bonjour,
faut-il croire au rebond des sicav de pays émergents, pour quels pays , et jusqu’ où.
comment gérer au mieux la volatilité de ces sicav?
merci pour vos réponses
bonjour,
faut-il croire au rebond des sicav de pays émergents, pour quels pays , et jusqu’ où.
comment gérer au mieux la volatilité de ces sicav?
merci pour vos réponses
le Brésil est souvent représenté comme le pays principal d Amérique Latine et donc le plus d’opportunités.
ce pays est il le principal moteur de cette zone?
par contre sur le dernier mois les fonds chinois ont une performance négative,
signe d un retournement ?
je pensais investir sur L’ Afrique grâce aux matière premières.
cependant l’offre globale est très limitée en dehors du pétrole, et de l’or
…quelqu’un connait-il des produits (pas trop risqués et simples ) basés sur le cuivre, cacao ou autres…?
faut-il investir sur la russie?
marché porteur ou progression passagère?
qu en pensez vous ?
Comparer les performances passées sur 1 an n’a pas de sens. De plus avec des milliers de fonds, même dans l’univers américain où les ETF ont été très très performants depuis 20 ans, vous pourrez trouver des fonds qui ont fait largement mieux. Le problème c’est de pouvoir les sélectionner à l’avance et ce n’est pas en regardant la performance passée, d’autant plus sur 1 an que vous y arriverez malheureusement.
Le Amundi CC1 (Chine) contrairement à ce que vous écrivez est éligible au PEA.
Par ailleurs le CC1 reprend comme indice le MSCI CHINA H : pourquoi écrivez-vous que cet ETF serait à fuir ?
Extrait de l’indice:
CHINA CONSTRUCT BANK 14,94%
PING AN INSURANCE 13,92%
IND & COMM BK OF CHINA-H 7,54%
BANK OF CHINA LTD-H 5,63%
CHINA MERCHANTS BK H 5,10%
CHINA LIFE INSURANCE 3,51%
BYD COMPANY LTD - H 3,05%
CHINA PETROLEUM CHEM 2,33%
CHINA PACIFIC INSUR 2,14%
AGRICULT BK CHINA-H
investir 5 a 10 % sur les émergents en sicav ou ETF semble intéressent surtout sur la partie Asie il y a de bon fonds sur les émergents sinon un ETF fera l affaire
Marchés émergents : comment y investir aujourd’hui ?
H24 FINANCE POUR BOURSORAMA•24/07/2020 à 19:07
(Crédits photo : Adobe Stock - )
(Crédits photo : Adobe Stock - )
Les pays émergents ont été les premiers touchés par la crise du coronavirus et sont toujours au centre de la crise sanitaire ? Au niveau des marchés financiers, l’Asie a quasiment rattrapé toutes ses pertes, mais les performances sectorielles sont encore très inégales. Sur les obligations, la situation n’est pas retournée à la normale et les taux de rendement offerts sont encore élevés.
Ces marchés émergents, même s’ils sont très hétérogènes, restent néanmoins la région la moins chère comparée aux pays développés. Ils font d’ailleurs partie des stratégies mises en avant par la plus grande société de gestion au monde, BlackRock, qui y trouve de la croissance, de la diversification et de la décorrélation. « 85% de la population mondiale réside dans un pays émergent », rappelle Jean-Marc Routier, spécialiste produit actions émergentes au sein de l’entreprise. Faut-il donc revenir ou même augmenter sa pondération sur cette zone ?
Bilan de la situation sanitaire
La Chine, l’Europe de l’Est et la Turquie sont aujourd’hui des régions avec peu de nouveaux cas. Après une forte accélération, l’Amérique Latine se trouve plutôt sur un plateau, en particulier au Mexique et au Brésil où le taux d’occupation des hôpitaux baisse. En revanche, on observe une accélération en Inde et en Afrique du Sud.
De prime d’abord, il paraît donc difficile d’investir sur ces zones. Mais au contraire, si la propagation de l’épidémie dans un pays s’accompagne d’une revalorisation à la baisse de l’ensemble des actifs financiers de manière indifférenciée, cela peut être une source d’opportunités uniques selon Roland Vigne, Directeur Général d’IVO Capital Partners, société de gestion française également basée à Mexico et São Paulo. « Toutes les entreprises ne vont pas être touchées de la même manière et la grande majorité des émetteurs ne vont pas faire défaut, malgré un ralentissement à prévoir dans les 18 prochains mois », indique-t-il.
S’il faut rester prudent sur les chiffres, les pays émergents semblent malgré tout s’en tirer convenablement par rapport aux pays développés. Est-ce pour des raisons démographiques (population plus jeune) ou bien en raison de systèmes immunitaires plus développés ? Difficile à dire mais « à part le Brésil qui concentre 50% des cas dans les émergents, le reste de la classe d’actifs se porte finalement assez bien d’un point de vue humain », constate Jean-Marc Routier de BlackRock.
Certaines zones à favoriser et à éviter
La dimension hétérogène des marchés émergents n’est pas nouvelle, mais elle s’est vue renforcée par le contexte. Il devient donc d’autant plus important de sélectionner les pays sur lesquels miser plutôt que d’investir sur ces marchés de manière globale.
D’un point de vue indiciel, l’Europe émergente est dominée par des pays qui ne semblent pas faciles à appréhender pour des investisseurs peu avertis : la Russie, la Pologne et la Turquie. « Mais ce qu’il se passe en Europe est intéressant et nouveau, remarque Jean-Marc Routier. Les gouvernements européens ont décidé de supporter leurs économies et cela a un effet très positif pour les pays périphériques à l’Europe core. » L’expert y pointe donc des opportunités sur certains pays comme la Grèce ou la Hongrie.
Côté Asie du Nord, le marché est très large et intègre de nombreuses sociétés, ce qui multiplie les opportunités notamment en Chine. Mais Jean-Marc Routier se méfie de la Corée du Sud et de Taïwan car « ils sont pris en otage dans la tension entre les Etats-Unis et la Chine ».
Autre point de vigilance, certains pays déjà fragilisés se sont vus encore plus pénalisés par la crise. « Il ne s’agit pas forcément des pays les plus endettés mais principalement des pays ayant une dette en dollars », prévient Roland Vigne d’IVO Capital, qui mentionne l’Argentine, l’Afrique du Sud et la Turquie. A l’inverse, des pays comme le Brésil, le Mexique, la Russie ou la Chine ont très peu de dettes externes en dollars. « Ils ont la possibilité au niveau crédit de faire des plans de relance importants en monnaie locale », explique-t-il, car une dévaluation de leur monnaie ne sera pas un problème long-terme.
Quels types de valeurs choisir ?
Dans les pays développés, l’opposition de style entre value et croissance est souvent mise en avant quand il s’agit d’investir. « Dans le monde émergent, quand les valorisations sont peu élevées, c’est que cela ne vaut pas grand-chose. La value est quelque chose de dangereux, souvent synonyme d’une mauvaise gouvernance », avertit Bruno Vanier, Président de Gemway Assets, société de gestion spécialiste des marchés émergents.
Celui-ci préfère ainsi opposer croissance pérenne (« avec des opportunités exceptionnelles sur les valeurs internet ») et valeurs cycliques (« la relance chinoise va favoriser certains secteurs industriels traditionnels ») et trouve de l’intérêt dans les deux cas. A ce titre, il loue une valeur comme Alibaba dont la valeur marchande brute peut selon lui doubler en quelques années et le cours de bourse « tripler au cours des 4 à 5 prochaines années ».
Côté obligataire, la différence entre la dette des Etats et la dette des entreprises peut être un angle intéressant. « Nous pouvons par exemple trouver en Argentine, alors que le pays est en défaut, des entreprises de grande qualité et avec des taux de rendement très importants », assure Roland Vigne d’Ivo Capital. Celui-ci mise donc sur des sociétés solides mais mal notées en raison de la note du pays dont elles sont issues.
Un bon timing d’investissement ?
L’idée est ancrée qu’une hausse du dollar est négative pour les émergents. Bruno Vanier de Gemway explique cette corrélation négative entre la variation du dollar et la performance des marchés émergents : « Si le dollar baisse, c’est souvent la marque d’une création monétaire importante. Cela augmente la liquidité excédentaire qui va s’investir sur des actifs à risque, notamment en dehors de la zone dollar comme les actifs émergents. »
Ce cadre de réflexion reste valable selon l’expert qui s’attend même à des baisses encore plus importantes du dollar au cours des prochains mois, ce qui serait positif pour la classe d’actif émergente.
Si ce schéma se vérifie à nouveau, ces marchés sont donc à considérer, d’autant plus qu’ils sont fortement sous-représentés dans les portefeuilles des épargnants français.
Investir dans un ETF pays émergent en bourse
Dans une optique de diversification d’un portefeuille boursier, je reçois souvent la question de l’investissement dans les pays émergents. En effet, ces pays ont une importante croissance économique. On pourrait donc penser qu’investir dans leur économie en plein essor serait une très bonne opportunité de performance boursière à long terme.
Ce type d’investissement entraine t’il nécessairement un fort potentiel d’appréciation à long terme, compte tenu des risques qui y sont associés ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.
Les principaux pays émergents en bourse et les risques à connaitre
Les Pays Emergents sont en plein développement et ont une croissance économique supérieure à la moyenne des Pays Développés. Selon le FMI, en 2019, la croissance moyenne des pays développés était légèrement inférieure à 2%, alors qu’elle était de près de 4% pour les émergents.
On pourrait donc naïvement imaginer que la performance des indices boursiers émergents serait beaucoup plus élevée que celles des pays développés. Est-ce réellement le cas ?
Avant d’étudier cela, je vous propose tout d’abord de lister les principaux Pays Emergents sur lesquels il est possible d’investir en bourse.
Pour s’en faire une idée, nous pouvons consulter la fiche MSCI qui propose le MSCI Emerging Markets Index :
MSCI Emerging Markets Index bourse
Globalement, les Pays Emergents sont situés en Asie (Chine, Taiwan, Corée, Inde…) mais aussi en Amérique Latine (Brésil, Mexique …) et également en Afrique (Afrique du Sud, Maghreb…).
Le meilleur moyen d’investir dans les Pays Emergents pour un investisseur individuel est de passer par un ETF. En effet, ces marchés sont relativement opaques et difficiles d’accès (très peu de courtiers proposent d’investir dans des actions individuelles de ces pays et les frais de courtages sont souvent très élevés). Les ETF sont donc totalement adaptés à ce type d’investissement car ils permettent une grande diversification à moindre frais (surtout que nous avons généralement une très mauvaise connaissance des entreprises dans ces pays, il serait donc très complexe de faire individuellement des choix d’investissements judicieux).
Maintenant, listons les principaux risques d’investir sur ces places émergentes :
Les indices émergents sont très volatiles (voir le graphique plus haut en comparaison du MSCI World). La performance sur la dernière décennie est également très mauvaise par rapport aux pays développés. On peut donc se demander si cet excès de volatilité en vaut vraiment la peine.
MSCI Emerging Markets Index bourse performance vs MSCI World
De nombreuses zones géographiques (Europe, US…) cherchent à mettre des barrières d’entrée pour ne pas dépendre des Pays Emergents (surtout contre la Chine). Cela s’est récemment observé lors des tensions commerciales Sino-Américaines et également sur le développement de la 5G où Huawei est black-listé. Ce genre de conflit peut peser lourdement sur les économies des Pays Emergents.
Les devises émergentes sont très fluctuantes et les politiques monétaires de ces pays sont souvent instables. Cela signifie qu’elles peuvent très vite se dévaluer face aux devises majeures (dollar, euro…). On pourrait donc imaginer une hausse des indices émergents totalement effacée par une baisse des devises, ce qui pourrait signifier une perte d’argent pour un investisseur « occidental ». Prenons ici l’exemple du Réal Brésilien qui perd plus de 60% de sa valeur face au USD sur 15 ans :
investir pays emergents risque de change
Les Pays Emergents ont souvent des gouvernements en dictature ou communistes. Le rôle de l’Etat est donc très important dans leur économie ainsi que dans toutes les décisions qui doivent se prendre. En règle générale, c’est assez inquiétant et à éviter ! Un exemple récent est le report par le Gouvernement Chinois de l’introduction en bourse de Ant Group (filiale de Alibaba spécialisée dans le paiement électronique, une sorte de Paypal Chinois).
Investir dans les pays émergents en bourse
Si les principaux risques évoqués plus haut ne vous ont pas dissuadés d’investir dans les Pays Emergents en bourse, cette rubrique va vous intéresser. L’objectif est ici d’étudier s’il est intéressant d’investir dans les marchés émergents au sens large, ou alors s’il ne vaut pas mieux cibler certaines zones qui seraient plus performantes. Nous allons regarder l’évolution de tous les indices en USD afin de tout remettre à iso parité et de tenir compte de l’impact des effets de change et des dévaluations monétaires (évoquées plus haut) pour un investisseur qui réside dans un pays développé.
Je rappelle que l’indice émergent au sens large est le MSCI Emerging Markets Index. Il est possible d’investir sur cet indice via l’ETF PAEEM d’Amundi sur PEA.
Investir ETF PAEEM MSCI Emerging Markets Index
Comme évoqué tout à l’heure, les performances ne sont pas géniales mises en regard de la volatilité.
Analysons maintenant chaque marché.
MSCI Emerging Africa
MSCI Emerging Africa bourse
→ Performance très en dessous de la moyenne des indices émergents, cette zone est donc à éviter car tire la moyenne vers le bas.
MSCI Emerging Latin America
MSCI Emerging Latin America bourse
→ Performance très mauvaise également, à éviter.
MSCI Emerging Asia
Investir ETF PAASI MSCI Emerging Asia Index
→ Performance très bonne de la partie Asiatique, on voit clairement que c’est elle qui tire les indices émergents vers le haut. Il est possible d’investir sur cet indice via l’ETF PAASI d’Amundi en PEA.
Creusons un peu plus le sujet dans la partie Asie en dissociant les performances de la Chine et de l’Inde qui représentent selon moi les deux plus gros Pays en développement en Asie.
MSCI India
MSCI Emerging India Bourse
→ Les performances de la partie Indienne sont largement sous la moyenne asiatique. Il ne reste plus beaucoup de choix… Passons maintenant à la Chine !
MSCI China
Tout d’abord, je précise qu’il existe de nombreux indices Chinois. Il faut donc faire attention de ne pas se tromper. Le MSCI China « classique » qui contient les principales techs bien connues comme Alibaba, Tencent… :
MSCI China Index bourse
→ On constate que les performances sont excellentes et que cette partie tire clairement le MSCI Asia vers le haut (et par conséquent le MSCI Emerging). Si il n’y a donc qu’une seule zone sur laquelle investir, c’est bien celle-ci !
Le deuxième indice Chinois est le MSCI China A qui contient quant à lui beaucoup d’entreprises de consommation de base (alimentaire et alcool notamment) :
MSCI China A Index bourse
→ Les performances sont ici beaucoup moins bonnes. Il faut donc être très attentif à ce que l’on achète comme ETF car on peut vite se tromper.
Je n’ai malheureusement trouvé aucun ETF Lyxor ou Amundi permettant d’investir en Chine et qui est éligible au PEA. Il faut également faire très attention car certains ETF se disent « MSCI China » mais ne suivent pas du tout les bons indices !
Voici par exemple CC1 d’Amundi (pas éligible au PEA) :
MSCI China Index CC1 Amundi
On ne retrouve ni les composants du MSCI China ni du China A, donc à fuir ! En réalité, il existe énormément de sous-indices Chinois, donc toujours bien vérifier les composants de l’ETF que vous voulez acheter.
Si vous avez un CTO et que vous souhaitez investir sur le MSCI China (le bon, celui qui contient les Tech comme Alibaba, Tencent et qui performe le mieux), le meilleur ETF est celui de Blackrock (Ishares) ICHN.
Conclusion
Nous avons vu qu’investir sur les marchés émergents contient de nombreux risques et que la performance est rarement au rendez-vous. Les indices émergents « larges » semblent donc à éviter d’une manière générale.
Il est cependant bien plus intéressant de se concentrer sur les zones géographiques qui délivrent le plus de performance dans les pays émergents : la Chine. Cela pouvait paraitre évident, mais c’est maintenant démontré dans cet article.
La seule manière d’investir en Chine sur PEA est d’investir sur l’Asie (impossible d’isoler la Chine) via l’ETF PAASI.
Sinon il faut passer sur CTO, par exemple avec l’ETF Chine d’Ishares ICHN.
Je pense à titre personnel que je vais introduire progressivement dans mon portefeuille une part d’ICHN correspondant à environ 10% de mes actifs en bourse.
Marco,
J’y ai pensé, notamment sur le contrat Avenir grâce à un ETF Lyxor MSCI Russia UCITS ETF Acc présent sur ce contrat.
Malheureusement, j’ai constaté que cet ETF est TRÈS concentré (18 sociétés seulement).
J’ai donc passé mon chemin pour l’instant en absence de support intéressant.
« Je pense à titre personnel que je vais introduire progressivement dans mon portefeuille une part d’ICHN correspondant à environ 10% de mes actifs en bourse. »
ICHN = ISHARES MSCI USD-AC : IE00BJ5JPG56
Merci pour l’étude…mais si on compare ICHN à quelques **fonds **:
Sur Quantalys :
Comparaison
**Performance du 25/06/2019 au 10/12/2020 **
JPMorgan F EM Eq F A EUR Acc 28.31%
Carmignac Emergents A EUR Acc 54.21%
JPMorgan F Greater China F A USD Acc ** 65.68%**
iShares MSCI China UCITS ETF USD Acc 29.12%
Les chiffres parlent d’eux même…
Les fonds émergents font jeu égal ou beaucoup mieux
Le JMP Greater fait plus de 2x mieux…