Comment lutter contre un Etat toujours plus vorace?

Vorace[/img]

A mon sens le principal risque qui plane sur nos tĂŞtes
Est plus vicieux que les crises financières que nous pouvons imaginer
Non seulement l’État se désengage faisant grossir notre facture
Mais en plus, il bouffe progressivement nos économies
C’est donc la double peine.

Nous savons qu’il ne va pas en rester là
Son appétit à dévorer les siens ne cesse de croître
Certains ont déjà quitté la France
D’autres bénéficient d’une armada de juristes et fiscalistes
Quant aux jeunes, beaucoup rêvent d’ailleurs
Aussi nous risquons bien de devenir les dindons de la farce
Alors que pouvons-nous faire ?

Si nous sommes chez Linxea
C’est que nous avons compris avant les autres
Que nous ne voulions pas abandonner nos intérêts composés aux banques
Nous avons décidé de devenir autonome
Alors pourquoi nous laisserions-nous faire sans broncher par Bercy ?
Si l’on en juge la part de marché de l’AV sur internet
Nous ne sommes pas si nombreux à avoir changé notre fusil d’épaule
Seulement les plus autonomes ou les plus réactifs
En outre, nous disposons d’un forum qui nous est consacré
Alors pourquoi ne pas mutualiser nos savoirs sur la question pour tenter de limiter la casse ?

Comment Bercy peut-il s’y prendre pour nous spolier ?
Pas besoin d’être devin
Le presse-purée est déjà bien place
Il n’y a plus qu’à actionner davantage la manivelle :

Petit rappel : la hausse vertigineuse des prélèvements sociaux
PS [/img]

Maintenant 17,2 %

Vous noterez le bond effectuĂ© de 97 Ă  98, alors que notre dette n’était « que Â» de 61%
Qu’est-ce qui empêcherait nos pieux dirigeants de porter ce taux à 25 ou 30% ?
Avec effet rétroactif bien sûr… comme ce fut le cas en 2013 sur nos AV
D’autant plus que nous sommes fichés Ficovie depuis 2016

Ah l’immobilier, l’autre marotte des Français !
Il suffit d’abaisser drastiquement le seuil du nouvel ISF immobilier
Ce n’est certainement pas un hasard si ce dispositif reste en place, il suffira donc d’abaisser les seuils tout en majorant l’imposition
Avez-vous déjà oublié qu’ils parlaient pendant la campagne de taxer les propriétaires de leur logement ?

Pour l’or et les métaux précieux
Non seulement vous faites « faisander Â» Ă  l’achat par les taxes
Mais chaque transaction est répertoriée : l’Administration sait exactement ce que vous avez
Si vous pensiez que 8 ans en AV c’était long pour gratter un peu de franchise fiscale…
D’autant plus qu’il suffit d’un décret pour modifier la règlementation à la revente ou de suivre l’exemple de l’Inde

Pour les comptes courants, faire payer les dépôts au-delà d’un certain montant
C’est déjà le cas dans certains pays en Europe comme vous le savez
Et le coup du rideau comme à Chypre n’est pas à exclure
Banque fermée jusqu’à nouvel ordre et on opère une razzia sur tout ce qui dépasse un certain montant

Et puis on pourrait aussi interdire le paiement en liquide au-delà de 1000 euros tant qu’on y est
Histoire de punir ceux qui auraient le malheur de thésauriser dans un coffre ou sous le matelas
Ah non, ça c’est déjà fait ! Et Bercy vient d’officialiser la rétribution des informateurs
Comme ça fleur bon le passé !

Rassurez-vous, vous ne serez pas tout seul
Notre pays est très égalitaire
Vous ne pourrez pas dire que votre voisin a moins casqué que vous
Si vous estimez j’affabule, expliquez-moi comment on sort de la spirale de la dette
Sinon ne nous voilons pas la face et essayons de réfléchir ensemble aux stratégies possibles.

Bon week-end.

Bonjour,

D’accord avec Awwel.

Notamment :

  • retraite : par dĂ©finition, nous avons une retraite par rĂ©partition. Ça veut dire que les jeunes paient pour les vieux. Si le niveau de vie des jeunes diminue, qu’il y a plus de chĂ´mage… les jeunes ne peuvent plus assurer le mĂŞme niveau de retraite aux vieux. Les retraites doivent donc diminuer. C’est normal : la France s’appauvrit, les retraitĂ©s doivent suivre la tendance.
  • OK pour limiter l’évasion fiscale : principalement le travail au noir et les GAFA non taxĂ©es.

Bonne journée

Mais non on ne le supprime pas, on ré-oriente leur activité pour qu’elle serve à quelque chose (de l’ordre de 75 personnes tout de même)

http://www.strategie.gouv.fr/propos-de-france-strategie

sans vouloir polémiquer l’obèse ne menace que sa propre santé …celui qui roule trop vite menace les autres …

il y a une légère différence surtout si les autres sont tes propres enfants …

… et dans chaque niche, se cache un chien qui mord !

Tiens d’ailleurs à propos … et là je suis certain de me faire incendier, il y a la question des allocations familiales, sujet sensible s’il en est !

Je suis évidemment entièrement favorable à ce que la collectivité apporte son aide aux familles, mais je ne suis pas convaincu que le système actuel soit réellement équitable. Je m’explique.

J’ai lu que la question revenait sur le tapis de rendre ces allocations fonction des revenus (il est vrai que pour les CSP+, cela ne bousculerait pas outre mesure l’équilibre financier du foyer), mais je ne suis pas en faveur d’une telle approche, pour des raisons d’équité… à mon sens, la collectivté doit apporter la même aide au départ à tous (un enfant est un enfant). Par contre, rendre fiscalisable le montant des allocations versées ne me choquerait pas (cela ne changerait rien pour un foyer non imposé, et redonnerait de l’équilibre globalement)
Un autre argument qui me fait pencher en ce sens est le fait est que la collectivité apporte une aide de facto plus importante aux familles aisées qu’à celles qui le sont moins par le système des parts fiscales (et ce malgré le plafonnement du quotient familial): 1/2 part entraine une iconomie d’impot non négligeable pour un foyer CSP+, alors qu’elle ne change rien pour un foyer non imposable … Il y a une question de différence de traitement qui m’interpelle.

Non en fait ce serait plus simple puisque cela eviterait à la CAF d’avoir à traiter chaque année les revenus de chaque bénéficaire pour savoir s’ils entrent dans les critères ou pas. Il suffirait à celle-ci de transmettre au fisc le total des sommes versées à un foyer fiscal aux titre des allocations (les ordis peuvent faire çà tout seuls)

Ah non, désolé Gilles, mais c’est Philippe qui a soulevé la question de la constitutionalité

Quant Ă  moi je suggĂ©rais que l’état fasse l’économie des Ă©ventuelles dotations au « Think Tank Â» France StratĂ©gie

Mais non rassure toi, la nana de 20 ans aura changé de monture avant !

Tiens, pour en revenir à la question de départ, une piste possible d’économie:

http://www.lesenquetesducontribuable.fr/2015/03/25/labattement-fiscal-des-journalistes/48940

Les petits ruisseaux …

Parce qu’il est nécessaire de savoir de quoi on parle, je me suis livré à quelques recherches sur la question des différents régimes de retraite.

Sans rentrer dans le détail, on peut le décomposer en 3 gros paquets:

1- Le régime du privé
2- Le régime de la fonction publique
3- Les régimes spéciaux

En principe, une saine gestion d’un régime de retraite, qu’il soit généralisé ou spécifique à une catégorie, devrait avoir pour ligne conductrice un équilibre entre cotisations versées par les employés et les employeurs de ce régime et les retraités de ce régime… ce qui pour de multiple raisons (démographie particulière ou evolution de la base d’un régime entre autres). En cas de déséquilibre (déficit) d’un régime, la balance est rétablie par différents transferts et/ou par le budget de l’état.

Voilà ce que j’ai trouvé pour la proportion des prestations (retraites ou pensions servies), effectivement couvertes par les cotisations (employés/employeur)

1- Pour le régime du privé (branche retraite de la securité sociale): **83% ** (déficit de 1,5 Milliards d’€ pour 2015, auquel il fait peut-être ajouter (?) celui du FSV qui lui était de 2,9 Milliards d’€, toujours en 2015)
2- Pour la fonction publique: 25% (les 75% manquants sont estiméd à 37 Milliards d’€ par le COR)
3- Pour les régimes spéciaux: 32% (les 68% manquants représentent 6,25 Milliards d’€ pour 2017)

Sources:
http://www.securite-sociale.fr/Deficits-des-4-branches-du-regime-general-et-du-Fond-de-solidarite-vieillesse-depuis-2008?type=presse
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/retraites-des-fonctionnaires-pourquoi-l-etat-est-deficitaire-de-37-milliards-d-euros_1414779.html

Je ne cherche pas à jeter ici l’anathème sur l’un ou l’autre mais seulement à savoir de quoi on parle (les sources peuvent être discutées, on peut les recouper avec d’autres, mais en gros ce sont les données)

A noter au passage dans le graphique (1ère rĂ©ference), l’équilibre des differentes branches de la SĂ©curitĂ© Sociale, qui montre que la partie « retraite Â» n’est pas la branche la plus dĂ©ficitaire (ceci pour Ă©clairer ce que j’ai cru lire plus haut)

… A suivre (may be)

Effectivement, ce n’est qu’une goutte, mais ajoutées les unes au autres …

On parle ici de quelque chose comme 7,5 Millions d’€

(source: http://www.acrimed.org/Aides-a-la-presse-1-L-avantage-fiscal-des-journalistes)

Bonjour … je fais bien la différence

D’un côté, il y a le déficit du budget (annuel)… disons les 3%, de l’autre le montant cumulé de la dette (disons 100% du PIB), étant entendu que celle-ci ne peut évidemment pas être effacée sur une seule année.
Ce dont je parlais est des moyens à rechercher pour éviter que la seconde ne croisse (ce qui implique que le budget, annuel, n’y ajoute pas de capital, et amortisse ses intérêts, annuels également).

Eh oui, il y en a qui se lèvent tôt , mais qui ne se reposent pas après pour autant !

Je ne suis vraiment sur de ce que tu avances sur le principal poste de dépense, et en particulier sur les retraites (que tu affirmes être "trop élevées dans leur globalité " (sic) … sans me faire le défenseur des retraités de bord de mer , et faisant encore partie du clan des actifs, toi comme moi passeront un jour plus ou moins lointain dans cette catégorie, et ton analyse changera sans doute à ce moment là.
J’éviterais aussi de citer le gars aux costumes à 7K (entre autres) qui promettait du sang et des larmes aux autres.

De façon gĂ©nĂ©rale, chacun s’accordera certainement sur un point qui fait l’unanimitĂ©, Ă  savoir que ce sont « les autres Â» qu’il faut taxer !

Les « pensions Â» comme je l’écrivais un peu plus haut sont le 2ème poste de dĂ©pense dans le budet de l’état en 2017 (derrière l’école), et en fait ne sont pas si Ă©loignĂ©es que celĂ  en % d’autres postes en tĂŞte de liste … ce poste comprend les pensions des agents de l’état, mais aussi celles versĂ©es aux handicapĂ©s.
Si l’on juge ce cout trop important, la question est moins de savoir s’il faut réduire leur montant (j’y reviendrai) que de savoir si nous avons un nb trop élévé de fonctionnaires, sachant qu’agir sur ce nombre ne peut avoir que des effets à lon terme (les fonctionnaires en poste le sont, et les retraités de la fonction publique sont là aussi).
En ce qui concerne le montant moyen de la retraite des fonctionnaires, voici les chiffres que j’ai pu trouver:
2200€ pour les fonctionnaires civils de l’état
1390€ pour les agents de la fonction territoriale et hospitalière
contre 1160€ en moyenne pour le secteur privé
Donc effectivement les retraites des fonctionnaires peuvent apparaitre plus élevées, mais je ferai plusieurs remarques à ce sujet:
1- Disposant de quelques élements de comparaison, à diplome et niveau de poste égal, le salaire d’un ingénieur de la fonction publique par exemple et largement inférieur à celui d’un ingénieur exerçant dans le privé (mes exemples personnels donnent 50% en moins, et ce n’est pas les quelques primes destinées à compenser partiellement la différence qui changent la donne.
2- Le mode de calcul est diffĂ©rent, les pensions du public sont prises sur le budget de l’état, et correspondent Ă  un pourcentage du dernier salaire (certes un Ă©lĂ©ment favorable pour le taux de remplacement), alors que celles du privĂ©, du moins pour leur part « rĂ©partition Â» obligatoire (CNAC/ARCCO/AGIRC) sont financĂ©es par les cotisations des actifs Ă  ces diffĂ©rents rĂ©gimes (l’équilibre de ces rĂ©gimes est donc primordial), et prennent en compte les 25 meilleures annĂ©es (ce qui est prĂ©fĂ©rable dans leur cas Ă  une fonction du dernier salaire, les fins de carrière pouvant ĂŞtre chaotiques !)
3- Que le montant de la retraite soit effectivement fonction de la carrière et des salaires ne me choque pas particulièrement (les cotisations aussi étaient plus élevées)
4- Une autre diffĂ©rence est que la carrière d’un fonctionnaire est plus souvent « complete Â» (i.e. non entrecoupĂ©e de pĂ©riodes de chomage).

Pour tout dire, Je suis fatiguĂ© du « fonctionnaire-bashing Â» , alors que la plupart d’entre eux font très bien leur boulot, dont nous bĂ©nĂ©ficions tous plus ou moins (bon les controleurs des impĂ´ts peut ĂŞtre pas … et j’en parle d’autant plus librement que j’ai toujours Ă©tĂ© salariĂ© du secteur privĂ©.

Imaginer que la seule solution est de repousser l’age de la retraite n’est pas la vrai réponse, même si agir plus tôt dans cette direction aurait sans doute permis d’amoindrir les dégats (la courbe démographique était connue depuis longtemps, et les baby-boomers ne sont pas nés l’an passé !), mais les différents gouvernements (quelque soit leur étiquette), ont reculé devant le problème à venir, voire ont agi agi en sens inverse.
Fixer un seuil minimum (ou dĂ©caler l’age minimal) n’est Ă  mon avis pas la bonne approche et il est de loin prĂ©fĂ©rable de parler capital (ou points) et rente fonction du reste Ă  vivre (si X veut partir plus tĂ´t, sa pension ou retraite sera plus faible puisque versĂ©e plus longtemps… le tout est qu’il le sache et juge lui mĂŞme si le montant lui convient ou s’il doit prolonger sa pĂ©riode active pour le relever.) … c’est en tout cas ce que moi je ferai, sans attendre d’atteindre le fameux « taux plein Â» qui ne veut rien dire. Il faut rendre leur libertĂ© de choix aux gens, et leur permettre de faire ses choix, de prĂ©voir, de se constituer une rente suppĂ©mentaire eux-mĂŞme pour pouvoir rĂ©aliser leurs projets individuels.

My 2 cents

Pour résumer mes commentaires en bleu, oui je pense qu’une harmonisation est indispensable, pour aller vers un système unique … marre des castes.

OK Gilles … toujours dans la vision « Dark side Â» je vois !
A noter que si certaines informations restent d’actualité, ton document date tout de même de 10 ans (pas tout frais)

Réflexions en vrac à ce sujet…

Au sujet de la dette d’abord, quelques « basics Â» qui me semblent de sens commun:

Le recours à la dette, que ce soit pour un état, une entreprise ou un particulier, devrait n’avoir pour finalité que l’investissement (emprunter aujourd’hui pour apporter un surplus de revenus dans le futur).
Emprunter pour consommer, pour payer ses factures, boucler ses fins de mois est dangereux, dès lors que cela dépasse la simple gestion ponctuelle de trésorerie.
Utiliser l’endettement à d’autres visées que celles-ci, si cela peut apporter une solution immédiate à un problème ou satisfaire de façon éphémère une envie, a pour effet d’oblitérer notre pouvoir d’achat futur, à l’opposé de l’épargne, dont l’objectif est (ou devrait être) de consolider celui-ci, et de reduire les incertiudes.

Malheureusement, le fait est que les Ă©carts Ă  ces prĂ©ceptes de base sont assez rĂ©pandus, tant au niveau individuel que collectif, conduisant Ă  des situations « difficiles Â».
Revenir à ces principes, à commencer par réduire la dette existante, me semble donc être une voie nécessaire, quoique douloureuse…

A propos de l’IFI, remplaçant donc l’ISF:

l'ISF a été introduit au départ à mon avis pour des motivations plus idéologiques que réellement économique.
Le seul argument en sa faveur qui résonne un peu est de limiter la concentration des richesses au fil du générations: richesse résultant plus de situations de rentes héritées que de l'effort individuel (quoique certains héritiers font aussi prospérer ce dont ils héritent).
A noter qu'une alternative possible pour atteindre le même objectif eut été de ponctionner davantage l'héritage ... mais là l'obstacle à franchir était plus difficile (un sondage montrerait certainement que la large majorité des français qui ne sont pas soumis à l'ISF sont pour son maintien , alors qu'une augmentation de la taxation des transmissions générerait une levée de boucliers immédiate, compréhensible par ailleurs puisque là on touche à l'émotionnel)
La transformation de l'ISF en IFI ? .... en mettant de côté l'argumentation opposant investissement "productif" et rente immobilière, contestable amha puisque l'investissement immobilier est lui même générateur d'activité économique, ma propre interprétation de ce changement est qu'il visait purement et simplement à faire disparaitre totalement  l'ISF, et que la réduction de son enveloppe au seul domaine de l'immobilier (IFI) a été conservée principalement pour ne pas trop heurter la majorité de Français qui y étaient favorables (de même d'ailleurs que les discussions récentes visant à inclure dans l'assiette yachts, voitures de luxe et autres lingots....)

A propos de la difficulté pour l’épargnant (ou investisseur) à établir des plans dans un environnement changeant:

Effectivement pas simple et générateur de frustrations (à minima !   ).
Bon, il y a bien sur le bulletin de vote (mais son efficacité reste incertaine, voire douteuse)
Essayer de rester informé , de comprendre les lignes directrices et adapter en permanence ses actions (et son patrimoine), en gardant en tête que la fiscalité ne doit pas être l'unique élément de choix (mais qu'il faut bien la prendre en compte tout de même), que la diversification reste une règle de bon sens.
L'information est multiple, abondante (trop ?) ... on finit par s'y perdre d'autant plus qu'elle est trop souvent imprécise, contradictoire ... les forums d'échange comme celui-ci sont un plus pour décoder (en faisant le tri aussi  !)

… A suivre (may be)

Les réactions et les sondages semblant indiquer que ce serait poliiquement suicidaire, on ne touchera donc pas aux droits de succession … pour le moment du moins:

https://www.lci.fr/politique/droits-de-succession-arretez-emmerder-les-retraites-emmanuel-macron-retoque-la-proposition-de-reforme-de-christophe-castaner-2098391.html