Le PEA et l'assurance-vie sont, plus que jamais, à privilégier

ARTICLE LE MONDE

Une fois de plus, le plan d’épargne en actions (PEA) et l’assurance-vie sont les grands gagnants des derniers chamboulements fiscaux. Même s’ils ont subi, comme les autres supports de placement, la dernière hausse des prélèvements sociaux (15,5 % depuis le 1er juillet 2012), l’essentiel de leurs avantages fiscaux a été préservé.

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A condition de n’effectuer aucun retrait avant cinq ans, les dividendes encaissés sur un PEA et les plus-values réalisées lors de la revente de titres échappent à l’impôt sur le revenu. Seuls les prélèvements sociaux sont dus, mais uniquement au moment des retraits ou de la sortie définitive. Moralité ? « Les arbitrages n’étant pas fiscalisés, on peut réinvestir à chaque fois 100 % de ses gains », explique Christophe Chaillet, directeur de l’ingénierie patrimoniale chez HSBC France.

Le PEA est le seul support encore ouvert à la souscription qui permet d’opter, après huit ans, pour une sortie en rente viagère défiscalisée. En cas d’option pour une rente réversible au conjoint survivant, l’exonération lui est acquise.

Côté gestion, le plan d’épargne en actions est plus souple qu’il n’y paraît ! Sur le papier, les versements (plafonnés à 132 000 euros) doivent être destinés à l’achat d’actions européennes en direct ou de parts de sicav et de fonds communs de placement investis à hauteur de 75 % minimum en actions européennes. Dans les faits, avec des produits comme les trackers, il est possible de ne pas se limiter aux actions européennes.

En outre, la suppression de la possibilité d’opter pour le prélèvement forfaitaire libératoire en cas de retrait avant huit ans et le nouveau mode de calcul de la « durée fiscale » de détention d’un contrat d’assurance-vie - qui devrait s’appuyer sur la date réelle des versements et non plus sur la date d’ouverture du contrat - ne devraient pas remettre en cause le régime fiscal attractif des gains.

INCONTOURNABLE

« Il ne faut pas oublier que seuls les gains contenus dans les retraits sont imposables. Même si on les soumet au barème progressif de l’impôt sur le revenu, cela ne devrait pas changer grand-chose. Les premières années, il n’y a qu’une petite part d’intérêts dans chaque retrait ; cela devrait se traduire par quelques dizaines, voire centaines d’euros d’impôt en plus à payer », conclut M. Chaillet.

Mais c’est surtout avec le durcissement récent de la fiscalité des donations et des successions que l’assurance-vie redevient incontournable pour transmettre un capital à ses proches. A condition d’alimenter son contrat avant ses 70 ans, chacun des bénéficiaires désignés peut recevoir jusqu’à 152 500 euros sans droits à payer.

Lire aussi : Donations : comment limiter l’impact des nouvelles règles

Combinée à l’abattement de 100 000 euros désormais applicable entre parent et enfant, l’assurance-vie permet donc à chaque parent de transmettre à son décès jusqu’à 252 500 euros à chacun de ses enfants, en franchise de droits.

Nathalie Cheysson-Kaplan

En outre, la suppression de la possibilité d’opter pour le prélèvement forfaitaire libératoire en cas de retrait avant huit ans et le nouveau mode de calcul de la « durée fiscale » de détention d’un contrat d’assurance-vie - qui devrait s’appuyer sur la date réelle des versements et non plus sur la date d’ouverture du contrat - ne devraient pas remettre en cause le régime fiscal attractif des gains

je suis pas sur de comprendre, sa resemble au hold-up du siecle suis ecoeuré!!!

J’aime bien la phrase « le plan d’épargne en actions (PEA) et l’assurance-vie sont les grands gagnants des derniers chamboulements fiscaux ».

On y gagne beaucoup en effet.

effectivement, l’humour noir est au rendez-vous…

si je peux me permettre un conseil, investissez dans les éditeurs de logiciels de gestion car les calculs fiscaux vont devenir de plus en plus compliqués pour les assureurs !!!

Bon courage à tous
N.

[quote=« franck »]

En outre, la suppression de la possibilité d’opter pour le prélèvement forfaitaire libératoire en cas de retrait avant huit ans et le nouveau mode de calcul de la « durée fiscale » de détention d’un contrat d’assurance-vie - qui devrait s’appuyer sur la date réelle des versements et non plus sur la date d’ouverture du contrat - ne devraient pas remettre en cause le régime fiscal attractif des gains

je suis pas sur de comprendre, sa resemble au hold-up du siecle suis ecoeuré!!![/quote]

Le projet de loi de finances 2013 ne mentionne aucune modification concernant l’assurance vie.

http://www.economie.gouv.fr/files/projet-loi-finances-2013-plf-dispositions-fiscales.pdf

ARTICLE Monsieurvie.com

Pas de changement de fiscalité pour l’assurance vie

Pierre Moscovici « J’ai pu leur dire, et je le dis ici, que nous n’avons pas l’intention de toucher à la fiscalité de l’assurance vie, si ce n’est dans un sens qui éventuellement serait de l’allonger davantage encore » a déclaré Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, devant la commission des Finances du Sénat.

Le ministre vient donc rassurer, en partie, les épargnants français sur la fiscalité inhérente à leurs contrats d’assurance vie.

Au cours de la présentation du Budget 2013, Pierre Moscovici n’a pas exclu un allongement de la durée d’épargne financière nécessaire pour bénéficier des avantages fiscaux.
Fixée à 8 ans, cette période pourrait être rallongée jusqu’à 10 ou 12 ans afin que « nos entreprises trouvent les financements longs dont elles ont besoin ».

Depuis le début de l’année, l’assurance vie traverse une période délicate enregistrant une décollecte d’environ 5 milliards d’euros notamment au profit des livrets bancaires.

hold-up du siecle !!! rassurer les epargnants
terrorisme fiscale!!