Umh c’est très bizarre.
Je n’ai eu que très peu de cas comme ça. Et la seule fois où on m’a remonté ce problème, Amazon a renvoyé dans la foulée.
Pour information Amazon s’occupe de tout sauf de l’écriture, la mise en page et la promotion : ils impriment, font la supply chain et facturent.
Dans le fait je ne gère rien, et je reçois un % du prix de vente tous les mois.
On a toujours des détracteurs, c’est la vie.
Mais bon quelques un sur plusieurs centaines de gens contents (il suffit de voir les commentaires sur Amazon), c’est pas si grave.
Force est de constater que si tout les épargnants étaient des investisseurs « normalement constitués » ça se saurait.
Si tous les investisseurs faisaient de la gestion passive ça se saurait aussi.
Prenons qu’un exemple, l’assurance vie. L’immense majorité des épargnants paye encore des frais d’entrée et de manière générale des frais énorme. Moins d’1 milliards sous gestion chez Linxea sur 2000 milliards pour l’AV. Aux alentours de 5 milliards seulement pour l’AV en ligne !
Sur Morningstar, vous pouvez faire une sélection en fonction des frais.
Si vous arrivez à trouver des fonds avec de faibles frais ça se regarde. Aux Etats-Unis, ils y des fonds indiciels peu chers. C’est intéressant.
Mais vous avez peu de chance de trouver ça en France.
Je ne suis pas d’accord sur cette histoire d’achat programmé, ça dépend seulement de la durée de détention de votre investissement. En combien de temps vous rentabilisez vos frais de trading ?
Sinon pour information, les calculs de ce site sont pas vraiment juste (ou « outdated ») :
Il prend un tracker à 0,6% déjà. C’est un tracker très très cher. Il est facile de faire un portefeuille de tracker à 0,3%
Il compart à un fonds classique et dit qu’il a 1,5% de frais par an. Regardez sur Morningstar, il est à 1,92%
Un tracker monde chez Amundi coûte 0,38% par an. Selon l’AMF, les fonds en actions internationales ont en moyenne 2,02% de frais.
Même si vous avez des coûts de trading élevés vous allez avoir du mal à passer devant un ETF avec de tels frais.
C’est amusant/intéressant de voir à quel point l’immobilier déchaîne les passions.
En tout, mon livre « Épargnant 3.0 » n’est pas particulièrement anti-immo, il cherche juste à le remettre à sa juste place et non sur le piédestal (ca ne peut jamais baisser, au moins j’ai quelque chose à moi si il m’arrive quelque chose, c’est la seule chose que je comprends, les frais d’achat sont toujours compensés par la hausse des prix …) qu’il ne mérite pas complètement.
Il est focalisé sur la gestion passive, ses fondements théoriques et empiriques … et son application pratique.
Pour ceux que cela intéresse et pour fêter Pâques, j’ai décidé de faire une grande promotion sur mon livre cette semaine : la version papier est à 4€ et et la version Kindle est à 3€.
Il n’y a plus aucune raison de ne pas succomber et de faire plain de cadeaux à ses amis et à sa famille !
Je ne suis pas contre une gestion « tactique » mécanique, par exemple sur les indicateurs que vous citez. Le mécanique permet ne limiter l’impact de ses émotions.
J’aime bien la stratégie « dual momentum » de Gari Antonacci, ou de manière générale les stratégies sur MM200. En effet, l’effet momentum a bien été documenté par la recherche académique.
Cela étant, je ne pense pas qu’il y ait réellement de « free lunch ». Et si il y avait vraiment des moyens de limiter les baisses et prendre toute les hausses ça se saurait.
Pour moi, une telle stratégie doit être validée par la recherche académique et avoir une certaine simplicité. D’ailleurs, bien que j’en fasse pour m’amuser, je ne suis pas fan des backtest sur ETF Français car la période d’analyse est vraiment trop courte.
Mais je pense qu’une stratégie MM200 (pour rester simple) sur WLD pourrait apporter quelque chose. J’avais prévu de faire une poche de mon portefeuille sur une telle stratégie (en fait du dual momentum), mais j’ai finalement (à ce jour) décidé de ne pas le faire … car après une forte introspection je pense que je suis plus capable, psychologiquement, d’encaisser des baisses plutôt qu’un tracking error, c’est à dire une différence par rapport à mon indice de référence.
Je suis tout d’accord avec vous Coresatinvest. Je trouve l’immobilier beaucoup plus risqué et stressant que les actions. Vu que l’on fait en général un apport de 20%, on met sur un seul bien à un seul moment 5X le capital que l’on a épargné durant disons 15 ans. Quel stress !
Sinon, oui Friggit est remonté à 1200. Schiller est remonté à la 2e moitié du 19es aux US et il trouve aussi 0,5% par an. Mais attention, les deux n’intègrent pas pas les loyers ou l’économie de loyer. On peut quand même ajouter disons 3% à la louche.
Il faudrait faire le calcul, mais c’est probable qu’il s’en serait mieux tiré oui.
(Cela étant à l’époque ce n’était pas facile à faire et les frais pour le faire aurait été importants)
Vous insistez tous les deux sur le fait d’être serein et l’aspect psychologique. Je suis 150% d’accord. Maîtriser sa psychologie est l’enjeu N°1 pour l’investisseur. C’est aussi le cas pour l’investisseur Buy & Hold.
Bien sûr que les investisseurs Buy&Hold ne sont pas sereins, mais cela doit être son objectif. C’est pour cela que je crois fermement à une approche à la fois simple et mécanique.
Et si on peut bosser sa psychologie et un peu sa connaissance des marchés financiers.
Sur mon site, je fais pas mal de billets qui complètent mon livre sur les questions qu’on me pose. Je n’ai pas encore fait de billet sur ces aspects psychologiques mais j’ai bien l’intention de le faire.
En ce qui me concerne, ce suis tout à fait serein avec mon portefeuille en ce début d’année Qui ne serait pas heureux d’acheter des cash flows d’entreprise 10% moins cher que le mois précédent ?
Tiens en passant vous avez vous dans mon livre que je cite l’étude « Mind the Gap » de Morningstar, qui montre l’impact du mauvais timing des investisseurs particuliers. Par exemple, les investisseurs sur les fonds technos ont fait -5,67% sur 10 ans alors que les fonds +7%. En fait, plus le fonds est volatile plus il entraîne un impact important et négatif du market timing.
Pourquoi pas mais quel est votre performance au final ? Etes vous sûr d’avoir une volatilité et une perte maximale en ligne avec vos attentes ?
Chacun son style, mais à mon avis on dort mieux et on a une meilleure performance avec un portefeuille de X% de fonds € et Y% d’actions. Ou Y% correspond avec votre % de temps ou vous êtes investis en actions.
En tout cas, à mon avis on dort mieux quand on a pas de questions à se poser. D’ailleurs, les études montrent qu’il est très rare d’arriver à faire du market timing.
Sinon sur votre lien vidéo. Il faut savoir qu’à court terme les actions [5ans] ne sont pas liées à la croissance économique. Il suffit de voir que les émergents ont eu une performance boursière inférieure aux USA malgré une croissance supérieure. Le problème … cette croissance a été inférieure aux attentes.
Je pense qu’en cas de déflation les actions seront probablement un des actifs qui résistera le mieux …
Bonnenuit,
Bien sûr il ne faut pas tout miser sur les actions. Pour la crise de 29, c’est sur que l’investisseur qui a tout misé sur la bourse juste le mois le plus haut ca a fait mal.
Mais par exemple, si on prend juste 1 an avant, en janvier 2008. Il a récupéré sa mise en 1936 et pas dans les années 50, donc 5 ans après le krach. Et celui qui a investit mensuellement entre 1925 et 1935 s’en serait très très bien sorti… avec du 11% par an.
Je pense qu’il est exagéré de dire que la théorie des marchés efficients est une fumisterie. Elle n’est pas parfaite mais c’est un outil pratique. D’ailleurs, à propos des cours passés influant les cours passés signalons que Fama, père des marchés efficients croit au momentum (même s’il ne l’a pas inclus dans son dernier modèle).
Quand au sujet de la loi normale et des tail risks, je suis d’accord avec vous, Mandelbrot et Taleb. Mais je ne pense pas que ce soit une raison pour pour rejeter en bloc la théorie des marchés efficients.
Parail, pour le retour à la moyenne … d’ailleurs je suis aussi naturellement fan de Schiller.
Enlevez le mot théorie des marchés efficients et mettez juste « les fonds font en moyenne le marché moins les frais et il n’est pas possible d’identifier à l’avance le peu de fonds qui vont réussir à compenser suffisamment les frais pour battre l’indice »
je ne sais si je suis une investisseuse normalement constituée, mais j’ai toujours envie d’apprendre. Gestion passive, on en parle beaucoup mais je ne l’ai jamais pratiquée dans une AV ; en effet, peu de contrats proposent une liste suffisante d’ETF. Après la consultation du site déjà bien fourni, j’ai commandé le livre.
Cdt
On nous a retiré cette possibilité, et ce n’est pas bien vécu… La situation a trop duré, et le silence reste assourdissant à l’autre bout.
Vouloir développer d’un côté un espace VIP riche et performance, et retirer de l’autre la fonction basique d’édition des messages… Pour moi ça ne passe pas.
Je trouve que le buy and hold requiert une foi suffisamment solide dans le système économique et financier. Personnellement je n’ai pas cette foi. L’économie et la finance mondiales sont dans une logique de fuite en avant. La crise financière de 2008 a rappelé que l’homo-economicus a tendance a faire un peu n’importe quoi tant que ça rapporte de l’argent à court terme. La projection positive dans le long terme me paraît un pari risqué. Qui croit vraiment que ce système peut continuer encore longtemps ? Sur le plan de l’équilibre social, écologique… ce système est à bout de souffle. Une innovation technologique majeure, un conflit mondial, l’arrivée de petits hommes verts sur notre planète (je plaisante à peine), et ce château de cartes qu’est la finance mondiale vacille. Personnellement je ne suis pas capable de conserver des positions dans un marché baissier et de me dire qu’il faudra peut être attendre 5 ans pour que, j’espère, ça ait remonté…
Une logique opposée au buy and hold est la logique « du sniper ». C’est celle que j’ai choisie. Le principe est que la majeure partie du temps on reste désinvesti, hors des marchés, et en observation. L’objectif est d’attendre qu’un point d’entrée avec une forte probabilité de hausse à court terme apparaisse. Des connaissances en analyse chartiste sont requises pour identifier des signaux de reprise de tendance ou de retournement. L’analyse chartiste nous donne un objectif théorique à la hausse, et un seuil d’invalidation du scénario (stop loss). Il faut veiller à ce que le rendement/risque soit bon, c’est à dire que l’objectif de gain soit au moins 3 fois supérieur au niveau de perte. Le point d’entrée bien repéré, on entre sur le marché en dimensionnant la position de manière à ce que le risque au stop-loss soit de 2% du capital. Pas de diversification, pas d’entrée fractionnée, on entre d’un coup sur l’indice qui nous paraît avoir le meilleur potentiel haussier.
Un exemple :
De 2012 à 2015 le Nasdaq est très haussier. Tous les voyants sont au vert. Nous savons qu’une tendance MT de marché ne se retourne pas d’un coup, donc une prochaine correction sera l’occasion pour rentrer à l’achat sur ce marché avec confiance. Une correction survient en mars 2014. Le Nasdaq qui avait beaucoup monté retrouve sa moyenne mobile de MT. Il faut attendre maintenant un signal chartiste de reprise de tendance qui survient vers le 20 mai. C’est le moment d’entrer de manière forte, avec un stop loss placé sous le plus bas de cette correction. Nous risquons 2% du capital avec un objectif de gain bien supérieur au risque. Le Nasdaq poursuit ensuite sa belle tendance haussière. Nous laissons courir la position tant qu’un signal de retournement de tendance n’est pas décelé (en unité de temps hebdomadaire disons). Nous pouvons aussi prendre des profits partiels au fur et à mesure de la montée, mais nous ne renforçons plus à l’achat tant qu’un nouveau point d’entrée évident ne se représente plus . Et ces points d’entrée à forte probabilité sont assez rares, 2 ou 3 par an maximum, donc quand un se présente il convient d’essayer de le rentabiliser au mieux sans prendre ses bénéfices trop vite.
Par rapport au B&Y, les différences sont le refus de laisser courir une position perdante (pas de « mode espoir ») et l’exposition ciblée (dans le temps et dans les actifs).
Les difficultés de l’approche « du sniper » sont les compétences requises en analyse technique. Le succès de l’approche repose sur une sélection rigoureuse et précise des points d’entrée. Dans le cas contraire, on se fera stopper fréquemment (prise de pertes répétées). Mieux vaut laisser passer un point d’entrée si on n’a pas une forte conviction sur la probabilité de reprise de la hausse à CT, et sur la fiabilité de la tendance MT en cours.
Encore une fois, le B&Y n’est vraiment pas pour moi. Question de confiance en l’avenir sûrement.