Ce que je déplore en France
C’est tout autant une logique fiscale aveugle
Qui consiste à paupériser les Français
Mais également la déconstruction de notre modèle social
Qui régit les rapports que nous entretenons avec l’État
Mais aussi entre concitoyens
Expliquant la division des populations
La conflictualité croissance envers les institutions
Et la défiance envers le politique
Qu’il est loin le savoir vivre à la française
Piaf, Sartre, Dali, Lino Ventura
Comme de Gaulle
Doivent se retourner dans leur tombe
Cette France là n’est plus
Il n’en reste plus qu’un territoire
Un tampon sur un document administratif
Et une Histoire
C’est triste.
Même si je m’adressais à toi
Ma réponse constituait une réflexion générale
Sur les difficultés de l’expatriation
Qui intègre mes propres préoccupations
En droite ligne avec le thème de la file
« France : on marche sur la tête »
Il ne s’agit donc pas de t’encourager
Ou te dissuader sur la question
Comme tu le rappelles
Tout est une question de priorités
Et d’organisation
Les miennes de priorités ?
Je suis sensible aux environnements chaleureux
Cela comprend l’espace et les gens
C’est pourquoi je déplore qu’en France
La pression croissante des contraintes fiscales et sociétales
Réduisent nos compatriotes à subir
Vivre comme des robots
Ou être mis au rebus
L’autre alternative, c’est le chaos
Rien de très enthousiasmant.
Je ne me fais aucune illusion sur une retraite lointaine
J’ai finalement peu d’attaches relationnelles vraies
N’éprouve aucun plaisir à dépenser plus
Au contraire, je préfèrerais dépenser moins
Et vivre plus conformément à ma nature profonde
Chacun voit midi à sa porte.
France : imposition record
Autriche, Hongrie : Extrême droite
Chine : un président à vie
US : Las Vegas à la Maison Blanche
Brésil : les élites pourries jusqu’à l’os
Russie : opposants flingués
Ah il est beau notre système :
La DEMOCRATURE en marche…
Qui maniipule qui ?
J’en profite pour répondre au dernier post de Joël
Les chiffres de l’Insee sont trompeurs
La part de ceux qui s’acquittent de l’IR
Comme les chiffres de l’inflation
Ne rendent pas compte de la pression réelle qui s’exerce sur les ménages
Si on donne au mot « impôt » un sens large
Intégrant tout ce que L’État nous pique de façon directe ou indirecte
Et sous différentes terminologies barbares
De même que si nous considérons les dépenses incompressibles
Habilement exclues des statistiques officielles
Force est de constater que nous n’avons jamais été autant taxé
Sauf peut-être avant la Révolution française
Le moral économique des Français en berne
http://info.economie.lefigaro.fr/conjoncture/2018/05/22/20002-20180522ARTFIG00008-le-moral-economique-des-francais-en-berne.php?utm_source=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Economie
Vraiment nous sommes bien grognons
Les impôts sont au top
Au point que ne pouvant augmenter davantage la facture
L’État se gave sur les taxes
Locales, essence, contrôle technique, gaz, clopes, PV, frais de notaire, CSG
Son imagination est sans limite pour ratisser davantage
Et comme la maison ne fait plus crédit
Avec l’imposition à la source
Il faudra travailler plus pour gagner moins
Enfin, si vous avez toujours un job
Pour régler le reste à charge qui ne cesse de grimper
Comme les obligations légales
Qui suivent la même courbe
Syndic, normes d’habitation, assurances, santé, etc…
Vous pourrez vous féliciter d’être un citoyen utile
En attendant de toucher une retraite à points
Dont vous vous en doutez bien
Qu’on vous attend au tournant…
Mais bon, cela reste très virtuel n’est-ce pas ?
Et puis nous avons la chance d’arrondir nos fins de mois
Avec nos bas de laine investis ici où là
Enfin, si l’inflation qu’on appelle de nos vœux
Ne dévalorise pas nos affaires
Et que les marchés ne piquent pas du nez
De toute façon si ça arrive
C’est que nous entrerons en récession
Et nos économie seront certainement nécessaires
Pour sauver les banques ou la patrie en danger
Mais ne nous bousculons pas
J’ai cru comprendre que si nous restions bien sages
Nous pourrions réduire notre endettement à 90% d’ici 5 à 10 ans
Vous voyez, il n’y a pas de raison d’être défaitiste.
Maigre consolation
Le paraplégique se rassure en constatant l’état de son voisin tétraplégique
Mais les deux foncent en fauteuil roulant dans la même pente
Les Français ne pourront pas indéfiniment élever leur seuil de douleur
Et finiront par ruer dans les brancards
De grognons
Ils risquent bien de se découvrir un penchant anarchiste
Jrb2, la question qui fâche est la suivante :
Si nous élisons le plus vicieux des hommes
A quoi pouvons-nous raisonnablement nous attendre en retour ?
Nous avions jusqu’à Macron une alternance gauche-droite
Depuis c’est le « deep state » (réseau de milliardaires et de hauts fonctionnaires)
Qui confisque le pouvoir dans son intérêt
Comment ?
Déja Sarkozy avait dépensé le triple pour sa campagne
Du plafond prévu à cet effet
Macron a été fabriqué et matraqué par les média
Détenus par les puissances d’argent
Peut-on dans ces conditions encore parler de démocratie ?
« On ne sort de l’ambiguité qu’à son détriment » - François Mitterrand
La réponse est oui
Le populisme n’est pas moins démocratique
Que le pouvoir de quelques uns
La démocratie n’est-il pas la souveraineté du peuple ?
Maintenant je dissocie le procédé électif
De la pratique du pouvoir
Maintenant rassure toi
Notre élection présidentielle à 2 tours filtre le populisme
La non représentativité du Parlement verrouillant le système
Et le 49.3 permet de passer outre
Il n’y a que la rue qui pourrait porter au pouvoir Mélenchon
Maastricht a montré que l’élite pouvait supplanter la volonté du peuple
C’est passé comme une fleur
Fort de ce constat elle s’est emparée des média
Pour peser davantage sur l’opinion
La déliquessence des partis traditionnels
Lui permet enfin d’assurer sans compomis la victoire de son champion
Qu’est-ce qui nous différencie désormais d’une République bananière ?
Marine l’a bien compris
Elle révise sa position sur l’Europe
Et discrètement donne des gages aux grandes fortunes
Seul un candidat néo-libéral compatible
Peut espérer la Présidence
C’est très à la mode !
[quote=lindes4]
mais comment faire ca quand on voit déjà l’imbroglio sur juste le prélèvement à la source …
la grande réforme fiscale on nous la promet depuis plus de 20ans et au final c’est de plus en plus complexe .
mon comptable ( parce que moi j’en suis techniquement incapable ) vient de me redonner ma déclaration fiscale …plus de 50 pages et pourtant je ne fais pas partie de ceux qui ont des montages complexes…( sans compter le dossier des justificatifs que je dois garder pendant 3ans et qui doit faire une bonne centaine de pages ).
C’est bien pour cela qu’il faut réformer, et réformer vraiment !
Telle qu’on vous connait, vous serez revenue avant la fin de la journée !
Cela me surprend car cela ne correspond pas à d’autres données statistiques; d’où l’Obs (dont j’étais autrefois lecteur mais dont j’ai appris à me méfier) tire-t-il ses chiffres?
La cause de notre déclin, à nous autres sociétés occidentales, viendra peut-être de notre paresse intellectuelle: refuser toute idée nouvelle (« impossible », « amorale », « utopique », etc…). Ne faisons rien, ne tentons rien tel est le mot d’ordre implicite (et véhiculé aussi par les politiques qui ne proposent que des recettes éculées).
Chômage massif, société qui se délite, crispations sociales inquiétantes comme l’actualité nous le montre tous les jours, impossibilité de dialoguer mais ne faisons rien…Le RU n’est pas une incitation à la paresse mais, bien conduit, une confiance accordée à l’individu (et non aux groupes).
Revenir au travail pour tous, c’est un voeu pieux et gentil mais comment le faire? Le partage du travail, fort bien , mais là aussi nous sommes peut-être dans la douce utopie. Je ne dirais pas que votre raisonnement est stupide parce que cela me semble désobligeant, et je regrette que vous employez le terme, Avvel, mais que le partage du travail se conçoit dans une société de plein emploi et non pas dans une société en crise dans laquelle bien des gens qui travaillent ont un revenu à peine suffisant.
Je pense que nous sommes dans un moment d’une mutation telle qu’il faut songer à de nouvelles propositions: ne pas le voir, c’est comme croire encore à l’importance de la cavalerie en 1914.
Vous avez le droit de penser que le retour au passé nous sauvera. Je n’en crois rien. Est-ce" stupide" ?
hallo,
Klaus, danke. Es ist schwierig mit Philip zu sprechen. Ich denke, ich werde aufgeben. Gruss
La paupérisation de la France est évidente: il suffit de regarder un peu le pays réel. En viendra-t-on à bout en accumulant les aides sociales ? J’en doute. Elles ne feront que dégrader plus encore la situation puisque leur coût engendre indrectement du chômage.
Sous Chirac, la France a continué à vivre comme une nation bedonnante et tranquille qu’elle n’était déjà plus; sous Sarkozy, peu d’évolutions non plus dans les faits, juste sur les estrades; sous Hollande deux ans de perdu et une prise de conscience réelle mais trop tardive et des mesures maladroites et contradictoires. Bref le retard est important. Il nous a manqué un Schröder (et un Parlement mature).
Avvel, sans acrimonie, avant de vous lancer dans de grandes tirades fiévreuses et d’une humeur peu agréable, vous vous égarez, ne serait-il pas préférable de vous renseigner un peu sur la question et de parler après seulement car, manifestement, une partie de l’esprit de ce dispositif vous échappe ?
Vous pourriez par exemple, pour commencer, consulter ceci:
ou ceci:
https://www.generationlibre.eu/dossiers/pour-un-revenu-universel/
Personne ne demande à personne d’approuver quoi que ce soit; d’ailleurs cette idée de RU mérite aussi d’être critiquée. Mais il serait sans doute meilleur pour tous d’éviter de parler de parler à partir du ressentiment et de l’ignorance. Ce serait plutôt là ma définition de l’ouverture d’esprit, voyez vous .
ps: je ne suis militant de rien du tout, ni d’un parti ni d’un mouvement pro RU ou je ne sais quoi d’autre, ne l’ai jamais été, me méfie comme de la peste des encartements. Là encore vous vous trompez.
Effectivement, le débat est clos car nulle envie de parler davantage avec vous, Philippe 91.
Je suis entièrement d’accord sur la nécessité de simplifier le maquis des aides et des dispositions fiscales; c’est presqu’ une question de survie pour notre pays qui y épuise une partie de son temps et de son énergie.
C’est la raison pour laquelle le revenu universel (on peut d’ailleurs préférer une autre appellation comme revenu primaire ou premier) peut contribuer grandement à simplifier au moins les aides sociales: une partie non négligeable de ces aides est d’ailleurs utilisée (et perdue ) dans les mécanismes de sa distribution sans parler des fraudes diverses (elles non plus ne sont pas négligeables).
Le fait que les revenus du travail s’ajoutent à ce revenu premier serait sans doute une incitation à trouver du travail pour les chômeurs alors que notre système actuel ne semble pas toujours motiver suffisamment ceux qui n’ont d’autres espoirs que de travailler au smic.
On peut bien sûr trouver étonnant que chacun reçoive ce revenu quel que soit son degré de fortune: un patron du Cac40 aussi bien qu’un sdf; mais le maintien d’un IRPP progressif ferait en sorte qu’une grande partie de ce revenu premier serait reversée sous forme d’impôt sur le revenu pour l’un et pas pour l’autre. Et, dans un sens, personne ne serait exclu de ce droit, ni le riche, ni le pauvre, puisque chacun est un citoyen.
On peut aussi voir dans ce revenu premier une possible augmentation de la compétitivité: à niveau de vie égal, une baisse des salaires serait possible et en conséquence une augmentation de la compétitivité nationale… Ce point peut-être discuté bien sûr.
D’autres avantages à mon sens: l’encouragement financier à faire des études pour ceux qui en ont les capacités sans en avoir toujours les moyens (je songe plutôt à l’enseignement supérieur et à la formation continue), la plus grande facilité à se lancer dans des projets notamment innovants par exemple (le volant de sécurité nuance les risques) voire à changer de métier et à prendre des risques.
Autre avantage: le filet qu’apporte ce revenu premier devrait permettre de diminuer l’épargne de sécurité (dont les français sont des champions) d’où une augmentation de la consommation et un effet probable sur la diminution du chômage.
Bien entendu, il y a aussi des problèmes importants que poserait un tel revenu: son financement lourd qui semble possible, quoique difficile, à hauteur de 500/750 euros sans alourdir la fiscalité déjà très (trop) importante mais des pistes existent qui font, semble-t-il, l’objet d 'études sérieuses. N’oublions pas que cet argent sera appelé pour l’essentiel à circuler.
Autre problème: le risque de créer un appel d’air migratoire. Faut-il donc réserver ce revenu aux seuls nationaux ? Là aussi la question doit être posée.
Est-il opportun de distribuer ce revenu en dessous de 18 ans? Pour ma part, je ne pense pas qu’il faille le faire puisque ce revenu irait ipso facto aux parents et il perdrait son aspect d’attribution individuelle (droit de l’individu) ou alors bien sûr en remplacement total des allocations familiales (mais quid de l’encouragement à la natalité par la progressivité des dispositifs actuels)?
L’existence de ce revenu n’a de sens que s’il est permanent ( donc jusqu’à la mort de l’individu) mais rien ne peut nous assurer de sa pérennité même s’il est inscrit dans la constitution: un pouvoir peut toujours défaire ce qui a été fait.
Il est certain que l’existence d’un tel revenu serait un bouleversement psychologique, social, économique et culturel de grande ampleur que certains comparent à l’importance de l’émergence de la protection sociale de l’après-guerre.
Avec optimisme peut-être, il me semble que ce serait aussi une façon d’améliorer le rapport au travail et de l’encourager, non de le dissuader, et, pourquoi pas, libérer de l’énergie créatrice.