L’assurance-vie apporte sécurité et solidité financière

Bonjour à tous,

Le rapport 2019 de la Fédération Française de l’Assurance (FFA) vient d’être publié sur son site internet. S’il n’y avait qu’une phrase à retenir ce serait cette réflexion de Florence Lustman, Présidente de la FFA : « Dans un contexte de taux historiquement bas, les assureurs français ont prouvé leur solidité en 2019, avec un ratio moyen de solvabilité de 259 % en assurance-vie ». (Cette observation figure à la page 5 du rapport 2019).

Pour notre part, nous vous livrons ci-dessous les principales réflexions de ce rapport concernant l’assurance-vie et la capitalisation.

En 2019, les fonds en euros et les unités de compte (UC) ont également séduit les assurés
L’année 2019 est marquée par une progression des cotisations brutes.

72% des versements se sont dirigés vers les fonds en euros et 28% vers les supports en unités de compte. Les cotisations investies sur des unités de compte progressent de +3,4 % pour un montant de 40,1 Md€, les versements sur les supports en euros sont plus élevés, en hausse de +3,5 % et ils ont représenté 104,4 Md€.

Quant aux encours de l’assurance-vie, ils augmentent de 5,1 % sur un an et atteignent 1 722,1 Md€ au 31 décembre 2019. Les supports en unités de compte représentent 23 % (391 Md€) de ces encours.

Le rapprochement des cotisations brutes aux prestations (retraits, rachats, versements aux bénéficiaires après le décès de l’assuré) conduit à une collecte nette positive sur l’année 2019 de 21,9 Md€, soit un montant légèrement supérieur à celui de l’année 2018 (21,5 Md€).

Au final, la collecte brute (versements totaux des assurés) et la collecte nette (déduction faite des prestations versées par les assureurs) sont en augmentation en 2019 par rapport à celles de l’année précédente.

Les bons rendements de l’assurance-vie
En 2019, le taux de rendement des supports euros est estimé à 1,5 %. Dans un contexte où les taux d’intérêt ont atteint de nouveaux plus bas historiques, le rendement a baissé sur l’année (-30 points de base, pdb) après la stabilité observée en 2018 et le recul quasi-continu des 5 dernières années (–22 pdb en moyenne par an sur cette période).

La FFA note que « les assureurs pâtissent ainsi de l’environnement de taux qui tire les revenus des obligations qu’ils détiennent vers le bas ».

Rappelons, en effet, que les taux d’intérêt de long terme ont été entrainés dans une véritable spirale baissière à partir de l’été 2019.

  • L’OAT à 10 ans, qui est passée pour la première fois de son histoire en 2019 en territoire négatif, a toutefois réussi à se reprendre pour terminer l’année à 0,12 %, en baisse toutefois de 59 points de base par rapport à fin 2018. En moyenne sur l’année 2019, l’OAT se situe à 0,13 %, après une moyenne de 0,78 % en 2018.
  • La baisse des taux obligataires a également touché les autres émissions d’emprunts, par exemple, le Bund allemand qui a perdu 43 pdb en 2019 par rapport à 2018.

Malgré cet environnement la FFA ne manque pas de rappeler que « l’assurance-vie procure de meilleurs rendements que l’épargne réglementée (notamment Livret A et LDDS) ». Nette d’inflation, la rémunération des supports euros s’est inscrite en hausse en raison de la décélération des prix à la consommation. En effet, l’inflation s’est établie à 1,1 % en moyenne annuelle en 2019, après 1,8 % en 2018.

Les rendements financiers en 2018 et 2019

Rendements des divers supports 2018 2019
Unités de compte - 8,9% + 13,1%
Fonds en euros + 1,8% + 1,5%
Livret A et LDDS + 0,75% + 0,75%
Livrets d’épargne soumis à l’impôt + 0,30% + 0,20%
Inflation + 1,8% + 1,1%

En 2019, les supports en unités de compte (UC) ont enregistré une performance positive après la baisse de 2018. Estimée à +13,1 % nette de frais, cette performance moyenne des UC est la meilleure réalisée depuis 10 ans. Les supports en UC ont été soutenus essentiellement par la bonne tenue des marchés boursiers en 2019 (+26,4 % pour le Cac 40, +25,5 % pour le Dax et +22,3 % pour le Dow Jones).

En 2019, le CAC 40 a même franchi temporairement le seuil symbolique des 6 000 points en décembre 2019, niveau qui n’avait été dépassé qu’à deux reprises dans le passé : en 2000, année de la bulle internet et en 2007, année qui précéda la crise des subprimes.

En 2019, la performance du CAC 40 est la meilleure depuis 1999, année où l’indice avait gagné plus de 50%. La hausse de 2019 est d’autant plus remarquable qu’elle s’inscrit dans un contexte de ralentissement de l’activité économique sur un fond de guerre commerciale sino-américaine et de Brexit.

L’assurance-vie continue de servir une rémunération compétitive tout en préservant l’avenir via l’accroissement des réserves, les assureurs ayant doté la provision pour participation aux bénéfices (PPB) pour la 8e année consécutive. Cette PPB atteint désormais 4,5 % des provisions mathématiques (contre 4,2 % en 2018).

La solvabilité des assureurs est excellente
Mesurée selon le référentiel « Solvabilité 2 », la solvabilité des entreprises d’assurance françaises s’est améliorée au cours de l’année 2019. Ainsi, le ratio pondéré moyen de solvabilité est passé de 211 % à 259 % en assurance-vie et de 272 % à 270 % en assurance non-vie.

En assurance-vie, la nette hausse s’explique principalement par le changement réglementaire intervenu en fin d’année 2019 permettant aux assureurs d’intégrer prudentiellement dans les fonds propres une large partie de la provision pour participation aux bénéfices (PPB).

La qualité des fonds propres disponibles est particulièrement élevée : les fonds propres classés en Tier1 (partie la plus solide des fonds propres) atteignent 86 % pour les entreprises vie/ mixte et 95 % pour les entreprises non-vie.

L’assurance-vie occupe une place privilégiée dans le patrimoine des ménages
Fin 2019, le patrimoine des ménages, qui est composé pour un peu plus de 60 % par des actifs non financiers (immobilier, terrains, objets de valeur…) et pour près de 40 % par des actifs financiers, est estimé à près de 14 000 Md€. Dans ce total, la part de l’assurance s’élève à 16 %.

LINXIE

C’est surtout une question de liquidité plus qu’un problème de faillite. Tant que les banques centrales financeront les États directement ou indirectement (pour contourner les règles existantes), il n’y aura pas de blocage du système financier. Si toutes les banques centrales sont d’accord, il n’y a pas de limites à la création monétaire.
Les difficultés proviennent de la dévaluation des monnaies par apport aux actifs réels, les revenus salariés moyens ne suivant pas l’inflation des actifs réels ( exception faite des carrières très ascendantes ou des entrepreneurs qui ont du succès ), les ménages perdent du pouvoir d’achat ( d’investissement ) relatif aux acquisition d’actifs ( Immobilier, actions et matière premières comme l’or. Ainsi celui qui détient ou dont la famille détient ces actifs se trouvera enrichi par rapport à ceux qui ne sont pas dans ces situations. Les conséquences sociales sont moins brutales que la baisse des revenus en monnaies mais vont alimenter le discours sur les inégalités sociales et les déclinaisons politiques dans les démocraties. Il n’est pas certain que les moins lotis s’en trouvent plus malheureux parce que le progrès technologique se diffuse à grande vitesse dans nos sociétés et procurent incontestablement un meilleur niveau de vie en moyenne et en général à la population.
La deuxième difficulté évidente sera l’intervention grandissante des États dans l’utilisation de ces masses monétaires et une inévitable mauvaise allocation des fonds des pouvoirs publics dont la gestion passée des finances publiques n’est plus à démontrer.
Le progrès scientifique et technologique peut considérablement changer la perception de la population de la situation précédente. Mais les libertés réelles seront affaiblies par le poids des États dans le fonctionnement des sociétés au sens large.

Bonjour,

La solidité des assurances-vie est toute relative.
Les fonds en euros sont essentiellement constitués d’obligations d’états presque tous en situation de faillite.
Par ailleurs un mouvement de retrait massif des fonds par les assurés bloquera le système (Sapin 2) avant un risque majeur d’effondrement.

A part distribuer massivement des aides sociales, les états n’ont plus aucun pouvoir économique.
Le pouvoir économique est aux mains des multinationales qui pratiquent toutes l’optimisation fiscale (avec les paradis fiscaux européens et extraeuropéens) et aux mains de la très démocratique union européenne où l’europe de l’ouest finance le dumping social organisé par les pays de l’est.