Que faire en 2013?

Bonsoir mes amis , je poste dĂ©jĂ  ce fameux 21 
 et peut-ĂȘtre serons nous tous morts quand on lira çà :wink:

Auquel cas cela prouvera qu’ on a la peau dure en LinXea . Partons de cette hypothùse alors .

La note d’ Alan Brown est cette fois directement adressĂ©e aux Pros qui sont ses Clients . Le niveau s’ Ă©lĂšve d’ un coup comparĂ© Ă  d’ autres publications , c’ est clair . Il vise des gens dont les Clients sont par exemple des Fonds de Pension (toujours interdits en France) qui ont Ă  payer chaque mois leurs usagers .

On pourrait ici Ă©voquer les LinXea’s par exemple ĂągĂ©s qui font des rachats rĂ©guliers (voire mensuels) comme complĂ©ment de retraite . Vient dans ce cas le besoin d’ une StratĂ©gie diffĂ©rente (avec sa Tactique associĂ©e) , comparĂ© Ă  ce que fait ici la majoritĂ© qui capitalise au mieux .

Quand on y tourne en 100% OPCVM , la subtilitĂ© est maximale et l’ on doit parfois vendre en effet des U.C. Ă  un moment regrettable . C’ est pourquoi les Assureurs adorent qu’ on passe en Fond € en fin de vie . Or les GĂ©rants visĂ©s ne pourraient payer assez avec , ils n’ en ont quasiment pas pour bosser d’ ailleurs 


Alan Brown leur rappelle ici Ă  quel point l’ attention accordĂ©e aux sources " naturelles " de revenus que sont les dividendes , coupons , etc 
 peut rĂ©soudre leur problĂšme de " payer sans vendre " . Ce qui suppose qu’ ils gagnent plus bien sĂ»r . L’ idĂ©e nous servira un jour 


C’ est ici un plaidoyer pour la Gestion des Taux et revenus automatiques (le Fixed Income en gĂ©nĂ©ral) plutĂŽt que pour le Trading comme nous le faisons toute l’ annĂ©e en jouant les creux et bosses avec les ascenceurs . Ici nous assumons les risques , ses GĂ©rants n’ y ont pas vraiment droit .

Ce papier vaudra surtout je crois pour le tableau brossĂ© . Assez sec , **il place en souci N°1 la Falaise Fiscale US **et merci Alan Brown . Nous avons le mĂȘme sentiment , ce que prĂ©cisĂ©ment l’ AmĂ©rique essaie de cacher sous le tapis par tous les moyens depuis trop longtemps . SpĂ©cialement en foutant le bordel partout dans le monde . 2011 nous a fait bien du mal dans les portefeuilles , et il se pourrait fort que la pseudo-crise de l’ € et de l’ Europe ne soient que des manipulations 
 avec le double effet Kiss Cool : nous affaiblir ET installer les Etats-Unis d’ Europe .

Mais il est tard , on est morts et je m’ Ă©gare . En plus faudrait alors trouver un PrĂ©sident-Collabo Ă  ce truc-lĂ  . Un ami des aigles vraiment confirmĂ© . Qui se mĂ©fie des Russes comme des Chinois pour le cas oĂč il recevrait l’ ordre de leur faire la guerre . Un type comme çà ne doit pas se trouver si facilement .

Pour ma part je n’ ai aucune idĂ©e lĂ -dessus . Bonne nuit si c’ Ă©tait la derniĂšre .

Une petite question qui vous paraitra un peu bebĂȘte mais digne d’ un petit dĂ©butant ( que je ne suis hĂ©las plus !).Je lis partout que les valeurs value sont prĂ©fĂ©rables aux valeurs growth.Mais quelle est la diffĂ©rence entre ces valeurs ? Pourriez-vous me donner ,Ă  l’aide d’UC ,des exemples de chacune de ces valeurs ? Merci beaucoup.

Merci à tous ! Vraiment trÚs intéressants tes liens, Coresatinvest !

Rabat-joie !

Bonsoir a tous,
Merci Loupi,
TrĂšs clair, mais qu’entendent ils par â€č gĂ©nĂ©ration naturelle de cash flow â€ș ?

Aller, un petit bout de pessimisme, oui, mais c’est de la cuvĂ©e 2012 encore.

(AOF / Funds) - Sujet largement dĂ©battu avant la crise, le dĂ©couplage entre les Ă©conomies Ă©mergentes et leurs homologues dĂ©veloppĂ©s n’a finalement pas eu lieu au cours des cinq derniĂšres annĂ©es, souligne Schroders dans ses perspectives Ă©conomiques et financiĂšres de dĂ©cembre 2012. Bien que les facteurs en faveur du processus de dĂ©couplage Ă  moyen-terme continuent d’opĂ©rer, Ă  savoir l’internationalisation du renminbi et la hausse des investissements financiers intra-Ă©mergents, les perspectives d’un dĂ©couplage Ă  court terme demeurent limitĂ©es.

Bonne fin d’annĂ©e 2012 et on est tous pĂ©chus pour 2013.

Bonjour Werner,

Oui bien sĂ»r, je sais, mais ma Maman m’a interdit de parler aux Etrangers
 Ni mĂȘme de monter dans leur voitures, on te vois venir, ta rĂ©putation a largement dĂ©passĂ© les enceintes (!) des maisons de retraite, sais-tu ?

Tu devrais avoir honte


;D

HMG Globetrotter se trouve sur Linxea Spirit, par exemple, et chez d’autres assureurs

Mais chez aucun autre assureur, tu trouveras un forum de cette qualité :wink:
N

Bonsoir Ă  tous,

Juste un petit mot pour Magellan C. Sans bien Ă©videmment remettre en question la qualitĂ© de gestion de Comgest, je crois qu’il y a mieux ailleurs, pour les fonds Actions MarchĂ©s Emergents. Je pense Ă  Aberdeen Global Emerging Markets, et HMG Globetrotter.[/colo]

N

Bonjour nalmor

Merci de cette Comparaison. sai tu, ou on trove le HMG .Globetrotter?

bonne Dimanche

Salut Nalmor

pourtant je suis tres sage avec mes meme de la raison de Retraite
 donc pas de honte a avoir. je que evolution et Sp
 faut que je regarde chez sp


d accord avec toi, avec le Forum

bonne Dimanche

Bonjour Ă  tous,

Une petite lecture à vous proposer en ce début de week-end


Bonsoir Ă  tous

Et voila le bilan de 2013

Rétrospective 2013: le retour des pays développés
Boursorama le 18/12/2013 Ă  18:00
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[2013 : Un bon millésime pour les marchés actions]
2013 : Un bon millésime pour les marchés actions

L’annĂ©e aura Ă©tĂ© marquĂ©e par les craintes d’un « tapering » trop violent de la Fed et l’incroyable « shutdown » amĂ©ricain. Mais ces doutes n’auront pas empĂȘchĂ© la poursuite du rebond boursier aux Etats-Unis et dans une moindre mesure en Europe. Une revanche Ă©conomique et boursiĂšre sur des pays Ă©mergents en proie aux doutes des investisseurs.

« Tapering or not tapering ? Â» « Bad news are good news »  S’il fallait rĂ©sumer le sentiment des investisseurs en 2013, on pourrait utiliser cette curieuse formule qui voudrait que les mauvaises nouvelles macroĂ©conomiques soutiennent l’euphorie des investisseurs, la rĂ©ciproque Ă©tant tout aussi vraie. Explication : pour faire redĂ©marrer l’économie amĂ©ricaine et soutenir les marchĂ©s mondiaux, la RĂ©serve FĂ©dĂ©rale n’a eu de cesse depuis fin 2008 d’instaurer des politiques non conventionnelles, dont les fameux Quantitative easing (QE). Avec le programme QE3 mis en place en 2012, Ben Bernanke n’a pas lĂ©sinĂ© sur les moyens : chaque mois, la Fed injecte 85 milliards de dollars dans l’économie amĂ©ricaine via des achats d’actifs. Le 22 mai 2013, c’est la stupeur sur les marchĂ©s mondiaux. L’état de l’économie amĂ©ricaine s’amĂ©liore et logiquement Bernanke laisse entendre qu’il pourrait rĂ©duire ce programme au cours des prochains mois. Le lendemain, la sanction tombe. A Paris, le Cac 40 perd plus de 2% et repasse sous les 4.000 points mais ce sont les Places Ă©mergentes qui vont souffrir le plus. Au coeur d’une annĂ©e boursiĂšre tranquille, loin des tourments de 2008 ou 2011, les investisseurs se font peur Ă  nouveau et rĂ©alisent que le principal carburant des marchĂ©s reste la liquiditĂ© fournie artificiellement par les banques centrales. Un nouveau mot a fait son apparition dans le lexique des opĂ©rateurs mondiaux : « tapering » pour signifier la diminution graduelle des achats d’actifs tant redoutĂ©e !

La baisse surprise de Draghi. Pourtant, les peurs se dissiperont bien vite. DĂšs la mi-juin, Bernanke fait volte-face, apeurĂ© par la rĂ©action violente des marchĂ©s. Il prĂ©cise qu’il ne relĂšvera pas les taux d’intĂ©rĂȘt tant que le taux de chĂŽmage amĂ©ricain ne passera pas sous la barre des 6,5%, prĂ©vient qu’il annoncera Ă  l’avance le calendrier de diminution de rachats d’actifs et qu’il n’est pas question de les rĂ©duire drastiquement. Les marchĂ©s sont rassurĂ©s : Docteur Bernanke veille, l’étĂ© sera euphorique. DĂ©but octobre, la nomination de sa successeur Janet Yellen, rĂ©putĂ©e favorable aux politiques accommodantes, rassure les Bourses mondiales. Les politiques dites non conventionnelles sont devenues la norme. Au Japon, le premier ministre Shinzo Abe a entrepris une politique de relance monĂ©taire et budgĂ©taire trĂšs offensive (les fameux « abenomics ») qui entretient la faiblesse du Yen. De quoi mettre un peu plus la pression sur Mario Draghi qui a pourtant livrĂ© bataille contre les « orthodoxes » de la BCE en imposant les programmes LTRO ou les OMT en 2012 et en abaissant par surprise, jeudi 7 novembre, son principal taux directeur Ă  0,25%. « Dans le menu QE, les Etats-Unis sont au dessert, mais le Japon ne fait qu’attaquer le plat de rĂ©sistance et l’Europe n’a mĂȘme pas encore commencĂ© l’entrĂ©e » rĂ©sument les analystes d’Amundi AM. Preuve que nous sommes entrĂ©s depuis 2008 dans une nouvelle Ăšre oĂč l’absence de menaces inflationnistes et la peur de la dĂ©flation autorisent le gonflement spectaculaire des bilans des banques centrales.

Une annĂ©e « bullish » Ă  Wall Street. Dans le lexique des mots Ă  la mode sur les marchĂ©s en 2013, le « tapering » a cĂ©dĂ© la place dĂ©but octobre au non moins inquiĂ©tant « shutdown ». Pendant la premiĂšre quinzaine d’octobre, les marchĂ©s vont assister, Ă©berluĂ©s, Ă  l’incroyable arrĂȘt des activitĂ©s gouvernementales amĂ©ricaines, faute d’accord sur le relĂšvement du plafond de la dette publique. Un psychodrame politique dont Obama sortira vainqueur le 16 octobre mais qui renvoie l’image d’une premiĂšre puissance Ă©conomique mondiale otage des compromis boiteux trouvĂ©s Ă  Washington. Pourtant, ni les craintes du « tapering », ni le « shutdown » ne dĂ©courageront Wall Street portĂ© par le rebond de la croissance amĂ©ricaine, les bons chiffres de l’emploi et le retour des flux. Le Dow Jones termine l’annĂ©e en hausse de plus de 21% Ă  prĂšs de 16.000 points (*). Une annĂ©e marquĂ©e par l’introduction en Bourse de Twitter le 7 novembre dernier. L’évĂšnement de l’annĂ©e Ă  la Bourse de New York aura permis au rĂ©seau social de lever plus de 2 milliards de dollars. Quant au Nasdaq (+33% Ă  4.000 points ), il aura connu sa premiĂšre introduction d’une valeur française depuis Business Objects en 1994 avec l’arrivĂ©e de CritĂ©o, le spĂ©cialiste du reciblage publicitaire, qui a levĂ© 280 millions de dollars. De l’autre cĂŽtĂ© du Pacifique, relevons Ă©galement la hausse de 50% de l’indice Nikkei Ă  Tokyo (), portĂ©e par la politique de relance de Shinzo Abe.

Europe convalescente. Si la zone euro a continuĂ© d’enregistrer une croissance nĂ©gative en 2013 (-0,4% vs. +1,6% aux Etats-Unis selon Amundi AM), le pire est passĂ©. Certes, les marchĂ©s ont Ă©prouvĂ© Ă  nouveau quelques frissons au printemps avec la dĂ©route financiĂšre de Chypre et la taxation en urgence des dĂ©pĂŽts bancaires pour Ă©viter la banqueroute de l’üle mais ni cette affaire chypriote, ni la cacophonie liĂ©e au rĂ©sultat incertain des Ă©lections italiennes fin fĂ©vrier, n’auront raison du retour de la confiance sur les marchĂ©s actions europĂ©ens. Outre le soutien des banques centrales, les marchĂ©s de la zone euro - Ă  l’instar de la Bourse amĂ©ricaine - ont profitĂ© du retour des investisseurs déçus par la mauvaise tenue des Bourses Ă©mergentes et la chute de leurs devises locales. La forte croissance des pays Ă©mergents donne des signes de faiblesse (BrĂ©sil) et les flux abondants qui se sont dĂ©versĂ©s sur ces marchĂ©s au cours de ces derniĂšres annĂ©es ont commencĂ© Ă  revenir aux Etats-Unis et en Europe.

Paris dans le vert. Le 17 dĂ©cembre, le Cac 40 affichait une progression de 12,5% depuis le 1er janvier Ă  4.100 points (). Parmi les hausses annuelles les plus significatives de la Place parisienne, citons le rebond spectaculaire de l’action Alcatel-Lucent de 227% (). Pourtant Ă  la peine, l’équipementier tĂ©lĂ©coms profite d’un regain d’intĂ©rĂȘt des investisseurs satisfaits par le nouveau plan de restructuration du groupe franco-amĂ©ricain prĂ©sentĂ© dĂ©but octobre. De son cĂŽtĂ©, l’action EDF s’est envolĂ©e de 82% () aprĂšs une annĂ©e boursiĂšre 2012 catastrophique, portĂ©e par les succĂšs de l’énergĂ©ticien français Ă  l’international (contrat EPR en Grande-Bretagne etc.). Idem pour l’action EADS qui grimpe de 85% (), signe de la bonne santĂ© du secteur aĂ©ronautique et d’un constructeur, Airbus, qui aura dĂ©crochĂ© plus de 1.200 commandes d’appareils au cours de l’annĂ©e. Enfin, Paris n’aura pas Ă©tĂ© en reste sur le front des IPO avec le succĂšs remarquĂ© de l’introduction en Bourse de NumĂ©ricable le 8 novembre, la plus importante depuis 2009 !

Retour des bĂ©nĂ©fices ? Pour 2014, la liquiditĂ© va demeurer abondante sur les Bourses mondiales. Si les multiples de valorisation ont poursuivi leur rattrapage en 2013 et retrouvĂ© leur moyenne historique (PE autour de 15 pour le MSCI World), il reste beaucoup d’inconnues sur le terrain macroĂ©conomique. Alors que l’économie amĂ©ricaine est repartie (+2,3% attendue l’an prochain), la croissance en zone euro restera poussive (+0,9%). Sauf crise internationale majeure, c’est la capacitĂ© des entreprises Ă  gĂ©nĂ©rer des profits qui sera particuliĂšrement scrutĂ©e. « Pour l’instant, les attentes sont prometteuses avec une progression de 11% attendue aux Etats-Unis et 17% en Europe. Si ces prĂ©visions se rĂ©alisent dans un contexte de lĂ©gĂšre remontĂ©e des taux obligataires, cela devrait donner une performance Ă  un chiffre des actions amĂ©ricaines et autour de 12/15% pour les actions europĂ©ennes » prĂ©vient Jean-Marie Mercadal, DG dĂ©lĂ©guĂ© en charge des gestions chez OFI AM. Rendez-vous au premier trimestre 2014


Julien Gautier

(*) : Cours arrĂȘtĂ©s au 17/12/2013

Bonjour Ă  tous.

OCDE: croissance faible en France, forte aux Etats-Unis, ralentissement en Chine

Des investisseurs regardent les cours de la bourse de Shanghaï, en décembre 2012

La croissance devrait rester faible en France, alors que les perspectives se stabilisent dans l’ensemble de la zone euro aprĂšs un ralentissement, tandis qu’elle s’annonce toujours soutenue aux Etats-Unis, selon les indicateurs composites avancĂ©s publiĂ©s lundi par l’OCDE.

En Chine comme en Inde, aprĂšs des signaux positifs Ă©mis le mois dernier, l’Organisation de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement Ă©conomiques (OCDE) s’attend dĂ©sormais Ă  une croissance en dessous de la tendance de long-terme.

Conçus pour anticiper les points de retournement de l’activitĂ© Ă©conomique par rapport Ă  sa tendance, ces indicateurs composites confirment la poursuite d’une croissance soutenue aux Etats-Unis et, dans une moindre mesure, au Royaume-Uni, oĂč les signaux sont toutefois « lĂ©gĂšrement plus faibles que le mois dernier Â».

Dans la zone euro dans son ensemble, ils signalent une stabilisation des perspectives de croissance, comme le mois dernier, aprĂšs une phase de ralentissement. C’est le cas particuliĂšrement en Allemagne et en Italie, respectivement premiĂšre et troisiĂšme Ă©conomies de la zone euro, souligne l’OCDE dans un communiquĂ©.

En revanche, « en France la croissance devrait rester faible Â», alors que des signes de stabilisation avaient Ă©mergĂ© le mois dernier.

Au Japon et au Brésil, les indicateurs avancés commencent à signaler une reprise de la croissance. Au Canada et en Russie, il continuent de montrer une croissance sous la tendance de long-terme.

Bonjour Ă  tous.

OCDE: croissance faible en France, forte aux Etats-Unis, ralentissement en Chine

Des investisseurs regardent les cours de la bourse de Shanghaï, en décembre 2012

La croissance devrait rester faible en France, alors que les perspectives se stabilisent dans l’ensemble de la zone euro aprĂšs un ralentissement, tandis qu’elle s’annonce toujours soutenue aux Etats-Unis, selon les indicateurs composites avancĂ©s publiĂ©s lundi par l’OCDE.

En Chine comme en Inde, aprĂšs des signaux positifs Ă©mis le mois dernier, l’Organisation de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement Ă©conomiques (OCDE) s’attend dĂ©sormais Ă  une croissance en dessous de la tendance de long-terme.

Conçus pour anticiper les points de retournement de l’activitĂ© Ă©conomique par rapport Ă  sa tendance, ces indicateurs composites confirment la poursuite d’une croissance soutenue aux Etats-Unis et, dans une moindre mesure, au Royaume-Uni, oĂč les signaux sont toutefois « lĂ©gĂšrement plus faibles que le mois dernier Â».

Dans la zone euro dans son ensemble, ils signalent une stabilisation des perspectives de croissance, comme le mois dernier, aprĂšs une phase de ralentissement. C’est le cas particuliĂšrement en Allemagne et en Italie, respectivement premiĂšre et troisiĂšme Ă©conomies de la zone euro, souligne l’OCDE dans un communiquĂ©.

En revanche, « en France la croissance devrait rester faible Â», alors que des signes de stabilisation avaient Ă©mergĂ© le mois dernier.

Au Japon et au Brésil, les indicateurs avancés commencent à signaler une reprise de la croissance. Au Canada et en Russie, il continuent de montrer une croissance sous la tendance de long-terme.

Pour contrer un peu l’OCDE un avis d’Allemagne

L’économie allemande a passĂ© le pire de la crise, estime Berlin:

Un ouvrier dans une usine de Mercedes-Benz, le 5 février 2013 en Allemagne

L’économie allemande semble avoir surmontĂ© le plus dur de la crise, aprĂšs un dernier trimestre 2012 en recul, a estimĂ© lundi le ministĂšre allemand de l’Economie dans son rapport mensuel.

« Les perspectives s’éclaircissent progressivement pour l’économie allemande. Les premiers indicateurs Ă©voquent une possible sortie de la phase de faiblesse Â», a prĂ©cisĂ© ce rapport qui Ă©value chaque mois l’état de la conjoncture en Allemagne.

« Le plus dur de la phase de ralentissement de l’économie mondiale semble dĂ©jĂ  surmontĂ© Â», a ajoutĂ© le ministĂšre, soulignant que l’agitation sur les marchĂ©s financiers internationaux s’était considĂ©rablement calmĂ©e.

PremiĂšre Ă©conomie en Europe, l’Allemagne a Ă©tĂ© graduellement rattrapĂ©e l’an passĂ© par la crise qui frappe durement certains de ses partenaires au sein de l’Union monĂ©taire.

Les exportations, secteur clĂ© pour le pays, ont notamment enregistrĂ© des ratĂ©s Ă  partir de l’automne, en raison de la crise en zone euro mais aussi d’une baisse de la demande mondiale.

Au quatriĂšme trimestre 2012, son produit intĂ©rieur brut (PIB) s’est contractĂ©, de 0,5% par rapport au troisiĂšme trimestre, selon une premiĂšre estimation dĂ©voilĂ©e mi-janvier par l’Office fĂ©dĂ©ral des statistiques Destatis.

« Au dernier trimestre 2012, les performances globales de l’économie devraient avoir reculĂ© Â» en raison d’une baisse de la production dans les secteurs de l’industrie et du bĂątiment, a soulignĂ© lundi le ministĂšre, sans toutefois donner de prĂ©vision.

Le chiffre provisoire du PIB allemand pour les trois derniers mois de l’an dernier est attendu jeudi.

Pour le dĂ©but 2013, plusieurs indicateurs -dont l’Ifo qui reflĂšte le moral des entrepreneurs du pays-, conjuguĂ©s Ă  un marchĂ© du travail allemand toujours robuste, ont rendu les Ă©conomistes plus confiants, malgrĂ© la prudence du gouvernement qui a abaissĂ© sa prĂ©vision de croissance pour l’annĂ©e Ă  0,4% contre 1% auparavant.

Qui va gagner Angela ou François ?

La zone euro prĂȘte Ă  se pencher sur l’euro fort , selon le chef de l’Eurogroupe:

Le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, le 21 janvier 2013 à Bruxelles

La question de l’« euro fort Â» pourrait ĂȘtre au programme de la rĂ©union des ministres des Finances de la zone euro qui se tient lundi Ă  Bruxelles, a indiquĂ© le nouveau chef de l’Eurogroupe, le NĂ©erlandais Jeroen Dijsselbloem.

« Ce sujet pourrait ĂȘtre abordĂ© lors de la rĂ©union de l’Eurogroupe, nous ferons comme d’habitude un point sur la situation de l’économie et cette question pourrait surgir Â», a-t-il affirmĂ© Ă  son arrivĂ©e Ă  Bruxelles.

La France tente depuis plusieurs semaines d’ouvrir un dĂ©bat sur le niveau de la monnaie commune europĂ©enne, qui renchĂ©rit ses exportations et risque de pĂ©naliser ses efforts pour regagner en compĂ©titivitĂ©.

L’euro a gagnĂ© plus de 10% en six mois et a atteint plus de 1,37 dollar dĂ©but fĂ©vrier. Face Ă  cette situation, le prĂ©sident français François Hollande a estimĂ© la semaine passĂ©e que la monnaie unique « ne peut fluctuer selon les humeurs du marchĂ© Â» au risque de mettre en danger les efforts de compĂ©titivitĂ© des pays de la zone euro. Il avait alors rĂ©clamĂ© que la zone euro se dote d’une « politique de changes Â».

« L’euro s’est apprĂ©ciĂ© fortement ces derniers mois pour des raisons positives, la confiance qui revient (?) mais aussi des facteurs qui tiennent Ă  des pratiques plus agressives de nos partenaires Â», a renchĂ©ri lundi le ministre français des Finances, Pierre Moscovici.

« Il faut que nous ayons entre nous une approche coordonnĂ©e, notamment pour plaider au G20 pour plus de stabilitĂ© Â», a-t-il expliquĂ© Ă  son arrivĂ©e Ă  Bruxelles.

De son cĂŽtĂ©, le nouveau patron de l’Eurogroupe s’est refusĂ© Ă  tout commentaire sur une Ă©ventuelle « politique des changes Â». « Nous verrons si cela vient dans la conversation Â», s’est-il contentĂ© de dire.

L’euro a reperdu du terrain aprĂšs des propos jeudi du prĂ©sident de la Banque centrale europĂ©enne (BCE) Mario Draghi, qui a rappelĂ© que les indicateurs d’activitĂ© dans la zone euro continuaient de montrer des signes de faiblesse. L’euro Ă©voluait lundi Ă  la mi-journĂ©e lĂ©gĂšrement en-deçà de 1,34 dollar.

L’Eurogroupe de lundi qui dĂ©bute Ă  15H00 (14H00 GMT) devrait ĂȘtre une rĂ©union de transition: aucune dĂ©cision n’est attendue ni sur le sauvetage de Chypre, ni sur la recapitalisation directe des banques par le fonds de soutien de la zone euro, le MES.

Les ministres vont toutefois « tenter d’avancer Â» sur le dossier chypriote ce lundi dans l’espoir d’aboutir Ă  une dĂ©cision en mars, a indiquĂ© M. Dijsselbloem.

La zone euro attend la prĂ©sidentielle chypriote dont le premier tour se tient dimanche prochain et l’issue du scrutin pour nĂ©gocier pleinement le plan de sauvetage de Nicosie.

« Il faut attendre d’avoir lĂ -bas un pouvoir stable pour pouvoir discuter avec lui de ce que nous ferons Â», a rĂ©sumĂ© M. Moscovici.

Cette rĂ©union sera la toute premiĂšre de M. Dijsselbloem en tant que prĂ©sident de l’Eurogroupe. Elle sera suivie d’un dĂźner pour fĂȘter le dĂ©part du Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui a occupĂ© ce poste pendant huit ans.

Et place VendĂŽme, comment voit-il 2013?

http://www.youtube.com/user/CarmignacGestionhttp://

Europe : 2013, annĂ©e de la reprise ? - La semaine de l’éco

Europe : 2013, année de la reprise ?
Mario Draghi, le prĂ©sident de la Banque centrale europĂ©enne entrevoit une reprise au 2Ăšme semestre en Europe. Mais Christine Lagarde alerte contre une rechute : « Ne vous relaxez pas Â» a mis en garde la Directrice-gĂ©nĂ©rale du FMI Ă  Davos.
Pour en parler, Stéphanie Antoine reçoit :
Patrick Artus, chef économiste chez Natixis
Thomas Coutrot, co-prĂ©sident d’Attac
Jean-Marc Vittori, éditorialiste au journal Les échos
Nicolas d’Audiffret, entrepreneur, co-fondateur de Alittlemarket.com

Pour Artus et Vittori, pas de reprise au 2eme semestre (pas de dynamique positive, pas de moteur de croissance ) et risque de rechute des marchĂ©s car « on est en Ă©conomie de bulle Â»

PĂ©tard, fin 2012 les « Ă©conomistes Â» Ă©taient confiant pour 2013 et, a peine 2 mois plus tard, il commencent a changer leur fusil d’épaule.
Il faut pas s’absenter longtemps car on perd vite le fil.

Bonjour Coresatinvest, intéressants les liens proposés, merci !

Bonjour lumir, dehirsch et tout le monde,

Lumir, tu as raison de rappeler que fondamentalement en Europe il n’y a pas de raisons de s’enthousiasmer. Deux solutions : soit on reste Ă  l’écart du marchĂ© en se disant qu’il est fou, soit on paie pour voir si la hausse peut se poursuivre. Chaque entrĂ©e dans le marchĂ© est un pari. Mon idĂ©e : pour 2-3 mois encore, l’horizon semble assez dĂ©gagĂ©. Les nĂ©gociations sur le plafond de la dette fin fĂ©vrier ne semblent pas effrayer grand monde. AprĂšs, Ă  partir de la mi-mars, ça pourrait redevenir plus chahutĂ©, avec, peut-ĂȘtre, la vente de la nouvelle du relĂšvement du plafond de la dette aux US et les prĂ©mices des Ă©lections en Italie.

Une entrĂ©e aujourd’hui, aprĂšs toute cette hausse, n’est pas folichonne mais AMHA c’est encore jouable, Ă  condition de supporter l’idĂ©e d’une correction (que je crois faible) et de choisir les supports qui surperforment depuis 2 mois. Les acheteurs se bousculent encore au portillon, avec l’impression qu’ils sont passĂ©s Ă  cĂŽtĂ© de la hausse. Les vendeurs Ă  dĂ©couvert sont out. Et les gros volumes ne sont pas encore de retour, signe qu’il y a encore du potentiel. La hausse en ce moment est trĂšs solide, c’est un fait.

La hausse actuellement s’explique surtout je pense par la psychologie. Le marchĂ© apprend du passĂ©. Depuis 2 ans, chaque trou de marchĂ© a Ă©tĂ© suivi de beaux rallyes. On a compris que les banques centrales Ă©taient disposĂ©es Ă  tout faire pour Ă©viter les chocs. La rĂ©cession est lĂ  certes, mais c’est connu de tous, pas de surprise. On se projette dĂ©jĂ  au coup d’aprĂšs. On sait que du cĂŽtĂ© grec et chypriote, et de l’Espagne notamment se dĂ©gage toujours une mauvaise odeur, mais le risque est moins palpable actuellement, il n’y a pas de grand rendez-vous menaçant dans l’immĂ©diat. On ne sait trop sous quelles formes le risque va revenir. Donc le marchĂ© joue la carte de la hausse Ă  courte vue, avec cette idĂ©e en tĂȘte probablement : j’achĂšte aujourd’hui car tout le monde achĂšte, et j’ai peur de passer Ă  cĂŽtĂ© de LA hausse de rattrapage du marchĂ© europĂ©en. Et si les plus grosses difficultĂ©s de l’Europe Ă©taient finalement derriĂšre ? IdĂ©e folle c’est sĂ»r, mais on profite d’un ciel actuellement relativement clĂ©ment, et ça fait du bien au petit monde de la finance aprĂšs tant de mois moroses.

Il faudra ĂȘtre attentif Ă  l’essoufflement de la hausse, Ă  un renversement de la psychologie, et rester actif Ă  la vigie, mais pour le moment ça reste bien haussier.

D.