Bulle immo française

Bonjour,

En ce mois de février 2011, j’estime qu’il est plus que jamais temps de vendre et de repousser l’acte d’achat.
Pour quiconque est capable de capitaliser autrement que dans la pierre, sans avoir besoin d’épargne forcée (si vous êtes sur Linxea ce devrait être le cas).
Les gens véritablement riches, eux, peuvent continuer d’acheter, ils n’en n’auront que faire de ces basses considérations financières.

Ces dernières années, après baisse d’environ 10% en 2008-2009, les prix se sont maintenus à haut niveau, voire ont repris violemment leur hausse à Paris.
Grâce à plusieurs facteurs : les investisseurs déçus de la bourse, les taux en chute libre et les emprunts plus longs, les aides de l’Etat, le financement des retraites.

Mais ce qui solvabilisait artificiellement les acheteurs commence à prendre fin : les taux remontent en flèche depuis fin 2010, le stock d’investisseurs lessivés après le krach financier de 2007 a bien diminué, les aides de l’Etat diminuent.
Bref, les voyants sont au verts pour l’enclenchement de la baisse des prix. Et cette fois, je pense que ce sera beaucoup plus durable que les prémices de 2008-2009.

Ci-dessous, une interview intéressante. Je rejoins totalement l’avis de cet économiste.
http://www.dailymotion.com/video/xg6igt_bulle-immobiliere-francaise-tres-dangereuse_news

Soyez vigilants, n’achetez pas n’importe quoi à n’importe quel prix…

+1

et

reste en matière d’immobilier vrai à toute époque

Bonjour,

J’ai toujours un peu de mal à saisir la problématique de l’immobilier en tant que placement. Certes pour qui veut se lancer dans la location à grande échelle, je comprends que le moment ait son importance. Mais pour qui veut simplement se loger, nottament en province, il me semble que l’achat reste une solution rentable (puisqu’on ne peut échapper au loyer), l’objectif étant de se constituer, au-delà d’un capital, un patrimoine à transmettre ? Si en plus ce patrimoine permet d’être au chaud en hiver, et apporter par là même une certain sécurité c’est encore mieux ?

Pour ces raisons, j’ai du mal à imaginer une vraie baisse de l’immo en France. Certes les maisons sont chères, mais la construction fait intervenir des corps de métier de plus en plus nombreux (diagnostics, certifications & cie), et les matières premières ne sont pas à la baisse. Donc imaginer une baisse importante de l’ancien me semble illusoire, hors zones spéculatives genre Paris ?

Enfin, au-delà de ces considérations, je crois qu’un bien immo s’achète autant par rapport à sa localisation (est-ce que dans 20 ans il sera toujours aussi bien situé ?) que par son état général. Et ça, nombreux sont ceux qui l’oublient : ça me rappele le « Votre Argent » de ce mois-ci : une maison bioclimatique dans une zone où les habitants continuent de croire que la pierre est un excellent matériau de construction (ça donne du cachet, et puisque c’est épais ça isole sans doute très bien) c’est pas forcément une bonne idée ?

La vidéo est intéressante, mais je crois surtout que c’est ta dernière remarque qui doit être gardée à l’esprit : pas n’importe quoi, pas n’importe où, et pas à n’importe quel prix. L’investissement doit apporter la sécurité, pas des soucis… Et à l’époque où nous avons acheté, il avait été très difficile de faire comprendre ça aux hordes de vole… Pardon, d’agents immobiliers que nous avions rencontré…

En plus, d’un point de vue technique, nous sommes dans un période de transition. Les logements « anciens » (= des années 80) ont souvent très bien tenu. Il s’agissait d’une époque où on construisait « solide » et pas si mal isolé : les chocs pétroliers étaient encore récents. Aujourd’hui nous construisons comme des cochons (qui n’a pas eu de malfaçon sur une construction de moins de 10 ans ?), on isole mal (merci la démocratisation des pompes à pogn… pardon, à chaleur !), et le tout pour des prix énormes avec des surfaces bien moins grandes qu’il y a 30 ans. Le prix de l’énergie va monter en flèche dans un futur tout proche. EDF et notre gouvernement nous envoient droit dans un mur avec le nucléaire et le tout-électrique. Lorsque les factures vont devenir énormes, il faudra surisoler. Ca va coûter très cher, et les constructions modernes, sans l’inertie des bâtisses des années 80, s’y prêtent pas. On va donc voir des maisons anciennes devenir, une fois rénovées, bien plus efficaces énergétiquement parlant que de la construction récente ne le sera jamais (tout en restant plus spacieuses !). Et les maisons bioclimatiques coûtent encore bien trop cher aujourd’hui… De quoi s’y perdre non ?

Faire construire aujourd’hui, honnêtement… Ce n’est pas du courage qu’il faut, c’est de la foi :-). Mais je m’égare…

[quote=« falagar »]

Bonjour,

J’ai toujours un peu de mal à saisir la problématique de l’immobilier en tant que placement. Certes pour qui veut se lancer dans la location à grande échelle, je comprends que le moment ait son importance. Mais pour qui veut simplement se loger, nottament en province, il me semble que l’achat reste une solution rentable (puisqu’on ne peut échapper au loyer), l’objectif étant de se constituer, au-delà d’un capital, un patrimoine à transmettre ? Si en plus ce patrimoine permet d’être au chaud en hiver, et apporter par là même une certain sécurité c’est encore mieux ?

Pour ces raisons, j’ai du mal à imaginer une vraie baisse de l’immo en France. Certes les maisons sont chères, mais la construction fait intervenir des corps de métier de plus en plus nombreux (diagnostics, certifications & cie), et les matières premières ne sont pas à la baisse. Donc imaginer une baisse importante de l’ancien me semble illusoire, hors zones spéculatives genre Paris ?
…[/quote]

Les prix ont augmenté de 140% entre 98 et 2007, alors que sur la même période l’inflation n’était que de 20% et les revenus n’ont augmenté que de 20-30%.
Les loyers eux, ont augmenté de « seulement » 30% sur cette période.
Bref, la rentabilité se dégrade, et elle n’a même jamais été aussi mauvaise.
http://www.capital.fr/immobilier/actualites/immobilier-locatif-les-rendements-au-plus-bas-depuis-dix-ans-569416

Tu comprends donc que les prix immo ont augmenté bien plus que les matières premières.
En Allemagne, par exemple, les prix sont stables depuis au moins 10 ans. Et stables à un niveau beaucoup plus bas que le notre.
C’est une autre mentalité, les gens ne considèrent pas que les loyers sont jetés par les fenêtres. Ils achètent vers 40 ans, quand ils sont posés. En attendant, ils profitent de leur liberté en location et restent mobiles.

L’achat n’est pas toujours rentable.
Je loue pour 1k€/mois un 80m² en plein centre-ville de Lille.
A l’achat, pour le même bien, il m’en coûterait 300k€.
300 loyers!!
Des traites > 1800€/mois sur 20 ans, sans compter la taxe foncière, les charges de copro, etc…
Bref, il me faudrait payer le double (durant 20 ans) pour me loger dans le même endroit, juste pour accéder au fameux statut de propriétaire.
J’ai choisi de jeter mon argent par les fenêtres du bailleur, plutôt que par les fenêtres de l’Etat/notaire/banquier.
Je place le delta, soit environ 1k€ par mois, sur mes assurances-vie. Et à terme, si je n’achète pas, mes revenus financiers paieront mes loyers.
J’envisagerai l’achat quand je trouverai un bien coûtant moins que 200 loyers. Je pense que la bulle finira par éclater, il faudra bien.

Autre façon de voir les choses : je loue pour 12k€/an.
Il suffit que le bien convoité (300k€) baisse de 5% par an (soit 15k€) pour que mon attente soit payante.
En tout cas, hors de question que j’achète en pleine bulle. Les baby-boomers se gavent de PV sur le dos des jeunes et des primo.

Bonjour,

J’ai sans doute une vision biaisée de la situation, puisque je vis dans une région peu chère. J’ai décidé d’acheter en 2005 lorsque, pour le même montant que mon loyer, je pouvais m’offrir une maison plus confortable. En revanche nous avons pris beaucoup de temps avant de trouver : les prix étaient effectivement très surévalués, et les professionnels nous ont vraiment présenté n’importe quoi…

Tout ça pour dire que je ne crois pas que ma maison perdrait beaucoup si le marché devait revenir vers des valeurs plus raisonnables : nous l’avons payé raisonnablement. Mais les tarifs que tu annonce son proprement hallucinants effectivement. En revanche attention à la comparaison avec l’Allemagne : les cultures et les les constructions n’ont pas grand-chose à voir : le marché immo en Allemagne est très différent de chez nous (le climat aussi, qui explique bcp de choses).

un patrimoine équilibré doit être constitué d un peu d immobilier à travers la résidence principale.plus que les taux d emprunt et autres niches fiscales,c est l emplacement, la qualité de la construction qui compte.le prix ne doit pas être trop élevé mais il ne faut pas chercher les plus bas prix au détriment de l emplacement et la qualité du bâti.parler d une bulle parisienne me semble illusoire tant la demande est forte quant à l offre.Paris n a que 100km2 (Paris intra muros).je ne suis pas parisien mais quand j y vais, dans ma famille,je suis heureux de me déplacer facilement avec le métro.il existe une vie culturelle extraordinaire par rapport à la province…cela se paye.je ne me fais aucun souci si le bien est de qualité, bien placé.etre chez soi est quand même agréable!

[quote=« gerard »]

il existe une vie culturelle extraordinaire par rapport à la province…cela se paye.[/quote]

payer 350 000 € un T2 a paris… et me faire croire que l’on va une fois par semaine au Louvre, a un concert au zénith,une expo au palais des sports,etc…
a mon humble avis le parisien moyen est comme tout le monde le soir quand il sort du boulot…il rentre à la maison…
l’excuse du panel culturel pour justifier les prix bullesques de la capitale me font doucement sourire…autant pour le domaine de l’emploi je suis ok mais sinon…on peut vivre aussi bien en province et d’autant plus avec un crédit sur 20 ans…

bonjour a tous.

pour connaitre le prix de un bien en france, aller sur www.efficity.com. estimation gratuit. ca prend 5 minutes, je regarde dans paris 18eme un 2 pieces de 32 mq incroyavle mais vrais

234000 euros. . je pris comme adresse le bd ornano. ce pas ce qui a de mieux. faite comme vous ete proprietaire et vous voulez vendre votre bien.

moi je vendue ou mois de octobre 2010 . ca encore augmente , seulement le mois dernier encore de 6.18 prozent.

ce egalement valable si vous etes acheteur. la ville, le quartier, et apres 5 minutes vous connaitre le prix.

Paris est moins cher que les autres capitales ,londres ,tokyo etc…j insiste :Paris a une surface limitée à l intérieur du périphérique.

[quote=« gerard »]

Paris est moins cher que les autres capitales ,londres ,tokyo etc…j insiste :Paris a une surface limitée à l intérieur du périphérique.[/quote]

Ou pas…
Il faut arrêter de prendre pour argent comptant ce que raconte la FNAIM et co.

Exemple avec NYC :
Le mètre carré tourne autour de 10 k$ dans les beaux quartiers de Manhattan (pour moi : Upper East Side, Greenwich Village).
http://sale.lodgis.com/fr/new-york-city/listing/

A Paris, on est (bien) au delà de 10 k€ dans les beaux quartiers (pour moi, les arrondissements de 1 à 8 (et encore, il y a pas mal d’endroits dans lesquels je n’aimerais pas vivre) et certains quartiers du 16 ième et du 17ième).

bonsoir jb34

la capitale la plus chere ou monde, ce Tokyo. Londres a faire un grand plongon, 56 eme place. tres ettonate Oslo figure en 2 eme position tout suite apres Tokyo.

jb34 moi auissi je prevere le bon cartier a Paris, mais je pas l argent suffisent.Pour 70 qm dans le 8em a Paris, vous pouver achetee 300 qm a New york.

Bonsoir JB34, Gerard et tous,

Je crois que nous sommes face à l’éternelle difficulté: quelle est la « juste » valeur d’un bien.
Ce qui compte d’abord c’est l’intérêt (je veux dire l’appétit) des acheteurs potentiels face à la quantité disponible. Une Ferrari doit coûter entre 300 et 400 000 €, mais au 1/10 du prix je n’en voudrais pas (je veux dire pour l’utiliser): je ne sais pas si vous êtes monté dedans, mais une 4L 1970 est bien plus confortable et pour moi c’est un critère essentiel.
Que les classes fortunées, les étrangers, aient envie de loger ou d’avoir un pied-à-terre à Paris, on peut ne pas comprendre, mais c’est un fait. Quant au petit locataire, si son emploi est intra muros, on comprend qu’il n’ait pas envie de faire 3-4h de transports en commun chaque jour.
En plus le marché parisien fonctionne plus sur l’ancien que sur le neuf. Pas de programmes gigantesques, construits pour être vendus au plus vite comme dans la banlieue de Madrid (aux locaux) ou sur la Costa del Sol (aux étrangers).

Par chez moi, dans l’arrière pays, des villages disparaissent avec la mort de leurs habitants. Il suffit que s’installe des artisans d’art, que se développe une activité de loisir à proximité, et l’engouement naît: les masures sont retapées et se vendent cher. Pourquoi la même masure à 20 km vaut-elle toujours 0?

Voit-on une raison pour laquelle brusquement beaucoup de propriétaires parisiens chercheraient à se débarrasser de leur bien? Objectivement non. Pour laquelle les demandeurs disparaîtraient: en partie les classes moyennes/aisées en cas de hausse importante des taux d’intérêt. Je pense que cela entraînerait une baisse des prix, mais sans doute modeste et non durable. A terme une hausse ralentie semble l’hypothèse la plus probable. Les prix de l’immobilier ont bénéficié d’une longue période de taux bas. Elle va probablement finir pour quelques années. Mais vu la pression sur le marché intra muros, ce n’est pas sûr que ce soit là que les prix baissent le plus.

Cimazur

+1

Rien ne justifie qu’on puisse s’endetter sur 30 ans pour acheter un 25m² à 250k€ à Paris.
Les gens achètent seulement pour la perspective de PV. C’est le propre d’une bulle, quand les gens pensent que ça va monter indéfiniment.

Chaine de Ponzi, qui tôt ou tard sera rompue.

[quote=« gerard »]

Paris est moins cher que les autres capitales ,londres ,tokyo etc…j insiste :Paris a une surface limitée à l intérieur du périphérique.[/quote]

Ce n’est pas comparable.
Un Parisien n’a pas les revenus d’un londonien ou d’un new-yorkais, normal que les prix soient plus élevés là-bas.

Nous, on a droit aux salaires moyens et aux prix délirants…super!

Enfin, si ça donne l’illusion aux gens d’être riches…
il faut continuer d’alimenter cette bulle, pas besoin d’augmenter les salaires comme ça.

Ah et pour rappel : les prix ont baissé de 40% entre 91 et 98 à Paris et en région PACA.
Il y avait pourtant toujours une demande et une pénurie de logements.
Mais ce qui compte, c’est de la demande solvable.

Avec la hausse des taux, la demande sera de moins en moins solvable, et c’est tant mieux, ça évitera aux gens de faire des conneries.

Des articles intéressants sur la bulle immo française :
Bercy : construire plus pour se loger mieux
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/11/29/pourquoi-l-immobilier-nuit-a-l-economie_1446194_3232.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/12/03/faut-il-avoir-peur-des-bulles-immobilieres_1301499_3234.html
Tous propriétaires? La grande arnaque! | Slate.fr
Le dramatique héritage des années bulles - Contrepoints
http://www.objectifeco.com/economie/anticipations-tendances/article/vincent-benard-immobilier-derniers-jours-de-bulle-un-piege-a-cons-nomme-defiscalisation-scellier

"A qui profitent les bulles ? Les bulles immobilières aboutissent à un transfert de richesse au profit des seniors qui, une fois à la retraite, revendent leurs logements et peuvent perpétuer leur bien-être (ou celui de leurs héritiers) au détriment des jeunes et des primo-accédants « euthanasiés » par l’inflation immobilière et la dette publique et écologique ! Cet arbitrage social au profit des seniors, des rentiers et des héritiers est typique des sociétés vieillissantes. La concentration du patrimoine y est proportionnelle à l’âge et les solidarités collectives s’y effacent, ce que la dégradation des finances publiques va aggraver. "

La situation est dramatique pour les acheteurs récents.
Et elle est dramatique au niveau macro-éco : l’immo aspire des 10aines de milliards tous les ans et des 100aines de milliards de revenus sur les années à venir. Les endettés à 33% pour leur clapier pendant 25-30 ans ne sont pas prêts de relancer la consommation.
A moins que la croissance (pas des prix immo, je parle de la vraie croissance : emploi et revenus) reprenne, on peut toujours rêver…

[quote=« nico6259 »]

Et elle est dramatique au niveau macro-éco : l’immo aspire des 10aines de milliards tous les ans et des 100aines de milliards de revenus sur les années à venir. Les endettés à 33% pour leur clapier pendant 25-30 ans ne sont pas prêts de relancer la consommation.A moins que la croissance (pas des prix immo, je parle de la vraie croissance : emploi et revenus) reprenne, on peut toujours rêver…[/quote]

je rejoins votre analyse…Un des scénarios évoqués de plus en plus actuellement est une stagflation décennale…voir suivie d’une petite déflation à la japonaise.Le « poste » immobilier ronge toute l’épargne disponible des ménages francais , soit par réflexes sécuritaires par rapport aux marchés financiers , soit par des incitations gouvernementales lobbyistes et defiscalisantes.

La loi scellier aura été le dernier pansement sur une jambe de bois…une perfusion de l’immobilier pour un maintien de prix à leurs niveaux pour contrer toutes véhémences déflationnistes et chute de l’activité du BTP…

La grande braderie des premiers « Robien » debute des 2012…wait and see…mais ca sent la negative equity !

[quote=« freestylewillo »]

je rejoins votre analyse…Un des scénarios évoqués de plus en plus actuellement est une stagflation décennale…voir suivie d’une petite déflation à la japonaise.Le « poste » immobilier ronge toute l’épargne disponible des ménages francais , soit par réflexes sécuritaires par rapport aux marchés financiers , soit par des incitations gouvernementales lobbyistes et defiscalisantes.

La loi scellier aura été le dernier pansement sur une jambe de bois…une perfusion de l’immobilier pour un maintien de prix à leurs niveaux pour contrer toutes véhémences déflationnistes et chute de l’activité du BTP…

La grande braderie des premiers « Robien » debute des 2012…wait and see…mais ca sent la negative equity ![/quote]

Complètement d’accord!

Je dirais que l’autre pansement, c’est le PTZ+ , qui se répercute sur les prix de vente.
Heureusement, le PTZ+ est un peu moins « efficace ». Il solvabilise moins que le PTZ pour ceux qui en ont réellement besoin.

Je confirme… pour Toulouse et tous mes collégues parisiens ne regrettent vraiment pas leur déplacement

  • 10mns du boulot pour pouvoir rentrer à midi prendre l’air
  • 20 mns centre ville
  • 1h 30 des pistes de ski et de l’Espagne
  • 1h 30 de la mer
  • 2 h de l"ocean
  • etc,…

Pour 450K€ vous avez par exemple une maison T5 d’architecte de 1995, terrain de 3000m2, piscine 80 m2, pool house de 60 m2, pompe à chaleur, etc…

C’est justement une ville où j’ai envie d’être muté :slight_smile:

Mais les prix y sont également surévalués. Moins qu’à Paris et plus qu’en campagne profonde.

les faits sont têtus ,il est très difficile d être primo accédant en centre ville surtout à paris si on n a pas un certain héritage.on peut trouver cela injuste.les prix sont soutenus par la qualité de vie,l absence de longs transports,une vie animée (à paris) même endehors de la culture.cela explique la demande importante qui à mon sens n est pas prête de chuter.25m2 à paris pour 250 keuros, c est plus que les beaux quartiers.le 11eme ou 12eme plus populaires ne sont pas à ces prix.