Les ETF, ces produits financiers à frais réduits qui pourraient faire fureur en France

Les ETF, ces produits financiers à frais réduits qui pourraient faire fureur en France

En Allemagne, ces fonds qui répliquent les performances de la Bourse font déjà un véritable tabac.

En Allemagne, l’homme de la rue a désormais un adage quand il s’agit de parler Bourse : « Ne cherchez pas l’aiguille, achetez la botte de foin »! Une façon imagée d’évoquer les ETF (pour exchange traded funds), un placement qui permet de miser sur des dizaines voire des milliers d’actions - en un seul clic.
Ces fonds qui répliquent les performances d’un indice boursier (DAX, CAC 40, Nasdaq…), et que l’on peut souscrire en misant de petites sommes de façon régulière - toutes les semaines, tous les mois…-, font fureur outre-Rhin.
Pas moins de 7,1 millions d’Allemands ont mis en place des plans de versements programmés en ETF (contre 500 000 au total en France, en Italie, en Autriche et en Espagne), selon une étude récente du géant américain de la gestion d’actifs BlackRock, leader mondial des ETF.
D’ici à 2030, ils pourraient être près de 20 millions en Allemagne.

Un train de retard

Les raisons de cet engouement ? Tout d’abord un écosystème favorable. Les premières startup - Trade Republic, Scalable, Bux… - à s’être lancées dans le grand bain des ETF, dès 2013, sont allemandes. Mais surtout, ces produits sont très peu chargés en frais (0,2 % en moyenne économie contre près de 2 % pour un fonds action classique).
Un argument qui a fait mouche outre-Rhin plus qu’ailleurs. « Sans être caricatural, les Allemands sont méthodiques. Ils ont rendez-vous tous les ans avec leurs banquiers pour éplucher leurs frais de tenue de compte.
Ce que les Français sont peu nombreux à faire

Bonjour

voici mon analyse.

Effectivement, il y a de plus en plus d’investisseurs qui achètent des ETF et les conservent un certain temps sur plusieurs semaines, mois, années.
Les ETF étant un panier d’actions parmi les plus grosses capitalisations du secteur concerné, le cours de ces actions montent mécaniquement et ce plus que les plus petites.

En Face, il y a les investisseurs qui achétent des actions et les traders sur options, indices, actions.

Les premiers analysent les valorisations comme par exemple le ratio prix/bénefice et vendent quand le profit leur parait suffisant et le PE surévalué.

Les traders surfent sur les vagues et animent la spéculation.

Ces 3 types d’intervenants combinés font que le système se régule dans un biais qui est celui « la hausse entretien la hausse » et inversément pour la baisse surtout si la contrepartie est défaillante.

Actuellement la confiance revient.

Les investisseurs « etf » et « actions » sont plus forts que la spéculation qui elle même intervient dans un biais haussier.

Je constate que les ETF subissent moins de volatilité que les actions elles-mêmes ; comme d’ailleurs les UC mais qui sont trop chargées en frais internes

Dans votre PEA, regardez la performance de vos actions (beaucoup trop de paris ratés) et celle des ETF.

Vous l’avez compris, les ETF sont incontournables.

bonjour,

Personnellement je garde les ETF sur le (très) long terme. L’ETF World a quand même fait +173% sur 10 ans et c’est bien moins d’emmerdements qu’un bien immobilier par exemple et beaucoup plus liquide aussi.

La confiance revient parce que la crise de l’énergie et l’inflation s’éloignent.
Il y aura certainement un bon rattrapage des marchés en 2024.

bonjour,

C’est clair que si les français avaient une culture financière, ils auraient laissé tomber la gestion pilotée, les fonds gérés… En bref tout ce qui est mis en avant partout.

Bonjour

Le jour où tout le monde aura des ETF, qui fera la valeur du marché ??