Ta remarque me permet de préciser : Je donne des indications de valorisation relative et absolument pas de market timing. Trop délicat, je laisse cela à chacun.
[quote=« LOUP »]
Le problème du flottant est que l’on risque d’avoir du mal à vendre, lorsqu’il faut vendre, car il n’y a pas d’acheteur à un cours raisonnable, et la volatilité est ainsi plus forte.[/quote]
Oui mais c’est parce que contrairement à moi, tu traites des volumes d’ordres si importants qu’ils font décaler les cours
Blague à part, il y a suffisamment de volume pour moi, et ça ne me déplaît pas de ne pas avoir trop de « teneurs de marché » qui ne fluidifient rien du tout puisqu’ils disparaissent de la circulation en cas de décrochage et font seulement du trading algorithmique.
Renforcement de CNP Assurances à 15,59€.
Les assureurs restent bon marché par rapport à leur politique de distribution généreuse (j’avais renforcé AXA le mois dernier).
Retour sur Neopost à 56,40€, après avoir vendu en février.
Les fondamentaux restent bons et le cours a baissé de 10% depuis donc je saisis l’occasion.
Transférer un PEA déjà figé après retrait partiel ? … mhhh, j’ai un doute sur la faisabilité: peu de chance que cela interesse un repreneur puisqu’il ne peut pas attendre de nouvelles entrées.[/quote]
ça dépend, chez un investisseur actif, les frais générés par les transactions ne sont pas négligeables. Et pour des courtiers qui ont autres chose à vendre (banque en ligne) ça peut être un produit d’appel. Surtout si le montant du plan est intéressant -ce que semble indiquer le montant de CS payées il y a quelques années, dans le cas présent- et laisse présager d’investissements potentiels à capter.
Je pense que ça ne coûte pas grand chose de se renseigner.
Bien à toi,
Nicolas
EDIT : Quand on voit que les banques en ligne lâchent de l’ordre de 150€ pour un parrainage, ça ne doit pas les déranger de payer les frais de transfert d’un client qui vient se présenter de son propre gré.
Là-dessus, je ne fais confiance qu’à moi-même je dois dire.
Les conseils de MVVA m’ont semblé intéressants : conseils achat ET vente, nombre de lignes limité donc accessible sans avoir un capital no limit, majorité de lignes clôturées en plus-values.
J’ai testé en virtuel puis un peu en réel mais pas plus de quelques mois car plusieurs choses m’ont gêné.
1- Pas de comparaison à un indice. Rien ne m’indique que je n’aurais pas fait mieux avec un tracker.
2- Mentalité de petit porteur : achat sans horizon temporel de vente, moyenne à la baisse, achats après une forte hausse, etc. J’attends d’un conseil qu’il n’ait pas les travers que j’essaye d’éliminer chez moi.
3- Pas de cohérence avec le reste du journal : une valeur peut être conseillée à l’achat alors que quelques pages plus loin elle fait l’objet d’un avis négatif ou qu’il y a mieux noté dans le même secteur. Je m’interroge donc sur la cohérence du portefeuille au cours du temps.
4- Nombre de lignes accessible (de l’ordre de 25) car achetées au fil de l’eau (une par mois) mais trop important à mon avis pour être suivi par un investisseur individuel.
Je crois que les daubasses http://blog.daubasses.com/ proposent un abonnement pas très cher avec de bonnes performances mais j’ai toujours rechigné à payer, et j’ai l’impression que leur portefeuille comporte pas mal de lignes.
En tout cas, ils ne sont pas dans le plan gourou-qui-vend-un-abonnement-300-euros-par-mois.
Je serais assez preneur d’un retour si quelqu’un a testé leurs conseils.
Donc finalement, la seule méthode que j’ai trouvée de faire mieux que les indices pour pas cher, mon temps ne m’étant pas facturé :
je prends les données sur le site du CA, comme la fiche que j’avais postée
je choisis les titres les plus faiblement valorisés en termes de rendement, PER, cours/actif net et RoE
j’en achète un tous les deux mois
au bout d’un an, je vends si je trouve mieux[/colo]
=> Peu de lignes, bonne performance, volatilité de l’ordre de l’indice.
Bon, il ne faut pas aimer les secteurs sexy ! Pas de luxe, pas de valeurs de croissance. Il faut rester sourd aux storytelling du marketing boursier.
Depuis un an et demi, je suis beaucoup sur l’automobile ; le secteur n’a pas l’air porteur mais j’ai acheté les titres au creux de la vague et ils sont bien remontés. J’ai pu remarquer que les fois où MVVA conseille un titre à peu près au moment où je l’achète, ils le prennent toujours pour plus cher (cf. le reproche n°2) et le gardent en moyenne plus longtemps.
Sur les six lignes, le comportement est assez régulier au cours du temps : il y en une qui fait franchement moins bien que l’indice, deux dans les mêmes ordres de grandeur, une mieux et deux vraiment mieux. Au total, le positif est bien supérieur au négatif.
L’historique est de trois ans et demi. Le CAC est à peu près stable sur la période, le rendement annualisé du portefeuille hors frais et dividendes est de 8% (donc plus en vrai car le dividende est plus élevé que les frais).
On peut en acheter une tous les mois mais je trouve que si on gagne en diversification, on perd en performance.
Bonne fin d’après-midi à tous, Faurecia et Valeo gagnent plus de 5% chacune
Je reviendrai probablement sur Valeo qui est une bonne boîte mais j’ai beaucoup d’automobile (Plastic Omnium, Faurecia, Michelin et Renault, de bonnes gagneuses ! mais 5 titres sur 11 ça faisait beaucoup).
Je vais diversifier mon portefeuille avec Assystem, rendement correct et PER < 10.
J’ai du alo qui a l’air de nouveau en phase ascendante après être descendue en sous sol, je m’interrogeais pour renforcer.
[edit deux heures plus tard] finalement renforcé alo. [/quote]
ALO est AMHA un bon choix pour un investissement à moyen/long terme, plus de six mois disons.
Les fondamentaux sont bons : PER de 8, rendement 3,5%, P/B proche de 1, peu de variation d’une année sur l’autre.
Difficile de trouver beaucoup mieux en termes de valorisation à l’heure actuelle. Sur quelques mois, ça devrait surperformer le marché. En revanche pour les variations à CT, je n’ai pas de boule de cristal
C’est une valeur que je suis et que je pense acheter la prochaine fois que je dégage de la liquidité.
Pour répondre à ta question qui a disparu lors de l’édition, je reste méfiant sur le secteur des télécoms.
Orange n’est pas cher mais visibilité bof et pente descendante.
Vivendi je n’ai pas d’avis.
Bouygues pourquoi pas, mais ce n’est pas un pur.
Iliad, beaucoup beaucoup trop cher pour moi (les boîtes de croissance, c’est trop difficile à évaluer à mon goût, je laisse ça aux gestionnaires de fonds ; il n’y a que sur les bonnes boîtes sous-évaluées que j’arrive à avoir des performances correctes).
J’ai une question concernant la mise à disposition d’analyses sur les entreprises.
Je suis client depuis pas mal d’années du Crédit Agricole qui diffuse pour ses clients ayant un abonnement Bourse (à partir d’1,90€ / mois) des fiches d’information et d’analyse sur les sociétés cotées. En pièce jointe un exemple de fiche.
Or, suite à la fusion de CA Chevreux avec Kepler il y a un mois et demi, la quantité d’informations disponibles sur les fiches ainsi que le nombre de sociétés suivies se réduit (voir par exemple la ligne RoE qui est à 0,00 dans le doc). Il est possible également qu’un jour ces informations soient déclarées dignes uniquement de la banque privée et ne soient plus à la disposition du boursicoteur de base, maintenant qu’elles émanent d’une structure extérieure au groupe et sont facturées pour de vrai.
J’aimerais donc savoir si vous connaissez d’autres sources d’informations de ce type. Je voudrais pouvoir changer de cheval au cas où Kepler-Chevreux lâche les paysans des antennes régionales du CA.
Boursorama, Fortuneo ou équivalent en proposent mais j’ai l’impression que ce n’est qu’une agrégation de flux. Pour les valeurs peu suivies, si les maisons d’analyse sont différentes, le calcul d’un PER par exemple n’est pas homogène selon leurs règles internes.
Si votre banque ou courtier vous met à disposition ce genre d’analyses, ou si vous connaissez un site robuste pour ce type d’informations, je suis preneur. Je suis prêt à changer de banque puisque c’est à peu près le seul service que ma banque physique me rend à l’heure actuelle.
Merci pour l’info, Zinz !
Sais-tu d’où ils tirent leurs chiffres ? Les publications de la société pour les chiffres passés j’imagine. Et pour les prévisions ?
Il s’agit probablement de projections « bêtement » mathématiques ?[/quote]
Bonsoir falagar,
Je n’ai pas trouvé de progression linéaire ou polynomiale des données du compte de résultat, pas à vue d’œil en tout cas.
Ce sont peut-être simplement les anticipations de la société elle-même.
Non mais certes il est mal géré, mais c’est moi qui le gère C’est juste qu’il est encore à la banque dont les frais sont monstrueux, frais de garde annuels mais surtout frais de transaction sur les fonds dont quasi aucun n’est négocié, du coup quand je prends une ligne je la joue Gonzague je m’y accroche.
Donc en gros le max de nos pea passerait à 150k, et il y aurait une autre enveloppe de 75 k small caps ?
( je t’envie avec tes -1 )[/quote]
Oui, le transfert vaut le coup.
Attention simplement aux petites lignes des contrats de certains courters, comme chez Binck qui prélève des frais sur certains virements (quand tu veux récupérer le pognon en fait) mais pour un PEA la question est moins problématique.
Les acteurs historiques (Boursorama et Fortuneo) ont modifié leur grille tarifaire suite à l’arrivée des nouveaux courtiers et sont redevenus intéressants pour certains montants d’ordres. Pour les actifs, Loupi parlait de Saxo banque.
S’il est à jour, le comparatif de la Bourse pour les nains Simulateur de frais de courtage bourse : calcul de coût d'ordre de 20 courtiers en ligne est bien fait, avec informations et avis utilisateurs.
Autre possibilité -que j’ai utilisée en fait et place du transfert simple-, si ton PEA est dans le rouge et a moins de cinq ans : le clôturer ! Et en ouvrir un autre ailleurs. Cela te permet d’imputer tes moins-values sur d’autres revenus mais il faut vendre tes lignes. Regarde les frais de transfert par rapport aux frais des ordres et ce que tu peux gagner fiscalement.
Est il certain que si je clôture, il est rouge mais a plus de 5 même plus de 8 ans, est il certain que je pourrai déduire les mvs de pvs ailleurs ? ( sur cto par exemple ) Ca ne me semblait pas si évident. L’as tu fait ?[/quote]
S’il a plus de cinq ans, je pense que PV comme MV sont exonérées d’impôt sur le revenu. Donc pas de déduction a priori sauf clause que je ne connais pas.
Je l’avais fait avec un PEA en MV que j’ai clôturé juste avant son cinquième anniversaire, pour profiter de la fiscalité justement.
Quelques transactions en ces jours agités sur les marchés européens.
Vente d’Orange à 8,996 € (après détachement de coupon).
Pas une très bonne affaire, acheté à 11,89€ en janvier 2012. Je limite la casse à environ -7% en tenant compte des dividendes et des frais. Néanmoins l’action était mure (arf !), elle a déjà bien remonté ces derniers mois.
Vente de CNP Assurances à 13,09€.
J’en ai acheté il y a peu à 14€ et quelques (aïe !). Là c’était une ligne ouverte en novembre 2012 à 10,41€.
J’ai réinvesti dans :
Alstom à 25,505€. J’avais dit que j’en prendrais pendant des mois sans le faire, je fais maintenant coup double avec une nouvelle louche deux mois plus tard. Quasi au même prix, ce n’est pas de la moyenne à la baisse, juste une conviction renforcée.
Total à à 42,25€. J’en ai aussi déjà. Valeur toujours présente dans mon top 10.
Ce qui donne pour mon portefeuille (en nombre de louches à l’achat, sans présumer de la valeur atteinte) :
Alstom 3
Assystem 2
AXA 2
CNP Assurances 2
Groupe Steria 1
Faurecia 1
KBC Groupe 1
Michelin 2
Neopost 2
Plastic Omnium 2
Renault 1
Total 3
Volkswagen 2
Belle intuition pour SAP.
Perso, j’ai beaucoup de mal à estimer ces sociétés très immatérielles, dont les avantages concurrentiels sont difficiles à chiffrer : bonne implantation, pouvoir de fixation des prix face à des clients dépendants, consultants de qualité, etc. L’avenir est lui aussi difficile à deviner : quelle est la marge de progression de SAP sur un marché de plus en plus équipé en ERP. Tous les ingrédients d’une parfaite valeur de croissance. Trop sexy pour moi
Je suis d’accord avec avvel car j’ai suivi la chute d’Orange et quelques autres « actions de rendement » dans mon portefeuille.
J’ai remarqué que la stratégie « rendement élevé » n’est pas mauvaise en soi mais doit obligatoirement être couplée à d’autres critères: de valorisation, de croissance des bénéfices ou autres, selon la sensibilité de l’investisseur.
En effet, une action qui n’est remarquable que par son rendement y est extrêmement sensible et une baisse des espérances de rendement (FTE) voire un passage dans le rouge (Peugeot affichait il y a un peu plus d’un an un rendement enviable) se paye cash au niveau du cours : Pages Jaunes qui passe de 10 à 1,5€ en deux ans par exemple.
D’ailleurs, Pages Jaunes et France Télécom ont toutes les deux changé de nom. Coïncidence ?
D’accord avec arrot, avec les actions en direct, il faut être soit très rapide soit lent. Difficile de garder son calme dans l’espace entre le day- et le year-trading.
Je suis résolument passé à une approche patiente depuis quelques années et ça marche mieux que les tentatives d’aller-retour sur quelques semaines ou mois que je faisais avant, mais que je finissais quand même par traîner des années quand les achats étaient mauvais ça marche aussi parce que j’achète les fondamentaux et plus une tendance ou un repli.
De mon côté j’ai remis au pot hier en achetant de l’AXA et du KBC Groupe. Le portif breton avait déjà des points communs avec le mien, je peaufine le mimétisme.
Pour AXA, on a un rendement de 5%, un PER entre 8 et 9 et un P/B de l’ordre de 0,8.
KBC Group est un groupe de bancassurance belge avec un PER entre 8 et 10 et un retour sur fonds propres de l’ordre de 15% (à titre de comparaison : 9% pour BNP Paribas).
Pour répondre à zourite sur le dividende, si on est en PEA, ça ne change quasiment rien (l’ordre avant détachement est quelques cents plus cher du fait de la partie variable des frais, et encore ça dépend de l’intermédiaire). En compte-titres, il faut considérer l’aspect fiscal, préfère-t-on être imposé sur des dividendes tout de suite ou des plus-values plus tard, c’est personnel.
Si ces considérations sont indifférentes, c’est surtout le cours qui détermine la meilleure occasion. Et comme les ordres qui courent voient leur cours baisser de la valeur du coupon, si on a un ordre qui traîne ça ne change pas grand chose.
Bonne question ! Sur l’art le plus difficile, celui de vendre.
Je dirais que ça dépend de la façon dont tu entends gérer tes lignes rendement.
Soit tu considères que tu as un capital ou un nombre de lignes affecté à la stratégie « actions rendement », soit ce sont des lignes que tu achètes au cas par cas pour leur bon rendement.
Je pense que comparer à un indice serait une première piste.
Dans le cas où tu as un capital affecté en permanence, je comparerais à la cherté d’autres actions comparables (par exemple : rendement, PER, pour une gestion valeur, perspectives de croissance des bénéfices pour une gestion croissance). Je fonctionnerais en relatif par rapport à ses copines dans le cas d’un capital affecté : s’il y a mieux j’arbitre ; et en relatif à un indice ou en performance brute pour du cas par cas. Voilà pour la vente. Pour les allègements, c’est un peu la même chose, il faut déterminer le seuil à partir duquel tu opères. Ne pas néglier les frais car les montants sont moins importants.
Pas de règles, juste quelques pistes, ça dépend vraiment de comment tu envisages ça. En tout cas, je pense que définir avant l’achat comment on vend serait la première règle.