Actualités énergies, matières premières, métaux et métaux précieu

Bonsoir AA58 et DjobyDjoba,

Tout à fait d’accord avec DjobyDjoba. Je me suis établi un plan de marche cet automne. Baisse des marchés en janvier enclenchée à nouveau par la dette des PIGS (Aïe c’est parti des émergents avec l’inflation, du coup je n’avais sécurisé qu’un tout petit peu). Donc je ne vends pas à la baisse déjà nette et cela baisse encore jusqu’à fin janvier. Me voilà collé avec -6% sur mes Avie. Depuis ça monte et ça descend, mais pas en dessous du 31/01. Je crois à un petit rallye en mars-avril. Avec Moyen-Orient et pétrole, c’est mal parti. Attendons. Il n’y a plus que cela à faire. Les fonds sont bons, l’économie ne va pas mal. En tout cas je suis mon idée. Ce n’est pas comme au casino: le 6 n’est pas sorti depuis 100 coups, donc il va sortir; une série de 6 as: impossible!
Se souvenir que si sur un compte-titres l’unité de temps est le jour, en Avie c’est plutôt le trimestre.

Et réfléchir toujours à 2 fois avant d’acheter sur un marché qui monte depuis longtemps, ou de vendre quand il baisse depuis longtemps. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut jamais le faire, seulement que statistiquement c’est plus périlleux que le contraire.

Courage!

Cimazur

Merci pour l’article.

Politique de la Fed, Inflation et Pétrole

Un article de la banque UBS

Info: ce matin (14/03) le cours du pétrole continue son repli amorcé la semaine passée. Le séisme du Japon ne semble pas avoir eu pour le moment d’impact sur le marché de l’énergie.

Il y a un impact direct sur les actions et les fonds d’energies renouvelables …
A savoir si cela va perdurer !

OUI mais à partir de mercredi il y a eu un sacré rebond:
Pétrole

Si on peut dire que le pétrole est influencé par les événements au Moyen-Orient, ce n’est pas le cas pour les métaux industriels. Reprise technique ou anticipation de la reconstruction? En tout cas je maintiens que pour le moment dans les prix il n’y a pas eu d’impact véritable de la catastrophe japonaise. Quasiment toutes les matières premières non précieuses ont retrouvé ou dépassé le niveau du 10 mars. La baisse avait eu lieu avant le 10 pour les métaux.[/colo]

Bonjour TBM,

[quote=« TBM »]

BWE aussi

P.S : Sors tu avec un bracelet LG ?[/quote]

Merci. Aujourd’hui bien tranquille (lever à 11h10). Car il y a eu double soirée. Spectacle et dîner jusqu’à minuit 30 et boîtes jusqu’à 4h30. coucher 5h45. Donc aujourd’hui repos, promenades pour voir l’arrivée du printemps. Sinon comment je fais pour reprendre demain matin?

Pour les métaux industriels, je n’ai pas d’idée très précise sur l’évolution. Sauf qu’effectivement je crois en la baisse du $, ce qui est favorable à la hausse des cours. Je voulais juste dire que la baisse des MP a été enclenchée il y a un mois, mais que la chute du 11 au 14 a été entièrement compensée si bien que dans les cours des MP pour le moment le Japon n’a pas eu de conséquence (hors uranium bien sûr).

Pour le PIB mondial le Japon n’a pas un gros impact du point de vue consommation. Le souci vient des pièces électroniques dont il a un quasi-monopole, ce qui pourrait brider des entreprises High-Tech (et l’automobile) même bien en dehors du Japon.

Maintenant il est un peu tôt. Il faut savoir si la situation de la centrale sera à nouveau contrôlée, si les marchés penseront qu’à court terme les pénuries seront contournées hors Japon…

Et il y a le Moyen-Orient…

Bon dimanche.

Cimazur

L’évolution des cours de l’or et du pétrole

L’Or et le Pétrole ne réussissent pas à franchir leurs niveaux de résistance

La corrélation entre le cours du baril de pétrole est celui des actions des compagnies pétrolières est très variable: en décembre et janvier les actions ont flambé alors que le baril était sage. Depuis les événements au Moyen-Orient, le cours du baril s’est rattrapé et les 2 courbes évoluent en parallèle.

Evolution récente du cours du baril

Corrélation entre les prix du pétrole et les prix des actions (S&P500)

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le pétrole bon marché n’est pas nécessairement positif pour les actions. Ces 2 dernières années les prix ont plutôt évolués en parallèle. Ce n’était pas les cas avant.

Bonsoir

                             ****Baisse des prix des matières premieres quelle perspectives ?


                              http://www.graphseo.net/baisse-des-prix-des-matieres-premieres-quelles-perspectives/

Bonsoir à Tous,
Une petite question pour Djoby…
Je reçois les letters de « l’Edito des matières premières », et dans celle du jour, il y est question des Cobras. j’ai commencé à le lire, mais sincèrement, vu le ton, j’ai beaucoup de mal à continuer.
Comme je sais que, contrairement à moi, tu as une patience d’Ange, peux-tu nous dire au final de qui il est question ?

Attention, réfléchis bien avant de répondre… tu joues ta place …

Non, j’plaisante, bien sûr, si tu sais, tu dis…

… et si tu sais pas, TU DIS AUSSI !!!
:wink:
N

Bonjour,

Extrait de la lettre Défits et Profits de J-C Périvier ( Chronique Agora.) Loupi en avait parlé.

Les Cobras se préparent
Il n’y a pas de temps à perdre. Déjà, Goldman Sachs réitère, avec un nouvel
acronyme qui apparaît timidement : les CIVETS, ce qui signifie Colombie, Indonésie,
Vietnam, Égypte, Turquie, South Africa (Afrique du Sud). D’accord,
ou pas d’accord avec Goldman Sachs ?
En fait, je crois que Goldman Sachs a raison. Le terrain des BRICs a été sérieusement
labouré par les institutionnels – ce qui ne veut pas dire qu’il n’y
a pas encore de belles opérations à réaliser. Mais pour être du prochain train
gagnant, il faut voir plus loin, il faut anticiper. Pour ma part, je modifie un peu
la sélection de GS. Pourquoi ? Eh bien, je retire de la liste trois pays : l’Égypte,la Turquie et l’Afrique du Sud. En contrepartie, j’en rajouterai
quatre : Singapour, la Corée du Sud, le Chili
et même le Pérou. J’ai essayé de trouver un acronyme
à la liste, j’avoue avoir séché. Pourtant, tel le cobra, ils
avancent silencieusement pour ensuite bondir. Je vous
parlerai donc de ces Nouveaux Eldorados comme étant
les Cobras de la finance.

Cdl

bonsoir lazuli

je suis d accord avec ton choix, sur la coree. tu peut ajouter la thailand qui occupe la premiere place avec 7 different uc.

werner

Matières premières:toujours une très grande volatilité.

Je conseille vraiment d’attendre avant d’y aller. La volatilité est amplifiée par celle de l’€/$. Il y a des liens entre les deux marchés mais évidemment chacun a ses moteurs propres (en ce moment taux et dette des PIGS d’un côté, prévisions de consommation, évolution des stocks de l’autre)

Vives tensions sur le marché du gaz à attendre (Nordea Investment Funds)
AOF le 12/05/2011

Ashburton, gestionnaire du fonds Nordea 1- European Alpha Fund, affirme anticiper de vives tensions sur le marché du gaz naturel liquéfié (GNL) à l’échelle mondiale. « La récente catastrophe de Fukushima a ravivé les débats sur la sécurité des centrales nucléaires et sur la diversification des sources d’alimentation énergétique. La recherche d’alternatives au nucléaire est désormais perçue comme un enjeu prioritaire pour les pouvoirs publics. Cette réorientation va accélérer le développement et l’exploitation de nouvelles énergies, parmi lesquelles le gaz naturel liquéfié (GNL). »

"La réduction effective de la capacité nucléaire de pays comme le Japon ou l’Allemagne, qui vient de fermer sept centrales, aura un impact sur leur approvisionnement en gaz naturel liquéfié. Premier importateur mondial de GNL (40% de la demande globale), le Japon devra accroître sa demande de 3 à 8% dans les prochains mois. De plus, les tensions politiques actuelles au Moyen-Orient amènent les pays importateurs européens à diversifier leurs sources, en privilégiant notamment la Russie", juge Richard Robinson, gérant du fonds.

« La forte croissance attendue de la demande, combinée à une capacité de production et de réserve déjà limitée, va provoquer une tension sur le marché mondial du GNL. Une situation de pénurie, pourrait intervenir d’ici 2013 ou 2014. La montée en puissance de cette macro-tendance va bénéficier à plusieurs segments de la chaine d’exploitation du GNL. Dans le cadre de notre allocation, nous avons récemment renforcé nos positions sur trois principaux groupes d’actions. »

Le gérant détaille : « les compagnies internationales directement productrices de gaz enrichi, telles que Shell, Gazprom ou BG Group ainsi que les sociétés de services pétroliers Amec Technip ou Subsea, particulièrement actives dans l’exploration gazière en Australie ; les entreprises industrielles capables de répondre aux besoins en infrastructures gazières, comme Siemens (production de turbines à gaz) ou Aggreko (location de groupes électrogènes) ; les entreprises spécialisées dans la transformation et le stockage du GNL, parmi lesquelles Buckhardt Compression (production de compresseurs de gaz), Golar LNG (stockage et transport du gaz par tankers), Linde ou Air Liquide (liquéfaction du gaz) ».

[quote=« lazuli »]

Extrait de la lettre Défits et Profits de J-C Périvier ( Chronique Agora.)

Il n’y a pas de temps à perdre. Déjà, Goldman Sachs réitère, avec un nouvel
acronyme qui apparaît timidement : les CIVETS, ce qui signifie Colombie, Indonésie,
Vietnam, Égypte, Turquie, South Africa (Afrique du Sud). D’accord,
ou pas d’accord avec Goldman Sachs ?
Pour ma part, je modifie un peu
la sélection de GS. Pourquoi ? Eh bien, je retire de la liste trois pays : l’Égypte,la Turquie et l’Afrique du Sud. En contrepartie, j’en rajouterai
quatre : Singapour, la Corée du Sud, le Chili
et même le Pérou
. J’ai essayé de trouver un acronyme
à la liste, j’avoue avoir séché.

Cdl[/quote]

Eh bien, je vais vous aider J-C Périvier.
Si vous voulez garder la Colombie et y rajouter le Chili et le Pérou, ça va vous faire un Civet de Latins.
C’est très bon les Civets de Latins et tout le monde aime. :wink:

Ok, je sors.

Oui, TBM72, j’ai lu aussi cet article sur le site que nous apprécions (… Bourso ]

EdRAM : profiter de toute correction pour s’exposer aux matières premières

(AOF / Funds) - "Compte tenu de la thèse à long terme d’une hausse de la demande de matières premières liée à l’urbanisation et l’industrialisation de la Chine à l’heure actuelle, et prochainement de l’Inde et, dans un monde limité en ressources naturelles, les investisseurs devraient tirer parti de toute correction du secteur à court terme afin d’initier une exposition, ou de la renforcer, note Edmond de Rothschild Asset Management.

Comme quoi, ce n’est jamais facile pour l’internaute investisseur d’arriver à se faire une opinion et une conviction, au milieu de tous ces conseils de spécialistes qui peuvent être assez souvent divergents.

Hello Nalmor, et tous !

J’apprécie que tu fasses appelle à mes services lorsque tu sens la vague de l’incompréhension monter en toi. Mais si tu t’abonnes à la lettre de l’Edito des matières premières, il faut en assumer toutes les conséquences…
Mon ego aimerait beaucoup t’aider, malheureusement je ne mets pas la main sur cet article. Sur ce sujet, je dirais donc que « Cobras » sonne mieux que « Civets », et préfère donc investir dans le premier.

Agora, c’est plus fort que toi.

[quote]
Si vous voulez garder la Colombie et y rajouter le Chili et le Pérou, ça va vous faire un Civet de Latins.[/quote]

Elle est bien celle-là, on la garde !

Bien à vous,
Djoby

Bonjour TBM72,

Non, non, pas de remplaçant au site Bourso que j’apprécie: il y a tout ce qu’il nous faut.

J’espère (j’ai un doute) que tu n’as pas mal interprété mon com. Il était à prendre au 1er degré: j’aime la mine d’infos compilées de Bourso et les avis qui y sont donnés, qu’ils soient convergents ou divergents.
Après, sur les MP actuellement (et le reste), pas facile de se faire une conviction… on le voit avec ces deux avis un peu différents (CMC et EDRAM), mais pas tant que ça finalement.
Les deux se défendent:

  • dans cette période agitée, il vaut mieux rester prudent et attendre que ça se calme un peu… le plus prudent suivra l’avis de CMC.
  • il faut profiter des corrections pour rentrer ou renforcer… le plus intrépide suivra l’avis de EDRAM. Celui-là est logique et tentant bien sûr, mais le problème épineux est toujours le même, dans ce cas: est-ce que la correction est vraiment terminée? Est-ce que je rentre maintenant? N’y aura t-il pas une correction encore plus violente et qu’il vaut mieux attendre? pas facile à dire… et là, EDRAM est comme nous, un peu dans le flou.

Matières premières : la fête continue

Francois VIDAL. Source : Les Echos.

S’il fallait un symbole à l’euphorie qui entoure les matières premières sur les marchés, le succès rencontré par la cotation de Glencore serait celui-là. Quasiment inconnu en dehors du cercle très fermé des experts des commodités il y a encore peu, le géant suisse vient de boucler ce qui restera sans doute comme la principale introduction en Bourse de l’année dans le monde. Il est parvenu à lever 11 milliards de dollars quand de nombreux groupes à la notoriété et à la transparence bien mieux établies ont dû abandonner leur projet de cotation.

Il faut dire qu’en pleine exubérance irrationnelle sur les matières premières, Glencore a de quoi séduire. Tout ce qui ressemble de près ou de loin à une ressource naturelle - métaux, minerais, pétrole ou encore produits agricoles -passe entre les mains du très secret géant suisse. Il assure par exemple 3 % de la vente de la consommation mondiale d’or noir. Et son empire dépasse les frontières du négoce pour s’étendre à la production minière. En fait, Glencore est aujourd’hui au monde des matières premières ce que Goldman Sachs pouvait être à celui de la finance à la fin des années 1990 lors de sa mise en Bourse. Un acteur tentaculaire, présent à différents niveaux de la chaîne et pouvant donc, à ce titre, s’informer aux meilleures sources et bénéficier à plein de l’évolution de ses principaux marchés. En clair, c’est l’outil rêvé pour ceux qui souhaitent parier sur la poursuite de la hausse des matières premières. Et ils sont manifestement encore très nombreux en dépit des sommets historiques déjà atteints par les prix du coton ou du cuivre par exemple.

En fait, en plébiscitant cette opération exceptionnelle à tous égards, les investisseurs ont envoyé un message clair. Ils ne croient pas à la fin de cette vague de hausse. Certes, le coup de tabac subi par les cours des matières premières le 5 mai a pu laisser croire que la fête spéculative était finie. D’autant que d’autres sujets d’inquiétude pointent. La vigueur de la reprise économique semble s’éroder, tandis que le carburant de la hausse, c’est-à-dire l’excès de liquidité dans le système financier, pourrait venir à manquer maintenant que se profile la fin de la politique accommodante de la Fed. Mais cela n’aura pas suffi à ébranler la confiance des investisseurs dans le caractère inéluctable de la hausse du prix des matières premières dans les années à venir, portée par les besoins croissants de l’économie mondiale. Un pari sur le long terme.

En attendant, une chose est sûre, les associés de Glencore, eux, ont gagné le leur. Leur part dans le capital du groupe vaut aujourd’hui plus de 20 milliards de dollars.