Oui, bon, c’est un petit article généraliste qui fait le point sans se prendre la tête.
Il répète un peu ce qui a déjà été dit ici ou là. Oui, peut être. Mais on y trouve aussi des infos telles que l’influence du QE sur les fonds euros, le bénéfice 2014 des entreprises du CAC40, ou un rappel des évolutions des indices ces derniers mois.
Les lecteurs de ce forum ne sont pas tous des pros de la bourse et de la finance, et hormis les quelques dizaines d’intervenants actifs, n’ont sans doute pas envie de parcourir en détail les reportings ou analyse des gérants et économistes.
Ce genre d’article a aussi son utilité.
Je pense au contraire qu’il n’est pas trop mal construit. On a vu bien pire. Il parle du futur tout de même.
A la question initiale « faut-il craindre une bulle boursière? », il pose le problème en plusieurs étapes:
- Bilan de la progression du cac, Nasdaq, du SP500
- Bilan (rapide) du contexte géopolitique
- Bilan des PER
- Explications sur la cause de cette hausse continue: les QE, qui décorellent la progression des marchés des résultats des entreprises.
- L’article donne ensuite la parole aux pros et antis-bulle.
Même si la réponse n’est pas écrite noir sur blanc, on comprend bien le message que veut faire passer l’auteur…
La réponse est assez simple.
Tout d’abord une vidéo assez pédagogique:
Le QE de la BCE expliqué par Christopher Dembik (Saxo Banque)
Mais la justification de son affirmation se trouve ici:
L’extrait intéressant:
[i]Pourquoi la BCE saute-t-elle le pas ?
Depuis octobre 2013, l’inflation est inférieure à 1 % en zone euro. Cette inflation faible concerne aussi les prix hors énergie. Or, une inflation faible prolongée pose un problème à l’économie en faisant pression sur les marges. Elle réduit naturellement la capacité d’investissement des entreprises. A terme, le danger est que, pour sauvegarder leurs marges et maintenir leurs parts de marché, les entreprises ne décident de licencier ou de réduire les salaires. La demande intérieure se réduit alors et les prix baissent, entraînant une volonté d’attente des agents économiques pour leurs dépenses (« ce sera moins cher plus tard »). Ce serait le début d’un cercle déflationniste.
Pour éviter ce scénario, la BCE veut faire remonter les anticipations d’inflation. Les mesures qu’elle a prises jusqu’ici n’ont pas fait preuve de leur efficacité. Les taux ont été ramenés à 0,05 %, un taux négatif de 0,20 % est imposé à la facilité de dépôt de la BCE, un crédit à long terme de 4 ans, le TLTRO, est proposé aux banques. Mais l’inflation est passée en décembre en territoire négatif. Si cette baisse s’explique par les prix de l’énergie, elle a un impact sur les anticipations d’inflation qui, désormais, ont décroché assez largement à 5 ans de l’objectif de 2 % de la BCE. Il faut donc faire plus. Et la BCE n’a guère d’autres choix que de recourir à un QE de grande ampleur incluant les titres d’Etat. D’autant que ce QE est très attendu et déjà intégré dans les cours de beaucoup de dette souveraine. Le retarder serait prendre le risque d’une sévère correction sur les marchés.[/i]
Il fallait donc comprendre « pour éviter un krach boursier… tout de suite »
Et bien je vais aller poster dans une autre file…
Je me suis amusé à classer les messages sur les 3 pages de cette file:
Prévisions de marché: 11, 6, 2
Papotage: 7, 13, 7
Prévisions de marché externes: 1, 1, 5
Bonne soirée