Merci Loupi pour les bouquets de bienvenue ! Tâchons maintenant d’être plus mesurés, ce qui n’empêche pas les sentiments ; le Lynx va finir par croire que nous sommes compère et baron et aura tôt fait de jouer du croc et de la griffe.
J’adore au contraire caresser les félins dans le sens du poil et les faire ronronner. Bien sûr que c’est la qualité de l’offre Linxea qui me conduit à réorganiser mes placements et que c’est celle de son forum qui m’a intéressé. A ce propos excusez-moi tous, je ne suis pas encore au fait des nouveaux mots (blog etc) et Forum évoque pour moi d’abord SPQR.
Pour jmo, je suis touché de ton intérêt. Mais âge et expérience ne vont pas nécessairement de pair, donc ne prend pas pour argent comptant (c’est le cas de le dire) ce que j’écris. Ce sont juste des pistes. Tu te forgeras ta propre expérience. Je reviendrai plus tard sur les comptes-titres.
Pour le toilettage complet des fonds France et Japon annoncé par Loupi, je suis tout à fait d’accord (cela n’exclut pas d’en ajouter aussi 1 ou 2 pour la France). D’ailleurs mon sentiment personnel était que la seule faiblesse (c’est un bien grand mot) de l’offre Linxea résidait dans ses fonds France - et Europe dans une moindre mesure : mon tableau proposé le 22 janvier (hier !) était peu rempli en Linxea sur ces deux lignes. Je sais que ce que je dis est très contestable, mais en dernier ressort c’est le client qui est juge de ses choix !
Maintenant les ETF. Je suis un peu nuancé. Je vois deux sujets : les ETF en eux-mêmes et les ETF et l’assurance-vie (encore une fois, ce ne sont que des opinions forgées sur le tas, je n’ai aucune compétence, Loupi et le Lynx surveillent).
Les ETF ont essentiellement pour qualité de répliquer approximativement un indice – officieux ou ad hoc – , d’être cotés en continu et de supporter un minimum de frais en comparaison des OPCVM. Inconvénient : leur composition est imposée par le marché, alors qu’un très bon gérant d’OPCVM arbitre selon ses choix personnels et bat systématiquement l’indice de référence (en général il y en a un, plus ou moins explicite) : on peut rêver.
En assurance-vie, les OPCVM sont sans frais d’entrée ou de sortie (seul restent les frais de gestion). En regard les ETF perdent leur liquidité pour rejoindre le lot commun : au moins 24 h après le passage d’ordre pour qu’un arbitrage soit effectué (de toute façon on n’arbitre pas un même fonds toutes les semaines dans une assurance-vie, ce qu’on peut faire sur un compte-titres).
Reste l’avantage fiscal. Celui lié à la succession est incontestablement en faveur de l’assurance-vie. L’assurance-vie a aussi un avantage pour les plus-values annuelles. SAUF vis-à-vis du PEA (limité à 150 000 Euros ; disons que je laisse de côtés les moyennes fortunes et que les grosses n’ont pas besoin de nous). Et il y a maintenant beaucoup d’ETF éligibles au PEA, même pour les marchés émergents.
En conclusion un avis (c’est bien cela un Forum : questions et avis ; et seul le modérateur est sensé être fiable). Bien choisir ses ETF dans des secteurs où la concurrence des OPCVM est médiocre (ex. chez Linxea DJ STOXX SM 600 Basic Resources), par exemple inutile de multiplier les ETF France ou Europe. Et SURTOUT privilégier les ETF non éligibles au PEA (même exemple), en particulier les « double short » et les « leverage » (qui doublent les variations à la baisse ou à la hausse). Mais là le Lynx va me dire que cela relève d’une gestion à court terme.
Il est clair que je n’aurai jamais pu travailler dans la finance, car j’ai tendance à délayer. Mais c’est samedi, on a le temps et je vais souffler un peu.
Cimazur