Le fond du mois

Le fonds du mois by Dôm Finance : Amilton Premium Europe R – Avril 2021
LES NEWS 29 AVRIL 2021
La volatilité des derniers mois a surtout été causée par des rotations de style. En effet, depuis plus d’un an, le moral des investisseurs fluctue entre deux états : le premier faisant face à la résurgence du virus qui favorise les segments de marchés défensifs et les actions de type croissance ; et le second état axé sur la réouverture des économies provoquant une surperformance des segments de marchés offensifs et les actions de type cycliques. Il est donc important d’adapter ses investissements en fonction de l’environnement et de la psychologie des investisseurs. Pour ce faire, il est nécessaire d’avoir en cœur de portefeuille des fonds d’investissement dont le gérant pilote son positionnement en fonction de cette psychologie de marché.

Harry Wolhandler met en œuvre ce style de gestion à travers le fonds Amilton Premium Europe. Cette prise en compte de l’environnement macroéconomique, couplée à un stock-picking sur des entreprises rentables et de qualité permet au fonds d’être à la fois plus performant et moins risqué que sa catégorie :

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Gérant du fonds depuis plus de 10 ans, Harry Wolhandler a pu forger un track-record très solide sur longue période :

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On peut noter également que la surperformance s’effectue historiquement surtout dans les phases de baisse des marchés, protégeant ainsi une partie du capital investi par rapport aux concurrents.

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De plus, le fonds est positionné sur les petites et moyennes entreprises de la zone Euro, segment qui surperforme sur long terme les indices « Large Caps ». Or, plus récemment, cette surperformance a été remise en cause par les années 2018 et 2019.

Les Small et Mid Caps se sont mieux comportées en 2020 et différents facteurs laissent penser que cette surperformance va perdurer : les différents plans de relance massifs des gouvernements impactent en premier lieu ces entreprises ; ensuite, les bénéfices rebondissent plus fortement sur cette classe d’actifs dans les environnements de rebond économique.

Justement, pour profiter de la reprise économique à venir, le positionnement du portefeuille a été fortement modifié lors des derniers mois :

  • Les sociétés de croissance ayant bénéficié d’une hausse conjoncturelle d’activité due à la crise sanitaire ont été progressivement réduits (vente en ligne, diagnostic médical)

  • Les sociétés cycliques de qualité ont été repondérées et représentent désormais plus de la moitié du portefeuille contre un tiers début novembre, sur des secteurs comme : les matériaux de construction, le secteur financier, le tourisme et les loisirs. Cette partie cyclique est en cours de prise de profit.

Amilton Premium Europe, éligible au PEA, est donc un bon support de cœur de portefeuille pour profiter de la surperformance historique des Small/Mid Caps en s’appuyant sur un gérant qui limite les drawdowns et s’adapte constamment à l’environnement économique.

Ceci n’est pas une recommandation d’investissement. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.

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Nortia : « Ce fonds permet d’exposer vos clients à 2 thématiques d’avenir, tout en protégeant l’épargne contre le risque d’inflation…»
Publié le lundi 7 juin 2021
Chaque semaine, Nortia publie une analyse de ses équipes d’Ingénierie Financière.

FF SUSTAINABLE WATER & WASTE

Trajectoire

FF SUSTAINABLE WATER & WASTE FUND fédère autour de la thématique de l’eau et des déchets, qui bénéficie d’une croissance pérenne avec des moteurs de performance sous-jacents visibles à long terme, portés par les mégatendances et la croissance démographique mondiale.

Lancé fin 2018, ce fonds labellisé LuxFLAG ESG affiche déjà un encours de plus de 1,8 milliard d’euros, qui témoigne de la confiance des investisseurs pour cette thématique pleine de sens. Ce fonds Long Only concentré autour de 45 valeurs effectue son stock picking selon une approche bottom-up. Cette approche intègre une analyse détaillée de leur exposition à la thématique, du respect des critères ESG, de leurs perspectives de croissance et leur positionnement concurrentiel.

FF SUSTAINABLE WATER & WASTE FUND signe sur un an une performance de +34,3% (vs. 32,6% pour son indice de référence : MSCI ACWI Index).

Impact

Contrairement aux autres fonds de la Place qui exploitent la thématique de l’eau, FF SUSTAINABLE WATER & WASTE complète l’approche en intégrant la gestion des déchets dans leur globalité. A ce jour, la composante déchets représente environ 40% du fonds, et celle de l’eau 60%.

La première exposition géographique du portefeuille, les Etats-Unis (52,8%), s’explique par le système d’indexation du prix de l’eau à l’inflation, bénéfique pour les valeurs corrélées au prix de l’eau. L’exposition aux marchés émergents représente 9,4% du fonds, et FIDELITY met notamment au service du fonds sa fine connaissance du marché chinois (5,7%), où le groupe compte plus de 1 500 salariés répartis sur 3 bureaux à travers le pays. Confiant dans la qualité des valeurs de son portefeuille, les derniers mois mouvementés ont été traversés par le fonds en effectuant quelques renforcements ou allègements, mais très peu de rotations.

La valeur CHINA LESSO, leader sur le marché chinois des tuyaux (approvisionnement en eau) avec une part de marché de plus de 15%, a par exemple été renforcée dès la fin 2020 pour atteindre 3,2% de l’actif net (4ème valeur du fonds). L’industrie des tuyaux est attractive avec des vents porteurs concernant sa croissance structurelle, portée par la forte demande en infrastructures et par la hausse de l’urbanisation en Chine. Les gérants ont la conviction que CHINA LESSO en sera l’un des principaux bénéficiaires, de par sa taille, la qualité de ses produits et son vaste réseau de distributeurs.

Parmi les récentes entrées, on remarque AZEK (1,51%), principal fabricant de produits de construction de terrasses respectueux de l’environnement. Ses terrasses sont fabriquées à partir de déchets composites (plastique et poussière de bois), qui ont des durées de vie plus longues que celles en bois traditionnelles.

La transition suite au changement dans l’équipe de gestion en février 2021, avec le départ de Bertrand Lecourt remplacé par Velislava Dimitrova et Cornelia Furse, deux gérantes qui disposent de fortes expertises sur les sujets ESG au sein de FIDELITY, s’est faite naturellement et sans changement de cap, avec toutefois une sensibilité accrue face aux enjeux ESG.

Ligne de mire

Impact écologique, brique de diversification, rendement attractif, voici les atouts du fonds FF SUSTAINABLE WATER & WASTE FUND. Ce fonds de conviction vous permettra d’exposer vos clients aux deux thématiques d’avenir que sont l’eau et les déchets, tout en protégeant l’épargne contre le risque d’inflation qui devrait accompagner la reprise économique à moyen terme.

Rédigé par Manon Cosyn-Martin, Analyste Financière chez Nortia

Pour en savoir plus sur Fidelity Sustainaible Water & Waste, cliquez ici.

Pour plus d’informations sur Nortia, cliquez ici.

Cette communication a été réalisée dans un but d’information uniquement, ne présente aucune valeur contractuelle et ne constitue pas une recommandation personnalisée d’investissement. La responsabilité du groupe DLPK et de Nortia ne saurait être engagée à quelque titre que ce soit en raison des informations contenues dans cette communication.

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Le fonds du mois analysé par WiseAM : BGF Next Gen Tech
LES NEWS 18 JUIN 2021
Segment phare s’il en est de l’année 2020 (et plus globalement de la dernière décennie avec la montée en puissance des GAFAM), le secteur technologique ne semble plus autant bénéficier de l’adhésion des investisseurs en ce premier semestre 2021. Emportés par l’euphorie lié à la reprise économique de 2021, les opérateurs ont en effet (temporairement ?) délaissé la thématique au profit de stratégies à dominante cyclique. Entre le 16 février et le 13 mai 2021, le Nasdaq a ainsi subi un recul de 4,83%, quand l’indice des semiconducteurs et l’ETF « star » ARK Innovation affichent sur la même période des reculs respectifs de -10,65% et -35,87%. Dans le même temps, MSCI World et S&P 500 affichaient des performances de +2,22% et +4,57%. Le MSCI World Value affichait quant à lui une hausse de 8,63% sur la même période !

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Source Bloomberg

A la lecture de nombre d’éditoriaux financiers, il apparait que ce nouveau paradigme, davantage profitable à la value qu’aux valeurs technologiques, soit parti pour durer. En dépit de bénéfices plus que solides et de fondamentaux en constante amélioration, les valeurs technologiques ont, il est vrai, affiché une corrélation négative à la hausse des taux d’intérêt. Phénomène qui a clairement pénalisé leur orientation. Le marché se focalise sur la corrélation aux taux d’intérêt et à la valorisation… Leur intérêt finira par revenir sur la capacité de continuer à générer de la croissance rentable.

Les valeurs technologiques n’ont pourtant pas attendu l’ère des taux négatifs pour surperformer les indices généraux ! Comme évoqué en préambule, ces mêmes valeurs ont nettement battu les marchés actions tout au long de la dernière décennie, alors même que les taux d’intérêt, notamment américains, évoluaient parfois sur des altitudes sensiblement plus élevées. Le Nasdaq 100 n’a ainsi affiché aucune performance annuelle négative sur les 10 dernières années ! (à l’exception de l’année 2018, durant laquelle il affiche un recul… de 1,04% seulement !) Si l’on ne prend pas cette corrélation récente comme une garantie future, quels pourraient être les facteurs susceptibles de casser la surperformance à long terme du secteur ? Rappelons que le secteur technologique fut le principal moteur des rendements du MSCI ACWI sur des périodes de 1 an, 3 ans, 5 ans, 15 ans et 20 ans ! Surtout, le secteur a généré les meilleurs bénéfices au cours des 5 dernières années sur l’indice MSCI World… La crise sanitaire et économique des derniers mois, historique par son ampleur, aura contribué à accélérer certaines mutations de nos sociétés. Ainsi, les grandes tendances de croissance à long terme telles que la révolution technologique ont longtemps été plébiscitées par les investisseurs, notamment lors du second semestre 2020. Les valeurs technologiques, qui ont nettement surperformé pendant la pandémie ont ensuite été vendues, la hausse des taux d’intérêt réduisant la valeur actuelle des « cash-flow » futurs… Phénomène impactant en priorité les sociétés qui affichent des prévisions de croissance à long terme.

Nul doute que la progressive normalisation de nos économies, et l’amenuisement du potentiel de rattrapage des valeurs aujourd’hui privilégiées par les investisseurs, devrait, in fine, redonner ses lettres de noblesse à un segment aussi créateur de valeur sur le long terme… et qui offrent aux investisseurs une forte visibilité ! Après le « don’t fight the FED », place au « Dont bet agains’t innovation » ! La question que doit donc se poser l’investisseur aujourd’hui n’est pas de déterminer l’orientation relative à deux mois du segment de la technologie contre un indice plus large mais les valeurs qu’il entend détenir pour les 5 prochaines années !

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Source BlackRock

BGF Next Gen Tech:

Le fonds est rapidement devenu une référence de la place… puisqu’il pèse désormais plus de 5 milliards de dollars d’encours alors même qu’il n’en détenait que 200 millions début 2020! Bien aidé par la richesse de son processus d’investissement, et son biais “moyennes capitalisations” au sein du secteur lui aussi porteur de la technologie, le fonds affiche des performances impressionnantes depuis son lancement… Suffisant pour se placer en tête du “Peer Group” technologie que nous avons pu constituer.

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Source Quantalys

Recherche, développement, production et distribution de technologies Nouvelles et émergentes… Le spectre d’investissement de BGF Next Generation Tech vise avant tout à identifier les acteurs de demain sur le thème des technologies de nouvelle génération (intelligence artificielle, informatique, automatisation, robotique, analyse technologique, e-commerce, systèmes de paiement, technologies de la communication et conception générative). Il s’appuie pour ce faire autour d’une des équipes de gestion les plus riches de la place sur ce segment. Articulé autour de Tony Kim, l’équipe en question bénéficie en effet des expertises des quatre membres de la « Portfolio Research Team »… qui peuvent eux-mêmes s’appuyer sur la « BlackRock Active Equity Platform », riche de 25 analystes dédiés à l’univers de la technologie mais aussi 1 800 analystes quantitatifs, « risk managers » et traders à travers le monde. Les gérant principal a une expérience de plus de 20 ans en tant que spécialiste du secteur. Basée à San Francisco, l’équipe bénéfice de sa proximité avec la Silicon Valley, avec les équipes locales émergentes et établies du secteur de la tech.

La stratégie se concentre sur les tendances structurelles à long terme de la technologie… et ne cherche donc pas à anticiper les corrections de court terme évoqués en introduction. Elle n’a donc pas cherché à remonter sensiblement le biais cyclique de son portefeuille pour jouer l’effet réouverture au printemps 2021, et se concentre sur son mandat de long terme. Elle considère que les secteurs à croissance séculaire comme les logiciels de communication et le commerce électronique ne montrent aucun signe d’essoufflement, et insiste notamment sur la flambée des dépenses des entreprises en matière de « cloud computing » et de transformation numérique induite par la pandémie… Une tendance évidemment appelée à se poursuivre, tout comme le bond de l’adoption de l’économie numérique par les consommateurs ! Quelle que soit la dynamique de réouverture ou le calendrier de la remontée des taux, ces thématiques restent au centre de l’évolution économique de demain… Nombre de positions détenues dans le fonds connaissent et connaitront un niveau de demande accru au gré de la modernisation des opérations des entreprises mondiales et de l’accélération du passage à l’économie numérique des consommateurs.

Intégration dans les portefeuilles :

Le process fondamental « Bottom Up », qui vise à acheter les sociétés lors de la phase « hyper croissance » qui précède la GARP (« Growth At Reasonable Price », ou Croissance à Prix Raisonnable), est de plus enrichi par l’utilisation des données et outils développés par Blackrock. En cherchant à investir sur les futurs acteurs majeurs du segment, le fonds évite ainsi les méga-capitalisations déjà implantés telles que les GAFAM, et offre en ce sens une diversification attrayante vis-à-vis d’une exposition au Nasdaq ou d’une gestion plus concentrée comme Echiquier World Next Leaders. Son univers d’investissement est, il est vrai, déjà plus que large, puisque les valeurs du Hardware (6,7 trilliards de dollars) de l’internet (8,3 trilliards), des logiciels (5 trilliards), des semi-conducteurs (3,4 trilliards) offre depuis plusieurs années une importante profondeur de marché. Il en résulte un univers d’investissement de 1 200 valeurs, notamment aux Etats-Unis et dans le monde émergent, pour un portefeuille final entre 100 et 160 positions. Le fonds investit dans l’intelligence artificielle, le « cloud computing », les sociétés qui bénéficient de l’électrification des transports et de la conduite autonome, Internet ou les compagnies qui produisent des services connectés à internet, la 5G et la technologie comme un service (les compagnies avec un modèle d’abonnement).

Si la volatilité à court terme de ce segment -pourtant historiquement très volatil- a semblé surprendre certains observateurs, il apparait nécessaire de construire ses positions progressivement, se montrer opportuniste lors des corrections, pour garder un horizon d’investissement long terme qui résiste aux effets de mode de court terme…

Le fonds du mois analysé par Swiss Life Gestion Privée : Digital Stars Europe ex UK
LES NEWS 14 MAI 2021
Société de gestion : Chahine Capital

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Principales caractéristiques du fonds
Ce fonds d’actions d’Europe Continentale suit une approche quantitative fondée sur des approches de momentum sur l’ensemble des capitalisations boursières. L’univers de départ est constitué d’environ 1300 valeurs, Larges, mid et small caps. Seules les microcaps (capitalisation boursière inférieures à 100 M€) sont exclues. La gestion s’appuie sur 3 modèles : un modèle de price momentum (1 à 6 mois, surperformance court terme divisée par volatilité long terme), un modèle de momentum bénéficiaire (anticipations de bénéfices année n+1 et année n+2 révisées à la hausse par un maximum d’analystes durant les 100 derniers jours) et un modèle de machine learning sur les données de price et earnings momentum. L’ensemble est complété par des procédures de lissage des points d’inflexion via des systèmes d’optimisation de Tracking-Error, de coupe circuit et d’arbitrage en cas d’écart de performance entre les meilleures valeurs et les moins bonnes supérieures à 25% sur une fenêtre de 100 jours.

S’ajoutent enfin des considérations ESG avec plusieurs principes d’exclusion (Tabac, Charbon, armement non conventionnel et nucléaire, effraction de l’un des 10 principes du Pacte Mondial des Nations Unies et controverses importantes).

Les contraintes géographique et sectorielles consistent à ne pas dépasser +/- 15% par rapport aux poids du MSCI Europe.

Performance et risque
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Notre Avis
Il s’agit d’un fonds intéressant à avoir en cœur de portefeuille. En effet, son approche différente combinée à ses bons résultats permet une bonne diversification des styles. Il faut tout de même faire attention car il s’agit d’un vrai fonds toutes capitalisations boursières. En effet si en général plus de 50% du portefeuille est investi sur des titres de capitalisation supérieure à 5 Mds€, les petites capitalisations ont déjà représenté plus de 70% du portefeuille.

Le fonds du mois analysé par WiseAM : Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
LES NEWS 20 MAI 2021
Nul n’aura pu échapper au débat du moment, tant les éditoriaux financiers furent focalisés ces dernières semaines sur la thématique du retour de l’inflation. Loin de ces considérations court-termistes, l’investisseur de long terme continue d’évoluer dans le même paradigme financier, où les politiques monétaires des dernières décennies ont impacté nettement et durablement, toujours sur le long terme, les rendements obligataires… à la baisse. Sa problématique reste en ce sens peu ou prou la même : de quelles alternatives aux rendements obligataires dispose-t-il à l’heure de constituer un portefeuille diversifié ? Une chose est sûre, il faudra encore un certain temps pour que les obligations indexées sur l’inflation offrent un rendement attractif à l’investisseur !

Evidemment, les stratégies dites de « performance absolue » se sont multipliées ces dernières années, sous l’effet de cet univers propice à la mise en place des politiques monétaires non conventionnelles… A plus court terme, elles reviennent également au goût du jour après le fort rebond qui a bénéficié ces derniers mois aux actifs plus directionnels. L’univers reste vaste… Nombre de fonds hâtivement baptisés « absolute return » ne méritent pas réellement cette appellation et n’offrent finalement pas le résultat escompté (volatilité inférieure aux actions, risque non directionnel).

Candriam Absolute Return Equity Market Neutral

Comme nous l’évoquions en préambule, le débat propre à recherche d’alternative de rendements reste d’actualité… au moins tout autant que celui lié à la gestion passive ! Sur les 12 dernières années, la collecte dans la gestion passive européenne a en effet dépassé les 100 milliards d’euros… quand les fonds de gestion active ont dans le même temps subi une décollecte nette ! L’allocataire continue quant à lui d’enrichir son spectre, et donc de profiter du meilleur des deux mondes : pouvoir par exemple combiner dans son portefeuille une ligne ETF actions US à frais réduits (et qui lui permet de profiter de l’effet procyclique des flux sur les actions américaines) à une approche toujours plus sélective sur les véhicules actifs à forte valeur ajoutée (OPC de stock picking sur l’univers des capitalisations moyennes, fonds flexible optimisant le rapport rendement/risque du marché,…). Au milieu de ça, certaines gestions se sont adaptées et ont créé des gestions actives… dont le process est d’exploiter les opportunités offertes par cette explosion des flux sur la gestion passive !

Fonds à performance absolue, Candriam Absolute Return Equity Market Neutral vise à générer une croissance du capital et à surperformer l’EONIA via la mise en place positions « longues » et « short » sur les indices boursiers mondiaux comme le S&P 500, l’Euro Stoxx 50 ou le MSCI World (et leurs constituants). Le process de gestion est construit autour de la volonté de tirer profit des inefficiences de valorisation à court et moyen terme provoquées par la montée en puissance de la gestion passive.

Générer de la performance dans un univers chaque jour plus passif : le postulat est attrayant… Comment y parvenir ? Pour profiter des « effets de bord » engendrés par l’essor de la gestion passive, l’équipe de gestion de Candriam Absolute Return Equity Market Neutral se place en « apporteur de liquidité ». Concrètement, les opportunités décelées peuvent se matérialiser par des différentiels de cours ou par des différentiels de valorisation. En d’autres termes, le fonds profite de deux moteurs de performance distincts ; l’un construit autour des opportunités et écarts de prix créés par le rebalancement périodique des indices ; l’autre autour de la valeur relative entre deux actifs similaires.

Cas pratique 1, stratégie de rebalancement des indices (qui représente historiquement entre 40% et 80% de l’exposition brute du portefeuille) :

MSCI annonce le 18 mars l’intégration de la société A à l’indice MSCI World, qui sera effective le 21 mars. Le 19 mars, l’équipe de gestion construit une position d’arbitrage (achat société A/vente MSCI World). Le 21 mars, l’équipe inverse la position (vendeur société A, long indice MSCI World). Le 26 mars, la position est clôturée.

Cas pratique 2, stratégie de valeur relative (qui représente historiquement entre 20% et 60% de l’exposition brute du portefeuille) :

Cette stratégie vise à exploiter le retour à la moyenne de 2 titres corrélés. Dans ce cas de figure, l’équipe de gestion se mettra donc « long » d’une société A et « short » d’une société B pour bénéficier du resserrement des écarts de valorisation entre ces deux titres.

Dans les deux cas pratiques évoqués, l’exposition nette au risque action est sensée être nulle. Pour autant d’autres composantes de risques peuvent apparaître (béta différents, statuts boursiers différents, biais sectoriel, taille de capitalisation etc.). On comprend intuitivement que la gestion des risques apparents et implicite est un élément clé de la réussite de ce type de gestion.

Le processus développé par Candriam intègre une gestion des risques multidimensionnelle (équipe risque indépendante, outils permettant de faire ressortir les risques macro, politique de stop-loss calibrage des positions)

L’équipe de gestion articulée autour d’Emmanuel Terraz dispose d’un historique de 20 ans dans la stratégie « performance absolue ». Constituée de deux autres gérants séniors et un junior, cette équipe a construit son succès autour de l’expertise « Index Arbitrage » lancée en 2003. L’autre fonds de leur gamme est en effet construit autour de la même expertise associant ingénierie, analyse discrétionnaire et qualitative (le moteur de performance de « valeur relative » évoqué précédemment n’intégrant la stratégie qu’en 2011).

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Source :quantalys

Sur les 10 dernières années, Candriam Index Arbitrage a engendré une performance cumulée de 7,53%… pour une volatilité de 0,92% (et un ratio de Sharpe de 0,92) !

Fort du succès de ce véhicule qui deviendra l’un des fonds référence du segment, Candriam a ensuite lancé le fonds que nous étudions dans cette rubrique en 2016, en lui attribuant un budget volatilité sensiblement supérieur.

A la faveur de ce budget risque supérieur, Candriam Absolute Return Equity Market Neutral affiche une performance absolue attractive sur les dernières années (6,87% de performance annualisée sur les 3 dernières années au 30/04/2021, pour une volatilité de 6,90% et un ratio de Sharpe de 1,06 !).

La surperformance constatée par rapport à la catégorie est donc appréciable, que l’on parle de performance absolue (-2,13% de performance annualisée sur la même période pour la catégorie Quantalys « performance absolue euro long/short Market Neutral) ou d’optimisation du risque (ratio de Sharpe de -0,47% pour la catégorie).

La performance de la catégorie montre bien que l’exercice de la gestion à performance absolue est un exercice complexe… avec peu d’élus. Outre la nécessité pour l’équipe de gestion d’avoir les bonnes analyses, l’identification et la gestion des risques implicites est un élément déterminant dans l’atteinte des objectifs.

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Intégration dans les portefeuilles :

Ce type de gestion induit des risques non conventionnels difficiles à appréhender et à suivre pour les porteurs. Ces risques peuvent se matérialiser à des moments non attendus dans des proportions supérieures à ce que laisseraient envisager les niveaux de volatilité observés. Pour répondre à ces deux problématiques, l’investissement dans des fonds à performance absolue doit être réalisé en créant une poche diversifiée afin de mitiger ces risques. Dans notre analyse, nous avons identifié un univers de 7 fonds répondant à cette problématique (dont le fonds Candriam) qui ont la particularité d’être fortement décorrélés deux à deux et vis-à-vis des indices de marché habituels (actions, obligations).

Le fonds du mois par Architas France : Robeco Global Consumer Trends
LES NEWS 3 JUIN 2021
Société de Gestion : Robeco

Principales caractéristiques du fonds

Ce fonds est un portefeuille d’actions mondiales géré de manière active. Il s’appuie sur les nouvelles tendances de consommation, l’évolution de la démographie (en particulier l’émergence de la classe moyenne) et plus récemment à l’accès à la santé et au bien-être.

L’équipe de gestion est constituée de deux gérants complémentaires, tant sur le style que sur les zones géographiques, et dont l’expérience s’est essentiellement construite sur les secteurs de la consommation et de la technologie.

En effet, l’équipe de gestion estime que les habitudes de consommation évoluent rapidement avec l’introduction des nouvelles technologies. La technologie modifie les lieux et les modes d’achat, la consommation des médias, les loisirs, par conséquent, la façon dont nous dépensons nos revenus discrétionnaires.

Le portefeuille est plutôt concentré, entre 50 et 70 valeurs, choisies minutieusement parmi un univers de 250 titres respectant les trois tendances identifiées. L’approche de gestion est de type « croissance », en utilisant à la fois une analyse fondamentale et une analyse de valorisation pour identifier les actions au potentiel attractif. L’équipe de gestion s’aide de filtres quantitatifs pour identifier les points d’entrée pour les achats de titres et d’une discipline rigoureuse pour les ventes.

L’intégration de critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) dans le processus permet à l’équipe de gestion d’identifier les leaders de l’industrie au sein de leur portefeuille.

Notre avis

La stratégie a montré au fil des années la qualité de sa gestion en délivrant des performances extrêmement robustes dans les périodes propices aux actifs de croissance, mais sera plus sensible aux risques de baisse lors de phases de marchés plus cycliques et lorsque les activités liées à internet et/ou les marchés émergents sous-performeront. Présent depuis 2010, le tandem de gérants a largement rempli l’objectif qui lui a été donné, tout en encadrant la volatilité et le risque de baisse. Enfin, le poids des thèmes d’investissement est géré activement afin de réduire les risques liés au portefeuille.

Performance et risque

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Disclaimer :

ARCHITAS France. S.A., dont le siège social est au 313 Terrasses de l’Arche - 92727 Nanterre Cedex, est une filiale d’AXA France Vie au capital de 5 015 490€, agréée en tant que société de gestion de portefeuille par l’AMF sous le n°GP-10000025.

Ce document est exclusivement conçu à des fins d’information. Il ne constitue ni un élément contractuel, ni un conseil en investissement ou une incitation à l’investissement ou à l’arbitrage. Il a été établi sur la base d’informations, projections, estimations, anticipations et hypothèses qui comportent une part de jugement subjectif. Ses analyses et ses conclusions sont l’expression d’une opinion indépendante, formée à partir des informations disponibles à une date donnée. Toutes ces données ont été établies sur la base d’informations rendues publiques par les fournisseurs officiels de statistiques économiques, et de marché. En outre, du fait de leur simplification, les informations contenues dans ce document peuvent n’être que partielles. Les chiffres cités ont trait aux années écoulées et les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Les montants investis sur les OPC ne sont pas garantis mais sont sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Lorsque les chiffres sont exprimés dans une monnaie autre que l’Euro, votre attention est attirée sur le fait que les gains échéants peuvent se voir augmenter ou réduits en fonction des fluctuations de taux de change. Le Prospectus du fonds contient les informations essentielles s’y rapportant, en particulier le détail des risques.

ARCHITAS France décline toute responsabilité dans l’utilisation qui pourrait être faite des informations figurant dans ce document et des conséquences qui pourraient en découler.

Thomas PaugamThomas Paugam, Gérant de portefeuille

Après un Master de Statistiques et d’Actuariat obtenu à l’Université de Rennes II en 2010, Thomas a débuté en tant que chargé d’études actuarielles au sein du cabinet de conseil Winter & Associés. En 2012, il rejoint la Direction Technique d’AXA France sur le pilotage des projets fiscaux et règlementaires. Il intègre ensuite le service Diversification d’AXA France dans l’équipe d’animation commerciale pour y développer la démarche de diversification auprès des réseaux de distribution. Depuis 2017 au sein d’Architas France, il est gérant de portefeuilles et est également en charge des fonds d’actions internationales et thématiques.

Le fonds du mois analysé par WiseAM : Carmignac Portfolio Emerging Debt
LES NEWS 20 JUILLET 2021
Les obligations n’ont plus le vent en poupe dans les portefeuilles des investisseurs privés. La faute aux taux négatifs qui enlèvent toute perspective de gain à l’échéance. Pourtant, en regardant du côté des obligations portant un risque de crédit, il reste des choses à faire !

Contexte de marché

Si les investisseurs intègrent aujourd’hui largement les actions des pays émergents dans leurs réflexions, il n’en est pas de même pour les obligations émergentes. Pour cause, les devises émergentes subissent depuis 2013 un calvaire avec des phases de correction à répétition… de quoi refroidir les investisseurs les plus aguerris !

Face à ce constat peu engageant, on peut avancer plusieurs arguments pour inviter les investisseurs à considérer cette thématique.

D’une part, on peut découper les obligations émergentes en trois groupes. Les obligations d’Etat libellées en devises dure (essentiellement en USD), les obligations « corporate » en devise dure et les obligations d’Etat en devise locale. Dans chacun de ces segments les taux d’intérêt sont au-delà des 5%.

D’autre part les situations économiques des pays appartenant à cet univers sont très diverses. La Chine et l’Argentine ont en effet peu de choses en commun. Ainsi, il est possible de classifier ces émetteurs en fonction de leur vulnérabilité.

La richesse de cet univers offre de réelles opportunités pour des gestions actives. Le fonds Carmignac Portfolio Emerging Debt se propose d’en tirer parti.

Carmignac Portfolio Emerging Debt

Carmignac bénéficie d’une longue expérience sur les actifs émergents. Ce fonds n’a été créé qu’en juillet 2017. Il vise à la fois un objectif de performance relative à l’indice des obligations émergentes et un objectif de performance absolue. Après une année 2018 particulièrement douloureuse (en relatif et en absolu), le fonds montre de solides performances sur les exercices suivants. En particulier, la gestion a su tirer parti des opportunités offertes par forte la baisse consécutive à la crise du Covid-19 de mars 2020.

Le portefeuille est géré par Joseph Mouawad et James Blanning et bénéficie des apports des équipes actions émergentes et crédit de Carmignac.

L’équipe met en œuvre une gestion active sur l’ensemble des segments de la dette émergente. L’approche « top-down» reste discrétionnaire. L’analyse macro financière globale permet de positionner le portefeuille en termes d’exposition globale (béta). La sélection des devises/émetteurs s’appuie sur des indicateurs économiques classiques et également sur des critères ESG qui permettent de cartographier la vulnérabilité des systèmes économiques et sociaux des pays faisant partie de l’univers. Le processus est enrichi des apports de l’équipe « Risque » qui permet de visualiser et gérer les risques du portefeuille.

L’analyse des contributions/détracteurs à la performance montre une recherche d’équilibre et de diversification entre les différents facteurs de risques (taux, crédit souverain, crédit « corporate » et devises).

Le portefeuille reste relativement concentré pour un portefeuille obligataire (une cinquantaine de lignes). Le risque crédit est contenu avec environ 60% des investissements sur l’« investment grade » contre 40% pour le « high yield ». A date, le rendement actuariel du portefeuille se situe au-dessus de 4% avec une duration importante (7 points).

Intégration dans les portefeuilles

Le fonds Carmignac Portfolio Emerging Debt se classe parmi les fonds qui montrent un comportement spécifique parmi les plus marqué de notre univers, confirmant ainsi l’approche discrétionnaire et « total return » du fonds. Sur les trois dernières années le fonds montre un beta par rapport à l’indice Barclays des dettes émergentes locales proche de 1 avec un biais pour les phases de marché favorables aux actifs risqué comme les actions européennes et les « small cap ». Pour compléter le panorama, il convient de rajouter un alpha estimé de 3.7% par an (en partie dû à une excellente performance relative entre juin et septembre 2019). La volatilité ressort à 9 points, ce qui permet d’intégrer facilement ce fonds dans des stratégies dite « équilibre ».

le fond n est pas dans les contrats linxea pour le moment
en faire la demande

Ce fonds est-il disponible dans un des contrats AV ou PER de Linxea ?