Le mois de septembre a été marqué par la poursuite des inquiétudes sur la croissance mondiale, et plus particulièrement celle des marchés émergents, et sur la politique monétaire américaine. De plus, la crise qui secoue Volkswagen et les rumeurs sur les niveaux d’endettement dans le secteur des matières premières (Glencore et Trafigura) ont contribué au climat d’aversion au risque. Dans ce contexte, les investisseurs sont globalement attentistes et restent suspendus aux nouvelles annonces provenant des Etats-Unis et de la Chine.
Ces incertitudes se sont traduites par des marchés actions à nouveau orientés à la baisse en septembre. Le marché actions européen perd -4,5% après avoir baissé de -7,85% en août. Le marché japonais perd -6,5% (Nikkei 225) en septembre tandis que les actions américaines ont mieux résisté affichant -2,10% (S&P 500). Sur le marché obligataire, les taux se sont légèrement resserrés, ce qui a permis une performance positive des obligations d’états européens. Les spreads de crédit en revanche ont eu tendance à s’écarter (+20bps de primes de risque sur les émetteurs « investment Grade ») et les obligations d’entreprises ont ainsi sous-performé les émissions souveraines.
Cette correction crée des opportunités d’achat sur certaines classes d’actifs mais nous restons très sélectifs sur les secteurs à privilégier car l’environnement actuel reste difficile à appréhender. Nous étayerons nos vues sur les perspectives et opportunités que nous privilégions dans notre lettre trimestrielle.