Tensions en Grèce – notre point de vue

Tensions en Grèce – notre point de vue

A court terme, la dimension politique est prépondérante sur le dossier grec. Il est donc extrêmement difficile à appréhender dans les allocations.

L’effet de contagion lié à un éventuel défaut de la Grèce ou à la sortie du pays de la zone Euro semble assez contenu, contrairement à ce qui s’était passé en 2012. Même s’il est encore fragile, le système financier européen est moins risqué qu’en 2012 grâce aux actions de la BCE notamment.

La négociation d’un troisième plan d’aide sera indispensable pour éviter un défaut de paiement mais cela sera conditionné par la mise en place d’importantes réformes structurelles supplémentaires (retraites, fonctionnaires, impôt, lutte contre la corruption…)

En revanche, si la Grèce sortait de la zone euro, ce qui n’est pas notre scénario central aujourd’hui, la liquidité du système bancaire serait directement atteinte empêchant l’économie du pays de fonctionner normalement.

La volatilité ainsi que les primes de risque sur les marchés resteront élevées tant qu’une résolution n’aura pas été trouvée.

A moyen terme, de nombreux indicateurs font par ailleurs état d’une reprise cyclique en Europe

Dans cette optique, nous ne changeons pas notre allocation d’actifs aujourd’hui et restons surpondérés sur les actions européennes.

Néanmoins, la diversification internationale est clé dans le contexte actuel, et nous restons positionnés sur les actions américaines , moins sensibles au risque grec et sur les actions japonaises dont les valorisations sont attractives.

Sur les taux, nous restons sous pondérés globalement.