuis juin, les commandes manufacturières ont essentiellement stagné, en raison du tassement des commandes à l’exportation. Les commandes intérieures ont poursuivi leur progression. Ces développements conduisent à penser que l’économie allemande pourrait devenir moins tributaire des exportations, mais il n’est pas certain que la demande domestique soit en mesure de prendre pleinement le relais. »

Nous restons surpondérés sur les actions, compte tenu d’une surpondération des actions émergentes et d’une position proche de la neutralité sur les actions développées. Nous sous-pondérons fortement les obligations d’Etat, sommes neutres sur les obligations notées investment grade et surpondérons les obligations à haut rendement. Nous avons une position neutre sur les obligations indexées sur l’inflation ainsi que sur la dette émergente. Nous surpondérons l’immobilier. Nous sommes neutres sur les matières premières. Nous avons une position neutre sur les obligations convertibles et le monétaire."

**2011 sera positive pour les actions, les matières premières et le crédit : **
(AOF / Funds) - « En dépit de nombreux facteurs d’influence déterminants tels que la crise de la dette souveraine en Europe, l’année 2010 aura été marquée par d’assez bonnes performances, en particulier au niveau des actions. Les marchés émergents offrent depuis des années une profitabilité durable, raison pour laquelle nous continuons à les recommander », explique Gerhard Aigner, directeur général de Raiffeisen Capital Management. « En fin de compte, ils ont enregistré au cours de l’année écoulée une hausse de cours de plus de 25%, démontrant une fois encore le potentiel de la classe d’actifs. »

« Certes, à court terme, l’indice de confiance dans les marchés émergents semble quelque peu exagéré, ce qui se traduit par une surpondération par de nombreux investisseurs ; l’horizon à long terme n’en demeure pas moins découvert. Globalement, l’on s’attend à ce que 2011 soit une année positive pour les actions, les matières premières et les marchés de crédit. »

Gerhard Aigner recommande aux investisseurs de « s’intéresser tout particulièrement, au cours des prochains mois, aux actions européennes, aux marchés émergents, voire aux fonds de matières premières. Au niveau des marchés de crédit, les obligations d’entreprises et la dette émergente en devises locales figurent en tête de sa liste de recommandations ». Raiffeisen Capital Management a lancé début 2010 le fonds Raiffeisen-Emerging Markets-Local Bonds.

« Les perspectives de croissance se sont considérablement améliorées ces derniers mois. L’ombre du double-dip semble avoir cessé de planer sur les marchés. La croissance nominale en hausse accroît la marge de manoeuvre au niveau des rendements des obligations d’état allemandes et des bons du Trésor américain. » Dans la plupart des pays occidentaux, et en particulier aux États-Unis, Gerhard Aigner s’attend, « à court terme, à des taux d’intérêt très bas, alors que ces mêmes taux risquent fort de continuer à grimper dans les économies structurellement plus saines telles que l’Australie, le Canada ou les marchés émergents. A l’inverse des marchés émergents, le monde occidental ne devrait connaître aucune pression inflationniste notable au cours des prochains trimestres. Celle-ci pourrait néanmoins gagner en importance à moyen ou à long terme en raison de l’augmentation brutale de la masse monétaire ».

« En ce qui concerne l’environnement macro-économique, le pic de croissance est dépassé ; la croissance promet toutefois de demeurer robuste, car soutenue par les marchés émergents et les programmes fiscaux des États-Unis. Des problématiques telles que la situation du marché du travail, le désendettement et la consolidation budgétaire constituent toujours autant de freins à la croissance. »

« Au niveau mondial, actions et matières premières affichent une évolution des bénéfices supérieure aux attentes. Les actions conservent cependant une valorisation attractive, en Europe surtout. Les marchés demeurent liquides ; le niveau des taux d’intérêt est toujours bas, et les alternatives d’investissement restent discrètes. Les matières premières profitent de la demande émanant des marchés émergents, du niveau de liquidité et de la course à la dépréciation de nombreuses monnaies papier. »

« La crise de la dette souveraine en Europe promet de continuer à accroître la volatilité sur les marchés. Nous pouvons partir du principe que la problématique de l’endettement des pays européens va demeurer au centre de l’attention - jusqu’à ce que l’UE ait trouvé une solution adéquate. La hausse des attentes inflationnistes consécutive à l’amélioration des perspectives de croissance et à la hausse du marché des matières premières pourrait entraîner une vente massive des obligations d’état allemandes et des bons du Trésor américain. »

**Les sept recommandations de SG Cross Asset Research pour 2011 : **

(AOF / Funds) - « Les perspectives pour 2011 demeurent positives pour les actifs risqués, soutenues par une absence de récession en double creux, la croissance dans les pays émergents et des liquidités abondantes (contexte de taux faibles et seconde phase d’assouplissement quantitatif). Nous recommandons par conséquent de détenir une importante exposition aux actions et aux matières premières », assure l’équipe de Société Générale Cross Asset Research.

« Toutefois, à court terme, la détérioration probable des indicateurs avancés américains devrait constituer un frein aux actifs risqués et un soutien aux US Treasuries (10 ans). Au vu d’un excédent de liquidités, les investisseurs devraient poursuivre leur quête d’actifs à hauts rendements. Celle-ci devrait passer par l’investissement dans des obligations des pays émergents, mais pas nécessairement dans les actions de ces mêmes économies. Pour se protéger contre une inflation accrue, les actions japonaises et l’or semblent appropriés. »

Le gestionnaire confie ses sept recommandations clés pour 2011 : tout d’abord, « achat d’obligations des marchés émergents sans couverture de change par rapport au dollar et à l’euro afin d’obtenir une exposition de change aux marchés émergents. Des perspectives de croissance, de solides bilans publics et la recherche de rendement devraient continuer de soutenir des entrées nettes sur ces actifs ».

« Long sur le Nikkei/short sur le HSCEI (Hang Seng China Enterprise Index) : l’inflation asiatique devrait être bien accueillie au Japon, mais entraînerait un resserrement monétaire en Chine. »

« Long sur les obligations corporate BBB/short sur les obligations corporate AAA : les catégories d’obligations les plus faiblement notées devraient surperformer les mieux notées dans un contexte de poursuite progressive du processus de compression des spreads au S1, où les investisseurs continuent de rechercher des instruments à meilleur rendement. »

« Pentification de la courbe des taux à 30 ans - 5 ans sachant que la seconde édition des programmes d’assouplissement quantitatif de la Fed se concentrerait autour de maturités à 5 ans et alimenterait les menaces d’inflation à long terme. »

« Long sur les services télécoms mondiaux/short sur les biens d’équipement mondiaux et les utilities mondiales : préférer les secteurs offrant un rendement du dividende élevé (télécoms) à ceux qui sont moins bien dotés (biens d’équipement) ou à ceux qui sont chers et plus risqués (utilities). »

« Achat d’obligations de l’Etat australien à 10 ans (en AUD) : renforcement de la devise, notation AAA offrant un rendement de 5,5% dans un environnement où les investisseurs recherchent désespérément le rendement. »

« Maintenir une position acheteuse sur l’or : afin de se couvrir contre un potentiel débasement des monnaies du G4 et les menaces d’inflation à long terme. »

« L’été dernier, les marchés se sont focalisés sur l’éventualité d’une récession en double creux. Néanmoins, ces dernières semaines, l’atmosphère a changé et les craintes de rechute en récession se sont dissipées, comme en atteste notre indicateur de flux de nouvelles propriétaire. Quelques chiffres macroéconomiques positifs et l’annonce d’une seconde phase d’assouplissement quantitatif ont en effet porté l’optimisme à des niveaux inexplicables. »

« Les données positives sur l’économie américaine depuis la fin de l’été s’expliquent de fait par un accroissement des stocks, qui ont renoué avec des points hauts. Toutefois, la dynamique macroéconomique pourrait s’essouffler dans la mesure où notre modèle propriétaire SG indique une tendance au reflux des stocks. Pour se protéger contre un flux de nouvelles macroéconomiques en perte de vitesse, évitez une surexposition au dollar. »

« Le marché immobilier est essentiel à la reprise aux Etats-Unis, en sa qualité de source de richesse pour les ménages et de crédit à la consommation. Certains consommateurs américains sont asphyxiés par des fonds propres négatifs dans la mesure où la valeur de leurs engagements de crédits (adossés à leur prêt immobilier) est désormais supérieure à celle de leur maison. Bien que l’assouplissement quantitatif permette de contenir les taux à 30 ans proches des plus-bas historiques (4,5%), les propriétaires américains se voient dans l’incapacité de refinancer leurs emprunts hypothécaires dans la mesure où les banques continuent d’appliquer des conditions de crédit strictes. Malheureusement, ces derniers trimestres, les défauts de paiement ont atteint des records, parallèlement au bond du taux de chômage et aux baisses de salaires. »

« L’indicateur avancé de l’économie américaine publié par l’Institute of Supply Management (ISM) est ressorti à 56,9 pour le mois d’octobre. Un niveau supérieur à 50 indique une expansion de l’économie. Les économistes SG anticipent toutefois une baisse de l’indice ISM à 50 au T1 2011 et un nouveau rebond au T2. L’indice ISM influe largement sur la performance des matières premières et des actions. Un recul de l’ISM pourrait empêcher un rebond des actifs risqués. A noter que nous ne tablons pas non plus sur une forte correction des actions américaines. »

**Les conseils d’investissement de JP Morgan AM pour 2011 : **

(AOF / Funds) - « De bonnes surprises économiques : l’histoire suggère que la troisième année suivant une crise bancaire présente généralement une croissance économique supérieure à la moyenne. Notre indicateur de croissance mondiale, constitué de dix variables anticipées, reste pourtant orienté à la baisse, du fait du ralentissement de l’activité dans le monde émergent. Cependant, les prochains mois pourraient voir la fin de cette période de consolidation et le début d’une reprise de l’activité. C’est du moins ce que les indicateurs avancés de notre équipe devises semblent indiquer », note JP Morgan AM.

Le gestionnaire recommande de surpondérer les actions. « Les actions devraient surperformer les obligations et le crédit en 2011, même si elles semblent un peu surachetées à court terme. Après avoir été reflationniste, l’environnement est devenu déflationniste/désinflationniste. Ces deux régimes ont tendance à être favorables aux actions, sauf à imaginer une déflation à la japonaise. Nous considérons que l’annonce de l’AQ2 par la Fed et son engagement à lutter contre les risques déflationnistes extrêmes permettent d’anticiper un scénario désinflationniste plutôt qu’un contexte déflationniste. Cela devrait stimuler le retour de l’appétit pour le risque, une composante clé de ce processus. La combinaison d’une faible inflation et d’une croissance ralentie mais toujours soutenue, est favorable aux actions. »

« Les marchés émergents ont été jusqu’à présent considérés comme les principaux bénéficiaires de l’AQ2, avec un afflux de capitaux anticipé vers le monde émergent et une perspective d’appréciation massive. Les valorisations sont attrayantes du point de vue historique, mais le sont manifestement moins par rapport à celles des marchés développés. La croissance des émergents devrait rester supérieure à celle des pays développés, mais il y a un risque d’inflation élevée et de politiques monétaires plus restrictives en 2011. Cependant, nous avons encore le temps de nous positionner pour tirer parti d’une bulle éventuelle sur les émergents en 2011, c’est pourquoi nous restons stratégiquement surpondérés en actions émergentes. »

« En termes réels, le dollar a enregistré des points bas atteints à seulement trois reprises depuis la signature des accords de Bretton Woods et fait désormais l’objet d’une sous-évaluation notable, sans être aussi extrême que par le passé. La convergence des spreads implique que les perspectives d’évolution des principales devises seront intimement liées aux anticipations de croissance, auquel cas les États-Unis seraient bien positionnés. Une reprise du dollar pourrait être soutenue par de meilleures statistiques en provenance des États-Unis associées à un rebond des indicateurs avancés. »

Sur la stratégie de fin d’année, « nous restons surpondérés en actions tout en étant conscients des limites à court terme. Les actions bénéficient toujours de l’amélioration des fondamentaux macroéconomiques et d’une politique monétaire accommodante, avec des valorisations raisonnables, les prévisions de bénéfices bottom-up pour le S&P 500 en 2011 ressortant à 94,8 USD, soit un P/E anticipé de 13,1x qui est bien en-deçà de la moyenne de long terme ».

« Cependant, les valorisations des marchés émergents commencent à être tirées par rapport à celles des pays développés et sont soumises à des risques inflationnistes. Toutefois, ces marchés pourraient continuer de bénéficier de l’AQ et du raffermissement de la croissance mondiale. Nous restons surpondérés sur les marchés émergents et Hong Kong. Sur les produits de taux, nous continuons de favoriser les obligations d’entreprises par rapport aux emprunts d’État. »

**Robeco conserve son biais positif en faveur des actions en décembre : **

(AOF / Funds) - « Les informations du secteur industriel international ont été généralement optimistes en novembre. La crise de la dette européenne s’est encore intensifiée après la décision des leaders européens de faciliter les restructurations souveraines à l’avenir. Par conséquent, le scénario le plus probable consisterait à faire au mieux pour s’en sortir. Les marchés émergents affichent une vigueur continue et, par endroits, des pressions inflationnistes accrues, qui sont en train d’être enrayées par des mesures prudentes de resserrement monétaire », note Robeco.

« Nous maintenons notre attitude positive concernant les actions, même si nous avons revu à la baisse notre optimisme durant ce mois, ceci en raison des tensions croissantes dans la zone euro. Jusqu’à présent, les autorités européennes n’ont pas réussi à trouver une solution crédible à long terme, ce qui signifie que les problèmes vont continuer à refaire surface. Par conséquent, nous préférons modérer notre profil de risques à tous les niveaux, ce qui inclut les actions. »

« L’immobilier a dû faire face à des difficultés comme la hausse des taux obligataires. Le ratio prix/cash flow actuel pour l’immobilier est égal à 1,75 x celui des actions. Ce chiffre est supérieur à sa moyenne historique et reflète les taux plafond attrayants de l’immobilier. Nous ne pensons pas que la prime de valorisation représente une grande menace pour les résultats à venir et nous prévoyons que l’immobilier enregistre une performance alignée sur les actions. Nous sommes modérément optimistes. »

« Pour les trois à six prochains mois, nous n’approuvons pas le compromis risque/récompense dans le secteur financier. Le secteur va continuer à se désendetter, ce qui sera synonyme de baisse des résultats. En outre, l’apurement des dettes sur les portefeuilles d’obligations souveraines reste un risque omniprésent. Les révisions de bénéfices restent faibles, de même que la dynamique relative, indiquant que le secteur a du mal à générer des surprises positives. Nous avons globalement une préférence pour les secteurs cycliques par rapport au secteur financier. »

"Concernant les actions, nous pensons que l’Amérique du Nord, l’Europe et le Pacifique vont rester à la traîne par rapport aux marchés émergents dans les trois à six prochains mois. Les perspectives économiques sont positives sur les marchés émergents. La dynamique y est plus solide, et en plus le vieillissement de la population et les dettes publiques n’ont pas de conséquences aussi négatives sur les perspectives économiques à long terme que sur les marchés matures."

ca fait un peu peur que tout le monde soit si unanime vers les actions quand meme

Les dix prévisions «outrageuses» de Saxo Bank pour 2011

  1. Le Congrès va bloquer le QE3 (nouvel assouplissement monétaire). La Réserve fédérale sera sur le banc des accusés au deuxième semestre. Sa politique monétaire a conduit au déclenchement des crises immobilière, bancaire et de la dette publique. Le Congrès devrait empêcher la Réserve fédérale de doubler son bilan et l’amener peut-être même à remettre en cause son double mandat de stabilité des prix et de faible chômage.

  2. Apple va racheter Facebook. Steve Jobs a souhaité un partenariat avec Facebook. Mais les discussions n’ont mené à rien. Apple pourrait en profiter pour lancer une offre de rachat.

  3. Le dollar va gagner 25%. L’économie mondiale semble sur la bonne voie, mais les turbulences pourraient venir de Chine et notamment d’un ralentissement du secteur industriel. Avec une Europe en souffrance et un Japon aux abonnés absents, le dollar pourrait gagner 25%.

  4. Le rendement des obligations américaines à 30 ans va tomber à 3%, profitant de la quête d’une valeur refuge.

  5. Le dollar australien va perdre 25% contre la livre sterling, car l’Angleterre retrouve ses valeurs ancestrales: le travail, l’épargne et la croissance. A l’inverse, l’Australie souffrirait d’éventuels troubles chinois.

  6. Le pétrole va bondir à 100 dollars, dans le sillage des attentes de croissance américaine, avant de perdre le tiers de sa valeur.

  7. Le gaz naturel gagnera 50% grâce à une nette augmentation de la demande.

  8. L’or bondira à 1800 dollars l’once, profitant du retour de la «guerre des monnaies».

  9. L’indice S & P 500 des actions américaines dépassera son niveau record de 2007 et gagnera 30% sous l’effet de la politique monétaire et même si l’économie réelle ne suit pas.

  10. L’indice des actions russes (RTS) doublera de valeur, profitant d’abord de la hausse du pétrole, mais aussi d’une évaluation particulièrement avantageuse, à un PER de seulement 8,6 fois.

Pour Nick Beecroft, responsable du conseil sur les marchés de Saxo Bank, la prévision «outrageuse» qui produirait le plus fort impact sur les portefeuilles serait la première. «C’est toute la maison qui s’écroulerait», a-t-il déclaré au Temps lors d’une interview.

Car après le «put» Greenspan, qui offrait aux marchés une protection contre les crises, est venue l’option «put» Bernanke. Le blocage de la Fed changerait complètement les bases du système financier. Les banques trop grandes pour faire faillite se transformeraient à nouveau en banques risquées.

Sur l’euro, Nick Beecroft se dit beaucoup trop convaincu de la volonté des politiciens des grands pays européens de maintenir l’euro à tout prix que sa cassure n’a pas la place sur la liste des événements peu probables.

Dans son scénario, il pense que l’Allemagne sera amenée à accepter l’émission d’obligations européennes. Et même si la décision ne sera pas qualifiée de la sorte, une forme d’union fiscale européenne se mettra en place. «Bruxelles définira par exemple les taux d’imposition», selon l’expert.

Le scénario principal de Saxo Bank est légèrement inférieur au consensus des analystes, avec une croissance très modérée.

**PREVISION LOUPINESQUE : La dégradation de la note Souveraine AAA de la France servira de prétexte au trou de Janvier , c’ est dans les tuyaux de l’ " Orchestre Bleu " . **

[b]Investir en 2011 demandera de la lucidité et de l’agilité … comme toujours.

Mais il sera important de ne pas perdre de vue l’essentiel : le cycle mondial n’en est encore qu’à ses débuts.

Il reste donc opportun d’investir dans les actifs risqués. (AXA)[/b]

CAC 40 au 24/12/2010 14.00
3900.39 -0.28%

Je ne me suis pas trompé! Je ne réussirai jamais une deuxième fois. Donc:

img1.imagilive.com/1210/BBChamp.jpg[/cente]

Bonnes fêtes à tous.

Cimazur

On attend les mêmes pour 2011 , mais celles de 2010 valent le coup d’ oeil . Pareil .

Que nous mijotent " nos amis Américains " ? Depuis 2 jours , à chaque ouverture de Wall Street , l’ Or bondit SEUL .

[b]Avec Java embarqué , vous saurez tout en direct ici : Live Gold Price Chart

D’abord ils retirent gros des Emergeants et remontent New York . On ricane .

Ensuite ils achètent de l’ Or " alors que tout va bien " . On Américane .

Ils vont faire plonger les Actions avec des conneries (comme de coutume) … pour voir remonter l’ Or sous l’ effet de la peur ?

Alors ils revendront cet Or avec profit et calmeront leur intox pour un joli Printemps Actions (qu’ ils auront rachetées avant) .

Au final , si c’ est le scénario juste , ils auront pris des gains Emergeants , puis US , puis Or , puis re-actions au Printemps .

Bien joué les salopards ! Mais je dois me tromper : ce sont nos amis , NON ? Bonne journée .[/b]

Prévisions économiques 2011…Rééquilibrage attendu…

https://www.deutschebank.be/fr/investir-actualite-et-analyse-previsions-economiques.html