[quote=« sun7 »]
Le prix du pĂ©trole auxquel elles sont en partie corrĂ©lĂ©es a des chances dâĂȘtre favorisĂ© par la baisse du dollar[/quote]
Je ne suis pas sĂ»r dâavoir compris: câĂ©tait ironique?
Cimazur
[quote=« sun7 »]
Le prix du pĂ©trole auxquel elles sont en partie corrĂ©lĂ©es a des chances dâĂȘtre favorisĂ© par la baisse du dollar[/quote]
Je ne suis pas sĂ»r dâavoir compris: câĂ©tait ironique?
Cimazur
ET Bank of Amerika, Lehman, etc accrurent leurs investissements dans les subprimes pour doper leurs rendements.
Cimazur
Je viens de vérifier que tout est strictement exact .
Pour bien comprendre le remarquable article qui prĂ©cĂšde , il faut comparer Ă la puissance dâun rĂ©acteur nuclĂ©aire qui se situe autour de 1000 MW ou 1 GW .
Je peux rassurer aussi les personnes qui pourraient ĂȘtre inquiĂšte pour lâavenir de la planĂšte sur le plan Ă©nergĂ©tique .
Pour me limiter Ă un domaine non abordĂ© qui concerne le solaire thermodynamique ,( Ă partir de miroirs ), on estime que dâici 2050 sera installĂ© une puissance de 980 rĂ©acteurs nuclĂ©aires dans les pays Ă fort ensoleillement et que cette Ă©nergie produira 11 % de lâĂ©lectricitĂ© mondiale
âą Si vous voulez connaĂźtre pour la France le nombre dâemplois et le chiffre dâaffaire dans tous les secteurs des Ă©nergies renouvelables , vous pouvez le trouver dans :
âą www.energies-renouvelables.org/energie-renouvelable-france.asp .
Bonne journée
âą
âą
Je complÚte cet article qui explique parfaitement la réalité par ce qui suit et qui vient de paraitre dans Challenges
Energies renouvelables : le monde bascule, la France patine
Alors que tous les indicateurs sont au vert au niveau mondial, un rĂ©cent rapport confirme le retard français dans les Ă©nergies vertes, qui risquent fort de manquer lâobjectif de 23% du mix Ă©nergĂ©tique fixĂ© Ă lâhorizon 2020.
Dans le monde entier, les Ă©nergies renouvelables battent record sur record. Comme le montre le dernier rapport Power transactions and trends publiĂ© par EY, elles reprĂ©sentent une part prĂ©pondĂ©rante des fusions et acquisitions dans lâĂ©nergie et continuent de sĂ©duire les investisseurs. Elles ont en effet atteint 4 milliards de dollars (3,4 milliards dâeuros) au deuxiĂšme trimestre 2016. Les investissements sont portĂ©es par la forte demande en Ă©nergie des pays en dĂ©veloppement et les politiques pro-renouvelables adoptĂ©es dans certaines rĂ©gions, notamment en Afrique. Les mĂ©canismes de soutien en vigueur dans de nombreux pays en font des investissements particuliĂšrement sĂ»rs, dans un contexte global de plus en plus incertain.
Les Ă©nergies vertes plus rentables que les fossiles
Et cela ne se ressent pas sur la rentabilité. En effet, une autre étude rendue publique il y a quelques jours par As you Sow et Corporate Knights a montré que les entreprises positionnées sur les énergies renouvelables affichaient des rendements sensiblement supérieurs à celles positionnées sur les énergies fossiles :
« Le Clean 200 a presque triplĂ© la performance du classement des entreprises dâĂ©nergies fossiles au cours des dix derniĂšres annĂ©es, montrant que les entreprises dâĂ©nergies vertes offrent dĂ©jĂ dâexcellentes performances financiĂšres aux investisseurs », souligne ainsi Toby Heaps, directeur gĂ©nĂ©ral de Corporate Knights et co-auteur du rapport.
Le Clean 200 regroupe des entreprises Ă la capitalisation boursiĂšre supĂ©rieure Ă 1 milliard de dollars au 2Ăšme trimestre 2016 et dont au moins 10% du chiffre dâaffaires proviennent des Ă©nergies renouvelables.
Le solaire deux fois moins cher que le charbon
LâĂ©volution du secteur est tout aussi spectaculaire en termes de coĂ»ts et de taille de projets. Ainsi, Ă quelques jours dâintervalle, le Royaume-Uni donnait son feu vert Ă Hornsea ce qui serait le plus gros projet de ferme Ă©olienne offshore (475 turbines pour une puissance de 3 GW), tandis que les prix de lâĂ©nergie solaire atteignaient un nouveau plancher lors dâenchĂšres organisĂ©es au Chili. Avec un tarif de 29,10 $ le mĂ©gawattheure pour une centrale de 150 MW, Solarpack Corp.Tecologica fait mieux encore que le consortium regroupant lâentreprise dâAbou Dhabi Masdar et le saoudien Abdul Latif Jameel qui proposait en mai dernier un tarif de 29,9$/kWh pour un projet de 800 MW. Et, surtout, elle rend le solaire deux fois moins cher que le charbon.
Autre signe des temps : depuis 115 jours dâaffilĂ©e, le Costa Rica, un pionnier en la matiĂšre qui entend se passer totalement des Ă©nergies fossiles dâici 5 ans -et ce toute lâannĂ©e-, tire 100% de son Ă©nergie des renouvelables.
Dans ce contexte, la France, accuse un retard de plus en plus flagrant. Selon un rapport du Commissariat gĂ©nĂ©ral au dĂ©veloppement durable (CGDD) rendu public le 17 aoĂ»t, sâil poursuit sur sa trajectoire actuelle, le pays organisateur de la COP21 nâatteindra que 20,5% dâĂ©nergies renouvelables dans son mix Ă©nergĂ©tique en 2020, au lieu des 23% prĂ©vus. Ce chiffre, entĂ©rinĂ© par la loi Grenelle 1 en juillet 2009, correspond Ă la transposition en droit français de lâobjectif dit des « 3 x 20 » du paquet Climat-Energie adoptĂ© par lâUnion europĂ©enne sous la prĂ©sidence de Nicolas Sarkozy en 2008 : 20% dâĂ©missions de CO2 en moins en 2020 par rapport Ă 1990, 20% dâĂ©conomies dâĂ©nergie et 20% dâĂ©nergies renouvelables en moyenne dans le mix des pays membres. La France est lâun des pays europĂ©ens les moins avancĂ©s dans la transition vers les Ă©nergies renouvelables, avec la Grande-Bretagne.
Dix ans de retard pour lâĂ©olien offshore
En 2015, soit Ă mi-parcours, elles reprĂ©sentent 14,9% de la consommation finale brute dâĂ©nergie en France, et lâĂ©lectricitĂ© verte 18,9% de la production nationale. Câest 48% de plus quâen 2005, mais nettement en-dessous de lâobjectif intermĂ©diaire fixĂ© Ă 17%. Alors que leur part dans la consommation finale brute dâĂ©nergie a crĂ» de 5,7 points en 10 ans, elles devront progresser de 8,1% dans les cinq prochaines annĂ©es. A lâexception des biocarburants -notamment du biodiesel- qui permettent au secteur des transports de dĂ©passer leur propre objectif intermĂ©diaire, et du photovoltaĂŻque qui a dĂ©jĂ atteint les objectifs (modestes) fixĂ©s pour 2020, tous les secteurs accusent un retard. Câest notamment le cas de lâĂ©olien offshore, dont aucun des six projets attribuĂ©s Ă ce jour ne devrait ĂȘtre en mesure de produire de lâĂ©lectricitĂ© avant, au mieux, 2021, et non en 2012 comme envisagĂ© dans le plan national dâaction en faveur des Ă©nergies renouvelables (PNA EnR) de 2010. LâĂ©olien terrestre, le solaire thermique, la biomasse, la gĂ©othermie et lâhydroĂ©lectricitĂ©, en baisse de 8% depuis 2005, ne font guĂšre meilleure figure.
Un nouvel appel dâoffres solaire
Le CGDD estime que le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables est « insuffisant » et que les efforts Ă fournir dâici 2020 seront « trĂšs importants » pour tenir lâobjectif fixĂ©.
En attendant, dans la continuitĂ© des objectifs annoncĂ©s dans la programmation pluriannuelle de lâĂ©nergie (un triplement de la puissance du parc solaire photovoltaĂŻque français dâici 2023 permettant de passer de 6 737 MW fin mars 2016 Ă 18 200 Ă 20 200 MW), SĂ©golĂšne Royal a lancĂ© cette semaine un appel dâoffres spĂ©cifique pour les centrales solaires photovoltaĂŻques au sol. Il porte sur une puissance cumulĂ©e de 3 000 MW, rĂ©partis en six pĂ©riodes de candidature de 500 MW chacune jusquâĂ juin 2019.
Mais il est encore trop tĂŽt pour dire si cette nouvelle impulsion sera suffisante Ă redresser la barre âŠ
Comme cette thĂ©matique semble en intĂ©resser plusieurs dâentre vous , ci-joint un article sous presse pour un journal local qui rĂ©sume sur une page les confĂ©rences « grand public » que je fais bĂ©nĂ©volement sur cette thĂ©matique.
Les Ă©nergies renouvelables dans le monde : Ă©tat des lieux et perspectives
Par Bernard Garrigues ,
Chercheur CNRS Ă la retraite
garriguesbernard@hotmail.fr
En 2015 la production dâĂ©nergie renouvelable a augmentĂ© de 30%, soit 121 GW (64 GW dâĂ©nergie Ă©olienne et 57 GW dâĂ©nergie solaire).Ceci correspond Ă la puissance dâenviron 121 rĂ©acteurs nuclĂ©aires. Un Ă©lĂ©ment Ă©galement notable et rĂ©vĂ©lateur du changement fondamental est que le monde a dĂ©sormais inversĂ© la tendance qui lui Ă©tait dĂ©favorable : il ajoute chaque annĂ©e plus de capacitĂ© dâĂ©nergies renouvelables que de charbon, de gaz naturel et de pĂ©trole associĂ©s. Cette tendance sâest poursuivie mĂȘme en 2015 malgrĂ© la forte chute des prix des combustibles fossiles.
Toujours derriĂšre le gaz et le charbon, lâĂ©olien fournit 11,4 % de la consommation europĂ©enne. Avec 142 (GW) de capacitĂ©s, elle est de fait devenue en 2015 la troisiĂšme source de production dâĂ©lectricitĂ© dans lâUnion EuropĂ©enne. Pour sa part , au Danemark 42 % de lâĂ©lectricitĂ© produite provient de lâĂ©olien . La puissance Ă©olienne installĂ©e dans le monde fin 2015 Ă©tait de 432 GW . Sur le podium on trouve la Chine suivie des USA et de lâ Allemagne ; la France est septiĂšme .
Pour le solaire thermique qui produit de la chaleur , la crise de 2008 continue à produire ses effets dans le secteur du bùtiment entrainant une diminution du marché européen.
La baisse de la vente des chauffe-eaux solaires Ă la fois pour les particuliers et les collectivitĂ©s se retrouve dans tous les pays Ă lâexception de la GrĂšce.
Le solaire photovoltaĂŻque produit de lâĂ©lectricitĂ©. En France jusquâĂ la crise Ă©conomique de 2008 , le particulier pouvait revendre son Ă©lectricitĂ© au prix de 0,62 Eu. le kWh. Aujourdâhui ce prix qui baisse rĂ©guliĂšrement se situe autour de 0,25 Eu. Dans le monde , fin 2015 on trouvait sur le podium de la capacitĂ© PV installĂ©e : lâAllemagne suivie par la Chine et le Japon .La France se positionne Ă la cinquiĂšme place .
Le solaire thermodynamique est constituĂ© de miroirs paraboliques en forme dâassiette qui suivent la course du soleil et concentrent les rayons vers un rĂ©cepteur situĂ© au foyer de la parabole.Il nĂ©cessite un ensoleillement important et câest pour cela quâil est destinĂ© Ă lâAfrique .
Une gigantesque centrale vient dâĂȘtre inaugurĂ©e au Maroc . Ă terme, elle sera la plus grande au monde. Avec une production totale de 0,58 GW, soit un demi-rĂ©acteur nuclĂ©aire, elle deviendra alors la plus grande centrale solaire au monde, toutes catĂ©gories confondues. Ă titre de comparaison, la plus grande centrale dâEurope, inaugurĂ©e dĂ©but dĂ©cembre Ă Cestas, en France, ne peut fournir que 0,3 GW Ă son maximum (il sâagit de panneaux photovoltaĂŻques classiques).
Lors de la COP 21 un groupe de chercheurs américains qui publie avec des prévisions remarquables ce que seront les énergies renouvelables dans le futur a été invité à Paris .
Voici que ces Energies Renouvelables apporteront en 2050 :
-3,3 millions de dĂ©cĂšs en moins dus Ă la pollution de lâair causĂ© par les combustibles fossiles
-La demande dâĂ©nergie dans 139 pays sera couverte par les E.R
-CrĂ©ation de 24 millions ( construction ) et 26 millions (exploitation ) dâemplois . Perte de 28 millions. dans lâindustrie fossile . Pour plus dâinfos , on peut consulter sur ce site leurs travaux de recherche
https://100.org/wp-addons/map/#250
LâĂ©olien dĂ©passe dĂ©sormais les capacitĂ©s installĂ©es de centrales Ă charbon en Europe
En termes de capacitĂ©, lâĂ©olien devient la deuxiĂšme source dâĂ©nergie europĂ©enne derriĂšre le gaz. Mais il ne reprĂ©sente Ă peine plus de 10% de la consommation dâĂ©lectricitĂ©.
Alors que depuis quelque temps un nombre croissant de villes subissent des pics de pollution largement liĂ©s Ă lâutilisation de centrales thermiques, pour la premiĂšre fois, les capacitĂ©s dâĂ©nergie Ă©olienne installĂ©es en Europe ont dĂ©passĂ© celles des centrales Ă charbon, selon des donnĂ©es que vient de publier WindEurope.
« Avec une capacitĂ© installĂ©e totale de 153,7 GW (gigawatts), lâĂ©nergie Ă©olienne dĂ©passe dĂ©sormais le charbon pour devenir le deuxiĂšme plus grand parc de capacitĂ© de production dâĂ©lectricitĂ© en Europe », explique dans son bilan annuel lâassociation europĂ©enne regroupant les intĂ©rĂȘts du secteur Ă©olien. Il reste en effet toujours devancĂ© par les centrales Ă gaz.
Une consommation toujours faible
Selon les chiffres publiĂ©s par lâassociation , en 2016, quelque 12,5 GW de nouvelles capacitĂ©s Ă©oliennes ont Ă©tĂ© installĂ©es. Et mĂȘme si ce chiffre est en baisse de 3% sur un an, elles ont reprĂ©sentĂ© plus de la moitiĂ© (51%) de lâensemble des nouvelles capacitĂ©s de production de courant mises en service en 2016, toutes Ă©nergies confondues. Et, sur ce total, lâĂ©olien terrestre reste largement majoritaire : avec 10,9 GW installĂ©s, il se rĂ©vĂšle dix fois plus important que lâĂ©olien installĂ© en mer (1,56 GW).
Pour autant, la mĂ©daille a son revers. Si les capacitĂ©s de lâĂ©olien progressent, ce type dâĂ©nergie nâa reprĂ©sentĂ© que 10,4% de la consommation europĂ©enne dâĂ©lectricitĂ©, du fait dâun rendement infĂ©rieur aux Ă©nergies conventionnelles. Une part globalement stable dâune annĂ©e sur lâautre puisquâen 2015, lâĂ©nergie Ă©olienne reprĂ©sentait 10,7% de la consommation europĂ©enne.
LâAllemagne, premier marchĂ© de lâĂ©olien
LâAllemagne est restĂ©e le premier marchĂ© europĂ©en pour lâĂ©olien lâan dernier (+5,4 GW), avec 44% des nouvelles installations. Mais cinq pays de lâUnion europĂ©enne ont battu leur record de nouvelles installations : la France (1,6 GW), les Pays-Bas (887 MW), la Finlande (570 MW), lâIrlande (384 MW) et la Lituanie (178 MW).
« LâĂ©nergie Ă©olienne est dĂ©sormais une Ă©nergie bien installĂ©e et essentielle Ă lâapprovisionnement Ă©lectrique de lâEurope. Elle est Ă©galement mature et importante, totalisant 330.000 emplois et contribuant Ă hauteur de plusieurs milliards dâeuros aux exportations europĂ©ennes », sâest fĂ©licitĂ© Giles Dickson, prĂ©sident de WindEurope.
Toutefois, « plus de la moitiĂ© des pays de lâUE nâont rĂ©alisĂ© aucun investissement dans lâĂ©olien lâan dernier », a-t-il regrettĂ©. En 2016, les investissements ont atteint 27,5 milliards dâeuros, contre 26,4 milliards en 2015.
En savoir plus sur L'éolien dépasse désormais les capacités installées de centrales à charbon en Europe | Les Echos
Les Ă©nergies renouvelables dans le monde : Ă©tat des lieux et perspectives
En 2015 la production dâĂ©nergie renouvelable a augmentĂ© de 30%, soit 121 GW (64 GW dâĂ©nergie Ă©olienne et 57 GW dâĂ©nergie solaire).Ceci correspond Ă la puissance dâenviron 121 rĂ©acteurs nuclĂ©aires. Un Ă©lĂ©ment Ă©galement notable et rĂ©vĂ©lateur du changement fondamental est que le monde a dĂ©sormais inversĂ© la tendance qui lui Ă©tait dĂ©favorable : il ajoute chaque annĂ©e plus de capacitĂ© dâĂ©nergies renouvelables que de charbon, de gaz naturel et de pĂ©trole associĂ©s. Cette tendance sâest poursuivie mĂȘme en 2015 malgrĂ© la forte chute des prix des combustibles fossiles.
Toujours derriĂšre le gaz et le charbon, lâĂ©olien fournit 11,4 % de la consommation europĂ©enne. Avec 142 (GW) de capacitĂ©s, elle est de fait devenue en 2015 la troisiĂšme source de production dâĂ©lectricitĂ© dans lâUnion EuropĂ©enne. Pour sa part , au Danemark 42 % de lâĂ©lectricitĂ© produite provient de lâĂ©olien . La puissance Ă©olienne installĂ©e dans le monde fin 2015 Ă©tait de 432 GW . Sur le podium on trouve la Chine suivie des USA et de lâ Allemagne ; la France est septiĂšme .
Pour le solaire thermique qui produit de la chaleur , la crise de 2008 continue à produire ses effets dans le secteur du bùtiment entrainant une diminution du marché européen.
La baisse de la vente des chauffe-eaux solaires Ă la fois pour les particuliers et les collectivitĂ©s se retrouve dans tous les pays Ă lâexception de la GrĂšce.
Le solaire photovoltaĂŻque produit de lâĂ©lectricitĂ©. En France jusquâĂ la crise Ă©conomique de 2008 , le particulier pouvait revendre son Ă©lectricitĂ© au prix de 0,62 Eu. le kWh. Aujourdâhui ce prix qui baisse rĂ©guliĂšrement se situe autour de 0,25 Eu. Dans le monde , fin 2015 on trouvait sur le podium de la capacitĂ© PV installĂ©e : lâAllemagne suivie par la Chine et le Japon .La France se positionne Ă la cinquiĂšme place .
Le solaire thermodynamique est constituĂ© de miroirs paraboliques en forme dâassiette qui suivent la course du soleil et concentrent les rayons vers un rĂ©cepteur situĂ© au foyer de la parabole.Il nĂ©cessite un ensoleillement important et câest pour cela quâil est destinĂ© Ă lâAfrique .
Une gigantesque centrale vient dâĂȘtre inaugurĂ©e au Maroc . Ă terme, elle sera la plus grande au monde. Avec une production totale de 0,58 GW, soit un demi-rĂ©acteur nuclĂ©aire, elle deviendra alors la plus grande centrale solaire au monde, toutes catĂ©gories confondues. Ă titre de comparaison, la plus grande centrale dâEurope, inaugurĂ©e dĂ©but dĂ©cembre Ă Cestas, en France, ne peut fournir que 0,3 GW Ă son maximum (il sâagit de panneaux photovoltaĂŻques classiques).
Lors de la COP 21 un groupe de chercheurs américains qui publie avec des prévisions remarquables ce que seront les énergies renouvelables dans le futur a été invité à Paris .
Voici ce que ces Energies Renouvelables apporteront en 2050 :
-3,3 millions de dĂ©cĂšs en moins dus Ă la pollution de lâair causĂ© par les combustibles fossiles
-La demande dâĂ©nergie dans 139 pays sera couverte par les E.R
-CrĂ©ation de 24 millions ( construction ) et 26 millions (exploitation ) dâemplois . Perte de 28 millions. dans lâindustrie fossile . Pour plus dâinfos , on peut consulter sur ce site leurs travaux de recherche
https://100.org/wp-addons/map/#250
Ceci est un document que je viens de publier dans un journal local dans la périphérie toulousaine .
Il sâagit en fait dâun rĂ©sumĂ© d 'une confĂ©rence grand public dans laquelle jâaborde une dizaine dâĂ©nergies renouvelables et que je fais assez rĂ©guliĂšrement et bien sur bĂ©nĂ©volement
Bonne lecture
TrĂšs bien, Zizou.
Ne pas oublier aussi lâhydroĂ©lectricitĂ©, environ 12% de la production Ă©lectrique totale en France. Mais difficile Ă augmenter alors que gros amĂ©nagements ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© faits.
LâĂ©olien a Ă©normĂ©ment de potentiel, Ă un coĂ»t de revient bas.
Ce qui me gĂȘne dans les panneaux photovoltaĂŻques, câest que câest subventionnĂ© Ă mort (achat Ă prix garanti par EDF pendant 20 ans, dĂ©duction des impĂŽtsâŠ), pour acheter les panneaux aux Chinois. Et on arrive maintenant Ă 40% de taxes sur la facture EDF, en bonne partie Ă cause du rachat de lâĂ©lectricitĂ© solaire.
LâĂ©nergie la moins chĂšre, câest encore celle quâon ne consomme pas. Une maison aux normes actuelles consomme pour son chauffage 4 fois moins quâune maison, pourtant isolĂ©e, des annĂ©es 1970-80. Mieux isoler ces anciens bĂątiments serait une source Ă©norme de richesse et de travail pour la France. Et une forte amĂ©lioration de la balance commerciale.
Bonjour jva
Je partage ton analyse .
Je nâoublie pas lâhydroĂ©lectrique , bien sĂ»r . Sâil y a trois pays dans le monde qui produisent de lâĂ©lectricitĂ© dĂ©carbonĂ©e , lâun dâentre eux sâappuie en trĂšs grande partie sur lâhydroĂ©lectricitĂ©.
Trois autres pays , dont la France ne sont loin dâatteindre les 100 % , bien Ă©videmment pour la France Ă cause du nuclĂ©aire .
Il faut savoir quâen Europe lâĂ©lectricitĂ© provient dâun tiers du nuclĂ©aire , un tiers des Ă©nergies renouvelables et le dernier tiers du fossile.
La production de cellules photovoltaĂŻque dans le monde en 2014 Ă©tait :
âą Afrique : 0,1 %
⹠Amérique : 4,6 %
âą Allemagne : 9,8 %
âą Reste de lâeurope : 3,3 %
âą La Chine : 47,8 %
âą Le reste en Asie
Pour le rendement des cellules photovoltaĂŻques , nos laboratoires français de recherche vont trĂšs rapidement mettre sur le marchĂ© des panneaux ayant un rendement de lâordre de 25% Ă partir de nouveaux matĂ©riaux .
La moyenne des prix de vente des installations photovoltaĂŻques dâune puissance de 3 kwc est de lâordre de 10 000 / 12 000 Eu. ttc . ( raccordement EDF inclus ) . Ces prix peuvent varier en fonction de la qualitĂ© des panneaux et des onduleurs , des marques ,(europĂ©ennes ou pas ) des garanties .
Ces prix sont Ă comparer Ă ceux pratiquĂ©s il y a dix ans oĂč il fallait compter plus de 20 000 Eu.
Pour cette pĂ©riode le prix de rachat pour le particulier qui atteignait 0, 62 Eu. il y a dix ans se situe aujourdâhui autour de 0, 25 Eu.
Bonjour zizou et tous , ni voit aucune agression de ma part concernant les énergies renouvelables ,mais simplement de la curiosité sur un point ,celui du recyclage ,
la filiĂšre est tâelle suffisamment bien encadrĂ©e pour Ă©viter que les panneaux solaires ne se retrouve dans les dĂ©chetteries avec le tout venant ou pire que lâon exporte
via des vieux cargos en fin de carriĂšre ceci dans les pays du tiers monde (jâai encore en tĂȘte les images de reportages montrant ce genre de pratiques avec les huiles de vidanges qui sont enfouies sur les plages africaines ,et mĂȘme des dĂ©chets nuclĂ©aires enfouis dans des conteneurs qui font par la suite des ravages sur les populations ).
La production est souvent plus simple que le recyclage et dâĂ©chapper au coĂ»t souvent trĂšs Ă©levĂ© de ce dernier et parfois trĂšs tentant et lucratif pour certains rĂ©seaux
de type mafieux .
Cordialement .
Bonjour dietrich
Ta question est totalement justifiée .
Moi , je préconise les panneaux CIS ( Cuivre Indium sélénium )
Or , le sĂ©lĂ©nium est lâĂ©lĂ©ment chimique connu pour ĂȘtre le plus toxique.
Jâai dĂ» me rendre une dizaine de fois au plus grand congrĂšs mondial sur les Ă©nergies renouvelables Ă Montpelier ( EnergaĂŻa ) .
Jâai souvent posĂ© cette question Ă de nombreux industriels et je nâai jamais eu de rĂ©ponse .
Par contre , lâannĂ©e derniĂšre a eu lieu Ă ChambĂ©ry un congrĂšs sur ce thĂšme . Jâai essayĂ© de me procurer les annales auprĂšs de lâorganisation , mais je nâai jamais eu de rĂ©ponse .
Par consĂ©quent , il est probable quâil y ait une solution mais je ne suis pas capable de tâapporter une rĂ©ponse .
Cordialement
Jâajouterai que trois pays produisent de lâĂ©lectricitĂ© 100 % dĂ©carbonnĂ©e .
Deux utilisent les barrages et le troisiÚme la géothermie.
Enfin , il existe un groupe de trois autres pays , dont la France, qui sont trĂšs proche de produire toute leur Ă©lectricitĂ© sans Ă©mettre dâĂ©mission de CO2.
Comme le nuclĂ©aire qui rejetĂ© que de lâeau âŠ
bonsoir,
jâĂ©tais ce WE Ă Mers les bains/leTrĂ©port oĂč je rĂ©side partiellement.
Un projet de plus de 62 Ă©oliennes offshore de 8MW (soit 500MW) sera mis Ă lâenquĂȘte dâutilitĂ© publique en dĂ©but 2018.
La cote de la manche au dessus du havre a 3 centrales nuclĂ©aires Paluel 3600MW, PENLY 2400MW, GRAVELINES 5400MW. Sans parler du nombre Ă©oliennes terrestres qui ne cesse de croitre sur les plateaux du pays de CAUX jusquâĂ la frontiĂšre Belge.
Jâai participĂ© Ă la manifestation de samedi dernier car je suis contre ce projet qui va gĂącher la puretĂ© de la ligne dâhorizon et perturber la pĂȘche cotiĂ©re.
De plus le consommateur dâĂ©lectricitĂ© contribue actuellement au subventionnement de ce type de production Ă hauteur de 6 miliards/ an et bientĂŽt 10 milliards(regardez vos factures CSPE); alors que le pays a suffisamment de moyens de production pour satisfaire la demande nationale en Ă©lectricitĂ©.
Enfin, Ă certains moments de creux de la courbe de charge de la consommation nationale dâĂ©lectricitĂ©, on doit baisser la production des centrales nuclĂ©aires pour permettre aux Ă©oliennes de dĂ©verser sur le rĂ©seau leur production** subventionnĂ©e**âŠnous marchons sur la tĂȘte âŠen tout cas câest mon avis !
Bonjour arrot
Je respecte ton avis , toutefois lorsque tu Ă©crit :
« alors que le pays a suffisamment de moyens de production pour satisfaire la demande nationale en électricité. »
, le document ci-dessous devrait te faire réfléchir
Puissance consommée le 3/02/2012 à 20 heures
⹠Puissance nécessaire : 95000 Mw
âą Puissance produite : 90000 Mw
⹠Nucléaire : 60000 Mw
âą Barrages : 10000 Mw
âą Centrales thermiques : 10000 Mw
âą Eolien : 6000 Mw
âą Autres : 4000 Mw
âą Importation de 5000 Mw dâAllemagne
Bonjour Zizou,
merci de lâintĂ©rĂȘt que tu portes Ă cette question importante.
je ne suis plus en activitĂ© mais si je me rappelle bien les notions de gestion du systĂšme Ă©lectriqueâŠvoici mon analyse
il y a la puissance installĂ©e totale âŠelle dĂ©passe les 100.000 Mw
La** puissance installĂ©e disponible** du fait que certaines centrales sont en maintenance. en gĂ©nĂ©ral lâentretien programmĂ© est rĂ©alisĂ© en pĂ©riodes creuses. Reste le fortuit.
Les gestionnaires du systÚme électrique classent les moyens disponibles par ordre croissant des prix tant en prévision moyen terme, journalier et temps réel.
ils mobilisent dâabord les centrales les moins chĂšres puis en montant dans le classement.
Le fioul et les turbines Ă combustion sont dans les prix les plus Ă©levĂ©s et ne sont dĂ©marrĂ©s quâen dernier ressort.
Ainsi, en fonction des prix sur le marchĂ©s europĂ©en, il est souvent prĂ©fĂ©rable Ă©conomiquement dâimporter que de dĂ©marrer des moyens plus cher.
je nâai pas les donnĂ©es actuelles mais je pense (je suis sĂ»r) que le parc de production est optimisĂ©.
Le 3/02/2012 Ă 20 heures il faisait surement froid avec des tempĂ©ratures nĂ©gatives. Il nâ y avait plus de soleilâŠcâest sĂ»r !. donc pas de solaire
Quel Ă©tait le productible Ă©olien" ? je ne sais pas âŠmais le productible de lâĂ©olien est pour le moins alĂ©atoire (fonction des vents et des temps de fonctionnement rĂ©el)
il me semble quâau bilan annuel, la France est exportatrice dans un marchĂ© europĂ©en en surcapacitĂ©.
on ne nous dit pas toutâŠla dimension politique de la question dĂ©passe lâapproche Ă©conomique stricto senso
Mes convictions restent les mĂȘmes pour le moment. Nos dirigeants politiques ne mâont pas donnĂ© les Ă©lĂ©ments susceptibles de me convaincre.
PS1: lâĂ©lectricitĂ© ne peut pas couvrir tous les besoins Ă©nergĂ©tiques et les gros gisements de rĂ©duction de la pollution « carbone » doivent ĂȘtre recherchĂ©s ailleurs pour ce qui est de la FRANCE.
je ne dirai pas la mĂȘme chose pour lâAllemagne avec son charbon !
PS2 : pour aller plus loin, il faut considérer que pour couvrir la consommation, RTE constitue une réserve dite « réserve tourante » qui permet de compenser quasi instantanément la perte simultanée de gros moyens de production.
Bonjour Sun,
Peut ĂȘtre que les techniques se sont amĂ©liorĂ©es, mais lâĂ©lectrolyse de lâeau avait un rendement trĂšs faible il y a quelques annĂ©es.
Ăoliennes dans lâAtlantique et dans la Manche : une facture salĂ©e pour le contribuable français
ENQUĂTE - Avec huit projets de parcs en mer, la France veut rattraper son retard en matiĂšre dâĂ©olien offshore. Entre lubies Ă©cologiques et lobbys Ă©nergĂ©tiques, câest le contribuable qui paiera la facture, pour une efficacitĂ© environnementale trĂšs discutĂ©e.
De Dunkerque Ă OlĂ©ron, 480 Ă©oliennes de plus de 200 mĂštres de haut attendent de pousser devant les cĂŽtes, pour rĂ©volutionner notre approvisionnement en Ă©nergie. Des consortiums regroupant des groupes français et Ă©trangers (EDF Ă©nergies renouvelables, Enbridge, WPD offshore, IberdrolaâŠ) se sont, au grĂ© des appels dâoffres, partagĂ© un marchĂ© lancĂ© par lâĂtat il y a dĂ©jĂ plus de dix ans. Mais câest bien le contribuable qui lâalimentera, via une taxe qui a connu une augmentation de 650% en quinze ans: la «contribution au service public de lâĂ©lectricité», visible sur sa facture dâĂ©nergie.
La facture sâannonce trĂšs salĂ©e
Quels sont les montants en jeu? En 2014, SĂ©golĂšne Royal, ministre de lâĂcologie, avait annoncĂ© un tarif de rachat de lâĂ©lectricitĂ© Ă©olienne en mer garanti aux industriels: 221,7⏠du Megawatt-heure, soit quatre fois plus cher que le prix de marchĂ© projetĂ© Ă 53,7⏠en 2022. Un surcoĂ»t de 167⏠pas anodin: lâeffort sur les huit parcs se chiffre pour les Français Ă environ 2,7 milliards dâeuros chaque annĂ©e, pour 3% de lâĂ©lectricitĂ© produite en France. Soulignant le faible rendement des parcs, Fabien BouglĂ©, militant au sein dâun collectif dâopposants, dĂ©clarait au Figaro en aoĂ»t dernier: ces Ă©oliennes sont «des 2CV au prix de Rolls-Royce»! CĂŽtĂ© porteurs de projet, lâaffaire semble en revanche intĂ©ressante: environ 450 millions dâeuros de rentrĂ©es annuelles pendant 20 ans pour chaque parc, pour un investissement initial de 2 milliards, plus les coĂ»ts dâentretien.
Et pour leur faciliter la vie, des investissements publics consĂ©quents sont Ă©galement prĂ©vus. Bien que le nombre de postes potentiels soit alĂ©atoire, la collectivitĂ© nâhĂ©site pas Ă se mĂȘler aux projets dâusines Ă Ă©oliennes. Catherine Boutin, du collectif PULSE*, a recensĂ© diffĂ©rentes annonces de subventions et dâinvestissements, et les chiffres sont ahurissants. Dâabord, les travaux sous-marins de raccordement pĂšsent carrĂ©ment des milliards, supportĂ©s par RTE. Ensuite, au Havre, Ă Cherbourg ou encore Dieppe, des centaines de millions dâeuros publics sont dâores et dĂ©jĂ prĂ©vus pour adapter les ports, aider les usines⊠Dâautres subventions portent enfin sur la recherche. En face, les potentiels emplois perdus dans la pĂȘche ou le tourisme ne sont pas chiffrĂ©s**.
Ce nâest pas fini: les pics de production ne correspondant pas aux pics de consommation, lâĂ©lectricitĂ© achetĂ©e par lâĂtat nâaura parfois aucun dĂ©bouchĂ© (production en pleine nuit, etc.). Ă lâinverse, les Ă©oliennes nĂ©cessiteront des «capacitĂ©s de secours» pour pallier les moments de vent trop faibles. Au total, ces difficultĂ©s techniques pourraient, selon plusieurs sources, faire encore doubler le prix, qui serait alors huit fois plus cher que lâĂ©lectricitĂ© conventionnelle!
Un chiffre quâOlivier David, spĂ©cialiste Ă la Direction GĂ©nĂ©rale de lâĂnergie et du Climat (DGEC) au ministĂšre de la Transition Ă©cologique, interrogĂ© par Le Figaro, qualifie de «fantaisiste».
Les objectifs: modifier le «mix énergétique» et faire éclore une filiÚre industrielle
LâĂtat se fait-il rouler? Olivier David rappelle dâabord que le prix de lâĂ©lectricitĂ© ne comptait que pour 40% de la note dans les dossiers reçus Ă la suite des appels dâoffres de chaque parc: «Les aspects industriels comptaient pour 40% Ă©galement, et le respect de la mer et de ses usages pour 20%». Le ministĂšre est parti du principe que le systĂšme dâappels dâoffres permettait Ă chaque fois de faire Ă©merger le meilleur tarif possible: «Il y a eu une concurrence fĂ©roce sur lâattribution des parcs, dâailleurs pour deux parcs, des recours ont eu lieu aprĂšs attribution», souligne le spĂ©cialiste. De mĂȘme, «les dĂ©cisions des appels dâoffres sont notifiĂ©es Ă la Commission europĂ©enne pour une enquĂȘte sur le respect des procĂ©dures relatives aux aides dâĂtat».
LâingĂ©nieur souligne que les porteurs de projet ont indiquĂ© le taux de rentabilitĂ© interne (TRI) espĂ©rĂ© pour chaque parc, et que «si on constate un dĂ©collage de ce TRI, lâĂtat pourra revenir sur le prix effectif de rachat». Sur ce point cependant, les artifices comptables sont nombreux et nous nâavons pas eu accĂšs aux documents dâattribution, confidentiels. Les passages concernant la fixation du prix sont particuliĂšrement lapidaires dans les documents officiels⊠Par ailleurs, si la Commission europĂ©enne demande quâil nây ait pas de surrĂ©munĂ©ration, les mĂ©canismes prĂ©cis de contrĂŽle ne sont pas encore dĂ©cidĂ©s.
Une stratégie publique périmée?
Les projets Ă©oliens en mer reposent donc clairement sur une volontĂ© politique. LâĂtat français compense lâabsence de rendement des Ă©oliennes au large des cĂŽtes par un prix de rachat surĂ©levĂ©: en mer du Nord, (oĂč le vent est plus fort et rĂ©gulier) lâĂ©lectricitĂ© produite est quasiment au prix de marchĂ©. Quant Ă lâintĂ©rĂȘt de la filiĂšre industrielle (40% de la note des appels dâoffres), il est discutable: certains pays parlent dĂ©jĂ dâen finir avec lâĂ©olien posĂ© en mer. LâĂ©olien flottant au large semble plus prometteur: le marchĂ© est encore Ă ses balbutiements, les fonds marins exploitables bien plus nombreux, et la France encore dans la course⊠Olivier David le confirme: «En matiĂšre dâĂ©olien flottant, nous sommes leaders.»
DĂšs lors, que diable lâĂtat va-t-il faire dans cette galĂšre? Aujourdâhui, les projets de parcs semblent davantage tenir et avancer sur leur propre inertie. Les industriels comme les collectivitĂ©s locales peinent Ă convaincre les populations concernĂ©es, les retards sâaccumulent. Pourquoi ne pas engager les efforts sur la recherche, et lâamĂ©lioration dâautres pans de lâĂ©conomie circulaire? Est-il moins intĂ©ressant de financer la baisse de consommation en se focalisant sur lâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, plutĂŽt quâune trĂšs pĂ©nible «verdisation» des sources? Si le ministre de la Transition Ă©cologique Nicolas Hulot sâest pour lâinstant montrĂ© prudent et habile, le dossier va bientĂŽt nĂ©cessiter, quoi quâil arrive, des dĂ©cisions courageuses.
*Pour Un Littoral Sans Ăoliennes
**Les impacts non maĂźtrisĂ©s pourraient faire grimper la facture. Les associations Ă©voquent actuellement les anodes sacrificielles, masses dâaluminium et de zinc rivĂ©s sur les Ă©oliennes pour ralentir la corrosion, et qui rejetteront des centaines de kilos de mĂ©tal chaque jour. Lâensemble de la faune et de la flore marines pourrait ĂȘtre contaminĂ© et lâindustrie pourrait pĂątir gravement de cette «transition Ă©nergĂ©tique».
Je vous transmet un Ă©lĂ©ment de rĂ©flexion , que jâignorait totalement et que jâai dĂ©couvert Ă lâoccasion dâun congrĂšs consacrĂ©e Ă la transition Ă©nergĂ©tique.
Il faut savoir que les caractĂ©ristiques du courant Ă©lectrique sont les mĂȘmes du sud de lâEspagne au nord de la Scandinavie.
Tous les pays sont interconnectĂ©s et surtout trois paramĂštres doivent ĂȘtre impĂ©rativement respectĂ©s .
Ceci Ă pour consĂ©quence quâen aucun cas plus de 30 % de courant provenant de lâĂ©olien ou du photovoltaĂŻque ne pourra ĂȘtre injectĂ© dans le rĂ©seau.
Pour la France , cela ne pose aujourdâhui aucun problĂšme .
Par exemple jeudi dernier dans lâaprĂšs-midi , le photovoltaĂŻque ne reprĂ©sentait environ quâune dizaine de % par rapport Ă la production du nuclĂ©aire .
La situation est totalement diffĂ©rente pour lâAllemagne .
Ainsi , lâannĂ©e derniĂšre une Ă©nergie considĂ©rable dâĂ©lectricitĂ© provenant de lâĂ©olien nâa pas pu ĂȘtre connectĂ© au rĂ©seau et a Ă©tĂ© perdue .
Par ailleurs , ce pays qui Ă©tait encore lâan dernier le leadeur mondial du photovoltaĂŻque limite les installations de panneaux dans le sud de lâAllemagne .
Pour comprendre ce phĂ©nomĂšne ( moi je ne suis pas physicien ) il faut considĂ©rer que par exemple le passage dâun nuage , ou bien une tempĂȘte passagĂšre perturbe trois paramĂštres de telle sorte que la situation devient totalement ingĂ©rable et quâil nây a quâune seule solution qui consiste Ă ne pas injecter dans le rĂ©seau le courant provenant des Ă©nergies renouvelables
Sans ĂȘtre un spĂ©cialiste, les rĂ©seaux classiques ont du mal Ă encaisser des variations importantes de la quantitĂ© dâĂ©nergie injectĂ©e. Il suffit de regarder lâĂ©nergie et le temps mobilisĂ© (en annĂ©es) par les gestionnaires pour prĂ©parer les rĂ©seaux aux derniĂšres Ă©clipses solaires (et Ă©viter un black-out) pour sâen convaincre.
Le dĂ©veloppement des smarts grids doit permettre dâamĂ©liorer la flexibilitĂ© et la rĂ©silience des rĂ©seaux (mais je ne sais pas dans quelle proportion). Et, Ă long terme, ça pose surtout la question stratĂ©gique des technologies de stockage de lâĂ©nergie. ThĂ©oriquement, si le rĂ©seau ne peut absorber une partie de la production, cette derniĂšre devrait ĂȘtre stockĂ©e puis rĂ©injectĂ©e quand les conditions de rĂ©seau le permettent.