Placer sa trésorerie sur un compte à terme

Placer sa trésorerie sur un compte à terme

Avec la remontée des taux d’intérêt, les comptes à terme ont retrouvé une grande partie de leur attrait. Ces produits financiers permettent en effet de placer sa trésorerie sans risque sur le capital, avec un rendement connu à l’avance.
Un produit simple et sans frais. Un compte à terme peut être ouvert par toute personne majeure résidant fiscalement en France.
Sur ce compte bancaire, qui n’est soumis à aucuns frais d’ouverture, de gestion courante ou de clôture, on effectue un versement unique pour une période déterminée à l’avance, comprise généralement entre trois et trente-six mois.
Les fonds sont alors bloqués en échange d’une rémunération garantie et définie à l’ouverture du compte. Il ne peut être effectué qu’un seul dépôt sur un compte à terme. En revanche, le titulaire peut ouvrir autant de comptes qu’il le souhaite.
Et plus la durée de détention est longue, plus le taux d’intérêt est élevé. La rémunération servie dépend bien sûr des conditions de marché, et notamment des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) et du taux de référence monétaire au jour le jour, «l’Ester», actuellement autour de 3,90 %. Parmi les banques traditionnelles et en ligne interrogées, ils offrent une rémunération brute comprise entre 3 % et 3,50 % sur un an.
L’arrivée à échéance du compte à terme entraîne la clôture du compte. Sous réserve d’un préavis (fixé, en général, à 32 jours calendaires), le titulaire peut demander à tout moment la clôture de son compte et procéder au retrait des fonds. Le retrait anticipé doit être total, le retrait partiel n’étant pas autorisé. Néanmoins, dans ce cas, la banque applique des pénalités qui gomment une grande partie des intérêts.

Des fonds garantis par le FGDR

À l’image des comptes courants, des comptes et plans d’épargne, des dépôts effectués sur les comptes-espèces des PEA et des plans d’épargne retraite, les comptes à terme entrent dans le champ de la garantie du Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR), ce qui constitue une sécurité.
Le FGDR intervient, en effet, lorsqu’un établissement bancaire est en faillite. Il est chargé de l’indemnisation des déposants dans un délai de sept jours ouvrables, jusqu’à 100.000 euros par personne et par établissement.

Des intérêts soumis au PFU

Les intérêts du compte à terme sont imposables comme ceux des livrets bancaires. Depuis le 1er janvier 2018, les intérêts sont soumis au prélèvement forfaitaire unique de 30%. Et le PFU s’applique dès l’encaissement des revenus. Néanmoins, l’application du barème progressif de l’impôt sur le revenu reste possible.
Mais attention, cette option vaut pour l’ensemble des revenus (dividendes et intérêts) et des plusvalues boursières réalisées au cours de l’année d’imposition.

Notre opinion Au niveau actuel des taux d’intérêt, les comptes à terme offrent une rémunération un peu inférieure à celle des fonds monétaires, qui sont étroitement corrélés à l’Ester.
Mais, si l’on tient compte des frais d’entrée (en moyenne 0,10 %) et de gestion (entre 0,05 % et 0,40 %) prélevés par ces fonds, l’écart est plus ténu. Et ce, d’autant que leur rendement n’est pas garanti. Compte tenu des pénalités de sortie anticipée, les comptes à terme ne s’adressent toutefois qu’à ceux qui n’ont aucun besoin de trésorerie à court terme.

Le revenu

Bonjour,

Une banque publique Le Crédit Municipal de Paris (il y en a d’autres en province avec d’autres produits et d 'autres taux)

propose également des CàT, avec des taux qui viennent d’être revus à la hausse

Peu souvent citée par les annonceurs et sites, mais très sérieuse.

Le rôle des banquiers centraux et des ministres de finances consiste souvent à préserver la stabilité du système par leurs actions mais aussi et surtout par leurs paroles rassurantes et non de faire des prévisions trop réalistes qui deviendraient auto-réalisatrices…
Cela n’engage que moi bien évidemment…

Ou celui de la banque CIC pour ceux qui sont intéressés par le placement d’une trésorerie… tout en restant conscient qu’il ne s’agit bien évidemment pas d’un investissement.

Actuellement, les fonds monétaires en euro rapportent 4,1% annualisé, sans contrainte de blocage.
Par contre, on ne sait pas jusqu’à quand, mais d’après les banques centrales, encore pour pas mal de temps : 1 ans ? ou plus ? (je ne sais pas, les prévisions des économistes et banques centrales étant toujours fausses…)

Longtemps oubliés, les comptes à terme, qui offrent une rémunération augmentant avec la durée de détention, retrouvent les faveurs des ménages. Les dépôts sur ces comptes bloqués pour une durée déterminée ont atteint 407 milliards d’euros en août, selon la Banque de France (+ 13 % sur un an).

Hausse des taux oblige, ces placements, qui ne rapportaient pas grand-chose il y a encore quelques mois, offrent désormais des rendements alléchants : autour de 4 % brut pour un blocage des fonds pendant deux ans.

Un niveau certes inférieur à l’inflation mais qui a tout de même de quoi séduire les épargnants à la recherche de placements au capital garanti (comme le livret A) et rentables.

Les offres des banques, longtemps mises sous le tapis faute de rendement, retrouvent des couleurs. BNP Paribas offrait ces derniers jours un compte à terme à 3,7 % brut pour un placement sur un an. LCL propose quant à elle 3,35 % brut sur deux ans (3,25 % sur un an).

La banque en ligne Boursobank propose, elle, 3,5 % sur 18 mois.

Ces grands réseaux limitent parfois ces offres à leurs clients les plus fortunés.

Ils imposent souvent des minimums de versement de parfois 15 000 à 20 000 euro