Gestion pilotée - question débutant

Bonjour à tous,

Je suis tout débutant sur l’assurance vie et après un an je constate une perte de -2,72 % alors que je suis en gestion libre. Je commence à envisager de passer à une gestion pilotée mais je ne suis pas sure de lire correctement le graph « voir la gestion pilotée » dans l’onglet évolution.

en mode défensif, le graphe indique une plus value à + 1,69 %. Est ce que cela signifie, que si des le premier jour j’avais choisi la gestion déléguée, cette dernière aurait sélectionné ses propres UC et ses propres répartitions entres les différents support pour m’obtenir une perf de +1,69% vs mes -2,72 % ?

La question peut vous paraitre triviale mais je souhaite m’assurer de la chose :slight_smile:

Vous en remerciant d’avance,

Bonjour,
Je suis en gestion pilotée sur Linxea Avenir 2 en profil dynamique.
Je n’ai pas vraiment l’impression que mon contrat soit « piloté ». Etant novice, je pensais naïvement que mon contrat serait « géré » en fonction de l’évolution des marchés.
Je n’ai jamais été consultée depuis la souscription du contrat : les fonds ont été investis sur une liste de supports à l’ouverture, et depuis c’est le néant, les réinvestissements se vont faire sur les mêmes fonds (j’espère que ça me permettra d’éponger un peu la perte avec le temps).
Il ne se passe strictement rien sur mon contrat (pas d’investissements, désinvestissements en fonction des évolutions des marchés). Tout ce que je vois ce sont des pertes qui se creusent de jours en jours. Je comprends que l’investissement en bourse est un investissement de longue haleine mais -8% en 2 mois cela m’interroge.
Certes c’est trop tôt pour se faire une opinion mais si c’était à refaire je n’aurais pas choisi la gestion pilotée, je me serais contentée de gérer mes fonds sur des ETF avec des entrées et sorties aux moments propices.
Je m’en sors beaucoup mieux moi-même sur mon PEA ouvert au même moment avec un ETF MSCI World, c’est dire ma déception de la gestion pilotée…

Bonjour,

J’ai une perf identique (-2.18%), même contrat en libre, et rentré il y a un an environ. Avec une répartition en versement mensuels mi fond euro mi etf world. Ce n’est pas sexy mais diablement efficace en lissant dans le temps et en diversifiant passivement via l’ETF.
Je ne vois pas l’apport d’une gestion pilotée.

Cordialement,

Oui je suis d’accord que c’est imparfait.
Je voulais surtout indiquer qu’après avoir investit au plus haut pendant 6 mois avant guerre, inflation mondiale, bear market après des plus hauts historiques, la baisse est finalement très mitigée en regard des principaux indices. Et ce avec un effort minimal.
Et d’accord avec votre passage sur la gestion pilotée.

Cdt

Je vais vous faire des remarques générales :

  1. une gestion pilotée , sauf si elle est dite flexible (rare), n’est pas vraiment censée arbitrer entre cash / obligations / actions selon les visions du gérant à court terme. Ce qui est plutôt une bonne chose car il est très difficile de prévoir le marché à court terme.

  2. aucun arbitrage est peut-être louche, mais un gérant n’est pas non plus supposé faire beaucoup d’arbitrages. C’est même peut-être une bonne chose car à chaque arbitrage il y a des frais (ils sont invisibles pour vous mais bien réels).

  3. toute gestion pilotée à base de fonds gérés activement à tendance à être chère (via les rétrocom dont on ne vous parle jamais qui reviennent aux intermédiaires). Or il y a une corrélation entre frais et performance à long terme (je vous laisse deviner dans quel sens).

J’aurais diversifié un peu plus que l’ETF World, toujours avec des ETF, mais c’est un avis très personnel.
l’ETF World est en fait 70% USA, ou avec le Japon, le RU et le Canada c’est presque 85%, 4 pays seulement.
C’est aussi 21% de technologiques dont 15% seulement 5 entreprises: Apple, Microsoft, Google, Tesla et Amazon.

En tout cas, le lissage d’un portefeuille un peu diversifié (pas trop non plus) reste probablement le meilleur type de gestion à long terme pour un particulier, surtout s’il est débutant.
La gestion pilotée étant un service commercial, j’ai toujours estimé que le principal gagnant est d’abord et toujours le professionnel (dans le cas contraire il n’aurait aucune raison de poursuivre son activité), et ensuite éventuellement le client.
La gestion libre raisonnée n’est pas insurmontable pour le commun des mortels et l’oblige à suivre l’actualité économique et à adapter aussi son patrimoine non seulement à l’actualité économique mais aussi à l’évolution, les aléas et les priorités de sa propre vie.

Si vous aviez souscrit ce contrat non pas en octobre 2021 mais en 2020, et si vous vous étiez posé la même question il y a 1 an, vous auriez eu une autre réponse. Vous ne vous auriez peut être même pas posé la question.

Je m’explique…
Entre octobre 2020 et octobre 2021, le profil défensif de la gestion pilotée de Linxea Avenir a eu une performance de 3,71% qu’il faudra diminuer des frais de 0,2% de la gestion pilotée.
Pendant la même période, le CAC40 gagnait de 33%.
Entre octobre 2021 et octobre 2022, ces taux sont respectivement de +1,69% (-0,2%) et -10%.

Sur 2 ans, entre 1/10/2020 et 1/10/2022, le profil défensif a rapporté de 5,09% alors que le CAC40 est à +25%.
Ce sont 2 années exceptionnelles avec beaucoup de volatilité. Il faut tout de même prendre toutes les stats avec des pincettes y compris les performances affichés par les pros.

Si vous êtes investis pour le long terme avec un lissage régulier, il ne faut pas trop s’attarder sur la photo instantanée mais regarder le film jusqu’à la fin.

Par ailleurs pour rappel, en 2021 calendaire, la gestion privée a performé de 2,2% (- 0,2% de frais)
Les fonds euro de ce contrat ont rapporté de 1,30 et de 1,80% avec un risque encore moindre que le profil défensif.

Bonjour,

Je me permets de faire une réflexion.

Vous dites que vous êtes débutant et qu’après 1 an en gestion libre vous n’êtes en perte « que » de -2,72% alors que vous êtes rentrés presque au plus haut des marchés boursiers.

Depuis 1 an:

  • Le CAC40 est à -10%
  • Le SBF 120 est à - 11%
  • Le CAC Mid&Small est à -19%
  • L’Euro Stoxx 50 est à - 16%
  • Le DAX est à -19%
  • Le Nasdaq est à -24%
  • Le S&P500 est à -14%
  • Le Dow Jones est à -13%

Comme vous avez pu très nettement sur-performer les marchés, sans parler du krach obligataire, je me demande pourquoi vous souhaitez payer en plus pour confier votre portefeuille aux « pros » qui ne feront pas mieux que vous (si vous n’êtes pas trop ambitieux ou vous n’avez pas le profil d’un joueur au casino…)
Si vous investissez pour le long terme, il est probable que vous soyez déjà sur la bonne voie…

Cordialement

Tribune libre
Assurance vie : comment choisir le mode de gestion qui vous convient ?

Investir c’est choisir : à qui confier son argent, avec quels objectifs, quel horizon… et quel mode de gestion. Albert d’Anthoüard, directeur de la clientèle privée chez Nalo, fait le point sur les meilleures options (gestion libre, déléguée…) pour investir sereinement, selon votre profil.
Lorsque vous décidez d’investir, plusieurs questions importantes se posent. La première est la plus importante : pour quels projets dois-je faire fructifier mon argent ? Retraite, achat immobilier, avenir de mes enfants ? Toute la stratégie mise en œuvre, la prise de risque, l’horizon de placement dépendront des objectifs choisis. Mais investir, c’est aussi choisir un établissement financier auquel vous ferez confiance, et un type de gestion. À l’ouverture d’un contrat d’assurance vie par exemple, vous avez généralement le choix entre une gestion libre ou une gestion pilotée. Ou encore une gestion déléguée, conseillée, profilée, sur-mesure… Difficile de s’y retrouver parmi ces termes plus ou moins hermétiques ! Pourtant, il est fondamental de bien les comprendre pour choisir la gestion qui convient le mieux à votre profil d’investisseur.

La gestion libre : vous êtes seul aux commandes
En choisissant la gestion libre, vous êtes responsable de la gestion de votre portefeuille d’investissement. C’est vous qui choisissez les actifs dans lesquels vous souhaitez investir, et le moment auquel vous souhaitez les acheter ou les vendre.

À savoir : si vous ouvrez un contrat d’assurance vie investi à 100% en fonds euros (un contrat monosupport), vous serez automatiquement en gestion libre, car aucun arbitrage ne sera nécessaire sur votre portefeuille. En revanche, dans un contrat multisupport, investi en fonds euros et en unités de compte, la gestion libre implique que vous réalisiez régulièrement des arbitrages. Concrètement, vous devrez suivre de manière assidue le comportement des marchés et de votre portefeuille, afin d’adapter votre stratégie d’investissement.

Cette approche a deux avantages principaux : l’autonomie et le coût. En gérant vous-même vos placements, vous économisez les frais annuels liés à la gestion de votre contrat. En revanche, selon les établissements, certains actes (versement, arbitrage, retrait) peuvent tout de même occasionner des frais.

La gestion libre offre donc un avantage financier, mais elle n’est pas sans embûches. Il faut savoir que gérer une assurance vie investie en unités de compte est une tâche chronophage et exigeante. Les contrats actuels peuvent proposer des centaines de supports différents, parmi lesquels il n’est pas facile de choisir, surtout en période de forte volatilité ! Cette méthode peut convenir aux investisseurs expérimentés, qui ont une bonne connaissance des marchés financiers et qui sont prêts à consacrer du temps et de l’énergie à la gestion de leur portefeuille.

La gestion pilotée, déléguée, sous mandat : vous embarquez jusqu’à destination
La gestion pilotée, quant à elle, consiste à déléguer la gestion de votre portefeuille à un professionnel de la finance. On parle donc aussi de gestion “déléguée”, ou de gestion “sous mandat” car concrètement, vous confiez un mandat de gestion à un tiers. Ce dernier se charge de bâtir l’allocation d’actifs adaptée à votre projet et de prendre en votre nom les décisions d’arbitrage nécessaires tout au long de la vie du contrat.

Pilotée, déléguée, sous mandat : les trois termes renvoient donc à la même approche, même si les conditions exactes peuvent varier selon les établissements. Dans certains cas, il est possible d’opter pour un service consistant à recevoir des recommandations de gestion, tout en restant décisionnaire et acteur des décisions d’arbitrage : on parle alors de gestion conseillée. Et si vous optez pour une gestion totalement déléguée, vous pouvez choisir un mandat de gestion profilée, qui vous assignera un profil de risque type (prudent, équilibré et dynamique) ; ou un mandat de gestion sur-mesure assuré par un conseiller privé, qui définira pour vous une stratégie unique.

Quelles que soient les modalités exactes choisies, déléguer la gestion de son assurance vie offre trois avantages. En premier lieu, vous n’avez pas besoin de vous occuper quotidiennement de vos investissements. Deuxième avantage : aucune compétence financière n’est requise, puisque vous déléguez les décisions à un expert de l’investissement. Enfin, la gestion déléguée gomme les biais cognitifs et vous évite de prendre de mauvaises décisions par excès d’émotions ou manque de sang-froid.

Tous ces atouts ne sont pas sans contrepartie. La gestion pilotée a un coût supérieur à celui de la gestion libre, puisqu’il faut inclure la rémunération du professionnel qui gère votre portefeuille.

Quel type de gestion choisir ?
Pour bien investir, il faut commencer par se poser les bonnes questions ! Au moment de souscrire une assurance vie en gestion libre ou en gestion pilotée, avant d’écouter la recommandation de votre banquier, commencez par vous interroger.

Combien de temps vais-je consacrer à mes investissements ?

1 à 2 heures par jour ? Par mois ? Par an ? Si vous ne prévoyez pas d’y consacrer quelques heures par semaine, optez sans hésiter pour une gestion pilotée !

Il est fréquent que des investisseurs choisissent la gestion libre par souci d’économie de frais, sans pour autant y dédier le temps nécessaire. Ils choisissent alors une allocation lors de la souscription, et ne la modifient plus par la suite, par manque de temps. Leur placement se retrouve au bout de quelques mois ou années inadapté à leur horizon de placement et à la situation de marché. Ils peuvent en définitive y perdre beaucoup plus que ce que ne leur aurait coûté une gestion pilotée de qualité.

Combien va me coûter la gestion de mon contrat ?

Le coût d’une gestion pilotée n’est pas forcément rédhibitoire. Si, à une époque, un mandat de gestion privée pouvait frôler les 3% de frais annuels (hors frais sur opérations et frais des supports d’investissement), la plupart des nouveaux acteurs proposent aujourd’hui des mandats de gestion pilotée se situant autour des 0,6% de frais annuels. En y ajoutant les frais des fonds d’investissement, le coût total se situe entre 1,6% et 2% par an, tout compris.

Ces acteurs ne prélèvent aucuns frais de versement, arbitrage ou retrait et vous permettent donc d’investir en mode “pilote automatique” pour 2 à 3 fois moins cher qu’avec une banque traditionnelle. Comment ? Grâce à l’automatisation qui permet de réduire les frais de gestion, et à l’utilisation de fonds indiciels (ETF) dont les frais sont largement inférieurs à ceux des OPCVM classiques.

Cerise sur le gâteau : à ce prix, les robots-conseillers digitaux peuvent gérer votre assurance vie de manière beaucoup plus personnalisée que ne le ferait un humain, en prenant en compte en temps réel chaque évolution de votre situation. Embarquer vos investissements dans un jet privé, pour le prix d’un charter, c’est possible !

Bonsoir vous êtes sur quel contrat et quel profil avez vous choisi ?

Dans son contrat d’assurance vie, l’épargnant a la possibilité d’opter pour la gestion pilotée, c’est-à-dire donner la main à un gestionnaire pour répartir son argent sur différents supports. Mais ce choix occasionne des frais et ne garantit pas des performances plus élevées. Alors que les marchés financiers sont en forte baisse depuis le début de l’année, la gestion sous mandat est-elle une bonne une mauvaise idée ?
Rares aujourd’hui sont les contrats d’assurance vie qui ne proposent pas une option de gestion pilotée. Ainsi, dans votre banque, chez votre assureur ou auprès de votre courtier en ligne, vous pouvez dès l’ouverture ou plus tard opter pour la gestion sous mandat. Mais est-ce vraiment une bonne affaire ?

La gestion pilotée sous mandat, qu’est-ce que c’est ?
La gestion sous mandat consiste à déléguer à un intervenant extérieur (donc différent de votre assureur ou du distributeur de votre contrat) la répartition et l’arbitrage entre les différents supports d’un contrat d’assurance vie. L’enseigne à qui vous confiez ainsi le pilotage de votre épargne est bien souvent l’assureur qui gère votre contrat. Mais, dans les faits, ce sont des sociétés de gestion de portefeuille (Rothschild Gestion, Lazard Frères Gestion, Oddo BHF AM, Carmignac, La Financière de l’Echiquier, etc.) qui pilotent cette gestion et indiquent à votre assureur sur quels fonds il doit investir.

Certains contrats d’assurance vie proposent la gestion pilotée par défaut, comme Yomoni Vie. Pour les autres, il faut en faire la demande. L’accessibilité à la gestion pilotée dépend de votre assureur et souvent du montant versé sur votre contrat. Chaque compagnie d’assurance définit ses propres conditions.

Une fois l’option activée, le gestionnaire mandaté réalise les arbitrages en fonction de l’évolution des marchés financiers.

À qui s’adresse-t-elle ?
Pour obtenir des performances plus élevées sur votre contrat d’assurance vie, l’assureur va vous pousser à diversifier votre épargne et donc d’investir sur des supports non garantis, c’est-à-dire d’acheter les unités de compte (UC). Cela nécessite de faire le tri entre des dizaines voire des centaines d’actifs selon les contrats. Comment ?

D’un côté, la gestion libre. Vous gérez en « solo » votre contrat. C’est à vous de choisir les investissements, de diversifier les familles d’actions, les types de fonds, etc. Des arbitrages à faire aussi en fonction du niveau de risque de chaque fonds (mesuré par le SRRI, qui va de 1 à 7). Une opération fastidieuse qui demande du temps.

De l’autre côté, la gestion pilotée a comme principal avantage de vous faciliter la vie. Pour les investisseurs qui méconnaissent les produits financiers ou, simplement, qui n’ont pas envie de consacrer du temps à gérer leur assurance vie, la gestion pilotée est ainsi une alternative pour s’ouvrir au marché actions. Le choix du mandat va alors dépendre du degré de risque que vous souhaitez prendre.

Assurance vie : la gestion pilotée vaut-elle le coût ?

En optant pour la gestion sous mandat de vos investissements, votre assureur vous posera plusieurs questions afin de définir votre profil : prudent, équilibré, dynamique ou encore offensif. Chaque profil donne un niveau différent de répartition de l’épargne entre le fonds en euros et les fonds investis en action.

« Opter pour la gestion pilotée permet de retirer la charge mentale »

« Opter pour la gestion pilotée permet de retirer de la charge mentale. Réaliser un placement financier nécessite de bien se connaître, savoir quelle va être sa réaction en tant qu’épargnant face à l’évolution des marchés financiers. C’est la première question fondamentale. Ensuite c’est aussi mesurer sa culture financière », explique Stellane Cohen, présidente d’Altaprofits. Une fois ces informations obtenues, l’assureur est capable de définir le profil de gestion pilotée adapté.

Pour Stellane Cohen, la gestion pilotée s’adresse à des personnes qui, « sur une partie de leur épargne vont prendre un peu plus de risques et vont inscrire leur projet dans un horizon de placement long terme. Un contrat d’assurance vie ce n’est pas un outil pour boursicoter et venir compenser la baisse du pouvoir d’achat. Il va répondre à un projet comme financer une acquisition ou les études des enfants, anticiper la transmission de son patrimoine. La définition de l’horizon de placement est fondamentale pour optimiser le couple rendement/risque ».

A savoir. Le profil choisi n’est pas gravé dans le marbre. L’épargnant peut, quand il le souhaite, souscrire, arrêter la gestion pilotée, ou même changer de profil de gestion. Tous ces changements peuvent toutefois être facturés.

Quels sont les frais en gestion pilotée ?
Le plus souvent, le choix de la gestion pilotée occasionne une majoration des frais de gestion des fonds en unités de compte. Cela va dépendre de votre assureur. Des frais peuvent aussi être facturés pour les arbitrages réalisés. Le gestionnaire peut également décider de se rémunérer en pourcentage de la performance réalisée si celle-ci est positive (mais cela reste rare). Enfin, certains contrats ne facturent aucun surcoût par rapport à une gestion libre.

Pour s’y retrouver plus facilement dans le maquis des frais, un tableau récapitulatif des frais liés à votre contrat d’assurance vie et de chaque actif est disponible depuis le 1er juin.

Selon une récente étude de Good Value for Money, les frais des profils de gestion ont baissé cette année. Selon le profil choisi, la baisse s’établit en moyenne à 0,1 point. Dans le détail, pour le profil prudent, les frais de gestion courants sont passés de 1,62% en moyenne en 2021 à 1,52% cette année. Pour le profil équilibré, ils s’élèvent en moyenne à 1,91%, contre 1,98% l’année dernière. Du côté du profil dynamique, Good Value For Money estimait ces frais à 2,30% en 2021, contre 2,19% en 2022.

Les performances en gestion pilotée sont-elles meilleures ?
Finalement, la gestion pilotée est-elle synonyme de meilleure performance ? C’est une question centrale alors que les épargnants sont de plus en plus nombreux à choisir ce mode de gestion. 31% des versements ont été réalisés en gestion pilotée en 2021, contre 18% en 2019, d’après les dernières données de France Assureurs.

Pourtant, la gestion pilotée n’offre pas toujour des performances plus élevés. Les meilleurs rendements, en choisissant une gestion offensive, ont dépassé en 2021 la barre des 20%. Une performance exceptionnelle quand on regarde celle des fonds en euros (1,30% en moyenne en 2021). On peut citer par exemple We Save Patrimoine dont le rendement pour son profil le plus risqué a atteint 20,98% ou Yomonie Vie et sa performance de 22,7% pour son profil le plus offensif en 2021.

Il faut tout de même garder en tête que la plupart des profils dynamiques ou offensifs ont obtenu entre 10% et 20% de progression sur l’année 2021. Les profils modérés ou équilibrés ont offert des rendements de 5% à 8%. Pour une prise de risque modérée, le rendement de Boursorama Vie s’est élevé par exemple en 2021 à 5,79% et à 8,48% pour Altaprofits Vie. Quelques profils très défensifs (majoritairement investis sur le fonds en euros) ont stationné eux sous les 2%.

Souvent, les épargnants comparent les performances de leurs contrats à celle du CAC 40. Il faut rappeler que l’indice phare de la bourse de Paris a fait une très belle année 2021 : +28,85% après un léger recul l’année précédente (-7%). Dans ce contexte, un coup d’œil aux performances de l’année 2020 est riche d’enseignements : cela permet de pointer les contrats qui s’en sont mieux sortis face aux vents contraires. Dans un contexte défavorable, le profil offensif de Darjeeling ou le dynamique de Croissance Avenir ont ainsi réussi à faire mieux de 10% sur l’année 2020. Pour juger une gestion pilotée, il faut ainsi toujours tenter de regarder les performances sur plusieurs années, et pas uniquement la photographie de l’année précédente.

Un conseil qui vaudra encore pour cette année 2022 marquée par de forts soubresauts sur les marchés financiers avec notamment un repli de plus de 10% du CAC 40 depuis le début de l’année. Dans ce contexte, la gestion pilotée ne devrait pas faire de miracle.

La gestion pilotée, bonne ou mauvaise idée ?
La gestion pilotée est une bonne alternative pour gérer votre épargne en assurance vie, espérer des rendements plus élevés que le fonds en euros et ce, sans « se prendre la tête ». Mais ce choix implique des investissements à moyen et long terme. Il faudra donc se montrer patient quant aux performances. Par ailleurs, la gestion pilotée c’est faire confiance au gestionnaire (et à votre assureur) et donc ne plus avoir la main sur les choix d’investissement.

Un conseil : diversifiez vos placements. A la place d’un seul contrat, ouvrez-en plusieurs à des dates espacées, avec des assureurs, des distributeurs et des gestionnaires différents. Certains assureurs, permettent aussi de faire de la gestion pilotée sur la part en unités de compte et d’y associer un investissement sur des produits immobiliers comme une SCI ou SCPI.

Linxea avenir et gestion libre, donc pas de profil (j’ai compris que c’était pour la gestion pilotée non?)

J’ai bien conscience du contexte du marché, mais c’est justement parce que je vois la perf affichée (+1,69%) par les pro que je pose cette question

Merci beaucoup, c’est très claire en prenant comme comparaison le cac 40 et 2 ans en recul