L'immobilier pourrait encore baisser, selon le FMI

**Les prix de l’immobilier pourraient encore baisser, selon un économiste du FMI **

Un Ă©conomiste du FMI a affirmĂ© vendredi que les prix de l’immobilier avaient « dans beaucoup de pays encore de la marge pour baisser Â», si l’on se fie aux tendances de long terme.
Alors que nombre de professionnels de l’immobilier sont convaincus que la crise est déjà terminée, certains experts pensent, au contraire, que les prix de la pierre pourraient continuer à baisser dans les années à venir. Selon Pakash Loungani, conseiller du département Recherche du FMI, les prix des logements ne peuvent pas durablement s’écarter du niveau des revenus des ménages.

Or, le même économiste observe que les premières corrections enregistrées depuis le début de la crise n’ont justement pas encore permis d’effacer la flambée des années passées et de retrouver des niveaux de prix acceptables : « le ratio des prix immobiliers par rapport aux revenus reste au dessus des moyennes de long terme dans la plupart des économies développées », affirme-t-il statistiques de l’OCDE à l’appui. C’est notamment le cas en Espagne, en France, en Irlande et, dans une moindre mesure aux Etats-Unis.

Bonjour Ă  tous,

L’immobilier est un peu comme la bourse en ce moment: déboussolé.
Je fais partie de ceux qui pensent que la baisse est terminée, mais on s’oriente à mon avis plus vers une stabilisation des prix qu’autre chose.

Quelques éléments de réflexion:

- Les indicateurs de prix de l’immobilier:
http://www.directgestion.com/sinformer/indicateurs
On voit que depuis 3 mois, la tendance a l’air de s’être inversée

- L’analyse de l’évolution des tendances passées depuis 1970:
http://www.bulle-immobiliere.org/forum/viewtopic.php?p=98002
Ceci nous apprend que la baisse de l’immobilier que nous avons connue a été la plus courte depuis 1970.
Tout le potentiel de baisse n’a sans doute pas été absorbé mais vu qu’on est reparti à la hausse, il n’est pas
facile de dire pourquoi ou comment la tendance pourrait à nouveau s’inverser.
A mon humble avis, l’immobilier est plus le terrain de jeu des investisseurs que des spéculateurs, ce qui
amène moins de volatilité et moins de renversements de tendance qu’en bourse.

- L’analyse graphique d’une foncière assez représentative du marché de l’immobilier (surtout pour les bureaux en l’occurrence):
http://img1.imagilive.com/0310/fonci_des_regions.jpg

On constate ici que la tendance s’est inversée et que la tendance long terme matérialisée par la MM150 est croissante.
Toutefois on arrive peut ĂŞtre Ă  un point « d’hĂ©sitation Â». La visibilitĂ© n’est pas très bonne en ce moment et il faudra surveiller l’évolution de près.
A noter aussi que l’évolution de la valeur de cette foncière cotée dépend du marché de l’immobilier mais également de l’évolution de la bourse.
=> Interprétations sujettes à caution.

A bientĂ´t pour de nouvelles aventures !

Personnellement, je serais d’accord pour une baisse des prix de l’immobilier. Quand je vois le prix de certains biens, aussi bien en neuf qu’en ancien, ils sont complètement déraisonnables et pas du tout en adéquation avec la valeur réelle du bien.

Il faut aussi dire que les différentes lois de défiscalisation n’ont pas permis au prix de baisser. Les promoteurs immobiliers ajustent leurs prix de vente en fonction des différentes lois fiscales.

Je vois plus une stabilisaion des prix dans le temps mais pas vraiment une baisse.

L’inflation pourrait rapporter la valeur de l’immobiler dans le droit chemin tout en dimunuant les endettements des états.
Si la reprise Ă©conomique s’accompagne d’inflation, j’ai bien peur qu’il n’y ait personne pour luttter contre elle avant qu’elle n’ait atteint un seuil ‹ utile â€ş.
L’inflation me parait difficile à créer : qui veut augmenter les prix à la consommation ? les salaires ? et les taux ? en ce moment …

L’indice national de SeLoger.com est en lĂ©ger recul en juillet. Mais certaines villes voient leur prix immobiliers toujours en hausse. Les premières baisses de prix immobiliers commenceraient Ă  apparaitre en France. Roland Tripart, prĂ©sident du directoire de SeLoger.com, constate en effet une « lĂ©gère baisse des prix de l’immobilier affichĂ©s en agences en ce mois de juillet. Il s’agit de la première baisse des prix depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, après quelques mois de stagnation. Notre indice national perd 0,15 point, avec une tendance baissière Ă  Paris (9650 euros par mètre carrĂ©), Marseille (3.203 euros par mètre carrĂ©), Toulouse (2.894 euros) et Strasbourg (2.447 euros). A Lyon, Lille et Rennes, les prix se maintiennent Â».

Coté loyers, les prix sont très constrastés. A Paris, ils n’ont cessé de progresser depuis le mois de mars, à 30,43 euros par mètre carré. A Rnnes, après avoir baissé en avril et mars, les loyers remontent. A Strasbourg, ils reculent à 10,85 euros.

« La Tribune Â»

Le FMI tire la sonnette d’alarme face à la flambée des prix de l’immobilier !

(Boursier.com) — Six ans après la crise des crédits “subprimes”, le risque d’une nouvelle bulle immobilière menace déjà le monde ! C’est en tout cas l’avis du Fonds monétaire international (FMI), qui s’inquiète d’une nouvelle flambée des prix immobiliers dans le monde. Dans un rapport, le FMI estime que dans de très nombreux pays, dont le Canada, l’Australie, la Belgique, la Suède, mais aussi la France et la Grande-Bretagne ou encore Israël, les prix sont fortement surévalués par rapport à leur tendance historique. En France, les prix seraient ainsi surévalués de 25% à 30%, en Belgique et au Canada ils seraient trop chers de plus de 50%, et en Australie de 40%…

En termes de prix rapportés aux revenus des ménages, les prix sont surévalués d’environ 50% en Belgique, de plus de 30% au Canada et en Australie, de l’ordre de 25% en France et de 27% au Royaume-Uni. Par contraste, en Allemagne, les prix seraient sous-évalués d’environ 17% et au Japon de 41% selon ce critère de prix/revenu.

Une surévaluation de 30% pour la France

Si l’on mesure les prix selon un autre critère, le rendement locatif rapporté aux prix des logements, le marché paraît surévalué de plus de 87% au Canada, de près de 70% en Norvège, de l’ordre de 60% en Belgique, 50% en Australie et 38% au Royaume-Uni. En France, la surévaluation est proche de 30%, selon ce critère. Une fois encore, l’Allemagne et le Japon sont sous-évalués d’environ 15% et 38% respectivement

Aux Etats-Unis, où les prix des logements avaient été laminés par la crise des “subprimes” entre 2007 et 2010, la remontée des prix est bien engagée, mais le marché américain reste sous-évalué par rapport à ses moyennes historiques, de 13% environ en termes de pouvoir d’achat immobilier. Il est proche de l’équilibre (surévalué de 2,6%) en termes de rendement/prix.

Menace majeure ?

En moyenne dans le monde, les prix de l’immobilier n’ont cessĂ© de grimper depuis sept trimestres consĂ©cutifs, avec des hausses particulièrement fortes dans certains pays Ă©mergents (Philippines, Chine, BrĂ©sil…), au point de constituer une menace majeure Ă  leur stabilitĂ© Ă©conomique. Le directeur gĂ©nĂ©ral adjoint du FMI, Min Zhu, a appelĂ© les pays concernĂ©s Ă  agir rapidement pour lutter contre ces bulles. MĂŞme si les outils pour les limiter sont encore « en phase de dĂ©veloppement Â», cela ne devait pas ĂŞtre « une excuse pour rester inactifs Â» a-t-il martelĂ©. Le FMI prĂ©conise de combiner une batterie de mesures, parmi lesquelles une limitation des crĂ©dits immobiliers en regard des revenus des mĂ©nages et de leurs actifs immobiliers, un relèvement des obligations de capitalisation des banques ayant des crĂ©dits risquĂ©s Ă  leurs bilans, et une hausse des taxes et frais pour les acheteurs Ă©trangers.

A noter que Min Zhu a prononcĂ© son discours le mercredi 4 juin Ă  la Bundesbank Ă  Francfort, mais que le texte n’a Ă©tĂ© publiĂ© qu’hier en raison des interfĂ©rences possibles avec la rĂ©union du 5 juin de la BCE, qui a abaissĂ© ses taux directeurs une nouvelle fois. Or, Min Zhu faisait remarquer la veille que « dans le sillage de la rĂ©cession de 2008-2009, les banquiers centraux ont ramenĂ© leurs taux Ă  des niveaux historiquement bas, ce qui a portĂ© les prix des logements Ă  un niveau que le FMI considère comme un risque significatif pour des Ă©conomies aussi diverses que Hong Kong ou IsraĂ«l Â».

'Jour all

Encore une fois cette façon de généraliser à l’ensemble du monde ce qui se passe dans certains endroits…

Je cite de mĂ©moire : ‹ les prix de l’immobilier ne cessent de grimper â€ş

C’est à peu près vrai pour Paris et peut-être certains lieux de villégiature, mais dans la plupart des villes françaises l’immo stagne voire descend depuis 2008/2009. En stagnant simplement, rapporté à l’inflation on aurait déjà perdu au moins 10%. Encore cinq ans comme ça et on a perdu environ vingt pour cent en dix ans, correction sans douleur.

Mais par expérience, un petit battage médiatique du style surévaluation de l’immobilier de 30 pour cent implique une correction organisée associée. Organisée par qui ? Les gros lards indeed :slight_smile:

Donc je pense qu’il faut en effet s’attendre à une correction. En ce qui me concerne l’immobilier, au vu des frais d’entrée, n’est qu’un placement de long terme. Je m’apprête donc à faire le dos rond en pleurant ma mère.