Produit structure impulsion

La cible du lien posté par lixie n’existe plus…
Dans l’œil de linxea #30, « le risque de faillite de CS est très faible », au moins CS est clairement mentionné
Dans le mail du jiur, CS est noyé dans les notes de fin de page, en tout petit caractères, pas comme sécurité écrit en gros dans le titre

La communication du jour est aberrante, pour ne pas dire plus

Pourtant j’ai toujours accès…
« Afin de répondre à vos différentes remarques et inquiétudes, vous trouverez notre réponse ICI . «

C’est résolument rassurant…
Rassurés vous aussi?

« Too big to fail » donc…

Personnellement, c’est exactement ce que je cherchais. Le seul problème, c’est l’émetteur qui est crédit suisse et qui connait des difficultés en ce moment. Lynxea insiste d’ailleurs beaucoup sur le risque de défaut de l’émetteur comme un risque du produit. Dans ces conditions j’hésite à souscrire… que pensent les autres participants du forum?

Bonjour à tous,

Une newsletter faisant la promotion du produit Impulsion – émis par Crédit Suisse – a été malencontreusement envoyée mercredi 15 mars sans note sur l’émetteur, alors même que les médias faisaient état de la chute de l’action de la banque Credit Suisse (en baisse de 24,24 %).Nous vous prions sincèrement de nous excuser de ce manquement.
Si vous avez investi sur ce produit et que vous souhaitez en sortir, vous gardez la possibilité de le faire avant le 31 mars 2023.

Bonne journée à vous,

Linxie

Bonjour à tous,

UBS a accepté d’acheter Credit Suisse pour 3 Milliards de CHF (environ autant d’Euros ou d’USD).

Cette nouvelle est rassurante et a été immédiatement saluée par les principales autorités financières. Même si Credit Suisse restait solvable, la situation faisait planer un risque de contagion au système financier mondial, qui nécessitait de prendre des mesures pour contenir la crise et éviter des dommages plus importants.

En résumé :

• Cette fusion se fera en actions (1 action UBS pour 22.48 actions Credit Suisse).

• Pour faciliter ce rachat, la Confédération helvétique accorde une garantie de 9 milliards de francs à UBS, l’objectif étant de réduire les risques que ce rachat lui fait courir. La banque centrale va par ailleurs allouer des aides importantes aux deux banques sous la forme de liquidités allant jusqu’à 200 milliards de francs suisses.

Quels impacts pour les produits structurés émis par Credit Suisse ?

Les porteurs de produits structurés ne subissent pas de perte en capital. Un impact temporaire sur les valorisations des produits en cours de vie (dégradation des valeurs liquidatives) est constaté.

Quid des obligations AT1 ?

La FINMA a déclaré valoriser à 0 environ 16 milliards de CHF d’obligations AT1, des Contingent Convertibles, les fameuses « Cocos » ou Bail in Bonds.
Créées à la suite de la crise de 2008, elles sont la partie la plus risquée des obligations émises par une banque. Leur objet est de fournir un matelas de protection en cas de besoin de capital. Quand la situation l’exige, elles peuvent être transformées en actions, ou alors être dépréciées. Pour le régulateur, « les Cocos » sont un moyen pour les banques d’améliorer leur bilan sans impacter les détenteurs d’obligations séniors. Le marché européen des Cocos est d’environ 275 milliards d’euros. Il s’agit donc d’un actif plus risqué et la déprécation à 0 n’est pas une première (exemple lorsque Banco Santander a racheté Banco Popular en juin 2017).

Si vous avez déjà acheté du produit Impulsion, vous pouvez sortir du produit avant le 31 mars en procédant à un arbitrage.

Belle journée à tous,

Linxie

ActionsUBS devrait profiter du rachat de Credit Suisse Une semaine peut être très longue sur les marchés financiers.
Johann Scholtz,

La semaine dernière, UBS devait racheter Credit Suisse pour 3 milliards de francs suisses (CHF), ce qui aurait été une excellente affaire.

Maintenant, la position est moins claire.

Credit Suisse a probablement connu d’importantes sorties nettes d’actifs la semaine dernière, érodant sa base de revenus.

Nous pensons cependant qu’UBS peut tirer profit de ce rachat.

La banque est en bien meilleure position pour exécuter une restructuration radicale des activités de Credit Suisse que ne l’était Credit Suisse.

Nous calculons que l’objectif d’économies de coûts d’UBS 2027 réduirait les charges d’exploitation ajustées de Credit Suisse en 2022 d’environ 60%.

La restructuration s’accompagnera de coûts matériels, mais UBS est mieux placée que Credit Suisse pour les absorber.

Le défi pour UBS sera de limiter au maximum les pertes de revenus pendant la période de restructuration.

Dans un geste surprise, les régulateurs suisses ont réduit à zéro la valeur de 16 milliards de CHF supplémentaires du capital de niveau 1 ou AT1 du Credit Suisse, fournissant à UBS un capital supplémentaire pour absorber les pertes de valeur et les charges de restructuration.

En outre, les autorités suisses fourniront 9 milliards de francs supplémentaires de protection contre les baisses.

Les 25 milliards de CHF combinés de protection contre les baisses et, si nécessaire, le soutien en liquidités de la Banque centrale suisse devraient, espérons-le, garantir que les coûts de financement de gros d’UBS resteront sous contrôle.

La suspension du programme de rachat d’actions d’UBS est négative, mais elle aurait pu se produire malgré tout, compte tenu des conditions de marché actuelles.

Nous mettrons prochainement à jour notre estimation de la juste valeur pour UBS.

UBS semble prêt à conserver toutes les activités du Credit Suisse, à l’exception des opérations de négoce de titres, qu’il terminera.

UBS cherche à agir rapidement pour mettre fin à l’activité des titres, mais elle a averti lors de la conférence téléphonique que certaines positions avaient des durations très longues.

UBS a confirmé avoir obtenu l’autorisation de l’autorité suisse de la concurrence pour conserver les activités bancaires suisses du Credit Suisse.

Nous considérons cela comme un point positif.

La banque suisse du Credit Suisse est une franchise de grande qualité et, avec UBS, elle occupera une position très dominante sur le marché suisse.

Il semble qu’UBS ait abandonné l’exclusion de Credit Suisse First Boston.

Les actionnaires de Credit Suisse se sentiront lésés, mais sauver au moins quelque chose est le meilleur résultat dans les circonstances actuelles.

Selon le Financial Times, le Credit Suisse perdait des dépôts au rythme de 10 milliards de francs par jour.

Malgré le soutien en liquidités de la banque centrale suisse et la position de liquidité précédemment solide du Credit Suisse, sa viabilité en tant qu’entreprise en activité était clairement menacée.

La dépréciation du capital d’AT1 confirme que les actionnaires ont eu la chance de voir leurs actions ne pas être totalement réduites à néant.

En théorie, le capital AT1 devrait être supérieur aux actions ordinaires.

© Morningstar, 2023 - L’information contenue dans ce document est à vocation pédagogique et fournie à titre d’information UNIQUEMENT. Il n’a pas vocation et ne devrait pas être considéré comme une invitation ou un encouragement à acheter ou vendre les titres cités. Tout commentaire relève de l’opinion de son auteur et ne devrait pas être considéré comme une recommandation personnalisée. L’information de ce document ne devrait pas être l’unique source conduisant à prendre une décision d’investissement. Veillez à contacter un conseiller financier ou un professionnel de la finance avant de prendre toute décision d’investissement.

ActionsUBS avale Credit Suisse pour rassurer les marchésL’opération, sur fond de crise bancaire, permet à UBS de grossir très rapidement en gestion d’actifs et de fortune à bon compte.
Jocelyn Jovène

UBS et Credit Suisse ont engagé un processus de rapprochement encouragé par les autorités financières suisse pour restaurer la confiance dans le système financier suisse et européen.

La transaction prévoit que les actionnaires de Credit Suisse recevront une action UBS pour 22,48 actions ordinaires.

Sur la base des cours de clôture du 17 mars, l’opération valorise l’action Credit Suisse à 0,76 franc suisse, soit 59% en-deçà de son cours de clôture de 1,86 franc suisse.

« Credit Suisse et UBS ont conclu un accord de fusion dimanche, suite à l’intervention du département fédéral des finances suisse, la Banque Nationale Suisse et l’autorité de supervision des marchés financiers (FNIMA) », annonce Credit Suisse dans un communiqué de presse.

« UBS sera l’entité survivante », ajoute le communiqué.

Dans un communiqué séparé, UBS annonce son intention « d’acquérir Credit Suisse », la combinaison des deux banques permettant la constitution d’un géant de la gestion d’actifs dispose de plus de 5.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion, dont plus de 3.400 milliards de dollars en gestion de fortune.

Son président, Colm Kelleher, parle de « sauvetage d’urgence », tout en précisant que le groupe reprendra les activités de Credit Suisse en gestion de fortune, gestion d’actifs et son activité de banque universelle en Suisse.

Les activités de banque de financement et d’investissement, source de difficultés de la banque helvétique, semblent vouées à disparaître ou à être lourdement restructurée.

Selon les calculs d’UBS, cette opération représente un coût de 3 milliards de francs suisses.

UBS bénéficiera en outre d’une protection de la chute de valeur des portefeuilles d’actifs repris et des coûts de restructuration à hauteur de 25 milliards de francs suisses, et une protection supplémentaire d’une baisse de 50% des actifs « non-stratégiques » (« non core »).

La combinaison des deux banques devrait se traduire par des économies de coûts de 8 milliards de dollars d’ici 2027.

A l’horizon 2027, l’opération devrait avoir un impact relutif d’environ 13% sur son bénéfice par action.

La descente aux enfers de Credit Suisse, une banque en proie à d’importantes difficultés en termes de contrôle interne et de gouvernance malgré de solides positions dans la gestion de fortune, s’est brutalement accélérée la semaine dernière sur fond de crise bancaire aux Etats-Unis.

Le 16 mars, la banque obtenait un accès aux liquidités de la BNS pour tenter de rassurer les investisseurs, en vain.

« Au regard des circonstances extraordinaires et sans précédent, la fusion annoncé représente la meilleure des solutions », déclare Axel P. Lehman, président du conseil de surveillance de Credit Suisse.

© Morningstar, 2023 - L’information contenue dans ce document est à vocation pédagogique et fournie à titre d’information UNIQUEMENT. Il n’a pas vocation et ne devrait pas être considéré comme une invitation ou un encouragement à acheter ou vendre les titres cités. Tout commentaire relève de l’opinion de son auteur et ne devrait pas être considéré comme une recommandation personnalisée. L’information de ce document ne devrait pas être l’unique source conduisant à prendre une décision d’investissement. Veillez à contacter un conseiller financier ou un professionnel de la finance avant de prendre toute décision d’investissement.

La fin mystérieuse de Credit Suisse: les actions plus fortes que les CoCos?Les détenteurs d’obligations subordonnées de Credit Suisse voient leurs titres disparaître, mais pas les détenteurs d’actions. Cela change-t-il quelque-chose? L’avis d’Elisabeth Rudman chez Morningstar DBRS et Johann Scholtz, analyste actions chez Morningstar.

Lukas Strobl: Les 167 ans d’histoire du Credit Suisse touchent à leur fin et les détenteurs de 17 milliards de dollars de dettes de rang inférieur ont été anéantis. Maintenant, c’est en quelque sorte la raison pour laquelle ces soi-disant instruments de capital de niveau 1 supplémentaires ont été conçus en premier lieu - pour pouvoir renflouer les investisseurs et protéger les contribuables en cas de faillite d’une banque. Une chose est inhabituelle cette fois-ci : les actionnaires - qui se classent normalement en dessous même des détenteurs d’obligations les plus bas - n’ont pas été anéantis. Ils perdent un peu plus de 60% de ce que valaient leurs actions vendredi. Ce réaménagement de l’ancienneté est un gros problème. Je suis ici avec Elisabeth Rudman, responsable du groupe des institutions financières chez Morningstar DBRS, et Johann Scholtz, notre analyste pour les banques européennes.

Elisabeth, est-ce sans précédent ? Cela va-t-il changer les normes du système financier ?

Elisabeth Rudmann :Merci Lucas. Je suppose que le fait est qu’il n’y a pas beaucoup de précédents à ce stade pour faire face à la faillite d’une grande institution financière complexe, et certainement pas depuis la dernière crise financière après laquelle bon nombre de ces règles ont été mises en place, et des instruments comme l’instrument AT1 ont été développés. Tout cela est donc un peu nouveau. Et en fait, ce que nous voyons, c’est que les termes de ces instruments AT1 peuvent également être quelque peu différents pour différentes banques et dans différentes juridictions. Il y a donc clairement eu un choc avec le renflouement interne, l’écriture de ces instruments AT1, alors que les actionnaires recevaient encore de l’argent, comme vous l’avez souligné. Les termes de l’instrument permettent au régulateur d’écrire ces instruments en cas de non-viabilité, mais ce n’était pas ce à quoi on s’attendait. Donc je pense que nous

Lukas Strobl : Maintenant, la plupart des banques émettent de la dette AT1 - cela va-t-il affecter l’attractivité de cet instrument pour les investisseurs et, par extension, le coût de la levée de capitaux pour les banques ?

Elisabeth Rudman : Donc, comme vous le dites, de nombreuses grandes banques ont ces instruments AT1 et elles les ont déjà dans le cadre de leur capital. C’est une exigence réglementaire qu’elles aient une dette suffisante pour absorber les pertes, et cela a été un instrument utile pour les banques jusqu’à présent. Il est certain qu’aujourd’hui, à l’avenir, il sera peut-être plus coûteux pour eux d’émettre ce genre d’instruments s’ils en ont besoin à l’avenir. Cela peut donc apporter des changements à leurs décisions quant à la façon dont ils mettent en place leur financement en capital.

Lucas Strobl : Je vois. Passons maintenant à cette nouvelle mégabanque suisse qui émerge de tout cela : UBS . Johann, malgré le bail-in dont nous venons de parler et 9 milliards supplémentaires de garanties des autorités suisses, UBS est en baisse de sept, parfois dix pour cent aujourd’hui, soit plus que la plupart de ses pairs européens. À quoi ressemble le futur proche pour UBS ?

Jean Scholtz :Merci Lucas. Oui, je pense, vous savez, que dans des circonstances normales, cela aurait été une excellente affaire pour UBS. Et nous pensons toujours qu’UBS sera en mesure d’extraire une valeur significative sur le long terme. Vous savez, ils cherchent à réduire les coûts d’environ 60 % sur les activités existantes du Credit Suisse. Il s’agira donc vraiment de savoir combien de revenus ils perdront pendant cette période, combien d’attrition de revenus il y aura. Je pense que ce que fait cet accord, cependant, c’est qu’il introduit un certain degré d’incertitude. Et évidemment, l’incertitude est la dernière chose qu’une banque souhaite à ce stade. Mais, vous savez, je pense qu’UBS est bien mieux placé que Credit Suisse pour extraire les synergies de ces activités.

Et, vous savez, si vous regardez réellement les entreprises qu’ils acquièrent, il y a trois franchises solides là-dedans. Et ils détruisent la banque d’investissement, qui a vraiment été l’enfant à problèmes du Credit Suisse. Et oui, nous pensons qu’à plus long terme, il y a une valeur significative ici.

Lukas Strobl : Merci Johann, et merci Elisabeth. Pendant que nous parlions, la Banque centrale européenne a annoncé que même les détenteurs d’obligations de rang inférieur devraient se classer au-dessus des actionnaires, et non en dessous. Cela suggère que le renflouement interne des détenteurs d’obligations AT1 par la Suisse a peut-être été ponctuel après tout. Mais nous avons vu beaucoup de premières dans cette nouvelle crise bancaire. Merci d’avoir regardé. Pour Morningstar, je suis Lukas Strobl.

Bonjour je ne pense pas qu’ il y ai de problèmes sur le produit proposé par linxea
même si l émetteur est crédit suisse il ne faut pas trop s inquiéter la banque sera racheté
d ailleurs il y a UBS qui est sur le dossier et certainement d autres établissements

Choqué par la communication de Linxea.
Crédit Suisse en très grande difficulté et publicité pour vendre un produit garanti, pour les prudents, risque 1/7.

Clairement la confiance dans les conseils de Linxea est attaquée…

Dormez brave gens on a une enveloppe de produits structurés à vendre

Faire la promo de ce produit garanti aujourd’hui alors que la situation du crédit suisse est alarmante et s’est fortement dégradée aujourd’hui… Ca va à l’encontre de l’intérêt des clients. Peut etre une obligation de linxea de vendre un montatn de ce produit? Peut être eux qui vont devoir les acheter si personne n’achète ???

Pour ma part credit Suisse je laisse .

C’est vrai que c’est un peu limite ! :-\

Bonjour,
Etant donné l’actualité concernant Crédit Suisse, Linxea devrait proposer un produit similaire avec un nouvel emétteur et avec surtout un taux supérieur en tenant compte de l’inflation.
Merci LINXEA de la possibilité de retrait/désinvestissement du produit Impulsion (dernière publication)
Le produit aurait dû être à minima retiré de la vente (ce n’est que mon avis).
Bonne journée à tous.

En effet, d’autant que sur la brochure 2023 Linxea du produit, la note du Crédit Suisse est indiquée en base de première page
avec Standard & Poor’s A-, alors qu’en réalité elle est de BBB- depuis le 2 Novembre 2022 avec comme information : « risques d’exécution importants après l’annonce du plan de restructuration de la banque ».

J’allais souscrire et j’ai vérifié l’émetteur avant, pensant à l’évidence ne pas avoir Crédit Suisse, très grosse surprise donc, je pense comme vous que Linxea devrait retirer ce produit de sa gamme.