Actions internationales : savoir tirer parti des transformation séculaires
PERSPECTIVES 2015, GESTION DIVERSIFIĂE ET GESTION DU RISQUE
Eurose est un fonds, de la gamme diversifiĂ©e de DNCA Finance, qui cherche Ă amĂ©liorer la rentabilitĂ© dâun placement prudent
par une gestion active de quatre classes dâactifs de la zone euro. Il est notĂ© 5 Ă©toiles par Morningstar.
Interview de son co-gérant Philippe Champigneulle.
La suite ci dessous
LA VIE DES MARCHES
La premiĂšre moitiĂ© du mois dâoctobre sâavĂšre catastrophique sur les marchĂ©s actions en performance et en flux tant sur le S&P 500 que sur le DJ Stoxx 600.
Tous les ingrédients ont été réunis pour engendrer le cercle vicieux de la panique boursiÚre : baisse de momentum économique, instabilité géopolitique, blocage apparent du couple franco-allemand, envolée des taux grecs, virus Ebola.
Les stratĂ©gies mises en place depuis quelques mois aux Etats-Unis notamment par les hedge funds (positions longues sur le dollar, sur les taux longs des pays pĂ©riphĂ©riques europĂ©ens, sur les actions) semblent sâĂȘtre dĂ©bouclĂ©es subitement dans des volumes importants donnant Ă cette baisse des marchĂ©s un aspect plus technique que fondamentale. En effet, des forces de rappel majeures sâĂ©taient mises en place pour soutenir la profitabilitĂ© des entreprises europĂ©ennes : relative faiblesse de lââŹ, baisse du prix du pĂ©trole et des matiĂšres premiĂšres, politique monĂ©taire accommodante, poursuite des opĂ©rations M&A.
Le « Qualitative Easing » Ă travers les derniĂšres mesures prises par la BCE, (T-LTRO et programme de rachat dâABS) devrait donner ses premiers effets bĂ©nĂ©fiques au cours du premier trimestre 2015. Les taux bas continuent de favoriser les sociĂ©tĂ©s et les mĂ©nages qui souhaitent sâendetter pour financer leurs projets. Certes, des surcapacitĂ©s industrielles existent dans plusieurs rĂ©gions du monde notamment en Chine, certes, les politiques Ă©conomiques notamment en Europe manquent de coordination. NĂ©anmoins, les entreprises devraient toujours faire croĂźtre leurs bĂ©nĂ©fices sur 2014 et 2015, mais peut-ĂȘtre un peu moins que prĂ©vu. Une correction des marchĂ©s actions nâest pas forcĂ©ment injustifiĂ©e puisque les attentes macro-Ă©conomiques ont Ă©tĂ© déçues mais nâont-ils pas capitulĂ© trop vite et trop fort ? 2014 est-elle une annĂ©e comme 2008 ou 2011 ? Au rythme de ces derniers jours, les marchĂ©s actions paraissent dĂ©jĂ anticiper une rĂ©cession europĂ©enne voire mondiale pour lâannĂ©e prochaine. Câest aussi le message que les marchĂ©s obligataires adressent en Europe: dĂ©flation gĂ©nĂ©ralisĂ©e et stagnation sĂ©culaire sont les mots communĂ©ment prononcĂ©s. Pour lâinstant, les signaux envoyĂ©s par les Ă©conomies sont plutĂŽt ceux dâun ralentissement dont lâampleur reste modĂ©rĂ©e. La saison des publications trimestrielles sâannonce donc stratĂ©gique dans ce pessimisme culminant mĂȘme sâil faut dĂ©jĂ signaler quelques publications de qualitĂ© (Daimler, Intel, Alcoa, Accor, Faurecia, Danone, LVMH) qui ont contribuĂ© au rebond de fin de semaine.
Reporting janvier DNCA (Eurose et Gallica).
NATIXIS RACHETE DNCA
Communiqué reçu ce jour :
"Nous sommes heureux de vous annoncer la signature dâun protocole dâaccord entre DNCA & Cie, sociĂ©tĂ© controlant DNCA Finance Ă hauteur de 99,4% et Natixis pour lâacquisition de la majoritĂ© du capital de DNCA Finance auprĂšs de TA Associates, Banca Leonardo, et du management de DNCA Finance.
Le protocole dâaccord qui sera signĂ© ce 19 fĂ©vrier 2015 prĂ©voit lâacquisition de 71% du capital de DNCA & Cie. Le management reste actionnaire aux cĂŽtĂ©s de Natixis Global Asset Management (NGAM) et bĂ©nĂ©ficie dâun mĂ©canisme de sortie progressif avec, Ă terme, la montĂ©e de NGAM Ă hauteur de 100% du capital.
Nous souhaitons vous faire part de lâenthousiasme des Ă©quipes Ă lâidĂ©e de collaborer prochainement avec celles de Natixis Global Asset Management. Le succĂšs de DNCA Finance de ces quinze derniĂšres annĂ©es en Europe nous a conduits Ă privilĂ©gier un groupe mondial de premier plan avec une des plus grandes sociĂ©tĂ©s mondiales de gestion dâactifs. La capacitĂ© de commercialisation de nos produits sera ainsi dĂ©multipliĂ©e grĂące Ă la plateforme internationale de distribution de NGAM tout en prĂ©servant notre indĂ©pendance, notre esprit dâentreprise et les valeurs qui ont fait et font le succĂšs de DNCA Finance.
Nous sommes convaincus que cet accord renforce les perspectives dâavenir de DNCA Finance, en scellant sa pĂ©rennitĂ© et en unifiant le meilleur des deux mondes : celui dâune sociĂ©tĂ© de gestion française indĂ©pendante ayant pour mission de prĂ©server et dĂ©velopper le patrimoine de ses clients et celui dâun gĂ©rant dâactifs multi-affiliĂ©s fĂ©dĂ©rant des «artisans» entrepreneurs.
La transaction est actuellement soumise aux instances reprĂ©sentatives du personnel, aux autorisations rĂšglementaires et Ă lâaccord de lâautoritĂ© de la concurrence. Elle devrait ĂȘtre finalisĂ©e fin juin 2015. Nous vous tiendrons dâici lĂ informĂ©s et restons Ă votre entiĂšre disposition pour toute information complĂ©mentaire."
Réunion annuelle, 27 janvier 2015
Stratégie Taux & Eurose
http://dnca.mirada.fr/richMedia20150129/2_1_STRATEGIE_TAUX_ET_EUROSE/
08 avril 2015 - La vie des marchés
Les marchĂ©s financiers ont visiblement voulu passer des fĂȘtes pascales tranquilles. MalgrĂ© des appels Ă la prudence voire Ă une petite correction salutaire, les investisseurs plĂ©biscitent toujours les marchĂ©s actions europĂ©ens qui ont gagnĂ© environ 30% depuis leur point bas de mi-octobre. Certes, les PMIs europĂ©ens attestent de la vigueur de la reprise europĂ©enne mais la phase de rĂ©vision en hausse des bĂ©nĂ©fices ne fait que commencer et son intensitĂ© reste Ă prouver. Les marchĂ©s se retrouvent donc au point de jonction entre la premiĂšre phase de rebond, commencĂ©e en 2012 lorsque le risque dâĂ©clatement de la zone euro a disparu, et la seconde phase, plus classique, dâune expansion micro-Ă©conomique. Cette transition devrait en toute logique se traduire par une pĂ©riode de flottement sur les marchĂ©s financiers car tant que les entreprises ne dĂ©montrent pas leur capacitĂ© Ă produire durablement de la valeur ajoutĂ©e, les investisseurs resteront prudents et sous-investis en actions.
La carence de rendement sur la classe dâactifs obligataire contraint les performances sur cette classe dâactifs mais accumuler un peu de trĂ©sorerie, mĂȘme trĂšs peu rĂ©munĂ©rĂ©e, Ă ces niveaux de marchĂ© ne peut pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une erreur tactique.
Sur la scĂšne internationale, lâissue des nĂ©gociations sur le nuclĂ©aire iranien nâest pas certaine mais un accord bouleverserait non seulement les Ă©quilibres gĂ©opolitiques du Moyen-Orient mais aussi le marchĂ© pĂ©trolier puisque lâIran pourrait de nouveau exporter son pĂ©trole. A ce titre, les affrontements au Yemen donnent un avant-goĂ»t des visĂ©es belliqueuses des deux grandes puissances, chiite et sunnite, de la rĂ©gion.
LA VIE DES MARCHES - JUIN 2015
Les perspectives dâun accord en GrĂšce ont portĂ© les marchĂ©s europĂ©ens en dĂ©but de semaine. Dans cette phase finale et critique de nĂ©gociation, aucun protagoniste ne semblait encore souhaiter prendre la responsabilitĂ© dâun dĂ©faut ou dâune situation de crise incontrĂŽlable. Mais au cours du week-end devant le volte face de Tsipras et la menace dâun rĂ©fĂ©rendum sorti de son chapeau, lâEurogroupe a annoncĂ© la rupture des nĂ©gociations et la fin de son programme dâaide financiĂšre. Cela entraĂźnera inĂ©vitablement le dĂ©faut de la GrĂšce (et une sortie de lâeuro?) sauf rebondissement de derniĂšre minute. MĂȘme sâil est prĂ©maturĂ© de commenter cette dĂ©cision, elle doit permettre Ă la zone euro ne plus ĂȘtre otage de son plus gros dĂ©biteur. La BCE fera tout pour Ă©viter la contagion et pour assurer la redistribution des flux financiers au sein de la zone entre les pays du Nord et ceux du Sud pour peu que ceux qui reçoivent lâaide respectent (un peu) les rĂšgles du jeu. Beaucoup reprocheront aux institutions europĂ©ennes dâavoir pris trop de temps pour rĂ©gler le problĂšme grec. Mais câest aussi la GrĂšce paradoxalement qui a fait avancer la zone euro car la construction budgĂ©taire, monĂ©taire et Ă©conomique de la zone a dĂ» ĂȘtre repensĂ©e en profondeur en inventant de nouveaux mĂ©canismes au grĂ© du dĂ©roulement des Ă©vĂ©nements.
Certains prĂ©tendent que « le changement câest maintenant » pour mieux lâincarner mais dans la vie Ă©conomique et financiĂšre le changement câest tout le temps et câest souvent sous la contrainte voire la menace que les individus/les dirigeants doivent le conduire. Sur le front micro-Ă©conomique, la tendance de rĂ©vision en hausse des bĂ©nĂ©fices sâest momentanĂ©ment arrĂȘtĂ©e Ă lâapproche des publications semestrielles. En effet, les grandes sociĂ©tĂ©s internationales disent toutes quâelles subissent la baisse de rĂ©gime des consommateurs dans les pays Ă©mergents. Il faut donc se concentrer sur les modĂšles Ă©conomiques centrĂ©s sur lâEurope et qui profiteront de « lâalignement des planĂštes ». Ce sont ces entreprises qui ont le plus de chance de surprendre les analystes. Les banques, par exemple, affichent une performance boursiĂšre plus que mitigĂ©e depuis quatre ans et une sous-valorisation mĂȘme si la pression rĂ©glementaire et lâabsence de fusion & acquisition dans le secteur peuvent justifier une certaine dĂ©cote mais sĂ»rement pas de cette ampleur.
La situation actuelle est inĂ©dite en Europe : jamais elle nâaura connu autant de liquiditĂ©s, un avantage de change aussi fort et un prix de lâĂ©nergie aussi attractif dans une phase de rebond de sa demande interne avec un chĂŽmage qui diminue. Elle ressemble de plus en plus aux Etats-Unis dâil y a quelques annĂ©esâŠmĂȘme si un de ses Ătats est dans une situation de faillite mais la Californie nâa-t-elle pas Ă©tĂ©, elle aussi, en difficultĂ© financiĂšre ? GrĂące une nouvelle fois Ă la GrĂšce, les prochains jours seront Ă coup sĂ»r de nouveau volatils sur les marchĂ©s financiers.
16 Juin 2017
Retrouvez le point hebdomadaire sur les marchés par Igor de Maack
Commentaires de marché
Les mouvements du prix du pĂ©trole continuent dâagiter les marchĂ©s. Alors que tout semblait pointer vers un relĂšvement durable du prix du baril (baisse des stocks amĂ©ricains, prolongation de la politique de limitation de production de lâOPEP et de la Russie, assĂšchement du crĂ©dit Ă lâindustrie du shale oil et shale gas aux Etats-Unis), câest lâinverse qui est entrain de se produire. Le nombre de « rigs » amĂ©ricains ne cesse de progresser et la rĂ©sorption des stocks est plus longue quâanticipĂ©e. Par ailleurs, les initiatives de plus en plus nombreuses pour accĂ©lĂ©rer la transition Ă©nergĂ©tique notamment au sein du secteur automobile (adoption des vĂ©hicules Ă©lectriques) se cumulent avec une demande qui nâaccĂ©lĂšre pas assez pour lâinstant. Bref, il est bien difficile de prĂ©voir le prix de la matiĂšre premiĂšre reine.
Pour les EuropĂ©ens qui lâimportent, la sagesse des prix des carburants ne fera que renforcer la dynamique de consommation qui sâinstalle partout mĂȘme en Italie oĂč la prĂ©vision de croissance du PIB pour 2017 a Ă©tĂ© revue Ăš hausse par le FMI (1,3% contre 0,8%).
Aux Ătats-Unis, la FED a, comme attendu, relevĂ© son taux de 25 points de base le portant Ă 1,25%. La banque centrale amĂ©ricaine semble moins inquiĂšte que les investisseurs sur la santĂ© de lâĂ©conomie amĂ©ricaine qui voient dans le ralentissement de lâinflation la possible anticipation dâune croissance qui sâĂ©tiole. Warren Buffet, souvent citĂ© et jamais copiĂ©, disait la chose suivante : " if I was stranded on an island and able to look at only one data set, I would choose the weekly rail volumes". Et que nous disent ces statistiques en provenance des opĂ©rateurs ferroviaires nord-amĂ©ricains ? En semaine 23, les volumes de marchandises progressent de 8,3%, une constante depuis le dĂ©but de lâannĂ©e. Certes, le secteur automobile est moins dynamique mais le reste tient (matĂ©riaux de construction, charbon, produits industriels et agriculture). LâĂ©conomie amĂ©ricaine se trouve donc toujours en expansion modĂ©rĂ©e mais de sĂ©rieux doutes sâimmiscent dans lâesprit des investisseurs entraĂźnant les taux Ă des niveaux proches de leur niveau de novembre dernier (pour les Treasury 10 ans).
CombinĂ©es Ă une survalorisation de certains secteurs Ă la mode (la technologie) et une incertitude politique dans le monde anglo-saxon (capacitĂ© de Donald Trump Ă mener ses rĂ©formesâŠet son pays, difficultĂ©s voire hĂ©sitations pour lancer le processus de Brexit en Grande-Bretagne), ces angoisses dĂ©bouchent naturellement sur une correction qui pourrait durer encore quelques semaines et reprĂ©senter de belles opportunitĂ©s pour acheter des actionsâŠeuropĂ©ennes.
Texte achevé de rédiger le 16 juin 2017 par Igor de Maack, Gérant et porte parole de la Gestion.
Reporting eurose mai 2017, vidéo et commentaires de marché.
http://www.dnca-investments.com/actualites/2017-06-15-les-informelles-eurose
Reporting juin 2017
Bonsoir Ă tous
Reporting fin mai DNCA
Bonsoir Ă tous
Reporting juillet, bonne lecture
Bonjour
Reporting Avril 2015
Bonsoir Ă tous
Reportings Mai 2015
Bonsoir
Reportings juin 2015
Bonne lecture
Bonsoir Ă tous
Reportings Aout 2015
A bientĂŽt
Bonjour
Reportings Novembre 2015
Bonne lecture