Bonjour à tous,
En ce début de mois, retour sur les principales actualités concernant votre placement préféré : l’assurance vie !
L’assurance-vie est en tête du trio des placements
Avec 131 115 réponses recueillies auprès des salariés- épargnants, cette enquête, réalisée par l’Institut de sondage Audirep, pour le compte de Amundi et Natixis montre qu’en France les salariés qui épargnent pour leur retraite plébiscitent un produit d’épargne souple, transmissible aux héritiers et permettant une sortie en capital plutôt qu’en rente.
-
77 % des épargnants désirent un produit retraite avec une sortie en capital. En prenant l’exemple d’une épargne retraite accumulée de 100 000 € au départ à la retraite, plus de 77 % des répondants préfèrent disposer librement de l’intégralité du capital (et des futures plus-values), avec retrait possible à tout moment, plutôt que d’une rente viagère de 325 € par mois (hors revalorisation).
-
Près d’1 épargnant interrogé sur 2 est sensible à la souplesse de l’épargne retraite. Une fois à la retraite, 48 % des répondants souhaitent pouvoir continuer à faire fructifier leur épargne retraite tout en ayant le choix de « piocher » dedans à tout moment. 43 % des épargnants souhaitent garder la possibilité de sortir du produit d’épargne avant l’âge de la retraite en cas de besoin (ex. chômage prolongé, invalidité, incapacité).
-
84 % des épargnants souhaitent pouvoir transmettre leur épargne retraite accumulée à leurs héritiers (conjoint, enfant…).
-
Assurance - Vie, PERCO et investissement immobilier : le trio de tête des solutions d’épargne préférées des Français. Parmi les différentes solutions d’épargne, 86 % des épargnants citent l’assurance-vie, 82 % le PERCO, 76 % l’investissement immobilier et 65 %, les livrets bancaires. Le PERP obtient la préférence pour 1 répondant sur 2, le PERE d’entreprise 33 % et le Madelin 31 %.
L’assurance-vie en forme !
Le montant des cotisations collectées au cours des quatre premiers mois de 2018 est de 47,9 milliards d ’euros (44,9 milliards d ’euros sur la même période de 2017). L’encours des contrats d’assurance-vie s’élève à 1697 milliards d’euros à fin avril 2018, en progression de 3 % sur un an.
Comme l’année précédente, les Français font confiance en 2018 à l’assurance-vie qui apporte une grande souplesse (pour les versements et les retraits) et une fiscalité intéressante à la fois pour l’assuré lui-même et également pour ses proches.
Clause bénéficiaire : Exprimez clairement vos volontés !
En l’espace de trois mois le souscripteur de deux contrats d’assurance-vie effectue trois désignations différentes de bénéficiaires. Bien entendu, les héritiers désignés à l’origine comme bénéficiaires, puis évincés par la suite, contestent.
Les magistrats vont même jusqu’en s’emmêler dans cette affaire, à tel point que la Cour de cassation casse l ’arrêt rendu le 1er février 2017, entre les parties, par la cour d ’appel de Limoges et qu’elle les renvoie devant la cour d ’appel de Poitiers.
Voici les faits de ce dossier :
Philippe Y, qui avait souscrit deux contrats d ’assurance sur la vie auprès de la société Crédit Agricole Centre France et de la société CNP assurances, a désigné, le 18 juillet 2011, la Ligue nationale contre le cancer et l ’association Société protectrice des animaux (la SPA) comme bénéficiaires du premier contrat et, en septembre 2011, Mme Z comme bénéficiaire du second contrat.
Précédemment, Philippe Y avait établi un testament olographe (non notarié) en date du 4 juillet 2011 par lequel il laissait à son ex-épouse, Mme D le soin de partager ses avoirs entre ses deux enfants et un testament authentique, dressé le 26 juillet 2011, léguant la quotité disponible de ses biens par moitié à la Fondation trente millions d ’amis et à la Ligue nationale contre le cancer à charge pour ces deux associations de délivrer certains legs particuliers.
En dernier lieu, Philippe Y avait fait un testament authentique le 9 septembre 2011 par lequel il léguait la quotité disponible de ses biens à la Fondation trente millions d ’amis, la Ligue nationale contre le cancer et la Ligue pour la protection des oiseaux, à concurrence d ’un tiers chacune, à charge pour elles de délivrer certains legs particuliers à une amie, Mme Z et à son frère, M. Jean-Pierre Y.
Décédé des suites d ’un cancer, Philippe Y laissait pour lui succéder ses deux enfants, Mme Florence Y et M. Patrice Y auxquels devait revenir la réserve, c’est-à-dire la partie minimale que l’on doit laisser à ses enfants. (Cour de cassation, 2 ème chambre civile, 3 mai 2018, pourvoi n° 17-17538).
Et ne pensez pas que ce genre de problème survient uniquement pour de très gros contrats. En l’espèce, la prime s ’élevait à la somme de 146 017 € pour le premier contrat et la prime du second contrat était de 20 043 €. Il est impératif d’effectuer des désignations claires et précises et de ne pas les remettre constamment en cause.
L’Europe, 2ème marché mondial de l ’assurance
Selon l’étude annuelle publiée par Insurance Europe, la Fédération européenne de l’assurance et de la réassurance, le marché de l ’assurance européen occupait, en 2016, la deuxième place du marché mondial de l ’assurance, après l ’Asie et devant l ’Amérique du Nord.
Le Royaume-Uni, la France et l ’Allemagne sont les acteurs les plus importants du marché européen.
Les 3 500 sociétés d ’assurances opérant en Europe employaient directement 944 000 personnes en 2016.
L’assurance en zone Euro : près de 8 000 milliards
Le total des actifs des sociétés d’assurance de la zone euro a augmenté, s’inscrivant à 7 883 milliards d’euros au 4 ème trimestre 2017, après 7 848 milliards au trimestre précédent. Les produits libellés en unités de compte représentaient 19,5 % des provisions techniques pour l’assurance vie (BCE).
Chauvins
La majorité des obligations d’État de la zone euro détenues par les assureurs de la zone Euro ont été émises dans le pays dans lequel se situe la société d’assurance (communiqué de la BCE).
Les UC immobilières imposables à l‘IFI
Les supports d ’investissement « pierre-papier », par exemple, les parts de SCPI ou d ’OPCI, des contrats d ’assurance-vie ou de capitalisation sont imposables au nouvel IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière).
L’article 972 du code général des impôts prévoit, en effet, que doit être déclarée dans le patrimoine du souscripteur la fraction de la valeur de rachat au 1er janvier représentative des actifs immobiliers imposables compris dans les unités de compte.
-
Pour les SCPI, en principe, l’immobilier représente 90 à 95 % des actifs (selon leur taux de liquidités et d’actifs non immobiliers détenus)
-
Pour les OPCI, l’immobilier représente 60 % en règle générale, les 40 % restants sont des actifs financiers (OPCVM, Sicav …).
Des précisions devraient être apportées par de prochaines instructions fiscales.
LinXie