Actualités énergies, matières premières, métaux et métaux précieu

Transmi par DAC

23.04.09 Le gouvernement russe a investi au plus fort de la crise en 2008 des milliards de roubles dans les blue chips de l’énergie russe a déclaré le ministre des Finances Alexeï Koudrine lors d’une réunion du conseil des ministres.

175 milliards de roubles (5,18 milliards des 85,5 milliards de dollars) du Fonds du patrimoine national ont ainsi été investis dans le marché boursier domestique russe profitant de la forte sous évaluation des titres.

« Le rendement est positif de dizaines de pour cent », a souligné A. Koudrine, ajoutant que la quasi-totalité de cet argent, à l’exception de 7 milliards de roubles ont été investis. L’État selon lui restera un acteur « buy and hold ».

Rappelons que l’indice MCX russe a augmenté de plus de 50 pour cent depuis début 2009, mettant en scène sa plus forte performance trimestrielle depuis le début 2006.

BL 15.09.09 Perspectives du gaz naturel

Alors que les prix du gaz naturel avaient évolué de façon similaire à ceux du pétrole en 2008, la remontée des cours de l’or noir au premier semestre 2009 a distancé le marché du gaz. Les observateurs du marché estiment néanmoins qu’un redressement conjoncturel pourrait accélérer la demande de gaz naturel et contribuer à faire rebondir les prix de cette matière première.

Indépendamment de la conjoncture médiocre actuelle, une forte hausse de la consommation de gaz naturel mondiale est attendue dans les années à venir. Deux facteurs soutiendront cette tendance: d’une part, par les besoins croissants en énergie, en particulier dans les pays en développement, et, d’autre part, les efforts des pays industrialisés visant à remplacer le charbon et le pétrole par le gaz naturel pour des raisons écologiques et à réduire leur dépendance du pétrole.

La matière première appelée gaz naturel se manifeste naturellement sous forme gazeuse, se compose principalement de méthane sur le plan chimique et se trouve dans les couches souterraines. Généralement, l’extraction de gaz naturel se fait en même temps que celle du pétrole. La composition du gaz naturel varie selon sa provenance.

Outre sa forme gazeuse, le gaz naturel peut également être converti en d’autres états, ce qui revêt une importance essentielle pour l’approvisionnement mondial et l’industrie automobile. Pour réduire son volume, on peut ainsi le compresser: on parle alors de gaz naturel comprimé ou GNC.

Pour le transport par bateaux, le gaz naturel est liquéfié par une température de -162 degrés Celsius. Cette forme liquéfiée est appelée gaz naturel liquéfié ou GNL.

Quelles utilisations ?

Le gaz naturel est principalement utilisé pour la production d’électricité et de chaleur, ainsi que comme carburant automobile.

Les véhicules roulant au gaz ont d’ailleurs beaucoup évolué ces dernières années. Aujourd’hui, les conducteurs disposent d’un grand choix de voitures au gaz et de nouveaux modèles sortent chaque année sur le marché. Leur technique est aujourd’hui aussi aboutie que celle des moteurs à essence ou au gazole. D’après les données de l’Union allemande de l’économie du gaz et de l’eau (Deutschen Gasund Wasserwirtschaft, BGW), près de 40.000 voitures au gaz rouleraient actuellement sur les routes d’Allemagne et leur nombre devrait passer à 500.000 d’ici 2012. En Italie, plus de 400.000 automobiles roulent déjà au gaz naturel. Comme ils émettent moins de substances polluantes que l’essence ou le gazole, ce type de véhicules peuvent fortement contribuer à la protection de l’environnement. Les nouveaux objectifs de qualité de l’air de l’UE ouvrent des perspectives réjouissantes pour le marché européen des véhicules au gaz naturel. La Commission européenne encourage expressément l’adoption de ce carburant et a formulé un objectif clair, selon lequel les modes de propulsion alternatifs devront représenter 20 % du marché d’ici à 2020, dont 10 % pour le seul gaz naturel. De ce fait, les émissions de dioxyde de carbone devraient diminuer de cinq millions de tonnes par an.

Les réserves disponibles

Les principales réserves exploitables sûres de gaz naturel se trouvent au Moyen-Orient ainsi que sur le territoire de l’ancienne Union soviétique.

La Russie, l’Iran et le Qatar fournissent plus de la moitié du gaz actuellement exploitable sur le plan technique et économique. En Europe de l’Ouest, ce sont les Pays-Bas et la Norvège qui disposent des stocks les plus importants.

Réserves mondiales de gaz naturel :

Australie 8

Asie 8

Moyen-Orient 6

Afrique 15

Europe 73

Amérique du Sud 53

Amérique du Nord 14

Réserves exploitables prouvées en 2007 (en 1000 milliards de m3)

Source: Erdgas, 08.09

Perspectives concernant l’offre et la demande

Les chercheurs de l’Institut fédéral de géologie et de matières premières de Hanovre (Bundesanstalt für Geowissenschaften und Rohstoffe, BGR) estiment que les réserves exploitables de gaz naturel pourraient être suffisantes pour répondre aux besoins bien au-delà de 2050. Cependant, si la production d’électricité et de carburant nécessitait des quantités de gaz naturel très supérieures aux niveaux actuels, cette disponibilité pourrait se réduire. Les mesures d’économies d’énergie devraient en revanche prolonger la durée de vie des stocks.

A l’heure actuelle, l’appétit de la planète pour le gaz reste intact et ne cesse de croître. Ainsi, d’après le BGR, la consommation annuelle mondiale a presque doublé depuis le milieu des années 80 pour atteindre environ trois billions de mètres cubes en 2008. Au cours des 20 prochaines années, la consommation de gaz naturel pourrait même croître jusqu’à presque quatre billions et demi de mètres cubes.

Le premier consommateur mondial est l’Amérique du Nord, qui utilise près d’un tiers de la production internationale, suivie des anciens pays de l’Union soviétique et de l’Europe. C’est en Amérique latine, en Afrique et en Asie que l’on consomme le moins de gaz naturel, mais c’est aussi là que la courbe de croissance est la plus dynamique.

Patrick Albrecht (Vontobel)

Or : l’engouement a été de courte durée

Les ECHOS.FR

Au plus fort de la crise financière et bancaire, dans les semaines qui ont suivi la faillite de la banque Lehmann Brothers en septembre 2008, alors que plus aucun établissement financier ne pouvait être considéré comme à l’abri d’une défaillance, l’or physique a paru retrouver, à nouveau, son rôle de valeur refuge, et même connaître la fièvre. En France, le cours du napoléon a gagné 60% en quatre jours. La prime, qui mesure la surcote de la pièce par rapport à sa valeur en poids d’or, et donc son attrait auprès des épargnants, a atteint, au plus haut, 70%. Mais la fièvre est vite passée. Il faut savoir qu’en France le marché parisien de l’or physique est étroit et amplifie les évolutions de cours. Depuis, le marché est resté légèrement acheteur. Mais, dans un environnement économique en voie d’amélioration, le potentiel de hausse des lingots et du napoléon est très limité.

« Nous avons bien reçu au dernier trimestre 2008 beaucoup de demandes d’information sur l’or d’investissement, mais il y a eu très peu de passages à l’acte », confirment les participants à notre débat.

« Pendant la période de panique générale, témoigne Meyer Azogui, quelques très rares clients ont acheté des lingots pour retrouver le sommeil. D’une façon générale, nous investissons assez peu sur l’or, et plus de façon spéculative et temporaire que défensive. »

L’or, sous quelque forme que ce soit, n’a pas la faveur de nos interlocuteurs… à une exception près. "Dans nos portefeuilles, explique Edmée Chandon-Moët, nous sommes investis à hauteur d’environ 8% à 10% dans cette classe d’actifs, directement via un fonds or et indirectement via des fonds diversifiés qui intègrent l’or dans leur allocation. Les actions de mines d’or, qui avaient décroché par rapport à l’or physique, ont commencé à rattraper leur retard. Elles ont déjà connu une belle progression et ont encore à mon avis un potentiel de hausse depuis fin 2007 (le différentiel est encore de 30%). L’or peut jouer aussi un rôle de protection

en cas de reprise de l’inflation dans les prochaines années."

Investissement plus large
« Nous préférons souscrire à des fonds de matières premières, qui intègrent une part d’or, plutôt que sur des fonds or purs, explique pour sa part Guy Roos. Les matières premières sont un actif qui, en soi, présente un haut niveau de risque. Nous préférons investir sur une diversité de matières premières plutôt que sur une seule, comme l’or. D’autant que, en raison de son rôle de valeur refuge, ce dernier présente en fait un plus grand risque, comme les fluctuations récentes de son cours l’ont montré. »

LM 12.10.09 Il faudra que la production mondiale de gaz naturel augmente de 70% pour que la planète commence à réduire assez vite ses émissions de gaz à effet de serre de manière à éviter les pires effets du réchauffement climatique, selon une nouvelle étude rendue publique mardi :

La demande mondiale de gaz naturel va passer à 4.800 milliards de mètres cubes par an en 2030, contre 2.800 milliards de mètres cubes actuellement, conclut l’IGU (International Gas Union).

Le monde a besoin de combustibles à faible émission en carbone, comme le gaz naturel pour remplacer le charbon et fournir un appoint aux énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire, qui sont pour le moment dépendants des conditions météorologiques.

On s’attend à ce que les énergies renouvelables satisfassent 26% des besoins mondiaux en 2030, tandis que le part du charbon baissera et ne constituera plus que 14%. Le gaz devrait alors représenter 28% du marché mondial de l’énergie, contre 21% aujourd’hui.

Selon un tel scénario, les émissions de dioxyde de carbone de l’ensemble des sources d’énergie régresseront de 30 milliards de tonnes par an aujourd’hui à 27,2 milliards de tonnes en 2030.

SIPA 28.10.09 Alors que pendant des années, la demande de produits agricoles a progressé moins rapidement que la production, la croissances des pays émergents, Chine en tête, a renversé la donne, et pourrait bien alimenter une phase de hausse durable des prix agricoles.

Nourrir 9 milliards d’humains d’ici 2054 contre 6 milliards aujourd’hui. Leur fournir de quoi se vêtir et une partie de l’énergie nécessaire à leurs déplacements. Voilà les nombreux défis que devra relever l’agriculture au cours des prochaines décennies, au moment où le monde agricole, français notamment, est en crise.

Pour certains analystes et investisseurs, derrière ces défis se trament de grandes mutations pour l’agriculture mondiale, qui aura à terme une conséquence: la hausse durable des prix des grandes matières premières agricoles (blé, soja, coton).

Dans une étude publiée mi-octobre, les gérants de la société Passport Capital soulignent que cette hausse sera alimentée non seulement par la croissance de la population mondiale, mais également par la modification des habitudes alimentaires et l’utilisation de surfaces agricoles utilisées pour la production d’énergies moins polluantes (biofuel).

La hausse du niveau de vie se traduit dans de nombreux pays émergents par une augmentation des calories consommées de 28%, et par des régimes plus riches en protéines.

Jusqu’ici, l’essentiel des apports en protéines animales venaient de la pêche. Mais on observe une modification des habitudes de consommation vers des produits carnés et transformés. A cela s’ajoute une utilisation croissante de terres agricoles pour produire des carburants (éthanol), qui rend ces énergies particulièrement attrayantes quand le cours du baril de pétrole atteint des sommets.

Tous ces facteurs font croître la demande à un rythme plus rapide que l’offre. Cette dernière, qui reste soumise aux aléas du climat, avait par le passé progressé plus vite que la consommation des denrées agricoles. L’an dernier, après une flambée des prix agricoles, de bonnes récoltes et la reconstitution des stocks ont conduit à une chute des prix, se traduisant par un recul de 3,6% du revenu des agriculteurs des 27 pays de l’Union européenne, selon l’INSEE.

Cette situation s’inverse aujourd’hui et préoccupe certains analystes. Pour Emmanuel Jayet, de la Société Générale, l’enjeu pour le moyen terme pour l’agriculture mondiale est d’assurer une croissance régulière de la production, car, récession ou pas, la demande, elle, continue de progresser.

10.11.09 L’AIE s’inquiète du manque d’investissement dans l’énergie

http://www.iea.org/index_info.asp?id=854

Dans son bilan 2009, l’Agence internationale de l’énergie chiffre à 10.500 milliards le coût de la lutte contre le réchauffement.

C’est un paradoxe : au moment où les quelque 6,6 milliards de Terriens ont plus que jamais faim d’énergie, on apprend que les investissements dans l’exploration et la production de gaz et de pétrole ont chuté de 19% en 2009. C’est l’une des informations les plus étonnantes qui ressortent du volumineux (691 pages) rapport annuel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), présenté ce mardi à Londres.

La crise est directement à l’origine de ce retournement. Avec un corollaire : pour la première fois en quarante ans, les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont baissé, d’environ 3%. «La chute des investissements est une mauvaise nouvelle, commente Fatih Birol, économiste en chef de l’AIE, car lorsque la demande de pétrole va redémarrer avec la reprise économique, faute de production, il risque d’y avoir une très forte montée du prix du baril, qui en retour, fragilisera la reprise.»

Malgré ce propos peu rassurant, l’AIE est accusée de surestimer les réserves de pétrole et de minimiser le risque d’une pénurie. C’est ce qu’affirmait un article opportunément publié ce mardi par le Guardian. Citant des sources internes à l’AIE, le quotidien anglais évoquait des pressions américaines. Accusations «sans fondement», a rétorqué ce mardi Fatih Birol, qui revendique la neutralité des rapports de l’AIE relus par plus de 200 ex­perts extérieurs. «Nous sommes toujours critiqués, mais on me reproche en général d’être au contraire trop alarmiste», poursuit l’économiste turc de l’agence. De fait, Fatih Birol assure que les pays non-membres de l’Opep auront atteint leur pic de production d’or noir, non pas à un horizon lointain, mais dès 2010 !

D’ici à 2030, 93% de la demande supplémentaire d’énergie proviendra des pays non-membres de l’OCDE (pays émergents et en développement), à commencer par la Chine et l’Inde. Pour satisfaire ces ogres, même si la communauté internationale se lance dans une politique active de substitution des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) afin de lutter contre le changement climatique, l’Opep devra augmenter sa production de 30% au cours des vingt prochaines années. Selon l’AIE, la demande mondiale de pétrole pourrait culminer autour de 2025. Une chose est sûre, résume Birol : «L’ère du pétrole bon marché est révolue.»

«Scénario 450»

Les investisseurs sont, de leur côté, soumis à une grande incertitude, souligne-t-il. «Tout le monde attend ce que va donner la conférence de Copenhague sur le climat», qui s’ouvre dans moins d’un mois. L’AIE, fondée en 1974 juste après le premier choc pétrolier pour sécuriser les approvisionnements d’or noir, a désormais endossé l’armure du combattant contre le changement climatique. Les ministres de ses 28 États membres, réunis à Paris le mois dernier, soutiennent le «scénario 450». 450 «parties par millions» (ppm), c’est la concentration de gaz à effet de serre que l’atmosphère ne devrait pas dépasser dans la seconde moitié du siècle pour éviter une hausse moyenne de la température de plus de 2 °C. Au-delà, les experts de l’ONU prévoient un scénario incontrôlable. Respecter ce quota signifie interrompre l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre dès 2020. «Nous montrons, pays par pays, en développant toutes les énergies propres disponibles et en insistant sur les économies d’énergie que le scénario 450 est réaliste, assure Nobuo Tanaka, le directeur exécutif de l’AIE, même si ce sera très difficile.»

L’investissement, colossal, évalué par l’agence pour opérer la révolution énergétique est de 10 500 milliards de dollars d’ici à 2030. Mais prévient Nobuo Tanaka, chaque année d’inaction coûtera 500 milliards supplémentaires.

Une nouvelle vague de froid fait bondir les cours du pétrole

Les marchés pétroliers ont nettement terminé en hausse ce lundi alors que la consommation devrait être stimulée par une nouvelle vague de froid aux Etats-Unis, en Europe et en Asie.
LA NEIGE PERTURBE LES TRANSPORTS À PÉKIN

Le baril de pétrole démarre l’année 2010 sur une nette progression, gagnant ce lundi plus de deux dollars. Les cours ont été soutenus par une nouvelle vague de froid qui devrait stimuler la consommation en produits pétroliers et réduire à nouveau les stocks, toujours excédentaires. Ces dernières semaines, les réserves américaines en produits distillés (qui incluent notamment le fioul domestique) ont enregistré de fortes baisses et devraient encore fortement avoir diminué lors des fêtes de fin d’année.

A la clôture du New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » a terminé en hausse de 2,15 dollard à 81,51 dollars. Sur l’InterContinental Exchange (ICE), le Brent de la mer du Nord gagnait 2,27 dollars, à 80,20 dollar le baril.

La vague de froid touche les Etats-Unis, l’Europe et l’Asie - la Chine connaît ses plus fortes chutes de neiges depuis 50 ans avec des températures descendant sous -30 degrés ! Mais les marchés réagissent également à de bons chiffres macro-économiques et aux tensions supposées entre la Russie et la Biélorussie sur la livraison de pétrole russe aux raffineries biélorusses.

Les Echos : Le FMI table sur la poursuite du rebond des prix des ressources naturelles
[ 06/01/10 ]

Les cours des matières premières renouent avec le long cycle haussier initié au début des années 2000. Alors que les métaux et les produits de l’énergie ont été les principaux bénéficiaires du rebond en 2009, les performances des différents segments tendront à converger cette année.
Après la franche chute de 2008, les matières premières ont repris en 2009 le long cycle haussier initié en 1999. Et 2010, au dire du Fonds monétaire international (FMI), devrait aussi s’inscrire dans cette tendance. Les experts de l’institution financière se disent surpris par la vigueur et la rapidité du rebond constaté l’an passé. Car ce retour en force de cette classe d’actifs, intervenu dès le deuxième trimestre 2009, s’est produit dans un contexte marqué par des niveaux élevés des stocks après l’affaiblissement de la demande consécutif à la récession globale. Le redressement des prix dès l’apparition des premiers signes de remontée de la production industrielle mondiale est inédit. Habituellement, dans ce type de configuration conjoncturelle, les cours des ressources naturelles continuent de chuter ou, au mieux, se stabilisent en affichant de faibles progressions, souligne le FMI. Rien de tel cette fois-ci.

Ses économistes avancent trois éléments d’explication. D’abord, l’ampleur de la correction a mécaniquement amplifié le rebond. Ensuite, les investisseurs ont précocement retrouvé la confiance dans les actifs les plus risqués, dont les matières premières. Confiance qui doit beaucoup à l’intervention massive des Etats pour endiguer la crise du secteur financier. L’anticipation d’un prompt rétablissement des marchés des matières premières a également encouragé ceux qui détiennent les stocks à ne pas les brader, développe le FMI. Une fois les conditions financières générales améliorées, les coûts associés au maintien des stocks sont devenus plus conformes aux normes de l’avant-crise. Ce qui a facilité l’afflux de capitaux frais investis en couverture des positions prises par les opérateurs sur les stocks existants. Conséquence : la demande additionnelle qui y est reliée a crû cependant que les volumes se stabilisaient grâce à la fin du déclin de la demande physique des consommateurs finaux. L’offre excédentaire a ainsi commencé à être résorbée sans baisse des prix au comptant, le véritable maillon faible de la chaîne car le plus corrélé à la consommation réelle. Evidemment, tout cela n’aurait pas pu se produire si l’Asie n’avait pas joué le rôle prépondérant dans l’univers des matières premières qu’on lui connaît depuis environ un lustre.

Message d’espoir

L’embellie n’a cependant pas bénéficié de façon homogène à tous les segments de la classe d’actifs. Portés par l’amélioration de la conjoncture, les produits de l’énergie et les métaux ont volé la vedette aux produits agricoles, plus vaillants en période de crise. Quant à 2010, le Fonds prédit la poursuite de la hausse des cours des matières premières en vertu de l’extension et de l’accélération de la croissance mondiale. Les performances des différents segments tendront à converger. Néanmoins, en ce début d’année, la progression des prix restera modérée, car encore affectée par des stocks à des niveaux supérieurs à leur moyenne de long terme pour la plupart des ressources naturelles. Des nouveaux pics seront plus probables tard dans l’année. Pour autant, les bonnes surprises ne sont pas à exclure, y compris à échéance rapprochée. Un message d’espoir, le premier avancé pour 2010 par un organisme international, dont la portée est accrue par le fait qu’il émane d’une institution aux prévisions traditionnellement plutôt conservatrices.

La montée en puissance des pays émergents
[ 06/01/10 ]

En 1993, les pays émergents absorbaient 43 % du pétrole brut. En 2008, ce pourcentage a approché les 52 %. L’aluminium et le cuivre étaient consommés en 1993 par ces pays respectivement à 32,4 et 35,2 %. L’an passé, la part de marché des pays en voie de développement sur les métaux gris et rouge s’est élevée à plus de 59 % pour le premier et à près de 62 % pour le second. A contrario, la demande de blé de ces pays a décliné sur la même période, de 77 % à moins de 71 %.

MASSIMO PRANDI, Les Echos

La hausse de l’or reste d’actualité
Joël Antoine | JDF HEBDO | 16.01.2010 | Mise à jour : 20H53

En hausse de plus de 40 % en un an, l’or suscite de nombreuses interrogations et prises de positions tranchées. Ainsi, chez Lazard Frères Gestion, les stratégies d’investissement excluent l’or et les matières premières parce que ces actifs n’offrent pas de rendement. Et, dans le cadre d’une gestion patrimoniale, le gestionnaire estime rassurant de disposer d’un revenu quand la valeur d’actifs baisse.
En outre, la financiarisation des matières premières joue un rôle non négligeable dans la hausse du métal jaune. S’il est aisé d’acheter des trackers adossés à l’or, les vendre est tout aussi facile, d’où les craintes de ventes panique en cas de retournement des anticipations. Ainsi, ETF Securities, important promoteur de trackers, souligne qu’à fin décembre 2009, sur un encours de 16 milliards de dollars investis en ETC (Exchange Traded Commodities) sur différentes matières premières, 8,9 milliards se concentrent sur les produits adossés à l’or. Un succès qui propulse ses ETC or au deuxième rang mondial. Une telle accumulation d’encours est représentative d’un niveau de stress très fort chez les investisseurs. L’accumulation de dettes gigantesques dans la plupart des pays industrialisés laisse craindre des lendemains difficiles et de fortes turbulences sur les devises. De même, la reprise des liquidités et aides de toute sorte mises en place par les banques centrales au plus fort de la crise s’avérera délicate. Face à ces risques, l’or constitue toujours une assurance de dernier ressort.

Bonsoir,
A propos de BGF WORLD MINING**** il existe 2 fonds tous deux en euros. Pourquoi?

BGF WORLD MINING A2 EUR code ISIN LU0172157280

BGF WORLD MINING E2 EUR (disponible dans Linxea Evo) code ISIN LU0172157363

Morningstar indique que le 1er totalise 2,09% de frais et le second créé plus tardivement, 2,59%

quelqu’un pourrait-il éclairer ma lanterne? Merci.

Il existe une autre variété de Mining mais en USD et disponible dans linxea Vie

04.10 Le World Gold Council a récemment publiée une information passée jusque là inaperçue selon laquelle la demande d’or chinoise pourrait doubler dans les 10 ans à venir et ce alors même que la production de la Chine, aujourd’hui la plus importante au monde, devrait diminuer au moins de moitié d’ici 6 ans.

L’avenir du métal jaune semble donc toujours assuré, d’autant que la crainte d’une rechute économique soutient les achats d’or à titre préventif.

De plus malgré un dollar plutôt haut le cours de l’or reste soutenu.

Achat à envisager toutefois sur repli.

14.05. 10 Le baril est tombé en séance jusqu’à 70,83 dollars, son plus bas niveau depuis début février.

Les analystes de JPMorgan estiment intéressant d’acheter du pétrole à ces niveaux de prix, prévoyant « un mouvement rapide de rebond dès que le marché du WTI montrera des signes de rééquilibrage ».

Mon avis : il faut encore laisser filer vers le bas les fonds concernés avant d’acheter.

Investir dans les matières premières agricoles :

http://www.capital.fr/placements/interviews/investir-dans-les-matieres-premieres-agricoles-n-est-pas-speculatif-503052

LT 14.06.10 l’Afghanistan pourrait receler 821,35 milliards d’euros de gisements de minerai inexploités, dont du lithium, très demandé par l’industrie électronique. Cette nouvelle pourrait augmenter l’intérêt de ce pays ravagé par des décennies de guerre.

L’Afghanistan pourrait devenir le principal centre minier mondial.

Ce pays recèlerait 1.000 milliards de dollars (821,35 milliards d’euros) de gisements de minerai inexploités, dont du lithium, très demandé par l’industrie électronique, rapporte le New York Times.

Ces gisements jusqu’à présent inconnus, qui comprennent également du fer, du cuivre, du cobalt et de l’or, sont si vastes qu’ils pourraient faire de ce pays très pauvre un le plus riche en ressources minières.

Ces richesses, découvertes par une équipe de responsables du Pentagone et de géologues américains, sont réparties dans l’ensemble du pays, y compris dans le Sud et l’Est, le long de la frontière pakistanaise, là où l’insurrection des talibans est la plus forte.

« Il y a là un potentiel incroyable. Il y a beaucoup de ‹ si ›, évidemment, mais je pense que le potentiel est incroyablement important », a déclaré ce week-end le général David Petraeus, chef du commandement central américain, cité par le New York Times.

Dans une note interne, le Pentagone estime que l’Afghanistan pourrait devenir « l’Arabie saoudite du lithium », indique le journal. Ce métal est très utilisé dans la fabrication de batteries d’ordinateurs et téléphones portables. L’Afghanistan ne disposant pas d’industrie ou d’infrastructures minières, il faudrait des décennies pour que le pays puisse exploiter pleinement ces ressources, estiment les responsables américains.

Compétition internationale

Cette nouvelle pourrait intensifier la compétition entre les puissances régionales, telles que la Chine et l’Inde, voire la Russie, pour jouer un rôle plus important dans ce pays ravagé par la guerre.

Deux entreprises chinoises se sont engagées à investir quatre milliards de dollars dans la mine de cuivre d’Aynak, au sud de Kaboul, soit le plus important investissement étranger civil à ce jour dans le pays.

Un appel d’offres international est attendu cette année pour l’exploitation d’une mine contenant 1,8 milliard de tonnes de fer de haute qualité dans la région montagneuse isolée de Hajigak. Des entreprises indiennes et chinoises visent ce contrat, qui selon le ministère afghan des Mines ouvre les portes du plus grand gisement de fer inexploité de toute l’Asie.

Selon l’étude américaine, les plus grands dépôts découverts contiennent du fer et du cuivre, dans des quantités suffisantes pour faire de Kaboul un des principaux producteurs mondiaux. Parmi les autres découvertes, d’importants gisements de niobium, un métal utilisé pour produire de l’acier supraconducteur, et d’autres de minerais terreux rares ou d’or en grande quantité dans les régions pachtounes du sud de l’Afghanistan.

Un rapport de juin 2010 en provenance de Credit suisse concernant l’OR

http://weinstein-forcastinvest.net/wp-content/uploads/2010/06/Gold1.pdf

**Géo-energies C ** fonds de fonds de la compagnie financière EdR rapport 30 /11 /2010 Gérant Eric Ouedraogo

Le Fonds a acquis Parvest Agriculture (2,5%) en nov 2010…

ah… je vais me lancer sur Pictet Agriculture…

pour l’OR je préfere attendre, j’ose toujours espérer une correction qui permettrait de rentrer …

Bonjour JP24,

J’y ai pensé aussi, mais finalement je vais attendre l’automne prochain pour avoir une vision plus claire concernant l’agriculture. C’est en fonction des récoltes et calamités agricoles que ça bouge, à mon avis. Cette année ça a flambé à cause des inondation et sècheresses (Russie et Pakistan si je ne me trompe pas).

Et avec la politique drastique de réduction des prix alimentaires dans les pays émergents en ce moment (Chine, Inde) je ne crois pas à une forte progression à court terme (les estimation de la prochaine récolte devrait être disponible en mars-avril-mai).

@+

Bonsoir JP24 et pj101,

Parmi les MP, Or et MP agricoles sont les plus spéculatives (si tant est qu’on puisse qualifier l’or de MP - seulement).

Pour l’or les fondamentaux à terme sont bons: 1) développement d’une classe moyenne chez les émergents qui ont toujours placé l’or (bijoux entre autres) parmi les biens à thésauriser 2) idem au niveaux des états (banque centrale) qui veulent diversifier les réserves d’autant plus que 3) les monnaies ($ et €) ne font plus aussi confiance à cause de la dette des états (et particuliers aussi) occidentaux et du relatif déclin de leur puissance. Mais très forte progression récente un peu irrationnelle, donc très forte volatilité à prévoir. Je conseillerai de ne pas entrer maintenant. On peut au contraire envisager d’engranger ses bénéfices.

Pour les MP agricoles, elles sont très dépendantes des calamités naturelles (à peu près imprévisibles) et des emblavements que l’on connaît 6 mois à l’avance. A terme la consommation de céréales va certainement augmenter fortement (croissance de la population et encore plus de la population aisée qui mange de la viande). Nécessite une surveillance quotidienne des nouvelles et une bonne anticipation.

Conclusion: Les 2 peuvent être très rémunérateurs mais sont aussi très sportifs. Limiter les encours et sécuriser rapidement les bénéfices.

Un peu plus prévisible: les MP industrielles. On peut les utiliser comme amplificateurs de tendance et les surpondérer après une chute des marchés quand on pense que la machine repart. Mais une bonne gestion nécessite en principe de nombreux allers et retours à faire dans le bon tempo. Pas si facile!

Cela dit bonne chance!

Cimazur

Alors faut il sécuriser en partie les gains? Ou maintenir…