Que faire demain

En ces temps de crise « du couteau qui tombe Â» notre gestion est rattrapĂ©e par le très court terme.

Avec les éléments actuels, je pense qu’il est trop tard pour vendre la plupart de ses positions

Par contre la baisse n’est pas nécessairement terminée.

DEMAIN :
stratégie

stratégie de couverture par achat de produits BEAR sur PEA ou compte titres.

mode opératoire :
surveillance du CAC40 en UT 5mn. Aprés pull back (reprise haussière (donc vers le nord)) surveiller le retour vers le sud et se servir des indicateurs pour déclencher l’achat d’un BEAR.

importance de l’achat : cet achat est partiel et à vocation a être renforcé sur prochains pull back suivis d’une baisse.

Bon, si on regarde l’analyse technique, il y a de bons supports à 2500-3000 sur le cac40 !

Plus sérieusement, si on regarde les fondamentaux, pour moi je ne vais surtout pas vendre maintenant. Il n’y a rien de changé depuis début décembre où le Cac40 était 15% plus haut. La baisse du pétrole est favorable à tout le monde- sauf aux sociétés du secteur et pays producteurs. Les entreprises europénnes sont à leur moyenne de PER historique, avec un espoir d’améliorer leur marge qui est nettement plus faible que l’historique et que les américaines.
Si ça baisse, c’est aussi des achats de short dictés par l’AT, suivis de ventes paniques de ceux qui ont peur.
Ca peut remonter aussi vite (cf octobre).
Je profite des soldes pour acheter des actions Europe.
C’est mon avis.

je ne sais pas mais la CAC 40 est à +38% sur 6mois …ca fait quelques temps que je n’achète plus ,attendant une baisse qui ne vient pas pour renforcer .

oui bien sur .

j’ai un cours envisageable pour les actions que j’ai en portefeuille …mais comme je le disais , en ce moment , tout est dans le vert .

je ne vais pas acheter au plus haut quand meme ?

Oulala, ça torpille sec sur les indices aujourd’hui

  • 2,5 % sur le CAC au moment ou je vous parle
  • 54% sur CGG
  • 7,5% sur le Nasdaq 100
    C’est pour vous donner une idée
    Bref, pas un temps Ă  mettre un investisseur dehors

Correction : le - 7,5 % c’est pour le nasdaq 100 leverage

Abréviation d’Unité de Temps. L’UT détermine la durée de représentation d’un élément graphique. Ainsi le bar chart est principalement avec une UT 1, soit 1 jour. Toutefois, l’UT peut être en secondes, minutes ou heures pour les investisseurs les plus actifs. Certains day traders utilisent ainsi l’analyse technique pour étudier l’évolution d’un cours durant la séance, sur quelques heures.

http://www.edubourse.com/lexique/ut-ut5-ut15.php

Désolé de jouer les novices, ça veut dire quoi UT ?

attendre une baisse pourquoi pas.
Dans tous les cas il y en aura une.
quelle profondeur ?
personne ne sait.

Il faut déterminer le critère d’achat au préalable car après une baisse prononcée, nos sentiments peinent à repartir rapidement dans le positif.

D’où un**** effet retard contre productif.****

soyons disciplinés dans le respect des règles que nous nous sommes fixés. facile à dire…difficile à faire !

La bataille de l’immunité active, par La Financière de l’Arc…

Publié le 24 Juillet 2020

La course au vaccin a commencé ! L’innovation technologique a permis des avancées rapides et prometteuses mais le plus dur reste à faire : réussir les essais et les faire valider par les autorités sanitaires. Explications avec Arnaud Benoist-Vidal, spécialiste du secteur de la santé depuis 2013 et gérant du fonds Arc Actions Santé Innovante.

Plus de 160 projets

Selon l’O.M.S.(Organisation Mondiale de la Santé), plus de 160 projets de vaccins ont déjà été recensés dans le monde, dont leur but ultime est de trouver un traitement préventif, capable de nous protéger contre le Covid-19. C’est une lutte sans merci qui a été initiée en ce début d’année. Elle est l’opportunité de mettre en application toutes les
techniques de virologie, aussi bien classiques que novatrices, issues de la biotechnologie. Nous détaillons dans ce chapitre les programmes les plus avancés, ceux dont les principes actifs ont démontré, jusqu’à maintenant, une immunogénicité (capacité d’induire une réponse immunitaire) des plus prometteuses.

Des avancées rapides

Les récentes innovations médicales ont permis d’avancer à un rythme jamais atteint auparavant. Six mois se sont à peine écoulés entre le séquençage du génome et la première série de publications de résultats de phase 2 sur l’homme. Le New England Journal Of Medecine évalue ce délai historiquement à 6 ans en moyenne. Les avancées technologiques, ainsi que les travaux scientifiques sur les autres coronavirus depuis plus d’une décennie ont été la clé de cette rapidité. Rendons hommage à tous les chercheurs de la planète (hommes et femmes), qui ont découvert et analysé le rôle clé de la protéine de pointe, nommée « Spike-S », présente à la surface de plusieurs coronavirus déjà identifiés. Cette molécule biologique est l’élément permettant au virus de se lier et d’infecter nos cellules humaines. C’est la base d’un grand nombre de
mécanismes d’action de vaccins en développement. Mieux la connaître permettra sans doute de comprendre leur efficacité et leur échec.

La Chine est en avance

La Chine, foyer mondial de l’épidémie, a dégainé la première et possède une petite longueur d’avance sur le calendrier. Un de ses candidats est le premier à initier une phase 3 dite pivot (pour approbation par les autorités sanitaires). Sinopharm va ainsi débuter cet essai clinique avec Abu Dhabi.

C’est le plus ancien procédé connu : inoculer un virus atténué d’agents pathogènes pour déclencher une réponse immunitaire et développer ainsi suffisamment d’anticorps dits neutralisants (ceux capables de bloquer le virus avant l’infection de nos cellules). À la suite de la phase 2, dont on sait seulement que 100% des candidats ont développé suffisamment d’anticorps, le vaccin est déjà administré pour les employés de l’état. Cansino est le deuxième prétendant sérieux de l’empire du Milieu. C’est un adenovirus recombiné avec la protéine Spike. La formulation est déjà autorisée par procédure spéciale pour les militaires. Le journal scientifique « The Lancet » a écrit un article sur la phase 1 réalisée en mars, révélant que la majorité des 108 personnes de l’étude avait développé des anticorps avec une augmentation des lymphocytes T.

Les Etats-Unis et l’Europe sont au coude à coude

La Chine est toutefois en retard dans les procédés les plus novateurs : ceux utilisant l’ADN et l’ARN messager. Le principe est d’injecter des fragments qui vont permettre au corps humain de coder et de fabriquer lui-même cette protéine virale, déclenchant la réponse immunitaire. L’université de Shanghai vient seulement de démarrer les essais sur l’homme. Dans ce domaine, les européens et les américains sont au coude à coude avec chacun au moins une phase 1 réussie. D’un côté Moderna, basée aux Etats-Unis, a annoncé le premier les données cliniques préliminaires et vient de publier dans un journal scientifique. On observe que 100% des articipants, ayant reçu la dose intermédiaire, ont développé des anticorps neutralisants à des niveaux moyens supérieurs à ceux des sérums de convalescents. Un phase 3 débutera le 27 juillet.

De l’autre, l’allemand BioNtech a communiqué que 100% des 36 patients avaient produit un niveau d’anticorps neutralisants de 1,8 à 2,8 fois à celui de patients guéris. Un autre candidat, Inovio, basée en Pennsylvanie, a déçu, en annonçant fin juin uniquement que 94% des 40 volontaires avaient développé des réponses immunitaires, six semaines après avoir reçu leur première des deux injections. Le marché a sanctionné le titre pour le manque de précision dans le communiqué, mais la société reste toujours dans la course.

Astrazeneca et l’adénovirus

Le programme d’Astrazeneca , développé par l’Institut Jenner de l’université d’Oxford, en collaboration avec l’Oxford Vaccine Group était décrit comme étant celui le plus avancé par des membres de l’OMS , ainsi qu’Anthony Fauci, conseiller à la Maison blanche et éminent immunologue. Son mécanisme d’action repose sur un vecteur viral d’un adénovirus chez le chimpanzé, répliqué et qui contient le code génétique de la protéine de pointe pour causer la réponse immunitaire. 543 volontaires à cette phase I/II ont reçu au moins une dose du vaccin, sans effets secondaires graves signalés. Selon « The Lancet », 100% de ceux ayant reçu deux doses ont développé des anticorps neutralisants dans une fourchette similaire à ceux observés chez les patients convalescents Covid-19. Une réponse induite en lymphocyte T a été observée chez tous les participants. C’est un succès, confirmant la poursuite de la phase 3, mais les espérances étaient très fortes, notamment sur des données plus détaillées sur la réponse cellulaire (lymphocyte T).

La France Ă  la traine ?

Qu’en est-il des Français ? Comme plusieurs grands laboratoires pharmaceutiques, Sanofi est en retard sur la concurrence. Toutefois, rien n’est perdu car il s’agit d’un marathon et non d’un sprint. Deux essais cliniques vont débuter prochainement : un basé sur la technologie de l’ARN messager, l’autre sur les protéines virales en collaboration avec GSK. Le principe est de produire massivement cette protéine de pointe, déjà citée maintes fois, et de l’injecter. En théorie, les effets secondaires sont moins importants qu’inoculer un virus atténué. L’américain Novavax et l’Australien Clover Pharmaceuticals ont adopté le même mécanisme d’action et vont également initier les études sur l’homme.

La FDA a fixé ses exigences

Toutes ces avancées prometteuses ne doivent pas occulter que le plus dur reste à faire : réussir des phases dites pivot, à grande échelle et validées par les autorités sanitaires.

La FDA a fixé ses exigences pour cette dernière phase clinique avant approbation : un minimum de 30 000 patients avec comme critère principal d’évaluation un seuil d’efficacité minimum de 50% supérieur à celui d’un placebo. On espère que cette étape ultime soit réalisée de nouveau dans un délai record de six à neuf mois, soit encore un gain de temps de plusieurs années par rapport aux délais normalement constatés. Mais restons lucides, seulement 7 vaccins ont été approuvés ces 25 dernières années. Le record de développement date de 1967 pour celui des oreillons, où il a fallu 4 ans avant sa mise sur le marché.

D’autres inconnues et une possible mutation

De surcroît et jusqu’à maintenant, les essais cliniques ont concerné uniquement des adultes non séniors et en bonne santé. Qu’en est-il des enfants et des personnes âgées ?

On attend prochainement des données complémentaires à ce sujet. Tous ces sous-groupes ne réagissent pas d’une façon identique. Il existe d’autres inconnues, qui concernent la durée de la protection, ainsi qu’une possible mutation du virus. Tous ces paramètres renforcent notre conviction que plusieurs vaccins seront autorisés selon des populations ciblées. Leur adoption (nationalisme oblige) dépendra aussi du pays où ils auront été élaborés. Sur ce point, on ne peut que soulever les accusations au sujet de hackers russes ayant tenté de « voler » des données chez Astrazeneca. La guerre des vaccins ne fait que commencer.

Un an après le krach de 2020, la crise financière est-elle à venir ?
Par Juliette RABAT, AFP | 10/03/2021, 9:07 | 727 mots
Lecture 4 min.

(Crédits : Willy Kurniawan)
Un an après le « jeudi noir » de l’année 2020, quel nouvel ordre s’est installé sur les marchés ? Face à la pandémie, les politiques de soutien qui déversent des trilliards de dollars dans l’économie sont-ils suffisants pour redonner confiance aux investisseurs ?
Mars 2020, débâcle historique sur les marchés mondiaux. Mars 2021, records battus à Wall Street, à Francfort… En un an, les marchés boursiers mondiaux sont passés du krach à l’exaltation, à une vitesse qui inquiète certains observateurs.

Le 12 mars 2020, au lendemain de la déclaration officielle par l’Organisation mondiale de la santé d’une situation de pandémie, jeudi noir en Bourse : Paris (-12%), Madrid (-14%) et Milan (-17%) connaissent une débandade sans précédent. A Londres (-11%) et New York (-10%), du jamais vu depuis le krach boursier d’octobre 1987.

Les marchés souffrent encore les jours suivants. Le 16 mars, les indices américains décrochent de plus de 12%.

Les surperformances de la crise
« C’était vraiment fou, le marchĂ© baissait Ă  un tel rythme qu’on pensait qu’il n’y aurait pas de fond Â», se remĂ©more Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank Ă  Londres.

Et voilà qu’un an après à peine, les mêmes indices ont, pour beaucoup, retrouvé leurs niveaux d’avant-pandémie, ou les ont dépassés.

Sans traîner : dès juin, l’indice américain Nasdaq, qui concentre les valeurs technologiques, rebondissait. Entre son plus bas du 23 mars 2020 et son dernier record du 12 février 2021, l’indice a flambé de 105%.

Certaines valeurs ont explosé en 2020: Tesla (+743%), Zoom (+396%) ou encore la biotech Moderna (+434%).

« 24.000 milliards de dollars » injectés dans l’économie
A Francfort, le Dax bat lui record sur record.

Rien à voir donc avec la longue crise ayant suivi, à partir de l’automne 2008, la faillite de Lehman Brothers. Le scénario est d’ailleurs inverse, puisque cette fois, c’est l’arrêt de l’économie réelle qui a plombé les marchés.

« Nous avons Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă  une crise de l’offre Â» totalement nouvelle, rappelle auprès Eric Bourguignon, responsable des activitĂ©s sur titres pour compte de tiers de Swiss Life AM. Usines Ă  l’arrĂŞt, frontières fermĂ©es, avions clouĂ©s au sol, rideaux baissĂ©s pour les commerces et les restaurants: l’économie mondialisĂ©e s’est figĂ©e.

C’était « la première fois qu’on avait une rĂ©cession aussi marquĂ©e, aussi globale mais perçue comme aussi courte Â» dans le temps, se souvient pour sa part Vincent Mortier, directeur adjoint des gestions chez Amundi.

Pour Kokou Agbo-Bloua, responsable mondial de la recherche macroĂ©conomique chez SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale, tout rappelait « des situations de guerre Â».

C’est pourquoi banques centrales et gouvernements ont agi « extrĂŞmement fort sans avoir Ă  rendre de comptes Â», selon M. Mortier. Une rĂ©action « très massive Â» qui a Ă©tĂ© « uniquement financĂ©e par la dette Â».

Quelque « 24.000 milliards de dollars Â» d’argent frais ont Ă©tĂ© injectĂ©s Ă  l’échelle mondiale, prĂ©cise M. Agbo-Bloua. Pour le plus grand bonheur de marchĂ©s « accrocs Ă  la liquiditĂ© Â» depuis dĂ©jĂ  des annĂ©es, avance M. Bourguignon.

La Bourse a connu en 2020 le « cygne noir ultime en quelque sorte Â», soit un Ă©vĂ©nement totalement imprĂ©visible, analyse JJ Kinahan, responsable de la stratĂ©gie marchĂ©s chez TD Ameritrade Ă  New York. « La façon dont nous nous en sommes sortis est absolument incroyable Â».

Tellement incroyable que la toujours très prudente Banque des règlements internationaux (BRI), la banque centrale des banques centrales, détecte des signes d’exubérance similaires, selon elle, à ceux de la bulle internet des années 90.

Et l’irruption massive d’investisseurs particuliers imprévisibles sur les marchés ne fait rien pour calmer les esprits. Comme en témoigne la récente poussée de fièvre spéculative autour d’une chaîne américaine de magasins de jeux vidéo, GameStop, opposant barons de Wall Street et boursicoteurs survoltés.

« Il serait Ă  mon avis extrĂŞmement dangereux de penser que la fin de la crise sanitaire Ă©gale la fin de la crise, en fait c’est le contraire Â», juge M. Mortier.

« Le talon d’Achille de cet Ă©quilibre prĂ©caire Â» crĂ©Ă© par l’endettement, « c’est clairement l’inflation Â», analyse M. Agbo-Bloua.

Depuis quelques semaines, les investisseurs surveillent avec inquiétude la remontée des taux d’intérêt, et se font peur en anticipant une flambée des prix, qui conduirait les banques centrales à fermer le robinet, et à siffler la fin de la fête sur les marchés.

« Un surendettement majeur, des secteurs qui ont Ă©tĂ© laminĂ©s dĂ©finitivement, une Ă©conomie tenue Ă  bout de bras: il va falloir beaucoup de doigtĂ© pour maintenir dans la durĂ©e (ce) système Â», anticipe M. Bourguignon.

La prochaine bulle sera-t-elle verte ?
Publié le 8 Avril 2021

La surperformance récente des valeurs dites vertes témoigne-t-elle d’une bulle ? Ou reflète-t-elle une prise de conscience tardive quant à la croissance de long terme promise aux acteurs économiques engagés dans cette transition énergétique et écologique

2020 ou Ă  la poursuite des valeurs vertes

Il est indéniable que 2020 a fait la part belle au vert ! Cet engouement tardif provient du fait que de nombreux investisseurs, qui négligeaient l’Investissement Socialement Responsable (ISR), voire n’y croyaient guère, se sont lancés à la poursuite de ces valeurs vertes. La tendance en leur faveur semble désormais inéluctable.

2021 : les valeurs décrochent, la croissance reste ?

La correction de début d’année est plutôt à appréhender sous un angle tactique. Les investisseurs prennent partiellement leurs profits sur ce qui a surperformé, pour s’exposer davantage à des entreprises qui profiteront directement de la réouverture progressive des économies. Cette prise de bénéfice a été amplifiée par la remontée des taux qui a affecté toutes les valeurs de croissance. Ce phénomène nous paraît toucher à sa fin.

L’émergence d’une économie plus durable constitue une première raison pour laquelle nous estimons les niveaux de valorisations soutenables. La transition environnementale est bien plus qu’une innovation technologique, c’est un sujet protéiforme qui affecte l’ensemble des façons de produire et consommer. Elle s’inscrit donc dans la vieille comme la nouvelle économie. Par ailleurs, contrairement à certaines start-ups du début des années 2000, une majorité des acteurs identifiés comme verts démontre déjà leur capacité à générer des flux de trésorerie sur des activités liées aux sujets environnementaux.

Enfin, la volonté politique généralisée, ainsi que les plans de relance massifs orientés vers les entreprises qui apportent des solutions à ces enjeux environnementaux, devraient enclencher un véritable cercle vertueux. La transition environnementale est un thème structurel majeur, appelé à s’étaler sur plusieurs décennies. Nous n’en avons encore perçu que les prémisses.

Lorsque l’on investit, il convient cependant d’avoir une approche diversifiée. Gare également à la sélectivité, car si beaucoup d’acteurs se mettent au vert, tous ne se valent pas !

Mirova Europe Environmental Equity Fund et Mirova Global Environmental Equity Fund : deux fonds pour tirer parti des opportunités que recèle la transition environnementale

Diversification et sélectivité sont au centre de la gestion de ces fonds, qui visent à combiner recherche de performance financière et impact environnemental. Ils sélectionnent exclusivement des entreprises positionnées sur le thème de la transition environnementale et énergétique.

Le thème de l’environnement permet de profiter de l’amélioration significative de la compétitivité et de la rentabilité économique des énergies renouvelables, qui vont peser un poids de plus en plus considérable dans le mix énergétique européen. Les investissements vont également être portés par le développement des infrastructures nécessaires à la filière hydrogène, en plein essor. Les technologies vertes, comme les énergies renouvelables par exemple, sont portées par l’innovation et proposent des solutions de rupture par rapport aux technologies conventionnelles, c’est-à-dire les technologies carbonées et polluantes.

Nous sélectionnons, chez Mirova, les acteurs qui se positionnent sur des solutions vertes et qui développent des technologies innovantes et convaincantes. Ce sont ces acteurs-là qui, selon nous, vont gagner la bataille sur le plan économique et ainsi créer de la valeur à la fois environnementale et économique.

Nous nous intéressons et analysons différents types de business models ou technologies innovantes, développées par des pépites telles que Solaria Energia Medioambiente qui produit de l’électricité solaire photovoltaïque, ou Hoffmann Green Cement pionnier du ciment décarboné. Nous nous intéressons également aux grands leaders d’aujourd’hui, comme Air Liquide qui s’est engagé à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, ou Alstom SA qui œuvre en faveur de la transition écologique des transports.

Bourse : oĂą investir quand tout est devenu cher ?
Didier Saint-Georges Il y a 10 heures
Emmanuel Macron se rendra vendredi aux obsèques du président tchadien Idriss…
Le président de la Fédé italienne sera intransigeant avec les « ligues rebelles »

L’enthousiasme général des investisseurs invite à la prudence, juge dans sa chronique Didier Saint-Georges, membre du comité d’investissement stratégique de Carmignac.

L’employé de Coinbase, Daniel Huynh, fêtant l’introduction de sa société sur le marché américain du Nasdaq réussie le 14 avril.© Fournis par Le Monde L’employé de Coinbase, Daniel Huynh, fêtant l’introduction de sa société sur le marché américain du Nasdaq réussie le 14 avril.
Chronique. Il serait difficile de prétendre aujourd’hui que les marchés d’actions sont bon marché. La plupart des indicateurs utilisés pour mesurer la « cherté » d’un marché s’accordent sur le constat que, dans l’absolu comme par rapport à une moyenne historique, la valorisation des marchés est très élevée aujourd’hui.

Les optimistes peuvent certes encore avancer que les taux d’intérêt étant toujours très bas, le rendement sur dividendes des marchés d’actions suffit à continuer de leur conférer un certain attrait. Mais outre que retenir exclusivement cet indicateur (appelé communément « Prime de risque ») confine au biais de confirmation (biais très répandu consistant à ne regarder que les indicateurs qui vont dans le sens de sa propre opinion), ce confort n’est-il pas justement en train de disparaître, les taux d’intérêt ayant amorcé leur remontée à la faveur de la réouverture des économies grâce aux vaccins et aux divers plans de relance budgétaire ? Donc, reconnaissons-le, les marchés sont chers.

Entrée en Bourse record pour Coinbase, la plate-forme d’échange de cryptomonnaies
L’expérience montre que le niveau de valorisation d’un marché est un très bon indicateur du potentiel de gains à long terme, mais un très piètre outil pour juger de l’évolution d’un marché à court terme. Sur les niveaux de valorisation actuels, en utilisant la mesure de « multiple de résultats ajustés du cycle économique » (coefficient de capitalisation des bénéfices corrigé des variations cycliques, aussi appelé « PE de Shiller » du nom de Robert Shiller, professeur d’économie de l’université de Yale, qui l’inventa), il est hautement probable statistiquement que la performance à dix ans du marché américain soit très proche de zéro (celle des marchés européens pourrait être un peu plus élevée grâce à une valorisation plus faible aujourd’hui).

Comportements de marchés extrêmement différents
En revanche, l’examen des mêmes données nous montre que les niveaux de valorisations comparables aux niveaux actuels ont historiquement été suivis de comportements de marchés extrêmement différents dans l’année qui a suivi (de fortes hausses jusqu’à de fortes corrections).

Le premier enseignement est donc que les chances sont très minces pour une gestion indicielle [qui réplique exactement l’évolution d’un indice boursier] de fortement performer à moyen et long terme à partir des niveaux actuels. La prochaine décennie appartiendra à ceux qui parviendront à faire mieux que le marché, c’est-à-dire à la gestion active. En jargon de métier, c’est la génération d’« alpha » qui pourra être un moteur de performance à long terme, et non plus le « beta », c’est-à-dire la tendance des marchés.

Du krach de 1929 à la faillite de Lehman Brothers, les quatre dernières grandes bulles financières
Le second enseignement est qu’il faut utiliser d’autres indicateurs que la valorisation pour former un jugement sur les perspectives du marché à court terme. De ce point de vue, la démarche est intellectuellement la même que pour générer de l’alpha : déterminer l’opinion dominante, telle que reflétée dans le positionnement de la majorité des investisseurs, et investir principalement là où, avec suffisamment de conviction, on parvient à se forger une opinion qui diverge du consensus.

En l’espèce, les sondages d’investisseurs indiquent globalement un niveau d’optimisme très élevé aujourd’hui, lié à la reprise économique, grâce à l’accélération à venir du déploiement des vaccins et aux plans de relance budgétaires, notamment aux Etats-Unis. Il s’ensuit un positionnement devenu particulièrement élevé sur les valeurs cycliques, et une désaffection pour les valeurs de croissance. A l’examen, ce rejet s’avère renforcé par des hypothèses parfois très conservatrices sur la capacité bénéficiaire des grandes valeurs technologiques.

Potentiel de croissance récurrente très robuste
La perception de risques réglementaires, juridiques, qui affectent aujourd’hui le groupe très symbolique des fameux Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), semble faire oublier à certains investisseurs que ces entreprises affichent non seulement un potentiel de croissance récurrente très robuste, qui les protégera en cas de déception sur la croissance économique (on l’a vu en 2020) mais seront aussi, à travers notamment leurs revenus publicitaires, des bénéficiaires d’un rebond économique.

La conclusion de ces rapides considérations est double : d’abord, l’enthousiasme général des investisseurs invite à la prudence. Etre réservé quand tout le monde est optimiste est difficile, mais souvent salutaire. Ensuite, si on est convaincu, comme c’est notre cas, que certaines grandes valeurs technologiques (non seulement aux Etats-Unis, mais aussi en Chine) conjuguent un potentiel de croissance de leurs résultats à long terme sous-estimé par le marché, et qu’à plus court terme leur désaffection au profit des valeurs cycliques est excessive, alors ces grandes valeurs de croissance présentent aujourd’hui des niveaux d’entrée attrayants.

Les Français et la Bourse : je t’aime, moi non plus
Un coup d’œil sur la valorisation n’est jamais inutile et l’enthousiasme spéculatif des douze derniers mois a visiblement porté à des niveaux de valorisation excessifs quelques valeurs à la mode. Le stade actuel du cycle étant celui où les valorisations ont tendance à se comprimer, on fera bien de se méfier de ces excès. Mais ce n’est certainement pas le filtre de la valorisation à lui seul qui peut permettre d’être particulièrement performant dans la sélection de valeurs aujourd’hui.

Hier un peu après 17h le cours du pétrole est passé d’un coup de +3 en négatif, c’est là que tout a commencé.

3243 sur cac a l’instant soit moins 3.37% plusieurs analyste ont dit que 4250 était un support très important si on le casse c’est direction 4000

selon la formule consacrée : je dis ça ,je dis rien !

Que faire demain ? Tout le monde reste accroché aux nouvelles de la FED, sera-t-elle accommodante encore et jusqu’à quand ? Je pense qu’il y a un pari qui consiste à laisser filer l’inflation tout en la contrôlant ! Les nouvelles économiques, les dépenses des américains vont donner la température. Pour le reste que faire demain ? Je dirais que sera demain ? Certes, l’économie mondiale a été rendue plus difficile a cerner. Mais d’autres problèmes genre délitement du pays qui vont occuper la campagne électorale, ne vont-ils pas finir par impacter lourdement les marchés ???

Le PDG de Schlumberger , rencontré il y a trois mois donnait l’information suivante sur le cours du pétrole:
Pas de reprise avant fin 2017.
La société retrouvera un niveau d’activité comparable à celui de 2011, pas avant fin 2020
Ceci expliquant le licenciement de 26 000 personnes dans le monde et particulièrement aux USA .
Si en France on gagne 10 Eu en faisant le plein , on oublie que des pays comme le Canada ( recession ) la Russie , le Venezuela ( en faillite en mars 2016 ), L’Arabie mise en garde par le FMI ; les USA ( perte de 250 000 emplois ) subissent des conséquences dramatiques avec l’effondrement des prix

Ce matin les bourses des pays arabes producteurs de pétrole ont encore chutées de 5 %.
Rien d’anormal à la suite des accords avec l’Iran qui jusqu’à maintenant avait ses capacités financières amputées de 30%.
Le premier responsable est bien sûr l’Arabie Saoudite qui a cherché à briser les reins des USA premier producteur de pétrole en 2014.
Jusqu’à maintenant ils ont totalement échoué dans la mesure où sous la pression des financiers les Etats Unis continuent à produire sensiblement la même quantité de pétrole à partir des schistes