Epargnant 3.0 : Le livre sur la gestion passive à destination de de l'épargnant français

Une vidéo bien à propos :

http://www.xerficanal-economie.com/emission/Olivier-Passet-La-fin-de-la-finance-folle-et-ses-degats_3146.html

Qui peut assurer que la croissance financière de la décennie à venir sera semblable à celle écoulée ? Pourquoi pas une déflation mondiale de plusieurs années comme au Japon ?

On peut parvenir à se projeter à 6 mois avec plus ou moins de succès, mais à 5 ans ?

Bonsoir Edouard0908,

Ma performance est pour le moment (depuis mes débuts en bourse : 2010)… négative, et je reconnais bien volontiers qu’avec une stratégie buy and hold ça aurait été nettement mieux ! J’ai aussi été assez joueur…

Le market timing requiert de l’expérience, en analyse graphique notamment, et je considère ces 5 premières années négatives comme inévitables et nécessaires pour l’apprentissage. Bien sûr les grosses erreurs arrivent plus vite avec le market timing qu’avec un portefeuille équilibré, ou le risque est lissé dans le temps.

[quote=« Edouard0908 »]

Chacun son style, mais à mon avis on dort mieux et on a une meilleure performance avec un portefeuille de X% de fonds € et Y% d’actions. Ou Y% correspond avec votre % de temps ou vous êtes investis en actions.
En tout cas, à mon avis on dort mieux quand on a pas de questions à se poser. D’ailleurs, les études montrent qu’il est très rare d’arriver à faire du market timing.[/quote]

Malheureusement je crois que les problèmes de sommeil peuvent concerner aussi bien les investisseurs buy and holders que les market timers… Les premiers semblent aussi inquiets du retournement baissier qui se dessine sur les marchés actions. 2016 pourrait être une année négative pour cette tranche d’investisseurs alors que le market timing peut, au moins théoriquement, avoir analyser le retournement technique baissier est attendre que la tendance redevienne haussière avant d’investir. Voire profiter très pragmatiquement de rebonds ponctuels. Mais tout cela demande une solide expérience, je suis d’accord.

L’image du buy and holder serein, qui se ne précoccupe pas du temps qu’il fait à court terme sur le marché… c’est sans doute ce qu’il faudrait faire effectivement, mais j’ai l’impression que beaucoup d’investisseurs dits « moyen terme » se posent beaucoup (trop) de questions au quotidien sur leur portefeuille, les rééquilibrages à faire ou ne pas faire, etc… Il faut aussi une solide expérience pour investir à moyen terme, ne serait-ce déjà pour accepter l’idée de rester tranquille en cas de tempête, et même de renforcer à l’achat… L’investissement demande un bon ancrage psychologique, des convictions solides. La bourse n’est facile pour personne !

L’idée n’est pas d’opposer buy and hold et market timing. Entre les deux bornes extrêmes il existe beaucoup de déclinaisons. Le trend following par exemple, consiste à garder et à renforcer une position sur une tendance moyen terme tant que cette tendance n’est pas invalidée. C’est une approche médiane aussi intéressante.

pour moi ca bien marché .
Bravo pour votre ouvrage !

Je suis sur que Linxie va réussir à faire beaucoup mieux .
Avec du fonds en euros svp !!! et plus de liberté

Bravo !

Bon, la dernière fois que j’ai lu un livre c’était en 1987 je crois, je vais devoir me gaver de vitamines pour en commencer un nouveau, je prends mon élan.

En même temps on parle de 3 mois , ça n’est pas suffisant pour échafauder de la théorie, ça reste un contexte.

Mais bon, les effets de mode on y peut pas grand chose, donc wait, and see, and keep faith (Lobsang Rampa)

                            by lindes : heu.... de quel immobilier parles tu ? de la RP ou de l'investissement locatif ?

parce que pour le locatif , il est hors de question de ne pas le faire à crédit à 100% ( voire 100 si on inclue les frais de notaire )

heu … ben ça dépend aussi de ton horizon de temps ,de ta situation professionnel ,de ton patrimoine ,de ton imposition et d’autres facteurs tel que ton aversion aux risques (ex si tu n’as pas confiance dans le système financier et que tu crains de te faire chyprioter ben tu ne fais pas de crédit )

je parle bien sûr du cas de celui qui a le cash nécessaire pour l’achat immo sur avie ou comptes bancaires et qui doute de la fiabilité et de la solidité du système ,comme dernièrement avec les banques italiennes qui ont fortement fait chuter les cours des banques françaises.

[quote=Coresatinvest]

by coreasatinvest : Dans l’histoire, les épisodes de peste noire, de grippe espagnole ou les grandes guerres ont conduit à des fortes baisses des prix de l’immo.
Cet actif ne protège donc pas le moins de monde contre des événements économiques graves.

??? j’ai pas dit le contraire ! je dis que tu peux préférer si tu en a les moyens et moyennement confiance dans le système bancaire payer ton ou tes achats immo sans passer par le crédit .

Pire, en cas de faillites bancaires, la banque qui vous a accordé le prêt immo peut se réserver le droit de vous demander de la rembourser entièrement, ce qui pousserait de nombreux ménages/investisseurs spéculateurs à devoir vendre au même moment, ce qui ferait baisser encore davantage les prix.

oui on est d’accord


avertissement : je n’ai pas lu le livre; je réAgis à partir des différents posts.

Sur de très longue période les marchés étant en hausse du fait de la croissance réelle positive, on est sûr de faire une performance positive notamment en investissant systématiquement ( à condition d’avoir des munitions dans les longues périodes de baisses)

Le point faible de la méthode, me semble t-il, est qu’elle ne préserve pas le capital qui peut subir des variations extrêmement importantes.

Dans ce cas, il ne faut pas avoir besoin de son argent dans les creux.

Je préfère une méthode :
-qui préserve la capital dans le cas de trop fortes baisses
-qui ne génère pas trop d’arbitrages dans la durée.
-qui fournit des signaux de renforcement

je m’intéresse à l’UC WLD comme évoquée par EDOUARD.
exemple de méthode simple
-achat croisement MM10 et MM300 à la hausse en UT jour
-renforcement « achat » sur croisement MACD 9,19,6 sauf dans les congestions
-vente croisement MM10 et MM300à la baisse en UT jour

ce débat est fort intéressant.

Je recherche encore et toujours la simplicité…sans avoir complétement finalisé mes réflexions

bonjour,

vos arguments sont pertinents. je m’y retrouve bien…

  • la recherche académique : on y trouve des principes, intéressants. Ce qui est frustrant c’est que ça ne marche pas pour tous les produits passés en revue. C’est d’ailleurs vrai pour toute stratégie dont celle que je propose.

  • l’exigence du respect de l’application de sa propre stratégie : c’est effectivement une difficulté surtout sur le long cours.
    Trop souvent, pris dans l’observation continue, on oublie d’appliquer les principes arrêtés ou on passe à autre chose qui se révèle d’ailleurs pas mieux.
    On génère une grande confusion dans la gestion et des désillusions!

je constate comme vous que les arbitrages répétés sont improductifs .

En conséquence, j’ai fait le constat que dans** l’idéal il faudrait une stratégie adaptée à chacun des produits.**

Dans ce cas, il faudrait un petit nombre d’ETF (exemple 3-5) en portefeuille et une rigueur d’analyse.

Pour cela un robot serait indispensable.

L’analyse devrait se faire 1 seule fois par jour(exemple après clôture) ou mieux(si pertinent) 1 fois par semaine.

je poursuis mes recherches dans ce sens.

Bonjour,

J’ai passé la commande aussi

depuis 1200 ?

Bonjour,
Pour rire :
Sans être un adepte complet du BUY and HOLD j’essaye d’être un investisseur moins compulsif car je constate que sur le long terme il est difficile de battre les marchés, les trackers m’ont donc séduit.
Néanmoins je reste prudent car je n’ai plus 40 ans devant moi et vous constaterez sur la courbe du Dow Jones ci-dessous qu’un investisseur de 1928 récupérait sa mise en 1954 (s’il était encore vivant). Mon exemple est juste pour rire car le type n’a pas eu de chance…

Bonjour, Je rappelle d’abord que mon exemple du DJ est juste là pour montrer qu’il ne faut pas suivre une théorie aveuglement, la meilleure soit elle. Ceci étant dit en 1929 RIEN a résisté à la crise et des investisseurs « éduqués » comme J. P. Morgan, Jr, la famille Vanderbilt, la famille Rockefeller qui voit fondre d’environ 80 % son patrimoine, Eddie Cantor, Winston Churchill et Groucho Marx ( ) ont perdu une grande partie de leur fortune.
Mon opinion (on n’est pas obligé de la partager) est qu’il ne suffit pas d’acheter des tracker pendant 20 ans pour être sûr de gagner de l’argent sauf à être d’un grand optimiste et à avoir des nerfs d’acier pour passer les crises.
Bonne soirée
PS : j’ai regardé le site d’Edouard, c’est particulièrement intéressant. Merci

**LE MORNING ZAPPING **du mercredi 06 avril
par Marc Fiorentino

SÉISME DANS LA GESTION
Nouveau séisme dans le monde de la gestion. Pour l’instant cela concerne principalement les États-Unis mais tous les grands pays sont de plus en plus touchés. Est-ce que vous connaissez la différence entre la gestion passive et la gestion active ?

LA GESTION ACTIVE SOUS PRESSION
Et ces deux gestions sont en concurrence. Et au premier trimestre de cette année, la gestion active a connu sa plus mauvaise performance depuis 20 ans face à la gestion passive. 19% seulement des gérants américains ont fait mieux que l’indice. Et la performance moyenne de l’ensemble des gérants est inférieure de 2% à l’indice. Une claque magistrale pour la communauté des gérants américains. Conséquence : L’argent qui coulait déjà à flots dans la gestion passive est devenu un raz-de-marée. Les investisseurs américains abandonnent les gérants pour la gestion passive. Surtout que la gestion active coûte en frais de gestion jusqu’à 10 fois plus que la gestion passive qui est une gestion low cost. C’est un séisme pour le monde de la gestion.

Bonjour,
bien sûr que ça nous intéresse…si c’est pour faire mieux

Ne croyez vous pas qu’un investisseur éduqué n’aurait pas eu toute son épargne invesie sur le Dow Jones mais sur le S&P500, les small caps US, l’Europe, le Japon, les pays émergents, les obligations d’état, les obligations d’entreprises…et qu’avec un tel portefeuille, il aurait sauvé les meubles ?

[quote=EDOUARD0908]

Bonjour Edouard,

c’est cela que je trouve génial dans l’investissement financier (actions/obligations) // à l’investissement immobilier, c’est que le premier permet de lisser le prix d’achat en faisant du dollar cost averaging alors que l’achat immo nous force à faire du market timing de malade, avec les risques que ça comporte, car non, les prix immo ne font pas que monter au ciel…l’histoire regorge de fortes baisses des prix de l’immobiliers.

Les français souffrent hélas d’une forte myopie sur les prix de l’immobilier résidentiel du fait que ces derniers aient fortement augmenté entre 2000 et 2011. Mais si on regarde les prix de l’immobilier à Paris depuis 1200 ils n’ont fait que +0.6% en moyenne par an quand les actions gagnaient +6.6% net d’inflation !

Source : CGEDD

Dans l’histoire, les épisodes de peste noire, de grippe espagnole ou les grandes guerres ont conduit à des fortes baisses des prix de l’immo.
Cet actif ne protège donc pas le moins de monde contre des événements économiques graves.
Pire, en cas de faillites bancaires, la banque qui vous a accordé le prêt immo peut se réserver le droit de vous demander de la rembourser entièrement, ce qui pousserait de nombreux ménages/investisseurs spéculateurs à devoir vendre au même moment, ce qui ferait baisser encore davantage les prix.