Le pétrole

J’ai trouvé l’article suivant intéressant.

Mais attention ! Je m’intéresse au sujet et j’ai investi dans un fond spécialisé « énergie », peut-être que je recherche une confirmation (le fameux biais psychologique bien connu des « marketeurs » financiers) à ce qui peut apparaître comme un mauvais choix (-11% so far, avec un plus bas à -25%) ? Donc, je ne conseille surtout pas, mais j’attends vos commentaires impartiaux (merci d’avance) sur ce sujet :

Article de notre bien connu L.Abadie (plus « bear » que toi …) : Où vont les prix du pétrole ?
Mise en ligne le : lundi, 06 avril 2015 07:07 Audience de l’article : 1012 lectures
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Voici un article qui vous permettra de comprendre un peu mieux le fonctionnement du marché pétrolier aujourd’hui :

Les prix du pétrole se sont crashés brutalement au second semestre 2014 et au début 2015 pour rejoindre un range compris entre 40 et 50$ / baril sur le WTIC américain.

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Les causes de cet effondrement sont connues :

  • Le développement du pétrole de schiste aux USA a ajouté environ 4 millions de barils par jour en 4 ans à l’offre mondiale, auxquels il faut ajouter le développement d’autres projets de pétrole « non conventionnel » (notamment les sables bitumineux canadiens) pour 1 à 1,5 millions de barils.

  • Face à cette hausse de l’offre l’Arabie-Saoudite a décidé de lancer une guerre des prix en maintenant une production élevée, à la fois pour des raisons économiques (défendre sa part de marché et bloquer le développement du pétrole de schiste américain) et politiques (mettre en difficulté des pays pouvant menacer son influence, en particulier l’Iran ).

Que peut-on attendre à présent du prix du pétrole dans les années à venir ?

Pour répondre à cette question, il faut d’abord rappeler quelques caractéristiques de base du marché du pétrole et nous commencerons par un peu de théorie :

Il y a deux niveaux de prix marginaux sur le pétrole :

  • Le premier niveau est le coût de production global, qui intègre les investissements (capex) et les coûts de production opérationnels (opex) après investissement.

  • Le second niveau est le coût de production opérationnel seul (opex).

  • Si le prix de vente est supérieur aux (opex + capex), les opérateurs investissent dans de nouveaux projets et maintiennent les projets déjà réalisés en production. L’offre augmente alors tant que de nouvelles réserves sont découvertes et mises en valeur à un rythme suffisant.

  • Si le prix de vente est compris entre les opex et les capex, les opérateurs n’investissent plus dans de nouveaux projets (trop coûteux), mais ont intérêt à maintenir en production les champs existants. L’offre va alors diminuer très lentement au rythme de la déplétion des puits et le prix reste contrôlé par la demande, au moins à court terme.

  • Si le prix de vente est inférieur aux opex, les opérateurs ont alors intérêt à couper immédiatement la production des champs existants. L’offre diminue alors rapidement jusqu’à un rebond du prix.

Le marché était jusqu’ici contrôlé par la demande plus que par l’offre : l’OPEP a montré son incapacité sur les dernières décennies à réguler l’offre, et les coûts d’extraction (opex), une fois les investissements nécessaires à la production (capex) réalisés sont suffisamment bas pour que les producteurs aient intérêt à continuer à pomper malgré la chute des prix :

Seuls 400 000 barils/j sur les 91 millions ont un coût d’extraction supérieur à 45$/baril, chiffre qui passe à 1,4 millions à 40 $ (lien), et il faudrait passer sous les 35 à 40$ pour voir une part importante de la production mondiale présenter des opex supérieurs au prix de vente (donc inciter les producteurs à couper immédiatement leur production).

Au dessus de 35 à 40$, l’offre en pétrole pouvait donc être considérée comme incapable de s’ajuster rapidement aux prix, ce qui explique les fortes variations du prix du pétrole depuis des décennies.

Mais le pétrole de schiste a en partie modifié la donne à cause de ses caractéristiques très particulières :

  • Un puits de pétrole classique voit son niveau de production décliner très lentement, au rythme de quelques % par an. Ce rythme peut d’ailleurs être boosté temporairement par certaines techniques (injection d’eau).

  • Un puits de pétrole de schiste se comporte de façon radicalement différente, avec un déclin (dépletion) très rapide de la production (qui atteint 70% en un an).

Cette dépletion rapide des puits de pétrole de schiste fait que la production devient beaucoup plus sensible aux prix que pour les autres types de pétrole : Pour compenser la déplétion, le producteur doit en effet forer constamment de nouveaux puits, ce qu’il n’a plus intérêt à faire si les prix du pétrole sont inférieurs aux coûts globaux (opex + capex). Ces coûts sont estimés actuellement dans une fourchette allant de 35 à 75-80$ / baril selon les champs considérés (vous trouverz plus de chiffres ici), ce qui signifie qu’à 45$/baril, une bonne partie des opérateurs n’a plus intérêt à forer, et que la production devrait commencer à décliner dans moins d’un an.

Le nombre de rigs de forage américains confirme largement cette prévision (avec un temps de latence de quelques mois), passant de 1900 à moins de 1100 en moins de 6 mois : Les opérateurs sont en train de ralentir très fortement leur rythme de forage de nouveaux puits.

us rigs
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Jusqu’ici la production américaine n’a pas encore décliné : la baisse du nombre de rigs est en effet très récente, et la déplétion des anciens puits n’a pas encore produit son effet. Mais il est pour moi probable qu’on observera dès la fin 2015 le début de la baisse de production pétrolière aux USA (même si les opérateurs tentent de s’adapter en se concentrant sur les parties les plus rentables et les plus faciles à exploiter de leurs champs, solution qui n’est pas durable, et améliorent la productivité de leurs techniques de forages).

Voyons à présent la demande mondiale (graphique : indexmundi.com)

oil consumption

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Depuis 30 ans, la consommation mondiale de pétrole augmente très régulièrement d’en moyenne 1 millions de barils / j chaque année (les prévisions de l’EIA pour les prochaines années correspondent toujours à ces chiffres). Même une grande crise d’ampleur mondiale comme celle de 2008-2009 a eu au final un impact assez modeste sur cette consommation.
Cela signifie que la totalité de la « révolution du shale oil » américain (4 millions de bpj) couvrira seulement 4 ans de hausse de la demande mondiale, et que l’excès de production actuel ne devrait pas durer très longtemps, surtout si la production américaine rechute (comme je l’attend) à cause du niveau actuel des prix, à moins d’une récession mondiale de grande ampleur.

Le plus probable est donc que les prix rebondissent dans les années à venir.

En résumé, il y a quatre niveaux de prix à retenir pour le pétrole :

  • En dessous de 35-40$, on passe sous les opex d’une part suffisamment importante des puits en production pour faire chuter rapidement la production pétrolière. Ce serait un niveau insoutenable sur le moyen / long terme et une opportunité d’investissement exceptionnelle sur les valeurs pétrolières.

  • Entre 40 et 65$, une part significative du pétrole de schiste américain et des nouveaux projets en pétrole non conventionnels n’est plus rentable, ce qui tendra à faire baisser la production US pendant que la demande mondiale progresse. C’est un niveau de prix qui a peu de chance de se maintenir au delà d’1 à 3 ans (sauf récession mondiale de grande ampleur), donc une bonne opportunité d’investissement sur le secteur du pétrole pour le long terme.

  • Entre 70 et 90$, la majorité des projets en pétrole de schiste et pétrole non conventionnels passe juste au dessus des seuils marginaux de rentabilité. C’est sans doute le niveau de prix normal auquel devrait se trouver le pétrole aujourd’hui.

  • Au dessus de 90$, la quasi totalité des projets en pétrole non conventionnel deviennent très rentable et stimulent la croissance de l’offre. C’est un niveau de prix auquel se trouverait le pétrole en cas d’accélération de la croissance mondiale, ou temporairement en cas de déficit d’offre après une implosion de l’industrie du pétrole de schiste américain si les prix bas actuels se maintiennent plusieurs trimestres d’affilée.

Enfin, ces seuils correspondent aux données de 2015, mais auront tendance à progresser dans les années à venir avec la hausse de la demande mondiale (à moins d’une innovation de rupture sur les techniques de forage et d’extraction), parce que les découvertes en pétrole conventionnel à bas coût d’extraction ne couvrent plus la déplétion des puits existants et la hausse de la demande, et que les nouveaux barils viendront de plus en plus à l’avenir du pétrole non conventionnel.

du coup , on ne risque pas de diminuer les émissions de CO2…

** Le Pétrole: et maintenant ? **

états des lieux et perspectives d’évolution
Ofi am

Pétrole : Moyen-Orient : le dessous des cartes… à travers le prisme pétrolier.

Déterrage de topic pour poser une question simple :
Est-ce que quelqu’un connaîtrai un bon produit financier répercutant les variations du spot sur le brent ou du sweet crude oil ?
PEA et/ou CTO - Merci

Bon je me réponds à moi même
Turbo call total
Parfois on va chercher très loin ce que l’on a sous le nez

Aïe, je n’avais pas encore lu cet article avant de passer mon arbitrage
Quand j’aurais à nouveau la main, je vais alléger certaines positions liées
Je crois avoir pêché par excès d’optimisme

Correction :
« Le pétrole a flambé d’environ 9% mercredi après l’accord historique de
l’Opep pour réduire sa production d’environ 3% pour soutenir les cours de l’or
noir. »
Ouf, il n’empêche que j’allègerais quand même

Merci Woz
J’ai dû jouer la hausse du pétrole indirectement
Et je n’ai lu ton post qu’un peu trop tard
Je ne sais pas si le produit est dispo sur ma plateforme
Mais si c’est le cas, je vais le mettre de côté

Merci Woz
J’ai dû jouer la hausse du pétrole indirectement
Et je n’ai lu ton post qu’un peu trop tard
Je ne sais pas si le produit est dispo sur ma plateforme
Mais si c’est le cas, je vais le mettre de côté

Ouaip… les forces de rappel du pétrole de schiste américain
On ne le voit pas
Comme c’est étrange…

C’est vrai que si on regarde autour de soi, la transition énergétique est en plein boom.
Mais curieusement les fonds ou Trackers qui sont sur ce Théme ne font pas de miracle pour l’instant.
Faut il en conclure que c’est un bon point d’entrée ?
Je serais plutôt nfavorable à des fonds " énergie " généralistes qui font eux même le mix renouvelables /fossiles suivant la conjoncture.
Quel est le meilleur fond sur cette thématique ?

Par exemple, sur CTO :

https://www.produitsdebourse.bnpparibas.fr/produits/details/ice-brent-crude-oil-feb-17-turbo-infini-best-call/fr0013135118

Un secteur à suivre en 2019…

Publié le 3 Janvier 2019

Alexander Foster, spécialiste produit au sein de l’équipe ressources naturelles chez Blackrock, est revenu pour nous sur le marché de l’énergie.

Le pétrole a vécu une année très mouvementée

Après avoir fortement monté en 2017, le pétrole (Brent) a débuté l’année à $67 pour approcher les $85 fin septembre avant de s’effondrer de près de -40% en l’espace de 2 mois et demi. Il est maintenant proche de $50.

Le catalyseur de la baisse fut les sanctions contre l’Iran moins strictes que prévues. Le marché s’attendait à une forte réduction de production mais des exceptions permettent à l’Iran de toujours vendre une partie de sa production à l’export. Toutefois le déséquilibre entre offre et demande était déjà bien en place avant l’annonce sur les sanctions

D’un côté, l’offre était légèrement excédentaire avec une hausse de la production du pétrole de schiste aux US. Par ailleurs, l’OPEP semblait avoir plus de mal à s’accorder. De l’autre, les craintes sur la croissance mondiale ont assombri les perspectives sur la demande.

Selon les experts de Blackrock l’or noir devrait osciller autour des $60 en 2019. Les craintes de récession sont exagérées. On assiste plus à un essoufflement qu’à une possible récession. Par ailleurs, les baisses d’investissement que le secteur a connu ne militent pas pour une hausse des découvertes de champs pétrolifères et/ou une hausse de la production.

Quid des entreprises du secteur pétrolier ?

En effet, les fonds liés aux matières premières proposés dans les contrats d’assurance vie sont souvent non pas des fonds de matières premières physiques mais des fonds de sociétés liées aux matières premières, à l’instar de BGF World Energy, le fonds de Blackrock spécialisé sur le pétrole.

Que nous disent les valorisations des sociétés pétrolières ? Que l’on regarde n’importe quelle métrique (P/E, Price to Book…), le secteur est très attractif. Il est sur des prix de récession. Les sociétés sont valorisées comme si le pétrole était à $40.

Si la récession ne se concrétise pas, il y a une réelle opportunité d’investissement. Certes la macro-économie n’est pas très favorable mais la valorisation est réellement attractive. De plus les entreprises se concentrent de plus en plus sur le retour à l’actionnaire (dividendes, rachat d’actions) ce qui est plutôt une nouveauté.

Assurément l’énergie sera un secteur à suivre en 2019.

BRENT Crude, Jun17, London : Le support ascendant est atteint

La tendance est toujours neutre, mais au sein de cet intervalle un mouvement de plus court terme se dessine vers le haut de la consolidation.

Arguments :

  • Le support ascendant est atteint.

Source : DayByDay, Analyse technique rédigée le 09 mai 2017.

Bourse : Le secteur pétrolier dans une nouvelle ère !

Après la chute vertigineuse des deux dernières années, l’or noir s’offre une bouffée d’oxygène. Mais la reprise des cours est liée avant tout à des catalyseurs de court terme : l’équilibre structurel du marché pétrolier a probablement connu une rupture.

Depuis le début de l’année, les prix des barils de pétrole Brent et WTI ont rebondi de près de 66%, pour renouer avec un niveau proche de 46 dollars. Des facteurs conjoncturels comme les difficulté d’accès aux champs pétroliers libyens, en raisons d’attaques terroristes, ou l’incendie en Alberta, au Canada, qui a ralenti la production pétrolière de la région, ont récemment soutenu les cours.
Plusieurs poids lourds du secteur ne sont pas en reste, Vallourec s’adjugeant 63% depuis le 1er janvier, Chevron 29%, Exxon Mobil 21%. Les situations restent néanmoins assez contrastées. Vallourec a pu compter sur la réussite de son augmentation de capital (480 millions) et Exxon Mobil, afficher des résultats trimestriels moins dégradés qu’attendu au premier trimestre, grâce au dynamisme de son département chimie et aux projets de diversification du groupe dans le captage de dioxyde de carbone. En effet, Exxon vient de trouver un accord avec FuelCell Energy pour développer de nouvelles technologies de captage de dioxyde, des solutions destinées notamment aux centrales électriques.

Face à la volatilité du marché pétrolier, les majors cherchent à diversifier leurs activités

Conscient des risques d’une trop grande dépendance au seul marché pétrolier, Total (+4,5% en 2016) aussi joue la carte de la diversification énergétique. La compagnie pétrolière vient d’officialiser l’acquisition du fabricant de batteries Saft pour 950 millions d’euros. Cette opération marque un tournant pour Total qui entre de plain-pied dans le secteur du stockage électrique et confirme ainsi la poursuite de son programme de diversification à long terme dans les énergies renouvelables.
De son côté, Technip (+3,5% en 2016) a enregistré un bon début d’année avec un bénéfice courant ajusté en hausse de 38% au premier trimestre. La rentabilité est soutenue par la stratégie de réduction des coûts du groupe et un carnet de commandes bien rempli. La parapétrolière a remporté récemment des contrats auprès du groupe sud-coréen Daelim Industrial Company, pour lui fournir des équipements de raffinage, et de Petrobras, pour étendre à quatre années supplémentaires les services logistiques de conduite flexible assurés pour le géant brésilien. Les investisseurs restent néanmoins prudents à l’égard du titre, jugeant que le rebond de 23% depuis le point bas du 24 février a rendu le niveau de valorisation de Technip moins attractif.

D’autres compagnies connaissent un parcours bien plus sinueux. Ainsi, CGG a perdu pas mois de 45% en 2016. Le spécialiste de l’exploration d’hydrocarbures a publié des résultats en berne, entre recul de 45% du chiffre d’affaires au premier trimestre et résultat opérationnel en territoire négatif, en perte de 81 millions. Dans le cadre de son vaste plan de transformation, le groupe compte poursuivre sur la voie du désendettement – les 350 millions de dollars levés en février dernier ont permis un recul de la dette nette à 2,1 milliards – des efforts qui pourraient porter leurs fruits au second semestre et convaincre les opérateurs de marché de réinvestir dans le titre.

Production pétrolière, la nouvelle donne

Concernant les fondamentaux du marché pétrolier, les perspectives ont radicalement évolué avec l’émergence de nouveaux producteurs à l’échelle mondiale et de nouvelles alternatives énergétiques. Pendant des années, l’Arabie Saoudite a, au sein de l’OPEP, administré les cours pétroliers en assurant l’essentiel des ajustements de production pour influer sur le prix du baril. Mais ce levier a perdu son impact sur l’équilibre offre-demande à l’échelle mondiale, en raison du développement du pétrole de schiste en Amérique du nord ou du retour de l’Iran à la table des producteurs après la levée des sanctions internationales à son encontre. D’autres producteurs comme la Russie ou le Mexique ont, dans le même temps, accru leur production.

Dans un environnement plus concurrentiel, l’Arabie Saoudite n’a donc plus les moyens de « faire » les prix. D’autant que la dégradation de la situation budgétaire du pays lui impose d’aborder le marché par les volumes, pour conserver ses parts de marché. Autrement dit, maintenir le niveau de production et vendre au prix actuel, même faible par rapport aux standards de la décennie passée. Le marché entre vraisemblablement dans l’ère déflationniste !
Source : Fargo le 09/05/2016

Brent Crude, Jul16, London : La résistance majeure est atteinte.

Lors de notre dernière analyse court terme (29/04/2016), nous avions opté pour un avis neutre.

Nous restons neutre.

Nous n’avons pas d’éléments qui nous permettent d’anticiper la fin de la consolidation.
Arguments :

  • La résistance majeure est atteinte.

Source : DayByDay Analyse technique rédigée le 09 Mai 2016.

WTI Crude OIL, Jul16, NewYork : La résistance est atteinte

Lors de notre dernière analyse court terme (20/05/2016), nous avions opté pour un avis neutre.

Nous restons neutre.

Nous attendons une meilleure opportunité pour adopter un avis positif.

Arguments :

  • La résistance est atteinte

Source : DayByDay Analyse technique rédigée le 30 Mai 2016.

WTI Crude OIL, Apr16, NewYork : Le retracement de 38% est atteint

Lors de notre dernière analyse court terme (10/03/2016), nous avions opté pour un avis négatif.
Nous restons négatif avec un objectif à 34,6 $ et un niveau d’invalidation à 38,4 $.
Les prix sont proches de résistances et peuvent se replier.
Arguments :

  • Le retracement de 38% est atteint.
  • Le RSI est suracheté.
  • La moyenne mobile sert de résistance.

Source : DayByDay Analyse technique rédigée le 14 Mars 2016.

Bonjour

Je pense que l’on va « rigoler » à l’ouverture des marchés lundi

Article 1 : Arabie: le ministre du Pétrole limogé en pleine chute des prix du brut
AFP le 07/05/2016 à 16:35, mis à jour à 18:42

Le roi Salmane d’Arabie saoudite a procédé samedi à un large remaniement ministériel, marqué par le limogeage de son ministre du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, qui pendant deux décennies a influencé la politique de l’Opep, aujourd’hui confrontée à sa pire crise en raison de l’effondrement des cours.

Le limogeage de M. Nouaïmi intervient quelques jours après l’annonce d’un ambitieux programme, « Vision à l’horizon 2030 », tendant à transformer l’économie saoudienne pour réduire sa dépendance à l’or noir.

Par deux décrets du roi, cette figure du monde du pétrole a été limogée et son département a été transformé en un ministère de l’Energie, de l’Industrie et des Ressources minières, confié Khaled al-Faleh, ministre de la Santé dans le gouvernement sortant.

M. Faleh, qui a passé un an à la tête du ministère de la Santé, était depuis 2009 le patron du géant pétrolier Aramco, que les autorités ont décidé d’introduire en bourse dans le cadre de leur programme de développement.

Le souverain a en outre dissout le ministère de l’Electricité et de l’Eau alors que la réduction des subventions de l’Etat sur ces deux services publics avait suscité des remous dans le royaume, engagé dans une politique d’austérité en raison de la chute de ses recettes pétrolières.

Des membres du gouvernement ont été écartés et d’autres ont changé de portefeuille alors qu’un nouveau gouverneur de la Banque centrale, Ahmed al-Khalifi, a été nommé, en vertu d’une série de décrets promulgués par le roi.

  • Personnalité ‹ puissante › -

Une Autorité publique pour les Loisirs et une autre pour la Culture ont été également créées.

Le limogeage de M. Nouaïmi, en poste depuis 1995, intervient alors que l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, poursuivait depuis près de deux ans une politique pétrolière ayant conduit à un effondrement des cours sur les marchés internationaux.

M. Nouaïmi, qui a toujours pesé de son poids pour influencer la politique de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), aurait fait savoir dès le début de cette année qu’il souhaitait partir à la retraite à l’occasion du remaniement ministériel de mai, avait rapporté en janvier le Financial Times de sources industrielles énergétiques.

« Ali al-Nouaïmi reste l’homme le plus puissant au monde dans le domaine pétrolier », avait écrit le magazine américain Forbes en 2014, le classant au 50e rang des personnalités les plus puissantes du globe.

Né en 1935, M. Nouaïmi a notamment étudié à l’université de Stanford avant de devenir en 1983 président du géant pétrolier Aramco.

En 1995, il avait été nommé ministre du Pétrole, poste qu’il avait conservé malgré les deux remaniements ministériels majeurs opérés par le roi Salmane depuis son accession au trône en janvier 2015.

Au moment où le royaume - première économie du monde arabe et premier exportateur de brut - est fortement affecté par la chute des cours, le vice-prince héritier Mohammed ben Salmane a annoncé le 25 avril l’intention de son pays de vendre en bourse une partie d’Aramco et de se doter d’un fonds souverain de 2.000 milliards de dollars (1.753 milliards d’euros), le plus grand du monde, dans le cadre de la « Vision à l’horizon 2030 ».

Le plan, présenté comme « une feuille de route » pour le développement du royaume durant les 15 prochaines années, est destiné à diversifier l’économie saoudienne qui dépend à plus de 70% du pétrole.

Le royaume, qui prévoit un déficit de 87 milliards de dollars (76 milliards d’euros) cette année après un déficit de 98 milliards de dollars (86 milliards d’euros) en 2015, a gelé d’importants projets économiques.

Par ailleurs, un ministère du Commerce et de l’Investissement a été créé et les ministères du Travail et des Affaires sociales ont fusionné en un seul département, en vertu du nouveau remaniement du gouvernement.

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Article 2 : Explosion pétrolière au Nigeria: Chevron perd 35.000 barils/jour
AFP le 07/05/2016 à 12:38, mis à jour à 12:40

Chevron perd environ 35.000 barils par jour de production après qu’un groupe de rebelles a fait exploser son installation offshore dans le sud du Nigeria, dans un regain de violence qui pourrait affecter les exportations du plus grand producteur de pétrole en Afrique, a indiqué le groupe pétrolier américain.

« Environ 35.000 barils/jour de la production de pétrole brut de pétrole de Chevron au Nigeria sont touchés », a déclaré vendredi soir la porte-parole de la société Isabel Ordonez.

L’installation de Chevron a été attaquée mercredi soir au large de la ville de Warri, dans l’Etat de Delta. Des rebelles ont utilisé des explosifs pour faire sauter la plateforme Okan, une installation qui sert à la collecte du pétrole et du gaz destinés au terminal Escravos.

La compagnie pétrolière a confirmé que des « personnes inconnues » avaient attaqué sa plateforme Okan mercredi soir mais que l’explosion n’avait fait aucune victime.

« Nous avons comptabilisé tous les membres du personnel et aucune personne n’a été blessée selon ce qui nous a été signalé », indique le groupe dans un communiqué.

Le porte parole de la Marine, le commodore Chris Ezekobe, avait indiqué vendredi à l’AFP qu’un « groupe jusqu’alors inconnu appelé +les Vengeurs du Delta du Niger+ avait revendiqué la responsabilité de l’explosion ».

Il avait aussi précisé que l’on ne pouvait exclure l’implication d’anciens chefs rebelles, dont Tompolo, actuellement recherché et poursuivi pour fraude, mais qui nie jusqu’ici avoir des liens avec cette nouvelle organisation.

Le groupe des « Vengeurs du Delta du Niger » est censé réunir des partisans de Tompolo, dont le vrai nom est Government Ekpemupolo, un des chefs rebelles les plus connus du Mouvement pour l’émancipation du Delta du Niger (MEND). Il est poursuivi pour vol, détournement et blanchiment d’argent, à hauteur de centaines de millions de dollars. Et depuis que les autorités ont ordonné, en janvier, son arrestation, les attaques contre les installations pétrolières sont en hausse au Nigeria.

Chevron Nigeria Limited (CNL), la filiale nigériane de Chevron exploite cette plateforme en partenariat avec la compagnie nationale Nigeria National Petroleum Corporation (NNPC).

La recrudescence des attaques risque d’entraver l’économie nigériane, fortement dépendante de ses exportations en pétrole, et qui traverse déjà une grave crise en raison du plongeon du prix du brut.

Le président nigerian Buhari a approuvé vendredi un budget 2016, fondé sur un baril de 38 dollars le baril. Plus de 90% des recettes du Nigeria à l’exportation proviennent du pétrole.

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Article 3 : En Argentine, la « capitale du pétrole » paralysée par une grève
AFP le 06/05/2016 à 19:44, mis à jour à 23:51

Plus de 50.000 manifestants paralysaient vendredi la ville de Comodoro Rivadavia, considérée comme la « capitale du pétrole » en Argentine, pour dénoncer les licenciements et la rigueur économique appliquée par le nouveau gouvernement de centre-droit, selon des images diffusées à la télévision.

A 1.700 kilomètres au sud de Buenos Aires, en Patagonie, la ville de 200.000 habitants, principal centre de production d’hydrocarbures du pays, était au ralenti en raison d’une grève des employés du pétrole, à laquelle se sont joints les enseignants, le transport public, le secteur bancaire et les commerçants, entre autres.

Les images télévisées montraient des caravanes de voitures et de camions bloquant la route qui relie le sud et le centre de l’Argentine, tandis que les manifestants agitaient des drapeaux et des banderoles.

« C’est une mobilisation de la ville en défense des emplois. Il y a des entreprises qui, au bout de 30 ou 40 ans, ferment. Il y a des licenciements tous les jours », a expliqué à la presse le maire Carlos Linares.

Récession, dévaluation de 34%, vague de licenciements et inflation estimée à près de 40% par an : l’économie argentine, la troisième d’Amérique latine, traverse une crise profonde qui se double d’un mécontentement social à l’encontre du nouveau président de centre-droit Mauricio Macri, au pouvoir depuis décembre.

Le 29 avril dernier, les cinq principaux syndicats du pays s’étaient unis pour la première fois dans une grande manifestation afin de dénoncer les licenciements, au moins 141.000 depuis le changement de gouvernement selon leurs estimations.

L’exécutif vient par ailleurs d’augmenter de 10% le prix des carburants, qui au total ont grimpé de 31% depuis le début de l’année, selon le secteur.

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Article 4 Canada: production de pétrole fortement réduite en raison des feux à Fort McMurray
AFP le 06/05/2016 à 22:35

La baisse de la production de pétrole canadienne en raison des feux de forêts qui ravagent la région de Fort McMurray, capitale des sables bitumineux dans le nord de l’Alberta, pourrait atteindre un million de barils par jour, selon des analystes.

« On estime maintenant à un million de barils par jour le volume de production qui a été retiré du marché », a indiqué vendredi Matt Smith de ClipperData. Il a rappelé que le Canada produit 4 millions de barils par jour dont 80% dans l’Alberta (ouest du Canada) dont 3 millions sont exportés vers les Etats-Unis, principalement par oléoducs.

D’autres estimations de la baisse de production imputable aux incendies varient entre 600.000 et 800.000 barils.

Avec les familles de plusieurs de leurs employés parmi les 100.000 personnes évacuées de Fort McMurray, des compagnies ont décidé de suspendre ou de réduire considérablement leur production, comme les grands groupes canadiens Suncor ou Syncrude ou encore la filiale canadienne de Shell.

Suncor, qui produit plus de 400.000 barils de pétrole par jour (bj) dans la région, a ainsi stoppé son principal site de production au nord de Fort McMurray.

Shell Canada a également suspendu sa production sur le site Albian, à 95 km au nord de Fort McMurray, qui produit environ 255.000 bj, a indiqué la compagnie jeudi.

Le consortium Syncrude, qui exploite le plus grand gisement de sables bitumineux dans la région, a aussi réduit sa production, sans donner de chiffres.

Les installations de ces compagnies, situées dans un rayon de 25 à 100 km au nord de Fort McMurray, ont été épargnées jusqu’à maintenant par les feux qui font rage plus au sud. Mais les entreprises ont renvoyé un grand nombre de leurs employés pour qu’ils puissent retrouver leurs familles réfugiées dans des grandes villes plus au sud de l’Alberta.

L’essentiel de la baisse de la production est dû au fait que les employés ont été contraints de quitter les installations.

Les infrastructures pétrolières n’étant pas détruites, « l’industrie sera en bonne position pour reprendre sa production une fois que le feu sera maîtrisé », avait expliqué jeudi la Première ministre de l’Alberta Rachel Notley.

Ces feux au sud-est de Fort McMurray ont forcé jeudi la filiale canadienne de ConocoPhillips à suspendre sa production et évacuer son site de Surmont, qui produit quelques dizaines de milliers de barils de pétrole par jour.

Les incendies n’ont pas jusqu’ici affecté la production d’autres grands groupes, comme Imperial Oil, filiale canadienne du groupe américain ExxonMobil, ou Canadian Natural Resources.

Cette catastrophe naturelle se produit alors que Fort McMurray subissait déjà de plein fouet depuis deux ans les contrecoups de la chute des prix du pétrole, avec la perte de plus de 40.000 emplois directs en Alberta, conséquence d’un chute de production dans la troisième réserve d’or noir de la planète.

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