Les news retraite

Bonjour à tous,

Voici une section dédiée pour la retraite.

Retraites : bientôt un répertoire de gestion des carrières unique pour mieux calculer les pensions
C ’est au plus tard le 31 décembre 2022 qu ’un fichier informatique portant sur le « répertoire de gestion des carrières unique » (en abrégé : RGCU) doit regrouper sur une même base de données des informations concernant la carrière des assurés afin d ’établir au mieux leur droit à la retraite. Un décret a été publié au Journal officiel du 3 mars 2018. Gérée par la Caisse nationale d ’assurance vieillesse (Cnav), cette base de données va centraliser un certain nombre d ’informations à caractère personnel sur les bénéficiaires des droits à assurance vieillesse.

A la question « Epargnez-vous en vue de la retraite ? »
55 % de l’ensemble de la population répond épargner. Ce sont les salariés du secteur public (non fonctionnaires) qui épargnent le plus souvent : 67 % d’entre eux épargnent et 33 % n’épargnent pas. Les fonctionnaires sont 58 % à épargner et 57 % des salariés du privé épargnent pour leur retraite selon « Le Mensuel du Cercle de l’Epargne » n° 49, mai 2018.

Produits d’épargne retraite : individuels ou collectifs ?
Fin 2017, la France comptait 25,073 millions de salariés dont 19,280 millions de salariés du privé et 6,5 millions de personnes dépendant du secteur public.
Existe-t-il des différences de comportement en matière d’épargne et de retraite ?
Est-ce que les fonctionnaires ont une appréciation différente la future réforme des retraites par rapport aux salariés du privé ?

1er constat : les fonctionnaires aiment la pierre
77 % des fonctionnaires jugent que la meilleure façon de préparer sa retraite est d’être propriétaire de sa résidence principale contre 62 % des salariés du privé. Les salariés du secteur public sont moins attirés par les produits d’épargne classique (assurance-vie, PEA, etc.) mais se montrent plus intéressés que les autres pour l’épargne retraite.

2ème constat : d’une manière générale, les épargnants sont plus attirés par les produits individuels que collectifs
A la question « Pour vous personnellement en matière d’épargne-retraite, privilégiez-vous (ou auriez-vous privilégié) plutôt… ? l’épargne individuelle (assurance-vie, PERP, PREFON) OU l’épargne collective en entreprise (PERCO, PERE, article 83 ? »

Les réponses sont les suivantes :

  • Les fonctionnaires et les salariés du secteur public préfèrent respectivement les contrats d’épargne individuelle, de type assurance-vie, PERP ou PREFON
  • Les salariés du privé ont également une préférence pour ces produits individuels.
  • Les contrats d’épargne collective en entreprise (PERCO, PERE, article 83) viennent derrière les contrats individuels.

L’enquête 2018 du Cercle de l’Épargne / Amphitéa souligne une grande convergence des points de vue entre les salariés du public et du privé.

Les prélèvements sociaux pèsent sur les retraites
L’augmentation de la CSG intervenue au 1er janvier 2018 et les faibles revalorisations des pensions expliquent l’inquiétude des retraités. Beaucoup d’entre eux ont constaté une diminution de leurs retraites 2018 par rapport à ce qu’ils percevaient en 2017.

LinXie

Si la future réforme qui sera mise en place prévoie un calcul de la retraite basée sur l’ensemble de la carrière d’une personne et non sur les 25 meilleures années cela risque de faire très très mal à certains futurs retraités.
supposons la carrière d’une personne qui commence par des petits boulots, des périodes de travail stables, mélangées à du chômage puis de mi à fin de carrière un emploi stable relativement bien payé, je vous laisse imaginer la perte potentielle par rapport à la retraite qu’elle aurait touchée si celle-ci avait été calculée sur les 25 meilleures années.

A suivre ce qui va être validé par cette future réforme

et où les trouve t’on ces 7 personnes sur 10 sachant que l’age légal est à présent de …62 ans ?

et qu’il faudra 43 annuités de cotisations pour toucher une retraite à taux plein . en imaginant qu’elles commencent à cotiser à 18ans ( de plus en plus rare sauf pour ceux qui passent par l’apprentissage ) 18+43 ne feront jamais 60 …

qui donc a été interrogé pour ce sondage ? des gens complétement déconnectés des réalités réglementaires actuelles ?

oui d’accord …dans ces conditions pas besoin de faire un sondage .

je parie que si on leur posait la question une immense majorité voudrait partir à 55ans et même pourquoi pas à 50

concernant les envies et aspirations il faut se méfier . contrairement à ce qu’on pourrait s’imaginer les besoins seront sans doute plus importants à 90 ans qu’à 70 ans , vu les tarifs de tout ce qui tourne autour de la dépendance …

oui ca , ca me parait évident

ah ben tiens …Réforme systémique des retraites :10 enseignements des expériences étrangères | Sénat

petit extrait : « La réforme de 2019 devra traiter inévitablement de la question de l’équilibre financier », estiment les rapporteurs, et envisager le relèvement à 63 ans de l’âge minimum légal,

à la bonne votre …

Bah … il ne fait pas confondre souhait et possibilité; ce n’est pas parce que l’on ne peut pas partir avant 62 ans que l’on aimerait pas partir avant
Quant à la retraite « à taux plein », c’est devenu une pure vision de l’esprit, puisque l’on peut partir avant (à partir du seuil d’âge) , sans attendre ce « graal » théorique du « taux plein » , ou après, avec l’appat d’un bonus: c’est donc amha une fausse question, la seule qui soit réelle est de savoir à quel moment le revenu escompté, constitué des pensions diverses et des autres sources, permet de satisfaire ses besoins et aspirations … ce peut être plus tôt, ou plus tard, à chacun de faire ses comptes et de savoir ce qu’il veut.

A propos du projet de loi Pacte, dont l’examen a démarré à l’assemblée:

http://www.assemblee-nationale.fr/15/projets/pl1088.asp

Accrochez-vous , et utlisez « Control-F » pour localiser par mot clé les sujets qui vous interessent !

C’est juste, et la demande unique en ligne via le site « info-retraite » peut effectivement sembler attractive … en tous cas c’est ce que dit la pub.
Bon, pour partager mon expérience toute récente avec cette démarche « unique », ce n’est pas encore tout à fait aussi simple que cela:
La démarche en ligne est effectivement aisée, avec une liste de questions simples et de documents à « remonter », l’ensemble étant ensuite transmis aux différents organismes dont vous dépendez, ou avez dépendu.
C’est à ce moment là que cela se complexifie un peu:
La CPAM commence par vous demander des documents supplémentaires (du genre les feuilles de paie jusqu’à votre date de départ, que vous n’avez pas encore reçues puisqu’elles sont bien sur fournies par votre employeur en fin de mois), répond aux questions en ligne de façon assez surprenante (i.e. sans répondre à votre question, mais en vous rappelant qu’ils sont à votre service pour répondre à toutes celles que vous pourriez avoir )
l’IRCANTEC (ben oui j’ai aussi travaillé pour l’état en tant que vacataire pendant mes vacances au lointain temps de mes études )vous répond que tout va bien et que vous recevrez bien votre versement unique en temps utile (bon çà fera un resto pour deux )
L’AGIRC/ARRCO accuse réception de votre dossier, en vous disant qu’ils reviendront vers vous fin Avril … et lorsque vous les contactez par leur site mi-Mai pour le leur rappeler, répondent que vous n’avez pas de dossier ouvert … vous appelez alors le CICAS pour avoir un contact avec une vraie personne (moyennant une petite contribution téléphonique) qui vous dit que votre dossier est bien ouvert (ouf) et que l’AGIRC/ARRCO vous a répondu de façon fausse, et qu’il vous devriez recevoir des informations fin Mai … (wait & see !)
Le CICAS (très serviables et compétents) vous apprend au passage que le dispositif est encore en phase de démarrage (et vous dit qu’il aurait été préférable de prendre RV chez eux et de monter un dossier « papier » … mais que si vous changez d’avis et voulez le faire, vous le déconseille puisqu’il faudrait tout recommencer depuis le départ., que vous ne serez informé du montant précis de vos retraites qu’après avoir fourni tous les documents … c’est à dire alors que vous aurez déjà quitté votre emploi puisque les documents en question comprennent la dernière feuille de paie (bon, répondent tout de même à votre question à ce sujet que les estimations que vous aviez pu consulter auparavant sur le site info-retraite ne devraient pas être très loin du compte), et vous confirment que vous pouvez bien sur changer d’avis à tout moment (c’est à dire repousser à plus tard votre départ)
Bref, ce n’est pas si « fluide » que çà… peut-être pour laisser un peu de suspense !

Y-aurait-un message subliminal derrière ce constat ?

1800 € /mois en province ‹ profonde ›

J 'ai ma simulation en partant à 62 ans , et en ayant cotisé 37 ans , ca me ferait du 38 % .

Après ca monte pas mal chaque année travaillée . 62 ans comme par hasard , c’est en moyenne l 'age ou l’on n’est plus en bonne santé en France .

Donc le taux plein c’est une blague pour une grosse majorité des gens.

Donc sans revenus complémentaires , ca va être très chaud

pour moi il n’y a pas à se poser de questions .
seule notre période de vie active nous permet de bas-de-lainiser . alors bas-de-lainisons au maximum tant que c’est possible .
afin de ne pouvoir compter que sur nous meme dans le cas où la solidarité qui nous est promise viendrait à manquer …( ce qui va immanquablement se produire un jour au rythme où vont les choses )

croyez vous qu’avec les reculades d’aujourd’hui , le gouvernement et la majorité actuelle auront les moyens de réformer quoique ce soir à présent ?

Bonjour à tous,

Voici les news de la rentrée sur la retraite !

Quand la retraite compte sur l’assurance-vie
Ce n’est pas nous qui le disons, mais c’est l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) en ces termes : « La retraite supplémentaire occupe une place marginale dans l’épargne des Français et elle représentait fin 2016 seulement 4,8 % de l’ensemble des cotisations acquittées au titre de la retraite ». (Source : ACPR Analyses et synthèses - Revalorisation 2017 des contrats d’assurance-vie et de capitalisation – engagements à dominante retraite collectifs n° 93 juillet 2018 publié le 6 août 2018). Aujourd’hui, les produits de retraite supplémentaire n’ont pas convaincu les épargnants et pourtant il devient de plus en plus nécessaire d’y recourir !

La non indexation des retraites obligera les Français à épargner plus
La décision du gouvernement de ne plus indexer les retraites sur l’inflation réelle va faire perdre une partie du pouvoir d’achat aux retraités qui ont déjà subi depuis le 1er janvier 2018 la hausse des prélèvements sociaux sur les pensions de retraite.

Autrement dit, quand l’inflation sera de 2,3 % (chiffre officiel actuel sur un an glissant), les retraites augmenteront de 0,3 %, ce qui signifie clairement que les retraites diminueront de 2 %. Les futurs retraités ont donc tout intérêt à prévoir encore un peu plus d’épargne pour faire face à cette future baisse des retraites par rapport au coût de la vie.

La loi PACTE (à l’étude) permettra de transférer plus facilement son PERP
Prochainement, les épargnants devraient pouvoir choisir plus librement leur plan d’épargne retraite populaire (PERP) et transférer vers un autre PERP leur épargne retraite sans aucun frais de transfert dès lors que leur plan d’épargne retraite aura été souscrit depuis plus de cinq ans.

LinXie

Bonjour à tous,

Sur la retraite, quelques chiffres clés pour commencer :

  • 16,1 millions de personnes : C’est le nombre de retraités de droit direct fin 2016. Parmi eux, 1,1 million résident à l’étranger.

  • 676 000 : Le nombre de nouveaux retraités en 2016.

  • 4,4 millions de personnes : Le nombre de personnes titulaires d’une pension de réversion.

  • 61 ans et 10 mois : C’est l’âge moyen conjoncturel de départ à la retraite fin 2016. Cet âge est plus élevé pour les femmes (62 ans et 1 mois) que pour les hommes (61 ans et 6 mois). Il a augmenté d’un an et 4 mois depuis 2010.

  • 34 % des assurés étaient déjà à la retraite avant l’âge légal minimal (62 ans) fin 2016, du fait des dispositifs dérogatoires.

  • 18 % des assurés ne deviennent retraités qu’à 65 ans ou après.

  • La durée que les retraités nés en 1950 peuvent, en moyenne, espérer passer à la retraite est de 28 ans et 4 mois pour les femmes, et de 24 ans et 6 mois pour les hommes.

  • Le montant moyen brut mensuel des pensions pour les résidents en France fin 2016 était de1 461 euros, soit, à cette époque, 1 361 euros nets par mois. (Source : DREES ; CNAV ; SRE ; CDC ; COR ; DSS ; Agirc-Arrco, enquête Motivation de départ à la retraite 2017).

Sept personnes sur dix souhaitent partir à la retraite à 60 ans
Selon le Baromètre de la DREES, les personnes non retraitées demeurent attachées à la retraite à 60 ans, même si elles sont de plus en plus nombreuses à envisager un départ plus tardif. En 2017, la moitié d’entre elles (51 %) souhaiteraient, dans l’idéal, partir à la retraite à 60 ans, alors que trois sur dix seulement (28 %) envisageraient de partir après cet âge.

Rentes PERP et Madelin : encore trop faibles
Selon la DREES, les rentes servies par les contrats de retraites supplémentaires varient entre 75 et 185 euros par mois en moyenne, à l’exception des rentes servies aux termes d’un contrat article 39 du CGI. (Les retraités et les retraites publié le 14 mai 2018, Source : DREES).

Toutes les principales infos sur les retraites
Voici un nouveau document de la Direction de la recherche, des études, de l ’évaluation et des statistiques (DREES), « Les retraités et les retraites » (édition 2018) qui présente un panorama de la retraite en France en 2016 et 2015.

« Les retraités et les retraites Source : DREES publié en mai 2018. Ce document de 270 pages est téléchargeable gratuitement sur le site Internet

En 2070, la pension moyenne passerait de 52 % du revenu à 41 % maximum du revenu
Toutes catégories confondues et tous régimes confondus, une personne qui, en 2018, aurait comme retraite 52 % de son revenu, n’aurait plus qu’entre 33 et 41% de son revenu en 2070, selon les estimations du Conseil d’Orientation des Retraites (COR).

LinXie

Bonjour à tous,

Un formulaire unique pour vos retraites de base
Le site web Info Retraite, géré par Union Retraite, un groupement d ’intérêt public réunissant les organismes obligatoires, de base et complémentaire, ouvre un nouveau service en ligne, la demande de retraite unique.

Ce formulaire vous permet de demander votre retraite de base auprès d ’un seul organisme pour l ’ensemble des activités que vous avez pu exercer en tant que :

• salarié ou agent contractuel de la fonction publique (régime général de la Sécurité sociale),

• salarié agricole, chef d ’exploitation ou d ’entreprise agricole, collaborateur et aide familial (CMSA),

• chef d ’entreprise, conjoint collaborateur, artisan, commerçant et industriel, etc (Sécurité sociale indépendants - ex-RSI),

• ministre des cultes ou religieux (Caisse d ’assurance vieillesse invalidité et maladie des cultes - Cavimac).

Il est préférable de déposer la demande de retraite de préférence entre 4 et 6 mois avant la date choisie de départ en retraite.

Un actif sur deux épargne pour sa retraite
Selon les chiffres du Baromètre de l’épargne de l’AMF, 80 % des Français de 35-64 ans sont fortement préoccupés par la préparation financière de leur retraite.

Quel est l’effort d’épargne retraite des actifs ?
Si 52 % des actifs (non retraités) épargnent au moins occasionnellement pour la retraite, ils ne sont que 19 % à le faire régulièrement. Ces épargnants réguliers déclarent épargner 2 200 euros par an en moyenne (mais 41 % d’entre eux épargnent moins de 1 000 euros par an).
Ces montants sont plus élevés parmi les catégories sociales supérieures (2 800 euros par an) et chez ceux qui disposent d’un patrimoine financier élevé (3 600 euros par an pour les patrimoines supérieurs à 50 000 euros).

Qui épargne le plus régulièrement pour sa retraite ?
Les actifs qui épargnent régulièrement pour la retraite sont relativement âgés : 33 % des plus de 55 ans le font. Par ailleurs, les détenteurs de placements financiers sont aussi 33 % à épargner régulièrement pour leur retraite.

Une épargne jugée insuffisante par les actifs …
Seul 1 actif sur 5 estime épargner assez pour sa retraite. Les actifs sont 17 % à penser connaître le montant d’épargne nécessaire et 38 % déclarent avoir une idée assez précise de ce montant. 45 % n’en ont aucune idée.

… et par les retraités
Seuls 50 % des retraités estiment que leur épargne retraite a été suffisante. Les retraités de 65 à 74 ans sont 68 % à continuer d’épargner pour leur retraite.

Pays développés : retraites en berne
Theseis rappelait dans un communiqué du 7 mai 2019 que « L’OCDE a annoncé une baisse du taux de remplacement des retraites de 15 % à horizon 2050. Pour un salaire moyen de 2 000€, il faut s’attendre à une baisse de pouvoir d’achat à la retraite de plus de 300€ / mois soit plus 80 000€ tout au long de la retraite !

Attestation électronique pour le paiement des retraites des personnes résidant hors de France

Si vous êtes retraité, que vous habitez à l’étranger et percevez une pension versée par une caisse de retraite française, vous devez régulièrement justifier de votre existence en renvoyant un certificat d’existence (ou certificat de vie).

Une télétransmission avait été prévue dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2017. En effet, une disposition de cette loi stipulait qu’à partir du 1er janvier 2018, les retraités résidant à l’étranger pouvaient envoyer leur justificatif de vie par voie dématérialisée. Malheureusement, la disposition avait été abrogée par le Conseil Constitutionnel.

Mais à partir d’octobre 2019, la démarche pourra être faite en ligne. Les retraités devront télécharger sur leur compte personnel retraite un formulaire de certificat d’existence à faire signer par une autorité locale compétente, avant de le recharger sur la plateforme internet.

LINXIE

Bonjour à tous,

Agirc-Arrco : la minoration temporaire en vigueur depuis le 1er janvier 2019
Le dispositif de minoration/majoration sur les retraites complémentaires est entré en vigueur au 1er janvier 2019 pour les personnes nées à compter de 1957.

Auparavant, une personne qui obtenait sa retraite de base au taux maximum bénéficiait aussi, automatiquement, du taux maximum auprès des caisses de retraite complémentaires. Désormais, le système est différent pour les assurés nés à compter de 1957 et remplissant les conditions pour obtenir une retraite de base au taux maximum.

Les assurés réunissant les conditions pour obtenir une retraite de base au taux maximum qui demandent simultanément leurs retraites de base et complémentaire se voient appliquer une minoration de 10 % de leur retraite complémentaire pendant les 3 premières années de leur retraite (ou au plus tard jusqu’à leurs 67 ans).

Des cas précis permettent d’éviter cette réduction :

les assurés exonérés de la CSG (pour ceux qui sont soumis à un taux réduit de CSG, la minoration temporaire est de 5 %) ;
les assurés handicapés ;
les travailleurs de l’amiante ;
les inaptes au travail justifiant d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 50 % ;
les mères ouvrières ayant élevé au moins trois enfants ;
les assurés ayant apporté une aide effective à leur enfant handicapé et les personnes ayant interrompu leur activité professionnelle en raison de leur qualité d’aidant familial.

A noter que les assurés qui obtiennent leur retraite complémentaire avec une minoration définitive (car ils ne bénéficient pas de leur retraite de base au taux maximum) ne sont pas concernés par la réduction temporaire.

Les assurés répondant aux conditions pour partir à la retraite au taux maximum avant 67 ans et qui décalent le point de départ de leur retraite complémentaire d’un an ne subissent aucune minoration. Ils bénéficient de leur retraite complémentaire au taux maximum.

Les assurés qui décalent le point de départ de leur retraite complémentaire d’au moins 2 ans bénéficient d’une majoration du montant de leur retraite complémentaire pendant un an. Celle-ci est : de 10 % en décalant de 8 trimestres, de 20 % en décalant de 12 trimestres, de 30 % en décalant de 16 trimestres.

Le report de la date de départ permet de générer des points supplémentaires auprès des régimes complémentaires.

Un simulateur est disponible sur le site de l’Agirc-Arrco. Il permet de donner aux assurés une estimation chiffrée du malus ou du bonus appliqué à leur retraite complémentaire en fonction de leur date de départ.

Les chiffres clés de l’Assurance retraite
Au 31 décembre 2018, l’Assurance retraite a versé une retraite personnelle ou de réversion à un peu plus de 14,3 millions de retraités. La part de polypensionnés (personnes percevant au moins 2 pensions de retraite) baisse fortement parmi les nouveaux retraités de droit direct (33 % en 2018, contre 41 % en 2017) du fait de la liquidation unique des régimes alignés. L’âge moyen du retraité du régime général a légèrement augmenté : il est de 74,3 ans contre 74,1 ans en 2017. Quatre retraités sur dix ont 75 ans ou plus. Le montant de base moyen du droit direct servi pour une carrière complète au régime général est de 1057 € par mois en 2018. Un peu plus de 19 % des retraités sont bénéficiaires d’une retraite de réversion (CNAV, communiqué du 4 mars 2019).

L’assurance-vie complète la retraite
Pour compléter leur retraite, 22 % des personnes utiliseront leurs économies. 14 % comptent sur leur contrat d’assurance-vie, leur PERP ou contrat de retraite Madelin.

La Banque de France a fait réaliser une enquête par Audirep. L’analyse porte sur un échantillon 2 154 personnes âgées de 18 ans ou plus, selon la méthode des quotas.

LINXIE

Bonjour à tous,

Le rachat de points de retraite est étendu
A compter du 1er janvier prochain, le rachat de points de retraite complémentaire, jusqu’à présent réservé aux années d’études supérieures, est étendu aux années civiles incomplètes, c’est-à-dire des années au cours desquelles ils ont validé moins de 4 trimestres.

Le nombre total de points rachetables est fixé à 140 par an, soit 420 points maximum pour trois années rachetées (le maximum autorisé).

Le coût du rachat est égal à la valeur du point au moment du rachat multiplié par un coefficient qui dépend de l’âge de l’assuré au moment du rachat, donc de son espérance de vie. Les sommes versées pour ces rachats sont déductibles du revenu imposable.

Connaître le coût de la dépendance
Le gouvernement a mis en place un site internet pour les personnes âgées et leurs aidants et proches www.pourlespersonnesagees.gouv.fr.

Ce portail national d’information pour l’autonomie des personnes âgées et l’accompagnement de leurs proches permet de choisir un hébergement, savoir à quelles aides on a droit. Il permet aussi de comparer les tarifs et de choisir les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD),

Commercialisation des produits financiers aux personnes âgées : donnez votre avis !
Dans un contexte de vieillissement démographique et de mutation digitale du secteur financier, le Pôle commun ACPR et AMF a présenté le 12 décembre 2018 un état des lieux général des pratiques de commercialisation des produits financiers aux personnes âgées : besoins et difficultés éventuelles, mécanismes de protection et usages du marché. Ce rapport vise à constituer une première base de réflexion et à ouvrir le débat, par le biais d’un appel à contributions, sur une série de questions-clés.

L’objectif est de trouver, en collaboration avec les consommateurs, les professionnels et les acteurs du vieillissement, les moyens d’identifier les bonnes pratiques de commercialisation à l’égard des personnes vieillissantes et vulnérables, au regard notamment de difficultés cognitives.

L’ACPR et l’AMF invitent toutes les personnes intéressées à envoyer leurs contributions, qui nourriront les réflexions du Pôle commun pour la suite des travaux en 2019.
Cette consultation publique prendra fin le 12 février 2019.

Les contributions sont à envoyer :
Au service de coordination de la Direction du contrôle des pratiques commerciales de l’ACPR – 2794-COORDINATION-UT@acpr.banque-france.fr
Et/ou à la Direction communication de l’AMF – directiondelacommunication@amf-france.org

LINXIE

Bonjour à tous,

Les retraites des non-salariés : que se passe-il à l’étranger ?
Certains États (Pays-Bas, États-Unis, Royaume-Uni et Japon) ont mis en place des assurances vieillesse de base visant à couvrir l’ensemble de la population ou des travailleurs, dans le cadre d’une même organisation, sans distinction pour les non-salariés. Dans d’autres, la couverture vieillesse conserve un caractère professionnel même si elle s’inscrit dans un cadre obligatoire et généralisé (Espagne, Italie). Enfin, dans le dernier groupe de pays, l’affiliation à un régime de retraite de base n’est pas obligatoire sauf pour certaines professions (Allemagne). (Conseil d’orientation des retraites Séance plénière du 20 décembre 2018 « La retraite des non-salariés »).

Très faible revalorisation de la retraite de base
Finies les revalorisations des retraites en fonction de l’inflation !

La retraite de base CNAV (caisse nationale d’assurance vieillesse, c’est-à-dire la retraite du régime général de base) a été augmentée de 0,3 % en janvier 2019, soit une perte de pouvoir d’achat pour les retraités, puisque le taux d’inflation annuel a été de 1,60 %.

Les retraités peuvent-ils espérer un rattrapage en 2020 ? Pas du tout, il est déjà prévu que la revalorisation 2020 sera également de 0,3 %.

Pas généreux du tout !

LINXIE

Bonjour à tous,

Voici les dernières news dans la catégorie Retraite !

Au niveau mondial, 58 % des personnes continuent une activité après leur retraite
La quinzième édition de l’étude de HSBC « The Future of Retirement », « L’Avenir des Retraites », réalisée en partenariat avec l’Institut Ipsos MORI a permis d’interroger 17 000 personnes dans 16 pays à travers le monde. Les enseignements les plus significatifs sont les suivants :

À l’échelle internationale, 58 % des personnes en âge de travailler continuent, dans une certaine mesure, à travailler après leur retraite (32 % en France). Si au niveau mondial, 26 % des personnes en âge de travailler déclarent épargner régulièrement pour leur vie future, ce sont aussi 43 % des personnes en âge de travailler qui déclarent vivre financièrement au jour le jour (respectivement 54 % en Chine, 50 % aux États-Unis, 44 % au Royaume-Uni et 28 % en France.)

Dans le monde, 51 % des femmes en âge de travailler s’inquiètent de ne pas être en mesure de subvenir à leurs besoins de base à la retraite, à comparer avec la France où les femmes sont 57 % à exprimer une crainte similaire.

Au niveau mondial, 46 % des femmes ne sont pas en capacité de déterminer précisément combien elles épargnent pour leur retraite ou n’ont pas encore commencé à le faire. La France se situe en tête de peloton, avec 69 % des femmes exprimant un constat comparable.

À l’échelle internationale, la gestion du quotidien est le seul type de financement que les femmes contrôlent majoritairement dans le ménage (58 %, à comparer à 32 % des hommes).

Le rapport Monde est disponible (en Anglais) en suivant ce lien.

Une seule retraite complémentaire pour les salariés
Au 1er janvier 2019, les salariés du privé ne seront plus couverts que par un seul régime de retraite complémentaire, qu’ils soient cadres ou non.

Jusqu’à présent, les salariés non cadres bénéficiaient d’une retraite complémentaire de l’ARRC0 et les cadres avaient en plus une retraite complémentaire de l’AGIRC.

C’est-à-dire que partant à la retraite un salarié non cadre percevait, en principe, une retraite du régime général (CNAVTS) et une retraite complémentaire de l’ARRCO (Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés).

A ces deux premières retraites, les cadres ajoutaient une retraite complémentaire AGIRC (Association générale des institutions de retraite des cadres), ils avaient donc une caisse de base du régime général + 2 caisses complémentaires.

A partir du 1er janvier 2019 tous les salariés du secteur privé relèveront du régime unifié Agirc-Arrco.

Est-ce que cela changera grand chose ? Non puisque il y aura toujours des calculs distincts suivant les montants des salaires et le plafond de la sécurité sociale.

Calculer ses points de retraite

Pour 80 % des assurés, qui cotisaient uniquement à l’Arrco pour leur retraite complémentaire), cela ne change rien à leur compte de points. En effet, c’est la valeur du point Arrco qui a été retenue comme valeur du régime Agirc-Arrco selon la règle : 1 point Arrco = 1 point Agirc-Arrco.

Pour les 20 % de salariés qui cotisaient à l’Agirc en plus de l’Arrco, il est effectué une conversion de leurs points Agirc en points Agirc-Arrco.

Sur les différents sites des caisses ARRCO et AGIRC une calculette vous permet de convertir vos points Agirc en points Agirc-Arrco.

Pour que cette opération de conversion soit transparente, les documents d’information retraite auront un double affichage : d’un côté, ils indiqueront les points Arrco et les points Agirc, et de l’autre, leur équivalent dans le régime Agirc-Arrco.

Pension de réversion à partir de 55 ans dès 2019 pour les régimes ARRCO et AGIRC
L’âge requis pour une demande de pension de réversion Agirc est fixé à 60 ans lorsque le décès est intervenu à compter du 1er mars 1994 et à 55 ans à l’Arrco lorsque le décès est intervenu à compter du 1er juillet 1996. Ces règles sont valables pour les décès intervenus jusqu’au 31 décembre 2018.

A compter du 1er janvier 2019, les textes harmonisent les âges des réversions sur la règle la plus favorable : 55 ans à condition que le décès soit intervenu à partir du 1er janvier 2019.

Très légère hausse des retraites complémentaires
L’Association générale des institutions de retraite complémentaire des cadres (Agirc) et l’Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (Arrco) ont arrêté les nouvelles valeurs de service des points :

  • valeur du point Agirc au 1er novembre 2018 : 0,4378 € (elle était jusqu’à présent de 0,4352 €) ;

  • valeur du point Arrco au 1er novembre 2018 : 1,2588 € (elle était jusqu’à présent de 1,2513 €).

Il est précisé que « la valeur de service des points Agirc et Arrco est indexée sur l’évolution des prix à la consommation hors tabac diminuée de 1 point. La dernière prévision d’inflation publiée par l’Institut national de la statistique et des études économiques, hors tabac, est estimée à 1,6 % pour l’année 2018. Ainsi, les valeurs de point sont revalorisées de 0,6 % : hypothèse d’inflation 2018 – 1 % = 1,6 % – 1 % = 0,6 % ».

LINXIE