Bonsoir Arrot,
merci de nous faire gagner en réflexion, que l’on soit actif, peu actif ou suractif.
Peut on s’améliorer? Sans vouloir aller philosopher, le bonheur passe par la connaissance de soi et d’un autre côté on ne peut progresser que si l’on a été confronté à des difficultés ou des problèmes, c’est ce qui aide à se poser des vraies questions, les marchés ne sont pas roses, à moins de trouver que la guerre est jolie.
Nous recherchons pas le bonheur, mais un gain et non une perte, un objectif qu’il est parfois difficile de définir avec précision, l’assurance vie est un « refuge » pour celui qui ne veut gérer en direct, choisir sa valeur son entrée, gérer sa position, ses stops, sa sortie. Ce refuge n’est pas un abri sûr, les fonds euros pourront subir le défaut de la dette de tel ou tel état, les fonds actions restent ce qu’ils sont attractifs pour leur volatilité donc il vaut mieux les acheter bas en espérant qu’ils montent et se demander aussi quand les vendre.
Les torts que nous avons sont variés: de vouloir acheter trop bas, de ne pas vouloir vendre après une belle hausse, de ne pas s’interroger personnellement et donc de faire confiance à un tel qui dit que, de s’exposer trop ou trop peu au risque, de faire des moyennes à la baisse et non de faire des moyennes à la hausse quand on est dans le bon sens, de ne pas couper des positions quand elles sont perdantes, de changer d’avis a posteriori ou de se rendre compte que l’on a fait fausse route et de croiser des ordres en sens opposé.
Un idéal est difficile à atteindre quand on est un simple particulier et que l’on ne veut pas s’investir mais seulement investir, il faut acheter des revues ou prendre le conseil de quelqu’un qui dit c’est le bon moment…un investissement demande selon moi de s’en occuper…je réfléchis encore à mettre tous fonds et tous indices sur excel pour bougies, mm, indicateurs et élaborer un sysème d’alerte ou de veille automatisé, en bref économiser le temps passé! J’accueille volontiers toute âme charitable que le sujet serait suceptible d’intéresser ou tout autre qui aurait un peu d’intérêt pour l’analyse technique, à bon entendeur, salut…
Ceux qui s’inspirent de l’analyse technique peuvent le faire parce qu’ils se sont rendus compte que les revues ne délivrent pas de conseils suffisamment pertinents en général et comme certains comme moi ont pu subir 2000, ils n’ont plus eu envie de redonner dans le délire des marchés dits efficients. Ma chance a été en 2000 d’avoir investi en bourse (2 PEA) en même que temps qu’en immo et que le dénouement final a été heureusement positif au delà de mes espérances initiales malgrè mes déconvenues et mes pertes en bourse de l’époque…on grandi avec son patrimoine mais pour éviter les coups qui empêchent de se relever, il faut aussi une allocation équilibrée, c’est ma seule contribution à ton texte, comme on peut marier bourse-immobilier le mariage des actions-obligations permet de se relever après la tempête…il n’y a aucun déshonneur à être en euros, c’est sans doute parmi les bons choix du moment que d’être posté majoritairement en euros.
Un défaut concernant l’assurance vie c’est le manque de réactivité entre marchés et VL…cela ne doit pas nous empêcher de conserver son sens critique et garder un oeil vigilant à la barre.
Tu as beaucoup évoqué le stress d’être en position…point de vue partagé…doutes et inquiétudes…tu conclues que l’analyse technique peut nous aider, point de vue partagé… rentrer; gérer (sortie partielle parfois); sortie; objectifs définis sur les indices; alertes des indicateurs et le rôle des moyennes mobiles…pour moi c’est d’accord…être le plus autonome au final n’est pas contradictoire avec l’offre Avie même si on peut avoir initialement l’idée inverse…
A+