PEA

Là sur ces niveaux, 4600/4800 c’est le moment pour ma part de se réorienter sur les actions même si l’incertitude est grande. On dit bien qu’il faut acheter au son du canon et quand le pessimisme est au maximum.
Là avec la mise en quarantaine d’1/4 de la population italienne, du nombre de cas en hausse on commence à envisager le pire.
Mais avec des taux ultra bas, cette classe d’actifs sera certainement recherchés quand la situation sera moins sur le feu de l’actualité (quand?) d’autant plus avec des prix qui seront de nouveaux attractifs donc je mise sur un redémarrage avec la venue des beaux jours…qui je l’espère tueront le virus comme le dit Trump.

Pour être tranquille psychologiquement je vais y aller par palier mais dès aujourd’hui avec renforcement PEA (etf amundi emerging market , lyxor cac40 et amundi world) 50et bascule fonds euros sur UCS, ou fonds flexibles sur UCS plus agressive pour me trouver à 50% fonds euros 50% UC contre 27% auparavant.

LE 2eme palier de renforcement sera à 4000 points et là je me mettrais en LVC même si je penche plutôt sur un point bas à 4500, mais bon le passé me dit qu’on n’en sait rien.

Tant qu’on est au dessus de 4500, je garde mon scénario d’accumuler dans cette zone de 4600, pour le CW8 (Amundi World ) et le PAEEM ( Amundi emerging market) on est pas descendu assez bas aujourd’hui enfin moins qu’hier ,pareil j’avais mis des ordres à 253 et 250 sur le CW8 . Seul l’ordre sur le Lyxor Cac 40 a été déclenché à 45,5 qui correspond à environ 4600 , un peu plus en fait .
Pour les arbitrages en assurance vie hier , investi à J+1 j’avais peur d’un rebond à +5% suite au passage d’ordre hier, car en ce moment c’est pile ou face mais finalement sur ces niveaux c’est pas mal.

Bon on verra si ce support tient bien mais à chaque fois cela a rebondi derrière , je garde quelques cartouches pour le scénario noir quand même si on descendait sur les 4000 points voir légèrement moins comme en 2016 même si ce n’est pas pour moi le scénario le plus probable. C’est toujours rassurant de se dire qu’on peut renforcer et abaisser son PRU. Car psychologiquement si ça baisse on se dit qu’on fait une bonne affaire en abaissant son Pru , si ça monte bon ça va aussi on est quand même investi

Pour cela il faut se fixer des règles pour investir et s’y tenir sans écouter les bruits de marchés en pensant investissement long terme.
Un taux exposition sur son PEA ou assurance vie en fonction du niveau de marché.

Le plus dur est de trouver le réel niveau du marché, suivant son aversion au risque on mettra ces niveaux d’investissement plus ou moins bas.

Ça continue de baisser 4500 a pas tenu…bon là on peut parler de ce fameux krach tant attendu par beaucoup du monde pour revenir sur le marché actions.

Bon pas de chichi non plus on continue d’investir prudemment en se disant que c’est toujours mieux d’investir maintenant qu’il y a 1 Mois/1 an/3 ans. Il y aura des affaires , des opportunités c’est sûr mais à quel niveau???
Cette fois les assurances vies auront peut-être un motif valable pour conseiller de prendre des UCs et booster le rendement de son contrat avec un fonds euro qui ne rapporte plus rien… mais en ce moment ça booste à la baisse et je ne parle même pas des fonds H2O…

Image non truquée LinXie ! :wink:

J’ ai un dossier Chine pas piqué des hannetons . C’ est la grande folie là-bas , tout est vrai . La preuve .

Hallo les Traders et Papy Speed en particulier :wink:

WERNER11 tu es une leçon vivante . J’ espère que tous te lisent et mesurent bien ce dont tu es capable à bientôt 70 ans . Hut ab .

Respect et admiration . Ne change pas toi non plus , mais j’ ai confiance . Bonne journée mon ami .

Dividendes ?

bonsoir FALAGAR
On a des chances apres un rebond technique que le cac se ramasse a 2000 a la fin de l’année !

lolo

bonjour DD
Grillé un stop= 4 points en moins !

lolo

bonjour NALMOR,FALAGAR,CIMAZUR,DJOBY
Je lis que vous ,vous amusés bien sous les douches ! Vous faites le petit train ? je serais curieux de savoir qui fait le wagon de queue,ha ha ha ha ! ! ! !
Sans rancune !

lolo

bonjour a tous
…et sur ce coup la,ils ont raison !

lolo

bonjour PLUMET
C’est sur la tendance que je parlais,la tendance est baissiere sur tout les marchés et le cac40 pourrait se retrouver tres vite a 3600,3700 p !
Bon apres midi.

lolo

bonjour FALAGAR
Il n’y a pas 3914,c’est soit 1418 ou 3945 ,mais pas les deux a la fois,ha ha ha ha ! ! ! !

lolo

bonjour NALMOR
Ca m’a tout a fait l’air d’un echange de bons principes et de sentiments avec un certain CIMAZUR ? ha ha ha ! ! !

lolo

La Bourse a tourné la page de la crise sanitaire

HERVÉ ROUSSEAU

Les marchés, par nature tournés vers l’avenir, ont déjà enterré « l’annus horribilis » 2020. Les investisseurs espèrent que les campagnes de vaccination permettront aux économies de retrouver le chemin de la croissance. Il y a presque un an, La France a été mise sous cloche pour la première fois. Un deuxième confinement, moins sévère, a suivi à l’automne. Avec le Covid-19, la planète vient ainsi de traverser la pire récession depuis les années 1930.
Pour autant, sur les douze derniers mois, le CAC 40 affiche une belle hausse de près de 7 %. Mercredi, le Dax allemand s’est hissé en séance à un sommet historique. Le CAC 40 « growth return », calculé comme l’indice francfortois dividendes réinvestis, flirte aussi avec son pic historique. Wall Street bat régulièrement des records, tiré vers le haut par les géants de la technologie, les fameux Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Les programmes massifs d’aides déployés par les États et les banques centrales un peu partout dans le monde ont apporté l’oxygène dont avaient besoin les marchés pour traverser cette période difficile.

Certaines entreprises ont fait preuve d’une capacité d’adaptation insoupçonnée. À Paris, ce sont les Khol (Kering, Hermès, L’Oréal et LVMH) qui affolent les compteurs de la Bourse. En 2020, le numéro un mondial du luxe, LVMH est parvenu à s’offrir le joaillier américain Tiffany. Le titre s’est envolé de plus de 40 % depuis l’apparition de la pandémie en Europe et sa capitalisation boursière dépasse désormais les 270 milliards d’euros. Le groupe dirigé par Bernard Arnault est ainsi devenu la première entreprise européenne devant le suisse Nestlé. Hermès a bénéficié du même vent favorable : sa valeur en Bourse frôle désormais les 100 milliards d’euros, contre un peu moins de 70 milliards il y a un an. Pour ces très bons élèves, les analystes demeurent optimistes.

Marchés porteurs

La crise sanitaire a considérablement bouleversé les habitudes. Avec la généralisation du télétravail et l’explosion du commerce en ligne, les géants de la technologie sont devenus incontournables dans la vie de tous les jours comme en Bourse. Ils dominent très largement les marchés mondiaux. Les Gafam pèsent plus de 50 % du Nasdaq 100, l’indice américain des valeurs technologiques et plus du quart de l’indice large Standard Poor’s 500. Ces stars de Wall Street ont en commun avec les champions français de surfer sur des marchés porteurs et promis à un bel avenir.
Si, comme l’espèrent les boursiers, la reprise économique se confirme en 2021, les entreprises qui ont beaucoup souffert l’an dernier mais restent solides devraient être les premières à en bénéficier. « Une revanche des perdants » qui devrait profiter aux spécialistes de la consommation et aux valeurs cycliques, particulièrement malmenés pendant la pandémie, selon les experts de Pictet. Dans cet univers, les analystes de Barclays misent notamment sur « les valeurs financières, l’automobile, l’hôtellerie ou encore l’aéronautique », des pans entiers de la cote dévastés par la crise. Ils ne délaissent pas pour autant les belles valeurs de croissance comme les Gafam ou les Khol, dont le dynamisme ne cesse de surprendre. H. R.

Le Figaro - vendredi 5 mars 2021

Bonjour

Merci de nous apporter des précisions car je ne comprends pas ton message .
Tous mes posts concernent la bourse , et j’ai cru bon de les mettre dans la file PEA

Bon dimanche

Si je devais investir en bourse j’aurais déjà investi dans une société cotée en bourse spécialisée dans la fabrication de la carboglace.

La carboglace n’est rien d’autre que du gaz carbonique solidifié .

Pourquoi ?

Vous savez que le vaccin américain doit être conservé à – 70 °C
Or avec un mélange acétone/ carboglace , vous avez une température stabilisée à – 78 °C

Il suffit de temps à autre d’ajouter des morceaux de carboglace , pour maintenir la température constante .

Il ne faut pas non plus ignorer qu’avec de l’azote liquide on peut descendre à – 195 °C et dans ce domaine mon choix se tourne en priorité vers Air Liquide

Bourse :

Avant l’hydrogène , faites le plein d’ammoniac

Le secteur du transport maritime doit réduire davantage ses émissions de gaz à effet de serre. L’ammoniac est perçu comme le combustible le plus prometteur à brève échéance devant l’hydrogène. Retrouvez notre sélection de valeurs pour profiter de la conversion écologique de la marine marchande.
Il y a urgence ! Le 2 décembre dernier, le secrétaire général des Nations unies a souligné la gravité de la crise climatique. «L’humanité fait la guerre à la nature. C’est une entreprise suicidaire.» a grondé António Guterres, lors d’un discours historique, appelant la communauté internationale à passer à l’action.

Parmi ses priorités : atteindre la neutralité carbone à l’échelle mondiale dans les 30 prochaines années.
Cette intervention a fourni l’occasion au patron de l’ONU de rappeler à l’ordre un secteur d’activité qui, jusqu’à présent, n’a guère fait d’effort pour réduire son empreinte carbone.
«Si le secteur du transport maritime était un pays, il serait le sixième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde. L’an dernier, lors du Sommet sur l’action pour le climat, nous avons lancé la Coalition Objectif zéro dans le transport maritime pour obtenir que les navires de haute mer passent à zéro émission d’ici à 2030.»

Peine perdue

«Les politiques actuelles ne sont pas à la hauteur des promesses qui ont été faites. Pour que le secteur du transport maritime respecte ces engagements, des mesures réglementaires et fiscales doivent être prises et appliquées. Sans cela, l’objectif zéro émission nette ne sera qu’un horizon lointain. Il en va de même pour l’aviation.»
Ce coup de semonce de l’ONU fait écho à la demande du parlement européen qui réclame «des mesures plus strictes pour réduire les émissions du transport maritime.». En l’occurrence, «inclure les navires d’une jauge brute égale ou supérieure à 5.000 dans le système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE)» et «introduire des exigences contraignantes pour que les compagnies maritimes réduisent leurs émissions annuelles moyennes de CO2 par activité de transport d’au moins 40% d’ici à 2030 pour tous leurs navires».
Pour autant, les grands acteurs du transport maritimes n’ont pas attendu ces admonestations pour se mettre au travail afin de réduire dans les meilleurs délais leurs émissions de gaz à effet de serre.
Plusieurs solutions sont déjà dans les tuyaux chez les motoristes tandis que les compagnies pétrolières prennent position sur les carburants décarbonés.
Pour miser en Bourse sur cette révolution du transport maritime, nous avons retenu plusieurs profils de sociétés qui pourraient en tirer profit.

Le marché du GNL : un relais de croissance pour GTT

En France, GTT y voit un relais de croissance.
«À lui seul, le marché du GNL carburant représente un potentiel de réduction des émissions tout à fait significatif au niveau planétaire.» plaide Philippe Berterottière, PDG du groupe. La société d’ingénierie, leader mondial des membranes de confinement pour le transport maritime du gaz naturel liquéfié (GNL) estime être dans une position idéale pour développer sa présence sur le GNL carburant, notamment pour l’équipement des navires de grande taille.
L’un de ses premiers clients, CMA CGM opère déjà 7 porte-conteneurs au GNL et comptera d’ici 2022 une flotte de 26 porte-conteneurs de différentes tailles. L’armateur français compte sur «cette énergie d’avenir qui préserve la qualité de l’air en éliminant 99% des oxydes de soufre et des particules fines, 85% des émissions d’oxydes d’azote, et permet d’émettre jusqu’à -20% d’émissions CO2 par rapport à une motorisation au fuel.»
Fin octobre, le carnet de commandes de GTT s’élevait à 17 unités sur ce créneau d’avenir, essentiellement des porte-conteneurs.
Alors que la solution GNL semble être la plus mûre, deux autres technologies ne manquent pas d’atouts pour s’imposer dans les salles des machines des navires marchands : l’ammoniac et l’hydrogène.

L’ammoniac : deux groupes nordistes en position

En Finlande, le motoriste Wärtsilä (coté à la Bourse d’Helinski) travaille actuellement sur un prototype de moteur quatre temps alimenté à l’ammoniac (un combustible qui n’émet pas de CO2 en usage). Avantage, l’ammoniac serait moins coûteux que l’hydrogène et le méthanol.
Seule ombre au tableau, la production industrielle d’ammoniac est très gourmande en gaz naturel ou autre énergies fossiles et donc fortement émettrice de CO2. On parle de 1,5% des émissions mondiales contre 2,9% pour le transport maritime. Seule une production verte permettra de réduire son empreinte carbone.
Justement, le norvégien Yara a annoncé le 7 décembre dernier la mise en route d’un projet d’ammoniac vert à grande échelle. «L’hydrogène a beaucoup de qualités pour produire une énergie sans émissions. Mais ce n’est pas un produit facile à stocker et à transporter contrairement à l’ammoniac.» a plaidé Svein Tore Holsether, le PDG du groupe chimique, lors de la présentation de son nouveau projet aux investisseurs.
Un point de vue partagé par de nombreux acteurs mondiaux dont ceux rassemblés au sein du consortium japonais Green Ammonia, par exemple.

Les piles à combustible

Autre piste, les piles à combustible, utilisées pour convertir le carburant en électricité, pourraient prendre place à bord des navires. En effet, cette technologie peut améliorer l’efficacité de la conversion énergétique de plus de 60%, et même 80% en exploitant la chaleur résiduelle. Autre avantage, cette technologie fonctionne avec plusieurs types de carburants y compris l’hydrogène ou l’ammoniac.
Cependant, les piles à combustibles sont plus onéreuses que les moteurs thermiques. Les spécialistes de cette technologie qui parviendront à réduire ces coûts seront sans doute les chouchous des investisseurs à l’image du canadien Ballard dont l’action, cotée à la Bourse de Toronto a grimpé de 153% depuis le début de l’année. Malgré ce rally haussier sur le titre, son potentiel d’appréciation reste encore élevé.
Selon Factset, l’objectif de cours des 11 analystes qui suivent la valeur se situe actuellement à 32,22 dollars canadiens contre un cours de Bourse de 23 dollars actuellement.

Trois actions à acheter

C’est notre valeur préférée de cette sélection avec GTT. Yara dont la valeur d’entreprise ne représente que 5,8 fois l’ebitda 2021 peut aussi être mise en portefeuille. Quant à Wärtsilä, le motoriste devra d’abord réussir ses tests pour convaincre la communauté financière. Aujourd’hui, le titre semble bien valorisé.

Le Revenu : édition abonnés

Les majors poussées à déprécier massivement leurs réserves d’or noir

GUILLAUME GUICHARD

Pandémie mondiale, crise économique et guerre des nerfs entre pays producteurs. La tempête parfaite de 2020 a transporté les pétroliers dans un monde qu’ils ne croyaient pas avoir à affronter dès cette année. Où le pétrole n’a plus grand-chose de l’or noir qui a fait leur fortune et où les investisseurs ne veulent plus leur confier leurs milliards. « Le Covid a été le révé­lateur d’un monde où la demande pétrolière sera beaucoup moins forte, analyse Jean-Michel Gauthier, directeur de la chaire énergie de HEC. Cette crise nous donne en valeur présente ce qui va se passer dans les années qui viennent. »

La chute du prix du baril a entraîné celle des cours de Bourse. ExxonMobil, le plus grand des géants, a vu s’évanouir plus de 40 % de sa valeur financière depuis le début de l’année. Ce n’est pas un accident de parcours, plutôt un tournant pris par les investisseurs. Ils préfèrent maintenant les énergies vertes à l’or noir. L’électricien NextEra, champion de l’éolien américain, a ainsi dépassé l’héritier texan de la Standard Oil en octobre et vaut désormais plus que lui. La capitalisation de BP ne dépasse guère 50 milliards de dollars, soit substantiellement moins que les actifs à son bilan.

Parvenant à une conclusion à laquelle les investisseurs étaient déjà arrivés, les majors ont presque toutes réduit drastiquement la valeur de réserves de pétrole ou de gaz cette année. Actant que le prix du baril ne vaudrait guère plus de 66 dollars ces prochaines années, Shell a réduit de 22 milliards la valeur d’actifs jugés plus rentables à ce prix-là. BP a rayé 17,5 milliards de ses comptes, et Exxon, 20 milliards. Total a déprécié ses investissements dans les sables bitumineux canadiens à hauteur de 8 milliards de dollars, en se basant sur un prix du baril de 50 dollars à long terme. « Les projets d’exploration-production les plus coûteux à exploiter vont perdre toute valeur, prévient Mike Coffin, analyste chez Carbon Tracker. Ces milliards qui s’évaporent auraient du être investis dans autre chose, comme les énergies renouvelables (ENR). »

L’électricité, la clé de survie

Les pétrolières qui ont parié avec leurs consoeurs sur l’éolien et le solaire s’en sortent un peu moins mal au terme de cette année de malheur pour le secteur. L’action du danois Orsted, qui a cédé toutes ses activités dans les hydrocarbures dès 2017, a pris 60 % en Bourse depuis le début de l’année. Le pétrolier d’État norvégien ex-Statoil, rebaptisé Equinor en 2018, qui a entamé sa mutation un peu plus tardivement, n’a cédé que 23 % en Bourse depuis le début de l’année. Relativement à ses pairs, Total ne tire pas trop mal son épingle du jeu. Son action ne perd que 32 % en Bourse depuis le début de 2020. Le Français alloue déjà 10 % de ses investissements dans les ENR, et compte augmenter cette part jusqu’à 20 % d’ici à 2030.

Il faut entendre les PDG de Total, Patrick Pouyanné, ou de BP, Bernard Looney, annoncer à l’unisson que l’électricité est la clé de la survie de leurs groupes. Et ce, même si produire des électrons rapporte moins que de pomper du pétrole. « Le marché qui va croître, ce n’est pas celui du pétrole, mais celui de l’électricité », prévenait le premier cet été dans La Revue de l’énergie. « Plus de dollars pour les énergies nouvelles ! », a clamé le second en septembre.

Pour les pétrolières, cela ne signifie pas abandonner le pétrole du jour au lendemain. Le pic de la demande n’est probablement pas encore atteint. Il le sera à la fin de la décennie, à en croire BP, ou au début de la suivante, selon Total. En attendant, les compagnies devront réussir à continuer d’investir dans des champs les moins coûteux possible pour satisfaire la demande. En 2050, Total prévoit encore de vendre 20 % de « liquides », comprendre des biocarburants et du pétrole.

Le Figaro - mardi 22 décembre 2020 édition abonné

L’année de 202à du CAC 40

L’indice doit ce rebond à quelques valeurs en forte croissance, avec en tête les champions du luxe. Hermès termine l’année en tête du CAC 40 avec une hausse de 33 % ; LVMH s’adjuge 25 % et L’Oréal grimpe de 18,5 %.

. En revanche, la finance a été envoyée au tapis avec des baisses de 45 % pour Société générale, 21,5 % pour Axa, 20 % pour Crédit agricole et 18 % pour BNP Paribas.

Le secteur pétrolier a souffert avec la chute de la demande mondiale et des cours du brut : Total abandonne plus de 26 % en 2020.

Les valeurs parapétrolières sont étranglées. Vallourec (- 76 %), CGG (- 72 %) et TechnipFMC (- 58 %) ferment la marche du SBF 120.

L’aéronautique et le tourisme traversent une crise sans précédent. Airbus plonge de 30 %, tout comme Accor, qui a perdu sa place au sein du CAC 40 au profit d’un industriel conquérant, Alstom.

Les meilleurs rendements pour les actions françaises

L’Oréal : 14% par an sur 20 ans;
L’Air Liquide : 10,5% par an sur 20 ans;
Hermès sur 20 ans : 13,7% en moyenne annuelle;
Et dans une stratégie de rendement :
Total, 7,3% par an avec un dividende de 5% par an