- Qui est-ce qui joue en général les ETF ? Ce sont les grands investisseurs , hedge funds…
- Qui est-ce qui est placé en général sur les fonds? Plutôt les particuliers.
On pourrait en déduire que les gros pensent que les marchés vont monter.
Bonsoir Ă tous
Point sur le 2017 T1 par Blackrock
Bonne lecture
Ce célèbre gérant va prendre une retraite bien méritée…
Publié le 13 Juin 2017
Moins connu en France, Dennis Stattman est une véritable star outre-Atlantique.
Portfolio Manager, Head of the Global Allocation Team chez BlackRock
A 66 ans, Dennis Stattman est l’un des gérants stars de BlackRock et fondateur de la stratégie Global Allocation (plus de 100 milliards d’euros d’encours).
Il annonce aujourd’hui après 28 ans dans la firme son départ à la retraite à compter du 1er août 2017. Il continuera toutefois d’apporter sa vision stratégique comme conseiller auprès de l’équipe Gestion Diversifiée de BlackRock dont dépend Global Allocation.
Le fonds BGF Global Allocation Fund a toujours privilégié une approche collective, et le départ de Dennis Stattman n’aura pas d’incidence sur sa philosophie d’investissement ou son processus de prise de décision. Le fonds continuera d’être géré par Dan Chamby, Russ Koesterich, David Clayton et Kent Hogshire.
« Cette transition était largement anticipée par l’équipe qui depuis des années s’est assurée de mettre en place l’organisation adéquate pour maintenir son niveau d’excellence et continuer de délivrer du rendement à ses clients » explique le bureau de BlackRock Paris.
Importantes sorties des fonds de métaux précieux-BAML
REUTERS | Le 27/11/15 Ă 20:17
Les fonds d’investissement spécialisés dans les métaux précieux ont enregistré la semaine dernière leurs plus importantes sorties nettes depuis environ quatre mois tandis que les capitaux continuaient d’affluer vers les fonds monétaires, montrent les données hebdomadaires publiées par Bank of America Merrill Lynch Global Research.
Les investisseurs ont retiré 1,0 milliard de dollars des fonds de métaux précieux en quatre séances du 19 au 24 novembre, période durant laquelle le dollar a atteint son plus haut niveau depuis sept mois face à un panier de devises de référence.
L’or est lui tombé au plus bas depuis début 2010, se rapprochant du seuil de 1.000 dollars l’once et le platine à un plus bas de sept ans sous 850 dollars l’once .
Les sorties nettes de 1,0 milliard de dollars sont les plus importantes enregistrées en 17 semaines, précisé BAML dans son étude hebdomadaire sur les flux d’investissement.
Les données publiées cette semaine ne portent que sur quatre séances en raison du jour férié de Thanksgiving aux Etats-Unis.
Les fonds spécialisés dans les marchés monétaires ont quant à eux enregistré un afflux net de 12 milliards de dollars, portant à 132 milliards l’afflux net sur huit semaines, précise BAML, un mouvement qui s’explique par l’anticipation d’une remontée des taux d’intérêt américains mi-décembre.
Les fonds obligataires ont en revanche subi des sorties de 3,3 milliards de dollars, leur troisième semaine consécutive de flux nets négatifs.
Pour les fonds d’actions, le solde sur quatre séances est légèrement positif, de 400 millions de dollars, mais il masque une divergence marquée entre fonds mutuels et fonds indiciels (ETF): les investisseurs ont retiré 6,8 milliards de dollars des premiers mais apporté 7,3 milliards aux ETF, précise l’étude.
Les fonds spécialisés dans les marchés émergents restent boudés avec des sorties de 700 millions de dollars pour les fonds d’obligations de pays émergents et 1,1 milliard pour les fonds actions de la catégorie.
Les sorties des fonds d’actions émergentes depuis le début de l’année atteignent désormais 67,4 milliards de dollars alors que les fonds d’actions de pays développés affichent un afflux net de 96 milliards, précise BAML.
(Jamie McGeever; Marc Angrand pour le service français)
Bourses 2016 : les choix prudents de Bank of America Merrill Lynch
Par Romain Dion
Publié le 23/12/2015 à 09:04 - Mis à jour le 23/12/2015 à 09:03
Les stratèges de Bank of America Merrill Lynch préfèrent les actions aux obligations. Mais ils anticipent une faible hausse des cours l’an prochain et un regain de volatilité.
Selon Michael Hartnett chez Bank of America Merrill Lynch, les taux d’intérêt et les profits des entreprises devraient être contraints en 2016 par la poursuite d’une « expansion déflationniste ». L’allocation recommandée par la banque privilégie donc l’exposition des portefeuilles au dollar, à une hausse de volatilité, à la préférence des actions aux obligations, à la préférence des marchés développés aux émergents, du crédit corporate au détriment du haut rendement. L’établissement anticipe une poursuite de la baisse des matières premières.
La hausse du taux directeur de la Fed survient alors que le risque de défaut des entreprises augmente, l’environnement technologique est « disruptif », les inégalités progressent et les positions des investisseurs sont très polarisées, avec un fort consensus privilégiant des placements « pro-déflation » (long sur les bons du Trésor, le QE, Wall Street, les valeurs de croissance, la qualité, la technologie, Facebook, Amazon, Netflix, Google, les valeurs défensives, la dette corporate bien notée, le dollar, les élites, la paix, short sur l’inflation, l’homme de la rue, les matières premières, la value, les Brics, les junk bonds, les cycliques, les ressources de base, le high yield, le réal brésilien, les masses, la guerre).
Environnement déflationniste
Michael Hartnett anticipe une poursuite de cet environnement déflationniste en 2016, mais il préconise de garder un œil sur des évènements géopolitiques et électoraux qui pourraient conduire à un changement des politiques publiques et de nouvelles stimulations fiscales destinées à faire baisser la pression. Mais pour que les placements favorisés par l’inflation retrouvent de l’attrait, il faudrait que la croissance globale dépasse 4%, que les salaires augmentent à un rythme annuel de 3% à 4% et que les actions de l’économie « uber-growth » forment une bulle de valorisation (c’est déjà le cas avec une hausse des FANG de 465% !).
Dans un monde où le virtuel domine le réel, où les vitesses d’exécution des process accélèrent et où les durées de vie s’allongent, le stratège souligne la corrélation négative entre la vigueur des besoins spirituels et la richesse matérielle. Et l’écart entre les deux s’élargit, favorisant les migrations et le terrorisme. Les inégalités et l’insécurité progressent, conduisant à des discours populistes, qui veulent restreindre la libre circulation des hommes et des capitaux, augmenter les salaires et les taxes sur l’épargne.
Faible hausse des actions attendue en 2016
Les experts de Bank of America Merrill Lynch anticipent un faible retour sur investissement en 2016 et une plus grande volatilité des cours. Les actions japonaises sont attendues en hausse de 10% en dollars, les actions américaines entre 6% et 8%, les Bourses mondiales entre 4% et 7%, le dollar entre 4% et 6%, les actions européennes entre 0% et 5%, les matières premières en baisse de 3%, les actions émergentes en baisse de 10%.
La divergence entre la politique restrictive de la Fed et celle expansionniste de la BCE et de la Boj, ajoutée à de possibles dévaluations en Chine et en Arabie Saoudite (le baril de pétrole pourrait alors chuter vers 25 dollars), augmentent les risques de secousses. Le marché haussier engendré par les Banques centrales pourrait s’effondrer si les politiques monétaires divergentes (comme en 1937, en 1987 et en 1994) conduisaient à une appréciation trop rapide du dollar ou à un effondrement des marchés émergents et des matières premières.
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Les objectifs pour la fin 2016 sont à 2.200 points pour le SP 500 et à 425 points pour le Stoxx 600. Le sentiment de Bank of America Merrill Lynch est globalement négatif sur les Bourses émergentes, dont la Malaisie, le Brésil, l’Inde, la Turquie, mais positif sur la Russie, Taiwan et la Corée du Sud. La banque est aussi négative sur les emprunts d’Etat et sur le high yield, en anticipation d’une repentification de la courbe des taux américaine (en visant 2,65% sur le dix ans américain en fin d’année). Elle est négative sur les métaux industriels (cuivre, minerai de fer, nickel), « neutre » sur l’or et le pétrole (prix moyen attendu à 50 dollars le baril de brent).
Préférence pour les valeurs de rendement en Europe
Selon Savita Subramanian, la remontée du risque crédit devrait encourager les investisseurs à privilégier sur le marché américain la qualité, la croissance du dividende plutôt que le haut rendement, la solidité financière plutôt que le levier, les grandes valeurs aux petites.
En Europe, James Barty et Ronan Carr conseillent de préférer les valeurs à haut dividende, en raison de la poursuite du soutien monétaire de la Banque centrale qui écrase les taux d’intérêt. Les banques, l’industrie, les médias, la pharmacie et la technologie sont favorisés, alors que l’automobile, la distribution, les ressources de base et les biens de consommation sont sous-pondérés. Parmi les titres recommandés à l’achat par Bank of America Merrill Lynch : Ahold, British Telecom, Adecco, LafargeHolcim, Nokia, Prudential, Sanofi, Société Générale, Axa, BNP Paribas, Orange, Generali.
Record absolu pour cette société de gestion…
Publié le 15 Janvier 2018
BlackRock a pulvérisé les 6000 milliards de dollars d’encours.
La société de gestion atteint désormais 6288 milliards de dollars à fin 2017 dont 1752 milliards d’ETF.
la hausse globale des encours est de 22% par rapport Ă fin 2016.
Le bénéfice net a atteint 3,716 milliards pour l’année 2017.
BlackRock reste donc le plus grand gestionnaire d’actifs au monde.
RĂ©partition des clients :
63% aux Etats-Unis
29% en Europe / Moyen-Orient / Afrique
8% en Asie-Pacifique
Cash, volatilité: classes d’actifs à privilégier selon Merrill Lynch
La banque américaine pense que les actifs risqués seront pénalisés tant que les PMI en Chine et aux Etats-Unis ne repassent pas la barre de 50.
Jocelyn Jovène | 07/01/2016
Le mouvement de correction des marchés financiers n’est sans doute pas terminé. Dans une note datée du 6 janvier, les stratégistes de Bank of America Merrill Lynch considèrent que les investisseurs se détourneront des actifs risqués aussi longtemps que les indicateurs avancés aux Etats-Unis et en Chine ne repasseront pas au-dessus de la barre des 50 points, qui indique une expansion de l’économie.
Cette semaine, l’annonce d’un indice PMI en Chine à 48,2 en décembre et d’un ISM aux Etats-Unis lui aussi sous les 50 ont déclenché une spirale baissière sur les marchés, et un mouvement de repli des investisseurs vers les valeurs refuge.
« Les investisseurs devraient être long de cash et de volatilité : il y a un risque de repli sensible des actifs risqués, au moins aussi longtemps que les PMI repassent au-dessus de 50 en Chine et aux Etats-Unis », écrit Merrill Lynch.
La banque conseille en outre de privilégier les valeurs défensives au sein des actions aux Etats-Unis, le « rendement » au Japon et en Europe, les titres exposés à l’or.
« Les marchés actions et crédit sont clairement en train de se repositionner à des niveaux plus bas dans leurs bandes de fluctuation », estime Merrill Lynch.
Pour BlackRock aussi, le marché est allé trop loin…
Publié le 19 Mai 2016
Le gérant américain Blackrock est passé de neutre à sous pondéré sur la dette US.
Son stratégiste « fixed income » estime que les investisseurs sont allés trop loin dans leur non prise en compte d’une hausse de taux de la part de la Federal Reserve cette année.
Selon le consensus de marché, plus de la moitié prévoient un statu quo, soit aucune hausse de taux d’ici la fin de l’année.
Ils Ă©taient seulement 10% Ă fin 2015.
Autrement dit, 90% des investisseurs prévoyaient au moins une hausse de taux en 2016.
Le stratégiste prévient qu’en cas de hausse surprise, les marchés pourraient être pris de court.
Le risque est asymétrique : le potentiel de perte sur les obligations est clairement plus élevé que le potentiel de gain.
La partie courte de la courbe (obligations de 1 à 3 ans) semble la plus à risque car plus dépendante de la politique monétaire.
Les minutes de la Fed publiées ce mercredi semblent donner raison au stratégiste de Blackrock.
La Federal Reserve n’écarte pas une hausse de taux dès juin.
Toutefois le stratégiste ne prévoit pas une augmentation rapide des taux de la part de la Fed cette année.
Il s’inquiète plus des conséquences que pourrait avoir une hausse cette année dans un marché qui ne l’anticipe que très peu.
Conférence Morningstar : l’avis intéressant de BlackRock sur les taux faibles
Publié le 9 Septembre 2016
Dennis Stattman, directeur de l’équipe d’allocation d’actifs chez BlackRock, a été l’un des intervenants stars de la conférence organisée par Morningstar jeudi 8 septembre. Ce dernier a notamment exprimé sa vision de très long terme sur le marché obligataire.
On le sait, en Europe comme aux Etats-Unis, les taux sont faibles, très faibles. Une part grandissante d’actifs obligataires offre un rendement négatif, ceci s’expliquant du fait de la politique monétaire très expansionniste de « Yellen Asset Management et Draghi Gestion », comme a aimé à le rappeler Jean-François Bay, directeur général de Morningstar France, en introduction de la conférence.
En zone euro notamment, avec l’expansion du programme de rachats d’actifs de la BCE aux obligations d’entreprises, il est désormais possible de voir des entreprises du CAC40 emprunter à taux négatifs comme Sanofi (-0,05% cette semaine) a rappelé le directeur de Morningstar France.
Dans ce cadre, il était intéressant d’écouter le discours de Dennis Stattman, directeur de l’équipe d’allocation d’actifs chez BlackRock, au sujet de la situation des marchés obligataires.
Plus aucun rendement réel sur les obligations de bonne qualité
« Les obligations sont très chères et peu attractives » a résumé Dennis Stattman dès les premiers mots de son intervention.
Il y a environ 20 ans, en 1995, il était encore possible d’obtenir 7,5% de rendement annuel en investissant uniquement dans des actifs du marché obligataire de bonne qualité, a rappelé le membre de BlackRock. Certes, l’inflation était également plus élevée à cette époque, mais malgré cela, le rendement réel des actifs obligataires restait largement positif.
Le tassement du rendement réel des obligations de bonne qualité s’observe depuis les années 1980 a rappelé le membre de BlackRock : ce rendement était encore proche de 2% avant la crise de 2008, alors qu’il est de nos jours de 0%. Pour Dennis Stattman, cette situation n’est pas tenable.
Gardant une vision de très long terme, le directeur de l’allocation d’actifs de BlackRock a expliqué : « Lorsque je suis entré dans le monde de la finance en 1980, le marché obligataire était sans intérêt. Cela faisait plusieurs années qu’il connaissait un bear market. Dès l’année suivante, en 1981, on est entrés en bull market avec la baisse tendancielle des taux d’intérêts. Cela fait 35 ans que ce bull market obligataire est en place ».
Marché obligataire : après 35 ans de baisse des taux, bientôt une fin de cycle ?
Mais désormais, les taux sont déjà si faibles que leur potentiel de baisse supplémentaire est très réduit. Ce qui fait s’interroger Dennis Stattman : « Et si ce bull market était sur le point de se terminer ? Et si nous assistions dans les années à venir à un retour du bear market ? ».
Dennis Stattman envisage le risque d’un retour de l’inflation dans les années à venir. En effet, même si cette perspective reste lointaine, « tout peut changer en peu de temps ».
Il y a 20 ans, « qui aurait pu prévoir l’éclatement de la bulle des valeurs technologiques, l’émergence d’Al-Qaïda ou la guerre en Afghanistan ? Tout peut arriver ». En somme, « Il est donc dangereux d’avoir de nos jours une duration longue sur les portefeuilles d’actifs obligataires » pour aller chercher seulement quelques dizaines de points de base de rendement supplémentaire, a averti Dennis Stattman.
Le résultat de la prochaine élection présidentielle américaine pourrait d’ailleurs avoir un impact à court terme comme à long terme sur les marchés. Dennis Stattman a livré son analyse du sujet, soulignant que « Trump est totalement inadapté pour le poste de Président », tout en gardant en tête que son élection reste une possibilité à ne pas éliminer. « Hillary Clinton n’est pas une candidate forte, elle peut encore perdre cette élection ».
Davantage d’attractivité pour les actions japonaises et européennes
Cette prudence de BlackRock vis-à -vis des marchés obligataires se retrouve sur les actions américaines, jugées chères par rapport à leur moyenne de long terme. Pour cette raison, Dennis Stattman regarde davantage du côté des actions japonaises et européennes.
Les entreprises japonaises « dégagent beaucoup de cash flows et paient de bons dividendes », et leurs multiples de valorisation en bourse n’ont pas augmenté depuis 2013, contrairement aux Etats-Unis où la hausse du S&P 500 depuis 3 ans s’explique à 40% par une simple expansion des multiples, a souligné Dennis Stattman.
Les actions européennes conservent également depuis cinq ans des multiples de valorisation significativement plus faibles que les actions américaines, ce qui se traduit toujours par « une opportunité d’entrée », a affirmé le membre de BlackRock, qui s’est cependant montré un peu plus prudent qu’avec les actions japonaises, à cause des bénéfices encore un peu fragiles des entreprises européennes.
Allocations d’actifs : les actifs risqués peuvent rebondir si… – BofAML
La proportion de liquidités dans les allocations est remontée à son plus haut niveau depuis juin 2012.
Jocelyn Jovène12.08.2014
La correction des marchés financiers depuis le plus haut de la mi-juin conduit les investisseurs à détenir un niveau record de liquidités dans leurs allocations, selon la dernière enquête de Bank of America Merrill Lynch.
Pour les stratégistes de la banque, cela constitue toujours un signal contrarien d’exposition aux actifs risqués. « Le niveau de cash au mois d’août a bondi avec la prise en compte par les marchés des risques géopolitiques, de la Fed et des craintes liées à l’Europe ; les actifs risqués devrait revenir vers leurs plus hauts ; y revenir et y rester suppose moins de risques géopolitiques, pas de rechute en Chine et la confirmation que les Etats-Unis peuvent supporter une hausse des taux », écrivent-ils dans une note publiée le 12 août.
Le facteur géopolitique est devenu, de loin, l’élément de risque le plus important pour les gérants de portefeuilles, devant le risque de bulles (ce que la banque surnomme les « Asset Manias ») ou le risque de déflation en zone euro.
Cette situation a conduit de nombreux investisseurs à se protéger d’une correction boursière – leur proportion est la plus haute depuis octobre 2008, révèle d’ailleurs l’enquête de Merrill Lynch.
Logiquement la proportion des investisseurs qui surpondèrent les actions a fortement baissé (elle est passée de 61% en juillet à 44% en août). Les obligations n’en ont pas profité (62% d’opinions à « sous-pondérer » contre 64% le mois précédent). Ce sont les matières qui ont bénéficié du mouvement, même si le positionnement moyen est à sous-pondérer (5% des avis contre 15% le mois précédent).
Dans l’univers actions, l’enquête de la banque américaine révèle un arbitrage assez net au détriment des actions européennes et au profit des actions émergentes. Le nombre d’investisseurs surpondérant la classe d’actifs est le plus élevé depuis 17 mois, note Merrill Lynch.
La « correction » sur les actions européennes s’illustre notamment à travers l’attitude des investisseurs à l’égard du secteur bancaire. Alors qu’en juillet, les investisseurs avaient un avis surpondérer (18% net), ils sous-pondèrent désormais le secteur (26% sur une base nette).
Source: Bank of America Merrill Lynch